[Lexique] Monoamour(s) —tentative de définition—
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artichaut
le jeudi 25 avril 2019 à 15h31
— à la lecture de ce fil, et après hésitation, sur où poster, je crée ce nouveau fil : —
Je souhaiterais revenir sur le thème monoamour (parfois décliné au pluriel) que l'on retrouve parfois en opposition au polyamour, et qui se différencie de la monogamie.
J'aime la variété des termes, qui toujours permettent d'aller plus loin dans la compréhension de ce dont on parle.
Je ne dit pas que c'est facile, et nous n'avons même pas la même définition du "polyamour" (ou des polyamours), mais avec ce fil, je propose d'essayer d'approcher une définition, qui pourra rejoindre le Lexique du site.
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> Voir aussi :
- le Lexique du site et sa page discussion.
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artichaut
le jeudi 25 avril 2019 à 15h31
D'abord quelques liens internes au site :
- Juste une question de vocabulaire, initié par effondree (compte clôturé), le 18 oct 2012
- Questions de termes : "polyamour" / "anarchie relationnelle" / "mono-amours", initié par Vaniel, le 30 juillet 2014
- Monoamour.info : contre-défense et illustrations du monoAmour, initié par ScottBuckley, le 05 mars 2013
- Polyamoureux mais monogame par choix, initié par Jak, le 9 déc 2011
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artichaut
le jeudi 25 avril 2019 à 15h32
Ensuite quelques contributions tirées du forum, éclairantes (dans leur complexité ou leur différences) :
effondree (compte clôturé) (#)
...juste une petite réflexion pourquoi parler de monogamie alors qu'on parle de polyamour, pour bien faire la différence avec la polygamie... il serait plus juste de parler de monoamour... non?
Paul-Eaglott (#)
Pour répondre à Effondrée et à sa première question, le contraire du polyamour, ce n'est en effet pas précisément la monogamie, mais ce ne ne serait pas non plus le monoamour.Puisque le polyamour (même si ça ne se devine pas en lisant le mot) a surtout à voir avec l'honnêteté, le respect, le dialogue et le consensus dans les questions de non-exclusivité, le contraire de polyamour serait quelque chose comme "refus d'envisager autre chose que l'exclusivité, ou alors de façon non-dite ou irrespectueuse."
Je ne suis pas sûr que tout le monde sera d'accord avec cette façon de résumer, mais selon moi le contraire de "polyamour", ce pourrait donc être "idéologie monogame" ou "monogamie par principe".
LuLutine (#)
MetaZet/Anarchamory (#)
au lieu de parler de polyamour on devrait parler tout simplement d'amour et utiliser le terme "monoamour" [...]
C'est ce que dit Thalmann il me semble.
Jak (#)
Pour ce qui est de comprendre le monoamour, j'estime avoir suffisamment de compréhension à ce sujet, puisqu'avant d'être polyamoureux, j'ai été monoamoureux : au départ, j'étais dans l'idée préconçue (ou non) distribuée par la société et ses mœurs de l'amour exclusif et donc, mon mode de pensée était basé sur cela. Je n'ai vraiment adopté le mode de pensée du polyamour (sans connaître le concept, ni le terme) que lorsque j'ai découvert que je pouvais aimer sincèrement plusieurs femmes (deux en l'occurance, ce qui était déjà beaucoup pour l'âge où je l'ai découvert).
Maintenant, est-ce que d'avoir découvert mon polyamour m'a éloigné de la compréhension du monoamour que j'avais au départ ? Peut-être, en partie ...
Lenah (#)
La monogamie est une norme imposée par la société. Quand elle devient un choix, je l'appelle monoamour.
Leolu (#)
Nurja (#)
Je ne vois aucune raison de considérer que le monoamour est un fait naturel et non un fait culturel comme l'est la monogamie.
C'est en rendant obligatoire le monoamour par la monogamie qu'on atteint le fait culturel.
aviatha (#)
Pour la définition de monoamour, je serai tentée de dire qu'elle est lié au fait de n'aimer qu'une personne à la fois, peu importe si cela ne dure pas toute la vie, comme les poly peuvent aimer plusieurs personne à la fois, et il ne me viendrait pas à l'idée de les déclarer monoamour si les hasards de la vie font qu'à un moment donné ils n'ont qu'un seul partenaire ou même aucun.
Mais en réalité, je suis un peu mal à l'aise avec cette définition, parce que je ne vois pas pourquoi il y aurait une définition unique, un seul type de monoamour.
Vaniel (#)
Il me semble néfaste d'opposer le polyamour à la monogamie. D'une part, il n'y a pas une opposition si tranchée sur de nombreux points entre poly et mono. D'autre part, il me paraît, plus judicieux de parler de mono-amour (même si le terme ne sonne pas bien) que de monogamie, un terme trop connoté par la médecine et le droit comme l'illustre bien le TLFi (voir ici).
Enfin, j'ai constaté que nous insistons souvent, à juste titre, sur le fait qu'il existe une infinité de polyamours. Le soucis est que nous parlons quasi-systématiquement du mono-amour sans indiquer qu'il existe aussi une infinité de mono-amours quand bien même le cadre dans lequel se développe les relations mono-amoureuses est, a priori, plus restrictif.
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artichaut
le jeudi 25 avril 2019 à 15h32
En quoi donc le terme monoamour(s) fait sens ?
En quoi il se démarque du polyamour ou de la monogamie ?
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artichaut
le jeudi 25 avril 2019 à 15h32
Alors, une proposition de définition du terme Monoamour(s) ?
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bidibidibidi
le jeudi 25 avril 2019 à 15h43
Pour moi (et j'insiste sur ce point :-) ), monoamour serait synonyme d'exclusivité sentimentale. En gros, à un instant T, on est amoureux que d'une personne.
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Siestacorta
le jeudi 25 avril 2019 à 15h50
artichaut
En quoi donc le terme monoamour(s) fait sens ?
En quoi il se démarque du polyamour ou de la monogamie ?
Je trouve que ça ne fait sens que dans un contexte poly, qu'en parlant avec des polyamoureux.
Donc pas beaucoup sens.
Ca se démarque de la monogamie comme "après" de l'émergence d'une sociabilité poly, mais
- qualitativement, je crois pas que ça désigne autre chose que "relation à deux avec certaines exclusivités et pas d'autres". Un couple...
- socialement, je crois pas que la société ait assez intégré le polyamour pour avoir besoin de se définir par rapport à lui... Peut-être que ça viendra, ceci dit, croisons les doigts.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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oO0
le jeudi 25 avril 2019 à 16h17
La question du du monoamour et du polyamour me semble poser la question de savoir s'il est possible d'aimer plus d'une personne à la fois. La question mériterait d'être formulée, mais surtout elle présuppose que nous soyons capable de définir ce qu'est l'amour. Cependant, le terme polyamour n'est pas l'équivalent de polylove en anglais, d'où la question de l'utilité de monolove.
Mono - Poly : Cela devient une question quantitative.
Exclusif - Non-exclusif : Cela devient une question qualitative.
Personnellement, j'ai un problème avec l'amour. J'ai rarement eu de sentiment de rivalité avec d'autres personnes et certainement pas de sentiment de rivalité durable ... sinon avec l'amour. Impossible de rivaliser avec l'idéal de l'amour. Je me sens souvent de trop dans une relation amoureuse. Est-ce que cela veut dire que je ne sais pas aimer ? C'est ce que j'ai entendu le plus souvent dans mes relations. Ce que je veux dire par là, c'est que l'amour peut être extrêmement destructeur selon la définition qu'on en a. C'est ce que raconte, par exemple, Joris, dans "Au-delà du personnel - Esquisse de réflexion sur l'amour".
https://infokiosques.net/IMG/pdf/Audela.pdf
Pour une majorité écrasante, la véritable définition de l'amour vrai ne peut qu'être exclusive.
Laancelot
Mais sérieusement, qui peut prétendre en conscience que lorsqu'on aime et désire profondément une personne on est capable d'accepter dans son coeur et dans ses tripes que l'être aimé s'en aille en we avec un ou une autre, se fasse embrasser, lécher, caresser, pénétrer, et éprouve des émotions et des sentiments d'amour pour un ou une autre en toute sérénité?
Foutaise intégrale, mensonge personnel et habillage intellectuel.
Quand on aime et désire profondément, on est naturellement exclusif.
All the rest is total bullshit. :-)
Pourquoi baser une disposition ou un choix relationnel sur un état affectif qui ne se choisit pas ?
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Essai d'une définition.
Monoamour : Disponibilité amoureuse pour une seule et unique personne à la fois.
Polyamour : Disponibilité amoureuse pour plusieurs personnes en même temps.
Après, il faut pouvoir compléter avec :
Paul-Eaglott
... l'honnêteté, le respect, le dialogue et le consensus dans les questions de non-exclusivité ...
... ou d'exclusivité.
Personnellement, j'aime bien l'idée de disposition/disponibilité affective à situer par rapport à l'orientation sexuelle. Ce n'est pas tant une question de choix de partenaires sexuels comme pour l'orientation, qu'une question de choix relationnel. En plus, je trouve que l'idée de disposition/disponibilité se prête bien au consentement : être ou ne pas être disposé/disponible. Cela permet d'intégrer une dimension affective au consentement, une dimension, ici, plus propre aux relations probablement. Une disposition n'est pas une intention, mais la possibilité ou l'impossibilité d'une intention.
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Sinon, oui, comme le dit Siestacorat, est-ce que cela a un sens de parler de monoamour ailleurs que dans le contexte du polyamour si celui-ci n'est plus accepté et intégré en société.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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bidibidibidi
le jeudi 25 avril 2019 à 16h29
Laancelot
Mais sérieusement, qui peut prétendre en conscience que lorsqu'on aime et désire profondément une personne on est capable d'accepter dans son coeur et dans ses tripes que l'être aimé s'en aille en we avec un ou une autre, se fasse embrasser, lécher, caresser, pénétrer, et éprouve des émotions et des sentiments d'amour pour un ou une autre en toute sérénité?
Foutaise intégrale, mensonge personnel et habillage intellectuel.
Quand on aime et désire profondément, on est naturellement exclusif.
All the rest is total bullshit. :-)
J'adore cette citation. Tout est vrai jusqu'à l'avant dernière phrase, où il dit : On est naturellement exclusif, alors qu'il pense : On est naturellement possessif.
D'où, pour moi, une nécessité de déconstruction de l'amour monogame (là, je parle de la notion d'amour enseignée par la société) et en retirer ce qui est de l'ordre de l'amour, et ce qui est de l'ordre de tout autre chose, ce qui est de l'ordre du social et ce qui est de l'ordre du personnel.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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Alinea7
le vendredi 26 avril 2019 à 08h24
J'ai pas beaucoup de temps pour développer en ce moment mais je le regrette...!
Je trouve que même si monoamour ne sert que dans le contexte du polyamour il reste qu'un terme serait intéressant pour dissocier certains concepts qui vont ensemble du fait de notre société monogame. Ne serait ce que pour éviter des digressions vers des débats qui ne sont pas toujours le sujet.
Je pense qu'il est clair que chacun peut aimer plusieurs personnes. Pour moi l'exclusivité amoureuse ne tient pas tant au fait qu'on ne puisse aimer qu'une personne, ça se rapporterait plus au besoin d'appartenance à un groupe sur la solidarité duquel on peut compter, quitte à faire des actes à son détriment personnel ponctuellement parfois, en sachant que les membres du groupe sont capables de la même abnégation ponctuelle en retour.
Et à la croyance que cette solidarité est fiable si un autre groupe de même importance peut coexister.
Peut-être que ça tient à l'insécurité sur la réponse à ses besoins affectifs, à l'insécurité sur la gestion des conflits, à la croyance qu'ils sont inévitables et qu'ils rendent impossible le même niveau de solidarité, de bien-être affectif ?
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artichaut
le vendredi 26 avril 2019 à 13h20
alinea7
J'ai pas beaucoup de temps pour développer en ce moment mais je le regrette...!
Bien qu'ayant ouvert ce fil, je n'ai pas beaucoup de temps non plus.
D'ailleurs, pour l'instant, je ne participe pas à la discussion, bien que je lise et apprécie les contributions.
Là, je réponds juste pour dire ceci : il n'y a nulle urgence à remplir ce fil, bien au contraire.
Perso j'aime laisser reposer parfois certaines questions avant de tenter des réponses, et ma présence sur ce site s'accommode peu du flux (à la fb), qui s'étiole et s'efface au fur et à mesure qu'il se crée.
J'ai envie au contraire de réflexions persistantes.
Réfléchir sur le(s) monoamour(s) est pour moi tout aussi crucial que non-urgent.
Alors juste ce message, pour te dire @alinea7: prends tout ton temps, et reviens ici, si tu en a envie, et quand bon te semblera.
C'est aussi pour ce possible là (aller et venir, reprendre telle idée, telle discussion, s'autoriser à prendre le temps) que je tente souvent de créer des fils spécifiques sur certaines questions, de choisir des titres facile à retrouver via le moteur de recherche, de créer du lien entre différents fils, de compiler des ressources, etc.
Et merci à chacun·e pour vos contributions.
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artichaut
le lundi 29 avril 2019 à 15h04
Qu'est-ce que le(s) monoamour(s) ? :
- un état de fait à un instant T : "j'ai une seule relation "amoureuse" en ce moment donc je suis monoamoureuse (cf Bidi)
- une orientation relationelle : je n'aime pas , ou n'arrive pas à être amoureuse de plusieurs personnes à la fois (cf oO0 : "Disponibilité amoureuse/affective pour une seule et unique personne à la fois.")
- des difficultés à la compersion : je n'aime pas, ou n'arrive pas à ce que mon/ma partenaire aime une autre personne que moi
- une manière de considérer que les relation amoureuses sont quelque chose de simple, évident, "naturel", ne nécessitant ni consentement, ni communication particulière (ça je dirais que c'est plutôt ce que porte le +souvent la monogamie, ou du moins ce qui découle du fait que c'est une norme invisible)
- une volonté de chercher le point d'intersection (ou une troisième voie) entre monogamie et polyamour ?
- une manière de se départir de la monogamie ET du polyamour
- une manière, "après" l'émergence d'une sociabilité poly, et donc en connaissance de cause, de définir une "relation à deux avec certaines exclusivités et pas d'autres" (cf Siestacorta)
- un sous-genre aux polyamours (comme par exemple une tentative positive de décrire la "poly-acceptance", et incluant ou pas la poly-exclusivité)
- une manière politique de voir le monde
- une manière économique de voir le monde (là aussi, il me semble que ça relève plutôt de la monogamie)
- etc !
Je ne dis pas qu'il faut une définition figée, indépassable et systématique du monoamour.
Mais a-minima, il me semble que monoamour et polyamour ne s'opposent pas forcément (d'où une étrangeté sémantique).
Déjà parce qu'à eux seul, ils ne décrivent pas le champ des possible (il faudrait au moins rajouter le non-amour, ou a-romantisme, ..voire le no-sexe).
Peut-être parce que l'emploi du terme "monoamour" tend à vouloir confondre le polyamour avec les amours plurielles et/ou la non exclusivité.
Enfin parce qu'il me semble que les enjeux à utiliser ce terme sont différents et non similaires à celui de polyamour.
On pourrait poser la question autrement, en partant de l'avis des personnes concernées : qui sur ce forum se définit monoamoureuse ou monoamoureux, et qu'elle définition en donneriez-vous ?
Enfin, est-ce que l'usage du terme monoamour, ne tend pas à pointer un problème dans l'emploi (trop vaste ? trop imprécis ?) du terme polyamour ?
Une nécessité à repenser le terme, à l'affiner, à le modifier, à en inventer de nouveaux ?
Peut-être que c'est même le signe que les pratiques et pensées que l'on met sous le vocable « polyamour » prend de l'ampleur…
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artichaut
le lundi 29 avril 2019 à 19h05
Je transfère de là :
Lenah
Le monoamour, est une relation exclusive choisie où l'honnêteté est le seul engagement.
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artichaut
le mardi 30 avril 2019 à 16h12
Un article qui peut faire avancer le débat :
Confusion entre mononorme et monoamour, par LVEQ, avril 2018.
Extrait :
(mais allez donc lire l'article dans son intégralité)
La vie en queer
Alors, je vais tout de suite commencer par mettre les choses au clair : je ne dis pas monogamie mais monoamour/monoamorie. Si on dit polyamour (ou polyamorie), on devrait dire monoamour (ou monoamorie), question de logique. De plus, le terme monogamie ne fait, je crois, qu’accentuer la confusion dont je vais parler.
(…)
La mononorme, c’est un système d’oppression qui instaure le fait d’être mono comme la norme de laquelle on ne doit pas s’écarter. Alors que la monoamorie, c’est juste le fait d’être mono. La mononorme, elle, vient avec tout un « package » de stéréotypes et comportements toxiques : l’interdit et la possession par exemple.
(…)
la monoamorie n’est pas par essence non-éthique et non-consensuelle !
(…)
On souligne souvent le fait que la polyamorie doit être éthique et consensuelle (parce que vaut mieux être très explicites et préciser, sait-on jamais). On croit souvent que ça sous-entend que la monoamorie ne l’est pas… erreur ! C’est la mononorme qui ne l’est pas.
(…)
Finalement, parler de polyamorie éthique et consensuelle, c’est presqu’un pléonasme, sachant que tout schéma de relation devrait être éthique et consensuel
(…)
l’implicite mononormé (…) n’est pas en situation d’éthique consensuelle, mais dans une situation normative.
(…)
lorsqu’on me dit « je ne peux pas être en relation mono car ce sont des relations possessives et toxiques », ça revient à dire « je ne suis pas une fille car je n’aime pas l’injonction à me maquiller ». L’injonction à se maquiller n’est pas intrinsèquement liée au fait d’être une fille (elle est lié au sexisme et on peut être une fille qui ne se maquille pas, tout comme on peut être un homme qui se maquille)
(…)
Le monoamour c’est plus « on a envie d’être rien que toustes les deux, de se réserver ça » plutôt que « reste uniquement avec moi ». C’est plus « on a envie de faire un gâteau ensemble rien que nous deux » plutôt que « fait un gâteau rien qu’avec moi ». C’est toute la nuance entre l’injonction à la relation mono et l’envie mutuelle d’une relation mono
(…)
De toute façon, la dichotomie mono/poly est articifielle et résulte de la mononorme.
(…)
la conclusion de tout ça, c’est qu’il faut travailler à rendre nos relations éthiques et consensuelles qu’elles soient mono ou poly pour déconstruire cette mononorme.
Ce qui implique de (non-exhaustif) :
- obtenir le consentement de chacunes des personnes impliquées ;
- discuter de comment on étiquette – ou pas – la/les relation(s) (partenaires ? couples ? copin-e-s ? etc.) et de ce que cette étiquette signifie pour les personnes impliquées ;
- discuter et se mettre d’accord sur la façon dont la relation fonctionne ;
- réévaluer et redéfinir le fonctionnement de la relation en cours de route si besoin est car une relation n’est pas quelque chose de figée et les envies et besoins peuvent être fluides ;
- communiquer sur les besoins et attentes de chacun’e’s et éviter les non-dits ;
- etc.
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Siestacorta
le mardi 30 avril 2019 à 23h25
Bon, je suis toujours pas chaud pour employer ce mot plutôt que Couple ou Exclusivité(s), mais tant qu'à faire : ça peut être une situation, quand la monogamie est une idéologie.
De la même manière que ça me gave de lire qu'
.être polyamoureux est une nature depuis ma naissance et même mes vies passée et mon Union Parfayte avec l'Univaire Originayle,
.ou un descriptif de sentiment et de contrat valable pour tous ceux qui s'y reconnaissent,
.quand c'est une situation (vécue ou possible) où il se passe la simultanéité un consentement informé,
Le monoamour serait alors seulement la situation d'unicité de relation, que ceci interdise ou non du changement de ce point de vue.
Parce que j'ai un peu de mal avec l'idée qu'on discute de valeurs morales sensiblement différentes... J'ai l'idée que l'amour n'est pas défini par un contenu moral (en tout cas, pas l'amour romantique) (et quand je dis "j'ai l'idée, je crois que démontrer le contraire est compliqué) (d'accord on peut parler d'agape et de philia, mais encore une fois, c'est pas distinctif entre poly et mono...).
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.