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Discussion : De la complexité de nos endogamies

artichaut
le jeudi 08 octobre 2020 à 09h57
Entrons donc dans le vif du sujet.
Mettons que je (B) soit en relation avec A et que je développe quelque chose (sentiments, désirs, curiosité, envie de rencontre, etc) pour C, qui se trouve être lié·e à A de manière directe (relation, ex, ami·e, meilleur·e-ami·e, metamour-convivial*…) ou indirecte (ex-d'une-relation, nouvelle-relation-d'un·e-ex, metamour-parallèle*…).
Bien sûr B peut décider —pour tout un tas de raisons—, d'ignorer ce qui semble faire jour en lui/elle et de s'empêcher de développer quoi que ce soit avec C. En un sens ça simplifie les choses.
J'exclue d'office le mensonge assumé, l'adultère et autres relations cachées.
Si maintenant B décide —pour tout un tas de raisons—, de ne pas ignorer les choses, ce qui (me) semble alors logique c'est d'en parler, d'initier une discussion sur le sujet.
Bien sûr B en discute avec soi-même, en son for intérieur. Mais ça ne suffit pas.
Que faites vous dans ces cas-là. Et en l'occurrence :
À qui en parlez vous en premier ?
- vous en parlez d'abord avec une tierce personne ? si oui, une tierce personne qui connaît A et C ? voire qui est elle-même liée à A et/ou C ? ou justement qui n'est liée ni à A, ni à C ?
- vous en parlez d'abord à A (puisque vous, B, êtes en relation avec A), au risque de faire exister un genre de hiérarchie-chronologique (je suis d'abord entré en relation avec A, donc je la considère prioritaire à savoir)
- vous en parlez d'abord à C (puisqu'il s'agit de la personne concernée)
- vous en parlez à A et C, en même temps ??
Je n'attends pas de réponse toute faite et je sais bien que d'autres choses peuvent entrer en ligne de compte :
- les statuts de privilèges structurels de chacun·e des protagonistes
- la capacité de A et C à entrer en relation et/ou —de fait— le nombre de relations présentes ou passées dans leur vie
- le type de relation (ou de non-relation) entre A et C
- la réciprocité ou non-réciprocité entre A et C (différence de vécu, inimitiée, etc)
- le type de relation existant-avec-A, et souhaitée-avec-C
- etc
Peut-être faites-vous entrer d'autres choses en ligne de compte :
- jusqu'à quel point savez-vous ce que vous souhaitez avec C ?
- qui est le+ "poly" ou le+ compersif de A ou de C ?
- qui sera le+ blessé (de A ou de C) de n'avoir pas eu le primat de l'information ? (si tant est que l'on puisse le savoir)
- pour qui ce serait le +compliqué à vivre ?
- etc
Déjà rien qu'avec ça (« À qui en parler en premier ? ») il me semble qu'on entre en plein cœur de la complexité.
Alors si vous avez des retours sur expériences, ça m'intéresse.
PS : bien que j'envisage plutôt le cas (pour traiter de la complexité justement) où B décide d'aborder le sujet, vous pouvez aussi évoquer les cas qui selon-vous, impliquent de renoncer à la relation avec C, ou transformer celle avec A…
Discussion : De la complexité de nos endogamies

artichaut
le jeudi 08 octobre 2020 à 00h31
LibreAVous
Bien sûr, mon propos n'est pas aussi tranché que ça :-D ce sont juste des pistes, et j'ai bien conscience que c'est plus facile à dire qu'à faire.
Merci pour les précisions.
LibreAVous
Pour moi il ne s'agit pas de nier l'endogamie, mais de prendre conscience que peut-être nous l'alimentons inconsciemment et/ou contre notre volonté.
De même, prendre conscience d'un schéma de ce type est [seulement] le premier pas pour en sortir - pour autant qu'on le veuille.
Pour moi —là où j'en suis—, il ne s'agit pas d'en sortir, mais plutôt de bien vivre avec.
Et donc trouver des outils, témoignages, expériences, ressources… pour bien le vivre.
C'est pourquoi peut-être je parle de "nier l'endogamie" dès qu'on me parle de "chacun de nous" ou "d'autonomie".
Au contraire je cherche a explorer ce qui inexorablement nous lie (a +que 2), ce qui nous contagionne, ce qui nous endogamise même, pour le meilleur et pour le pire… et comment faire en sorte, au milieu de tout ça, de faire exister un meilleur.
J'en ai soupé de l'individualisme à toutes les sauces. J'ai besoin de vivre et penser la complexité (et sans doute n'en suis-je déjà plu au même endroit qu'en janvier dernier)..
Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 15h33
Sophie72
Je comprends que théoriser ait un intérêt réel mais attention aussi de ne pas faire passer la polyamorie pour une approche relationnelle réservés aux intellectuels.
A mon sens une seule chose est nécessaire (et suffisante) pour pratiquer la polyamorie, c'est l'empathie (envers les autres et envers soi-même).
Tout le reste est facultatif.
La théorie ne sert qu'à celles et ceux qui, comme moi, ont besoin de mots, de concepts, d'idées, d'agencements… pour y voir +clair (je fais partie de ces personnes qui ont besoin d'intellectualiser le monde pour le comprendre et s'y rapporter). Mais on peut tout à fait s'en passer.
Discussion : De la complexité de nos endogamies

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 15h18
bonheur
L'avantage de bateau, c'est son autonomie et sa faculté de naviguer en flotte. Non ? Et puis, on peut inviter en laissant la liberté de côtoyer sans monter à bord, même ponctuellement.
Bateau-solo ou flotte me semble bien pauvre pour décrire la complexité des façons de relationner (à fortiori à +que 2, qui est l'objet de ce fil). D'autant que les flottes sont souvent conduite par un navire chef. Et ça ne dit rien des interactions possibles entre plusieurs flottes.
Non, la métaphore ne me semble pas adéquate. Et me semble juste simplificatrice ou évitement de la question.
Discussion : De la complexité de nos endogamies

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 12h32
bonheur
Comme un navigateur au large, sans étoiles ni instruments, à l'aveugle, je dirais.
Je cherche les étoiles et les instruments justement…
J'aime bien les métaphores, mais je ne sais pas si la métaphore du bateau fonctionne. Sommes-nous des bateaux différents ou plusieurs sur un même bateau ? Ni l'un ni l'autre, je dirais. C'est une structure +complexe, il me semble.
Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 11h54
bidibidibidi
On a Artichaut qui essaye de promouvoir le Polyamour 2.0 mais on pousse des gens à ouvrir leur couple sans leur donner aucune aide pour créer des relations harmonieuses.
J'ai ouvert ce sujet un peu par hasard, mais plus j'y réfléchis et plus j'ai la sensation d'avoir mis le doigt sur quelque chose.
Oui, merci pour ça. Je pense que t'as pigé ce qui depuis quelques mois (années ?) me gêne sur ce forum (ou en café poly). Et ce pourquoi je m'échine à théoriser un Polyamour 2.0…
Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 11h49
bidibidibidi
parce que rien ne dit que le mec est polyamoureux d'après son premier message
Et en l'occurrence, la question c'est même pas « est-ce que le mec peut être polyamoureux ? » mais « est-ce que les deux autres peuvent l'être ? » (ou mieux « est-ce que les trois peuvent l'être ? »)
Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 11h42
bonheur
Si je pose la question "as-tu déjà ressenti des chamboulements, des perturbations, des émotions amoureuses pour quelqu'un d'autre que ton-ta compagne-gnon de vie ?". La réponse est vraiment très souvent "oui". Mais en général, on m'indique que ce ne serait pas bon de "courir plusieurs lièvres à la fois".
Du coup je me sens +proche de ces monos là (et de leur éthique) que des coureurs de lièvres (se revendiquant rapidement "poly").
bonheur
je ne peux offrir à ce jour une vision mono car elle me serait "étrangère".
A te lire je me dis que moi ce n'est pas tant une modalité relationnelle ("poly" ou "mono") que je voudrais offrir mais la recherche d'une éthique relationnelle, ou un truc du genre…
Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 11h36
RobotEtourdi
Le polyamour, c'est adhérer au fait qu'une personne avec qui on a une relation d'intimité entretienne une relation d'intimité analogue avec quelqu'un d'autre.
J'ai a peu près la même définition.
Et j'aurais même envie d'aller un peu +loin.
Pas juste adhérer, mais s'enthousiasmer de ça.
Si tu ne t'enthousiasme(rais) pas de ça (autrement dis si tu reste dans une logique émotionnelle* mono), ne va pas toi-même chercher à avoir d'autres relations (avoir le beurre et l'argent du beurre).
Je dis émotionnelle car la théorie ne suffit pas en la matière. Il ne suffit pas, selon moi, d'adhérer théoriquement dans l'idée, mais bien de le vivre émotionnellement dans ses tripes.
Discussion : De la complexité de nos endogamies

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 11h25
bonheur
Evidemment, si on se sent légitime d'aimer uniquement au sein de personnes déjà poly...
Il est vrai qu'en janvier j'avais insité sur le côté "tout petit milieu" (sous-entendu poly).
Je ne sais pas si je ferais de même aujdh. Car j'ai le sentiment, que l'on crée toujours du "tout petit milieu" autour de soi, et que le fait qu'il soit poly ou non, ne change pas forcément grand'chose à la donne.
La question que je cherche à poser, c'est comment on gère les interactions multiples (à +que 2 donc) : les metamours croisé·e·s ou communs, les relations avec les proches de mes proches, les proches de mes ex, les ex de mes ex, les meilleurs ami·e·s, etc
Ni fuir l'endogamie, ni nier sa complexité, mais : comment y naviguer ?
Discussion : De la complexité de nos endogamies

artichaut
le mercredi 07 octobre 2020 à 11h11
LibreAVous
c'est chacun de nous qui les génère. Des fois il suffit de ne pas le faire !
Je ne suis pas certain de comprendre ce que tu veux dire. Mais ce que j'en entends est une réponse très libérale, et qui ne me convient pas.
En mode :
- chacun·e est responsable de ses difficultés
- c'est facile, il suffit de (ne pas) le faire
La première proposition me semble nier l'endogamie (puisque nous serions des êtes séparés, libres et autonomes)
La seconde me semble nier la complexité ("il suffit de")
Si c'est le cas, ça me semble aller à l'inverse de ce que j'essaie justement de nommer : la complexité de nos endogamies.
Ce qui m'intéresse ce n'est pas comment chacun·e se démerdes (bien ou mal), mais comment ensemble (endogamement même), on nomme, on pense, et on travaille la complexité (sans la nier, sans l'écarter d'un revers de bras, sans renvoyer chacun·e face à ses difficultés individuelles).
Discussion : De la complexité de nos endogamies

artichaut
le mardi 06 octobre 2020 à 16h43
Me reposant des questions sur le sujet, je pose ici quelques fils du forum que je viens de (re)lire et qui m'ont apporté du grain à moudre :
- Le jour où il a dit « et si je proposais un câlin à ton amie… ? »
- Je suis amoureux de la meilleure amie de ma copine
- Une belle histoire ...
Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

artichaut
le mardi 06 octobre 2020 à 16h27
bonheur
Triologie nordique millénium. Pourquoi n'y ai-je pas penser plus tôt.
Ce fil en parle aussi :
Enora
Je me suis agacée que le film Millenium exclut du scénario la relation de la rédac' en chef avec deux hommes alors que cette relation est très présente dans le livre.
Dolly
Pour Millenium, j'avais trouvé l'histoire d'Erika vraiment chouette, je n'étais pas polyamoureuse à ce moment là (je ne connaissais même pas ce concept). De pouvoir être mariée a (je ne sais plus son nom) et d'avoir une histoire d'amour avec Mikael. D'être complice, d'être là quand il ne vas pas bien, de passer du temps avec lui, de s'éloigner aussi. et que ça soit consenti avec son mari. et il est vrai que c'est bien dommage que ça soit peu présent dans le film.
bonheur
J'ai lu également les livres et vu le film. Comme souvent, le film est loin de valoir les livres. C'est vrai qu'il y avait ces personnages mais je crois que le couple était plutôt dans l'optique d'un couple libre que du polyamour. Après, oui, le mari savait l'attachement entre le journaliste et sa collègue. Je crois qu'elle n'avait pas que lui, d'ailleurs, mais les autres étaient plus des amants que des amoureux.
Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

artichaut
le mardi 06 octobre 2020 à 15h32
Pour ma part je suis assez d'accord avec ce que tu exprime @bidibidibidi. En l'occurrence pour moi, plutôt qu'un questionnement ou un coup de blues, il s'agirait d'une lassitude. Lassitude de répondre tjs aux même questions. Lassitude que les questions soient si orientés… pour le dire vite "monogamie-réformée", lassitude que le mot polyamour prête tant à confusion.
La seule chose qui me maintient un peu à flot, c'est de me dire —égoïstement— que moi-aussi je suis +ou- passé par là, que je suis +ou- arrivé ici, comme beaucoup, avec l'envie d'avoir (et d'assumer avoir) plusieurs relations sexo-amoureuses dans ma vie. Et croyant trouver ici des réponses pour m'aider à assumer ça.
C'est autre chose que j'ai trouvé. Et aujourd'hui je me sens en porte-à-faux avec ces demandes qui viennent de toute part. Je ne sais plu comment les accueillir, les recevoir et y répondre.
Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

artichaut
le lundi 05 octobre 2020 à 23h57
bidibidibidi
Mais peut-être Artichaut connais-tu une catégorie plus appropriée ?
N'importe qui peut proposer un thème.
Je dirais : Communauté ?
bidibidibidi
soudain je découvre que j'aime une seconde personne et que je suis donc poly.
C'est sûr que ça prête a réflexion…
Beaucoup débarquent ici (ce fût peut-être aussi mon cas) avec une idée préconçue (et souvent assez erronée) de ce qu'est le polyamour.
Discussion : [Lexique] Définition de "Duogamie"

artichaut
le lundi 05 octobre 2020 à 15h58
Toinou
En quoi cette définition est-elle "Très très hétéro-centré" ?
Très très genré si tu préfères : « avec un homme et avec une femme ».
La norme étant l'hétéro-centrisme, tu rajoutes une relation complémentaire et t'obtiens le numéro gagnant.
Si en revanche, t'enlèves la norme, cette définition n'a plu aucun sens.
Discussion : Poly-affection

artichaut
le vendredi 02 octobre 2020 à 16h21
Cyrildu53
Passer des moments sympa, balades, sortie... comme avec une amie, mais également pouvoir faire des câlin (tendresse), bisous, et pourquoi pas un peu plus.
Je ne pense donc pas que cela soit du polyamour vu qu'il n'est pas question de sentiment amoureux.
Mais du coup qu'est ce??? Un côté libertin, une envie d'équité vis à vis de ma compagne...???
Une envie d'assumer de vivre ton besoin d'affection ? Une envie de sortir des cases relationnelles pré-formatées ? Une envie de réhabiliter la tendresse ?
Cyrildu53
Il me reste à voir les réactions de ma compagne, elle pense que si j'ai besoin de câlin et d'affection c'est qu'elle ne m'en apporte pas assez
Si ta compagne est polyamoureuse pourquoi dirais t-elle ça ? Je ne comprends pas.
Être poly n'est-ce-pas, entre autre, se réjouir de n'être pas tout-pour-l'autre ? Du coup n'est-ce-pas un peu contradictoire ?
Discussion : Quel type ou degré de relation avec les hommes cis je peux envisager sans nuire à mon féminisme ?

artichaut
le vendredi 02 octobre 2020 à 15h40
Aiemama
Je ne retournerais plus sur ce site qui est complètement bouffé par le modèle patriarcal. Bonne route mes sœurs.
Dommage.
Oui ce site est très très marqué par le patriarcat. Ni+, ni- que le monde dans lequel on vit, me semble t-il. Mais je comprends que ce soit décevant. On pourrait souhaiter que ce monde "poly" et ce forum en particulier, soit justement moins marqué qu'ailleurs. Ce n'est guère le cas.
Je ne sais pas si je fais partie de ces mecs-cis que tu nommes comme "voulant uniquement flatter leur ego de petit mâle dominant". Mais je tiens à dire, que en revanche, j'aime bien tes interventions sur ce forum.
Bref, je comprends que tu partes. Même si je trouve ça dommage pour le forum.
Discussion : Comment déclarer sa flamme ?

artichaut
le vendredi 02 octobre 2020 à 15h25
bidibidibidi
Je parle pas amour avec les hommes. Le toucher entre hommes est tellement tabou dans notre société...
Un des trucs que je reproche aux textes de Chapman (et que je développerais si un jour j'écris sur le sujet) c'est justement de n'envisager "les langages de l'amour" que dans un cadre amoureux-monogame (…et même marital-hétéro-chrétien mais c'est une autre histoire).
Moi je suis convaincu, que si "langage de l'amour" il y a, il concerne toutes les formes d'amour.
Et que donc pour véritablement repérer son "langage de l'amour" il convient d'interroger notre façon de donner/recevoir de l'amour dans toutes nos interactions, pas seulement dans nos interactions hétéro et/ou désirantes et/ou monogames.
Autrement dit, selon moi, notre langage de l'amour s'exprime nécessairement avec nos ami·e·s, enfants, parents, etc. Sinon pour moi ce n'est pas un "langage de l'amour" (mais juste, par exemple, un comportement sexuel ou un "langage sexuel"). Si "langage de l'amour" il y a, il peut être non-assumé, voire contrarié, dans certaines formes d'amour, certes. Mais alors il trouve sans doute d'autres voies pour s'exprimer. (Car l'on sait que ce que l'on contrarie s'exprimera par d'autres voies).
Il y a par exemple certaines interactions sociales (sport & co) autorisant socialement le toucher entre personnes de même genre.
Et puis même si la société dicte une manière d'être, il y a plein de façon de travailler à déconstruire tout ça. Perso je fréquente beaucoup d'hommes pour qui le contact physique est partiellement décomplexé/déconstruit. Je ne parle pas forcément de se rouler des pelles à tout bout de champ, mais par exemple du fait de se faire la bise, ou se prendre dans les bras (faut bien commencer par un petit bout).
Discussion : [Outil] Les privilèges monosexuels

artichaut
le vendredi 02 octobre 2020 à 15h05
gill
Bonjour,
cette checklist ne parle pas des mode de relations exclusives par rapport à poly mais des orientations sexuelles bi/pan par rapport à monosexuelle (= attirance pour un seul genre).
Ah ok, merci.
Monosexuel·le (Monosexual) a donc un autre sens que celui que je lui attribuais.
Monosexualité
La monosexualité est le fait de ressentir une attirance physique, ou le fait de maintenir des relations amoureuses, sentimentales et sexuelles uniquement envers des personnes d'un seul genre. Ainsi, la monosexualité inclut l'hétérosexualité (l'attirance exclusive envers les personnes du genre opposé) et l'homosexualité (l'attirance exclusive envers les personnes de même genre), et s'oppose à la bisexualité (l'attirance ou le maintien de relations amoureuses ou sexuelles à des dégrés différents envers des hommes et des femmes) ainsi qu'à la pansexualité (l'attirance envers des humains sans distinctions de sexe ou de genre (personnes transgenres, intersexuées, non-binaires, gender-fluid...).Source : wikipédia (idem dans le wiktionnaire)
Merci. J'ai appris un truc.
…bon ben déso, …et les privilèges monogames restent donc à lister alors…