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Discussion : [Outil] Les langages de l'amour

artichaut
le lundi 13 juillet 2020 à 19h57
Siestacorta
Catho je sais pas,
Sisi je confirmes. Et il ne s'en cache pas.
p 211 :
Chapman
Je pense que le Christ pourvoit toujours à l'énergie spirituelle nécessaire à l'amour, même lorsque celui-ci n'est pas réciproque.
Et il cite souvent des versets de la Bible.
Henriette34
je suis moins sensible aux cadeaux, je peux imaginer une relation amoureuse très intense et très riche sans cadeau, ça ne me dérange pas du tout
Ah c'est marrant que tu dises ça… à te lire j'imaginais exactement le contraire !
Beaucoup de choses que tu cites avant me semble justement des genre de "cadeaux" fait à l'autre : lettres, message d'amour, fabriquer un objet, coudre, sculpteur, peindre, tricoter, etc.
Discussion : [Outil] Les langages de l'amour

artichaut
le lundi 13 juillet 2020 à 19h52
merci @Henriette34 pour les suggestions
je complète la liste (peu importe pour l'instant qu'il y ai des doublons, que tel puisse se ranger dans telle catégorie, etc) et j'en rajoute quelques autres :
- Les paroles valorisantes
- Les moments de qualité
- Les cadeaux
- Les services rendus
- Le contact physique
- Les petits mots doux ou Les petites attentions du quotidien
- Les lettres
- l'humour
- se faire beau pour l'autre, c'est-à-dire l'attention portée à l'autre (choix des vêtements, parfum, bijoux parfois, maquillage parfois)
- se souvenir des dates (anniversaire, anniversaire de rencontre, de mariage, d'autre chose selon nos vies et leur symbole, anniversaire des premières fois par exemple)
- langage codé, c'est-à-dire un langage propre à cet amour-là, des petits mots qui disent plus, des phrases, des références qui marquent la complicité et disent notre unicité car on est les seuls à les comprendre, comme une novlangue ou un unilangue, une langue qu'on parle à deux ou trois et c'est tout, intraduisible, incompréhensible pour les autres
- le sexe (pour le séparer du contact physique)
- les discussions
- la solitude (ou le respect de la solitude de l'autre)
Discussion : Une place dans notre coloc ? (Bordeaux)

artichaut
le lundi 13 juillet 2020 à 19h35
Je ne sais pas si ce post à vraiment sa place ici (cf la charte) mais pourquoi pas.
Vous ne dites même pas à combien vous habitez !
Ce qui m'a le + intéressé c'est la gestion de conflits (même si c'est peu développé) et les règles sur le bien vivre ensemble.
Ça donnerai envie qu'il y ai des "espaces" (virtuels, réels, peu importe) où puisse avoir lieu du partage d'expérience sur le sujet.
C'est en comparant nos vies que l'on peut avancer.
J'en extrait les passages qui me semble intéressants, au delà du contexte factuel de l'annonce :
1000sentiers
Sommes-nous faits pour nous entendre ?
- Vous voulez changer le monde et le faites à votre échelle ?
- Vous préférez discuter de vos tensions que d'imposer aux autres de les gérer ?
- Vous préférez la richesse de la diversité au confort de la norme (même au quotidien) ?
- Vous êtes prêt·e à consacrer xxx€ de loyer + charges ?
Point bonus :
- viser la parité ou la sortie de la dualité de genre
- vivre et socialiser sans fumée ni alcool ou autre psychoactifs ?
- Si notre fonctionnement actuel te convient, c'est plus simple, si on peut apprendre les un·e·s des autres pour évoluer avec enthousiasme partagé, c'est cool aussi.
- Si les corps n'ont pas besoin d'habits pour que tu sois en paix à les croiser, l'été en sera probablement plus léger.
Pour composer avec des rythmes, habitudes et besoins différents, voici notre fonctionnement actuel :
- Chacun·e achète ce qu'iel veut, consomme ce qu'iel veut, aussi souvent ou irrégulièrement qu'iel veut, si cela crée déséquilibre et tension, on en discute pour ré-ajuster avec humanité (en général cuisiner large pour mutualiser, laisser suffisamment de stock pour les autres, au moins pour ce qu'on n'a pas acheté est une bonne base à moduler selon les périssables).
- On cherche en amont le consensus ou consentement pour les décisions importantes (changement d'habitant, hébergement amical prolongé, changement d'affectation d'un espace commun...)
- On vérifie le consentement et la compatibilité d'agenda au fil de l'eau pour les décisions moins impactantes (fêtes, hébergement pour quelques jours, initiative déco...)
- On contribue au cadre et à la vie commune* de la manière et à la mesure de nos élans pour se sentir bien avec les autres et dans l'espace (à minima 30 minutes pour chacun·e par semaine passée sur place).
\* cadre et vie commune -> ménage, cuisine, jardin, aménagement...
- Un chantier est ouvert pour trouver une meilleur façon d'explorer nos tensions quand elles apparaissent. Il reste à nourrir ce chantier pour qu'il en fleurisse de belles choses. Actuellement nous avont exploré deux tendances qui aurais besoin d'un meilleur équilibre :
- des réunions de coloc régulières trop vite envahissantes
- porter individuellement le poids de ses propres tensions en plus de celui de les exprimer intelligiblement aux autres pour les voir prise en compte.
- parmis les sujets dont nous essayons de prendre soin pour qu'ils n'en émerge pas de tensions :
- personne parmis nous n'a de largesse financière, chacun est donc co-responsable de ne pas mettre les autres en difficulté et de prévenir au plus tôt en cas de souci.
- Nos horaires de vie, rapport aux odeurs et à la propreté sont assez différents. A 15h comme à 4h du matin, discussions et musiques peuvent être bienvenue ou non. Certains enssens donne mal à la tête à certain·e·s. On est deux à garder notre vaisselle perso d'un repas sur l'autre, les autres préfère tout mettre au lave vaisselle... Plutôt que des règles figées, on en s'en touche un mot quand il y a besoin.
Pourquoi venir vivre avec nous ?
- Pour refaire le monde en discussions sans fin, en actes du quotidien et en projets herculéens.
- Pour apprendre et partager sur d'innombrables de sujets (informatique, photo, permaculture, communication, gestion de conflits, économie, société, systémique, féminisme, polyamour, genre, militantisme, ésotérisme, neuro-diversité, écologie, autonomie... et les votres sont bienvenus)
- Pour croiser, côtoyer, vivre, explorer des alternatives de vie et de pensée dans ce lieu vivant et effervescent.
- Pour avoir un super accès internet (en fibre, avec des colocs qui s'assurent que ça marche)
- Pour disposer de xx m² de jardin, jungle ou potager.
- Pour composter un max, des légumes aux toilettes sèches.
- Pour pouvoir accueillir xx personnes pour une soirée et xx en dortoir, ou xx pour la semaine.
Discussion : [Outil] Les langages de l'amour

artichaut
le samedi 11 juillet 2020 à 18h25
J'ai fini par me procurer le livre, j'ai essayé de le lire et j'ai trouvé assez horrible. Chapman a une vision du monde très essentialiste ("les femmes c'est comme-ci, les hommes c'est comme-ça"). Et je ne suis pas sûr de reprendre la lecture de ce livre.
Pour autant cette approche de l'expression d'amour en langages m'intéresse. Et sans doute peut-on poursuivre cette exploration sans Chapman.
J'ai déjà évoqué que je trouvais dommage de restreindre le champ d'étude à 5 langages (j'ai au passage renommé ce fil de "Les 5 langages de l'amour" en "Les langages de l'amour").
Une personne proche me disait récemment qu'un de ses langages favoris était les petits mots doux que l'on laisse à l'autre (sur un tableau blanc, sur un miroir, sur une table, sous un oreiller, etc). Ça ne rentre dans aucun des 5 langages énoncés par Chapman. Ce ne sont pas forcément des mots ce peut être un dessin, etc. C'est souvent +complice que "valorisant". Ce n'est pas vraiment un "cadeau" non plu, mais plutôt une attention, une expression de connivence.
On pourrait de même ajouter les lettres d'amour (en recevoir, en envoyer) ou les lettres tout court, et allonger ainsi la liste.
Une lettre ce peut-être tout à la fois des paroles valorisantes, un cadeau, un moment de qualité (sans l'autre !), etc.
…
- Les petits mots doux ou Les petites attentions du quotidien
- Les lettres
…
quels sont les vôtres ?
Discussion : [Livre] 50 exercices de Slow love et sex meditation d'Emmanuelle Duchesne, 2018

artichaut
le mardi 07 juillet 2020 à 02h30
J'ai les deux. Perso je préfère celui d'Emmanuelle Duchesne, il me correspond+. Mais surtout ils sont différents. Le livre d'Emmanuelle Duchesne intégre des notions de Slow sex, mais touche un champ beaucoup +vaste que le Slow sex (d'où son expression Slow love).
Si tu préfères : le livre d'Emmanuelle Duchesne concerne tous les moments de la vie quotidienne, alors que celui dont tu parles concerne surtout la chambre à coucher.
À noter aussi que le livre d'Anne et Jean-François Descombes est selon l'approche de et non pas de Diana Richardson… dont tu peux aussi lire les livres si tu t'intéresse au slow sex.
Discussion : [Livre] 50 exercices de Slow love et sex meditation d'Emmanuelle Duchesne, 2018

artichaut
le lundi 06 juillet 2020 à 19h21
J'ai fait ces listes. Elles valent ce qu'elles valent (c'est un peu subjectif parfois). Ça peut aider à s'orienter dans le livre.
Exercices pouvant être fait solo ou avec de quasi-inconnu·e·s.
2, 5, 6, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 17, 18, 22, 23, 24, 25, 29, 32, 33, 46
Exercices sans sexualité mais à faire plutôt avec une personne (très) proche (voire intime).
1, 3, 8, 12, 16, 21, 26, 27, 28, 30, 31, 34, 35, 36, 41
Exercices (pouvant) comporte(r) une forme de sexualité.
4, 5, 6, 7, 19, 20, 37, 38, 39, 40, 42, 43, 44, 45, 47, 48, 49, 50
Mots clefs ou type d'exercices :
1 massage
2 méditation
3 respiration
4 discussion
5 masturbation
6 vagin
7 sans-éjac'
8 discussion
9 penser
10 paroles
11 dire
12 textos
13 dire
14 paroles
15 paroles
16 toucher
17 dire
18 écrire
19 négocier
20 toucher
21 écrire
22 écrire
23 écrire
24 écrire
25 écrire
26 dire
27 écrire, discuter
28 émotions
29 dire
30 discussion
31 discussion
32 dire
33 dire
34 toucher
35 toucher
36 toucher
37 massage
38 sexe contre sexe
39 enlacé·e·s
40 parler
41 micro-moment
42 manger
43 clito
44 caresser
45 contact
46 fécule
47 vulve/anus
48 pauses
49 coït
50 coït
Discussion : [Livre] 50 exercices de Slow love et sex meditation d'Emmanuelle Duchesne, 2018

artichaut
le lundi 06 juillet 2020 à 19h08
50 exercices de Slow love et sex meditation d'Emmanuelle Duchesne,
Eyrolles 2018
Certes il faut faire abstraction de l'aspect marketing de la 4ème de couv (qui donne juste envie de ne surtout pas acheter le livre), mais sinon le livre est très chouette.
Pas spécialement poly, mais pas spécialement mono non plu.
Très hétéro-centré quand même, mais peut se lire et s'utiliser en contexte non hétéro.
L'intérêt c'est surtout de proposer un livre très pratique sous formes d'exercices, touchant aussi bien au consentement, au relationnel qu'à la sexualité…
1/3 des exercices peuvent être fait solo ou avec de quasi-inconnu·e·s.
1/3 des exercices sont à faire avec une personne proche (voire intime).
1/3 des exercices comporte une forme de sexualité.
La plupart sont à faire solo ou par (groupe de) deux.
Dommage que le livre ne comporte pas un tableau récapitulant les caractéristiques nombre/durée/etc par exercices. Ça aurait permis de mieux naviguer dans le livre.
Discussion : Apprentissage, encouragements, différences : le chemin d'un mono pour suivre sa femme poly

artichaut
le mardi 30 juin 2020 à 01h10
(Désolé par avance, si le ton de mes réponses ne te convient pas, ou te blesses. A force de répondre toujours un peu aux même questions sur ce forum, on finit par avoir envie d'expérimenter de nouvelles façon de répondre…)
ArnoldLayne
Rupture ? Oui, déjà évoquée. Mais je ne peux m’y résoudre. Je crois que c’est pareil de son côté. On s’aime, fort.
Il y a rupture et rupture…
De fait, il y a (déjà eu) rupture avec un avant.
P-être qu'accepter que la rupture ai déjà eu lieu, serait une manière de changer de point de vue ?
On peut rompre sur un plan, sans forcément rompre sur l'ensemble.
Faire un pas de côté, c'est des fois cesser de tout mettre dans le même sac.
Il y a des choses que vous avez partagé que vous ne partagez plu. Il y a des choses que vous ne partagiez pas et que vous partagez désormais.
Les relations, comme les êtres, ne sont pas figées, elles évoluent.
Vous vivez possiblement plusieurs "ruptures" chaque jour (et peut-être qui sait, plusieurs coup de foudre aussi ?).
ArnoldLayne
En vrai, je n’ai jamais été que mono… J’avoue.
N'y a-t-il personne sur terre dont tu te dirais : « si je devais choisir entre elle et cette personne, je ne pourrais pas choisir ».
Genre n'y a t-il pas au moins 3 (jeunes) personnes pour qui c'est le cas ? et peut-être même+ ?
Tu peux (possiblement) t'inclure dans ces personnes, ce qui ferais au moins quatre.
Et tel·le ami·e peut-être aussi ?
Etc
On se croit souvent +"mono" qu'on ne l'est en réalité. Parce que peut-être c'est rassurant de croire ? a fortiori en un truc simple et unique, à fortiori en un truc globalement admis comme "normal".
Mais je suis persuadé qu'il y a en chacun·e de nous la capacité à aimer beaucoup+ qu'une seule personne.
On n'est pas atrophié à ce point.
ArnoldLayne
Mais le reste de notre vie, c’est top. Sauf que ce point ruine tout le reste.
Ah, tiens donc. Et pourquoi donc ?
Le reste est-il si important, s'il peut être ruiné par si peu ?
Comment une chose peut-elle être top et ruiné par si peu ?
Ça me semble complétement contradictoire.
Soit ce top n'était pas si top, soit ce peu ne ruine peut-être pas tant ce top, puisqu'il est top.
Et que ruine t-il exactement, concrètement ?
Allez un papier, un crayon.
« Qu'est-ce que le recul de la sexualité enlève, …à part bien sûr la sexualité elle-même ? »
Sujet du bac…
Et pas d'évitement du sujet, hein. Ce qu'on veut c'est du concret, du tangible.
On relève les copies dans 2 heures...
ArnoldLayne
Qui peut m’expliquer comment je fais pour ne pas me comparer quand je sens cette différence ??
Si tu veux te comparer, je te suggère de te comparer à toi-même.
Qui es-tu ? Qui étais-tu ?
Que t'apporte cette comparaison ?
ArnoldLayne
Notre couple à de la gueule en vrai, mais le chantier est énorme et j’ai l’impression de porter beaucoup plus qu’elle…
Chouette. Pour une fois qu'un mec se coltine un peu+ de charge relationnelle. Ça rehausse grave la moyenne mondiale. Bravo, ne lâche rien.. ! Tu es —au sens premier et exact du terme— un être exceptionnel.
Discussion : Filmographie sur le polyamour #1

artichaut
le vendredi 26 juin 2020 à 12h34
LibreAVous
je trouve le post initial aussi, en tant que liste "juste des titres", sans commentaire ni spoiler, il mériterait d'être mis à jour. ;-)
N'hésites pas à le faire si tu veux (refaire la liste mise à jour) et à la poster (ici, ou en discussion séparée, voire en article) et je mettrais un lien.
Moi je n'en vois pas trop le sens alors je n'ai pas envie de le faire (et de la tenir à jour !), mais oui, peut-être que pour d'autres ça a un intérêt (ce qui permettrait même, pourquoi pas, de classer les films autrement que par année de réalisation, comme je l'ai fait).
Welcome à la co-participation !
De même qu'avait fait @Siestacorta avec sa liste sur senscritique Films avec du polyamour (un peu, beaucoup) qui permet d'avoir des images (et sans spoil me semble t-il).
Il me semble d'ailleurs que je n'ai toujours pas mis de lien (j'attendais que la liste soit un peu +fournie).
Discussion : Filmographie sur le polyamour #1

artichaut
le vendredi 26 juin 2020 à 00h00
Je viens de voir Quills, la plume et le sang (Quills) de Philip Kaufman (2000/2001) sur les derniers mois de la vie du marquis de Sade.
Ma première réaction à été de me dire que ce n'était pas un film poly (rien à part une scène clichée de triolisme et un personnage de Sade assez libertin)…
—SPOIL—
…puis je me suis demandé si on ne pouvait pas considérer la relation de Sade et de L'abbé du Coulmier (tous deux amoureux de Madeleine) comme une relation de metamour ? Certes c'est un peu violent comme relation de metamour mais avec Sade, pouvait-on réellement s'attendre a du tendre… ?
Déjà Sade lui-même incite l'abbé a avoir une relation avec Madeleine. Ensuite l'abbé est surtout en colère contre les blasphèmes de Sade, mais ne fait pas montre de jalousie a proprement parler.
La fin du film laisse même à penser que d'une certaine façon il est bien+ connecté à Sade qu'il ne voulait se l'avouer.
—Fin SPOIL—
Si vous l'avez vu, qu'en pensez-vous ?
(Mon questionnement porte sur le film bien sûr, pas de la vie réelle de Sade)
Discussion : [Vidéo] Brigitte Vasallo - Monogamie et polyamour dans la culture hispanique - juin 2020

artichaut
le mercredi 24 juin 2020 à 13h00
00' : Présentation du festival en français
1'12 : Présentation du festival en espagnol
2'35 : Présentation de la conf' en français
3'27 : Présentation de la conf' en espagnol
4'30 : Début de la conf' en français (sous-titrée en espagnol)
29'40 : Questions du public
47'30 : fin
Le lien ne fonctionne plu.
Le programme reste accessible ici (dans le programme du festival) ou là (lien direct YT).
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

artichaut
le mardi 23 juin 2020 à 10h46
Dans la lignée de ton post initial, et sur la question du consentement du (futur) père à la grossesse, je signale ce film que je viens de découvrir :
Les Robinsonnes, téléfilm français réalisé par Laurent Dussaux, 2004 (dispo sur YT)
Je préfère prévenir ce n'est pas du tout poly et même très très monogame (mais j'ai trouvé le film assez touchant).
Le film contient une scène vers la fin de paternité imposée. Avec une résolution négociée.
Si vous voulez je raconte.
Discussion : [Podcast] Cœurs à corps, Épisode 7 : « Rencontre avec Françoise : "Le polyamour est une remise en question du lien amoureux" » - par Deborah Antoinat, juin 2020

artichaut
le jeudi 18 juin 2020 à 03h45
Voici le lien où trouver le podcast Cœurs à corps et le lien où trouver la page de présentation de l'épisode 7. Comme la lecture en ligne ne fonctionne pas chez moi depuis cette page de présentation, je mets aussi le lien direct d'écoute ou téléchargement de l'épisode 7 (mp3).
Discussion : Monogamie, polyamour hiérarchique, anarchie relationnelle : déconstruire le couple et ses hiérarchies

artichaut
le jeudi 11 juin 2020 à 19h18
— au fait, n'hésitez pas @Vaniel, @Erion et les autres à proposez vos textes comme articles du site, plutôt que de seulement les publier/mentionner ici en pages discussions : ça peut à la fois leur donner +de visibilité, et à la fois inciter d'autres à publier des articles à leur tour, et donc favoriser le débat et les réflexions —
Discussion : Monogamie, polyamour hiérarchique, anarchie relationnelle : déconstruire le couple et ses hiérarchies

artichaut
le jeudi 11 juin 2020 à 01h49
J'ai l'envie (et même le besoin je pense), avant d'aller +avant dans la discussion, d'expliciter en quoi « l'anarchie relationnelle » ne me convient pas (sachant que je ne me ressent ni monogame ni poly-hiérarchique). Ceci m'aidera à y voir +clair, je pense, tant pour moi-même, qu'en vue d'un polylogue. Cela me permettra de rassembler quelques idées que je n'ai pas trop le sentiment de lire, ni même d'entendre autour de moi et donc d'étayer le débat vers, je le souhaite, d'autres possibles.
Je préfère ne pas le faire sur ce fil, pour ne pas décentrer ce fil de son sujet. Du coup je pense que je le ferais sur un autre fil (quand je trouverais le temps de faire ça), puis reviendrais discuter ici.
Discussion : Monogamie, polyamour hiérarchique, anarchie relationnelle : déconstruire le couple et ses hiérarchies

artichaut
le mercredi 10 juin 2020 à 02h26
Merci pour ce nouveau texte (et pour la peine prise à nommer la situation d'énonciation et les Références/influences bibliographiques).
Il m'a manqué peut-être en introduction une définition du "couple". Et je me suis demandé qu'elle était le sujet principal du texte : en finir avec le couple ou vanter les mérites de l'anarchie relationnelle ?
Aussi mon premier sentiment est que ce texte semble considérer qu'il n'y a que trois façon de relationner : la monogamie, le polyamour hiérarchique, ou l'anarchie relationnelle (le célibat étant énoncé comme appartenant a la grille de lecture du couple, donc au duo monogamie+polyamour.hiérarchique).
Certes on peut se dire que c'est lié à ton vécu : tu ne parles que de ce par quoi tu es passée : monogamie (de-fait), puis polyamour hiérarchique, puis anarchie relationnelle. Voire même on peut avoir l'impression que d'une certaine manière tu cherches à faire de ton parcours un modèle à suivre (dixit « le polyamour hiérarchique devrait se penser comme une structure transitionnelle, un point d’étape rassurant avant de se diriger vers des formes d’anarchie relationnelle »).
Mais du coup, moi, m'a manqué une ouverture à d'autres possibles que la trinité étudiée. Que ces autres possibles aient d'ors et déjà leurs ptit'noms ou pas.
Je pense que l'on est +d'un·e qui ne se retrouvent dans aucun de ces trois modèles et qui, comme moi, ont peut-être alors du mal à appréhender ce texte.
Peut-être est-ce aussi pour ça que je posais la question du sujet principal du texte… je pourrais être tenter de creuser +avant mais ne sais sur quoi porter mon attention : la critique du "couple" ou la pertinence de "l'anarchie relationnelle"…
Discussion : Comment se comporter avec un partenaire polyamoureux à la dérobée?

artichaut
le mardi 02 juin 2020 à 22h33
Bienvenue ici @sandyana
"polyamoureux à la dérobée" est un parfait non-sens. Si c'est "à la dérobée" ce n'est pas polyamoureux.
Et au vu de ce que tu décrit non seulement ce n'est pas polyamoureux, mais de surcroît ça n'a l'air ni respectueux, ni agréable, ni renforçant… ni rien de ce qu'une relation "saine" devrait apporter.
J'aurais tendance à dire : Fuis !
Et que tu oublies tout ses mauvais gestes à ton égard dès qu'il te consacre du temps et t'exprime son amour, ne me semble pas du tout rassurant. Soit tu es sous emprise, soit tu as un attachement insécure. Dans les deux cas ça ne me semble pas judicieux de t'attacher avec un tel homme.
Et en tout cas ne t'empêches pas de vivre une autre relation (même mono) pour cette relation là. Tu ne lui dois rien.
Discussion : Nos relations poly au temps du coronavirus ?

artichaut
le jeudi 28 mai 2020 à 02h19
Le titre de la vidéo ("J'ai besoin d'être embrassé") me rappelle (en réponse) ceci : Y'a personne à embrasser (à écouter par ex ici).
Discussion : Recherche d'oeuvre littéraire : découverte du polyamour par un sujet féminin

artichaut
le mardi 26 mai 2020 à 22h45
Bonjour @Clememoi,
Qu'entends-tu par "polyamour" ?
De Beauvoir ça te va ?
Discussion : Comment gérer l'attachement dans une relation secondaire ?

artichaut
le lundi 25 mai 2020 à 03h39
Bienvenue ici Mouche Tzé.
…l'amour et l'attachement, vaste sujet !
en te lisant j'ai eu le sentiment que ton amoureux était en train de virer Mono, et décrivait "tous les symptomes" de la monogamie (la jalousie en moins peut-être) : désintérêt de la vie en l'abscence de l'autre, demandes de +en+ grandes, etc et j'ai trouvé que ce n'était pas bon signe
et presque j'ai eu le même sentiment pour ton compagnon (un cran en dessous tout de même) : comme s'il se mettais à ressentir qu'on était en train de lui voler quelque chose (ce qui est cohérent dans une logique mono, mais pas dans une logique poly)
et j'ai soupiré : ah si l'on cessais vivre l'amour avec possessivité, ce serait tellement +sain (et +simple) !
puis je me suis rappelé que moi aussi parfois j'ai des envies +fortes que l'autre et que je peux être atteint par ce qui peut m'apparaître comme un désintérêt, une négligence de l'autre à mon égard
à quel moment l'attachement devient possessivité, à quel moment il n'est que recherche de cohérence relationnelle et de partage ? bien difficile de trancher, surtout en étant extérieur à la situation
j'ai tendance à penser qu'en tant de femme*, il y a un enjeu à ne pas, et ce presque sous aucun prétexte, se laisser enfermer, ligoter et renoncer à sa liberté
j'ai tendance à penser qu'en tant qu'homme*, il y a un enjeu à travailler sur soi pour ne pas transformer ses envie/besoins en attentes/injonctions à l'autre
non pas que l'inverse ne soit pas vrai, mais l'inverse se fait +facilement
mais au delà de ces schèmes structurels, comment trouve t-on un équilibre de personne à personne ? comment réussir à vivre l'amour sans attachement-possessif-injonctif mais sans non plu indifférence-désintérêt-négligence ? je ne sais pas
et comment fait-on évoluer ensemble l'amour (qui n'est pas forcément réciproque) et l'attachement-partagé qui lui doit trouver, sinon un équilibre, du moins une manière de se vivre qui soit non seulement ok pour chacune des parties, mais même de préférence conjointement-enthousiaste
perso je ne sais jamais trop que faire de ces écarts d'attachement, et ça me semble un vrai enjeu de nos relations (poly ou pas d'ailleurs)
surtout que des fois y'a un effet vases communiquants vite fatiguant autant que déstabilisant : +tu es attaché·e moins je le suis, moins tu l'es +je le suis, etc
pas facile d'être à la fois en paix avec tout ça, de respecter ses propres limites, et de ne pas enfermer l'autre…