Participation aux discussions
Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

Alinea7
le mercredi 21 août 2019 à 10h59
Caoline
Je ne peux avoir aucune certitude mais je pense que s'il avait refusé que je vive d'autres relations, risque qui n'existait pas en fait, vu qui il est et c’est bien une des raisons pour lesquelles on s'aime, mais dans cette hypothèse, je pense que je l'aurais quitté. Par contre si il avait souffert du fait que je les vive, je pense que j'aurais arrêté."
Refuser est un indicateur de limite personnelle au delà de laquelle il y a souffrance. Donc je ne comprends pas la différence de situation ni de réaction que tu décris.
On peut refuser sans contrôler : je refuse que tu engages des relations amoureuses dans le contexte où nous sommes en relation amoureuse. Je respecte ton envie de relations plurielles mais c'est hors limite pour moi.
J'ai l'impression que ce qui compte pour toi est moins le refus en tant que tel que te faire imposer quelque chose et je ne suis même pas sûre que ce soit le cadre relationnel. Je ne vois pas en quoi le fait qu'un partenaire exprime dans quel cadre de relation il accepte d'être t'impose cette forme de relation. Soit ça te convient et ça n'est pas imposé, soit ça ne te convient pas et l'incompatibilité est claire sans torture pour personne.
Par ailleurs, dans l'hypothèse où ça ferait souffrir ton partenaire, vouloir que ton amoureux accepte d'endurer cette souffrance et exprime sa limite après plutôt que posément avant, ça me paraît pour le coup abusif.
Je n'aime pas trop cette idée qu'une personne exclusive n'est légitime à dire qu'elle ne veut pas ouvrir la relation que si elle est au bord du gouffre, éplorée et suppliante. Chacun est responsable de soi et il est très sain de pouvoir exprimer ses limites avant qu'elles ne soient franchies, donc posément. Il y a moyen d'étendre les possibles dans une relation sans violer d'abord les limites d'autrui.
Mais je mets ça en parallèle avec d'autres domaines de vie et je vois où tu veux en venir ; nul ne peut refuser une sortie cinéma à quelqu'un d'autre, même au motif d'être en couple (enfin ça dépend toujours du contexte : si la personne sort tous les soirs et laisse la gestion familiale aux bons soins du samaritain restant, ça peut aussi devenir trop). Et donc en fait tout se résume à ces questions : à quel moment ce qu'on fait pour soi revient à imposer quelque chose à l'autre ? A quel moment c'est de la simple liberté individuelle ? Je pense que parfois la frontière est mince. Qu'elle est propre à chacun puisque l'un aimera ce qu'un autre détestera (typiquement ton compagnon semble apprécier les moments de solitude qu'offrent tes absences amoureuses) et qu'on n'impose pas vraiment quelque chose si l'autre en a envie.
Pour ce qui est de définir le cadre de la relation c'est particulièrement sensible.
Simplement, formulé comme tu le fais, j'ai l'impression que tu acceptes d'entendre "s'il te plaît ne me fais pas souffrir" mais pas "je ne veux pas te laisser me faire souffrir". Et je ne comprends pas.
Discussion : Comment j'ai planté mon couple. Et après ?

Alinea7
le samedi 03 août 2019 à 09h45
Merci pour ton témoignage.
C'est un moment difficile, c'est aussi une belle occasion de commencer à assumer ton mode d'attachement.
Dans les questions que tu pourrais te poser : montrerais tu plus d'investissement pour tes partenaires dans une relation ouverte à la pluralité ? Où est-ce que ton mode d'attachement distant est vraiment ce qui te convient ?
J'ai l'impression que tu crains l'image qu'une indépendance affective donnerait de toi, comme si attachement distant = queutard. Est-ce que c'est ce que tu penses de toi ? Est-ce que tu as peur de n'être que ça si tu n'es pas fusionnel ?
Par ailleurs, il n'y aurait rien de mal à être un queutard tant que c'est clair pour les partenaires et dans le respect de chacun.
Si être indépendant est ce qui te convient alors fonce. Tu tiens l'occasion de te prouver que vivre selon ses propres valeurs est aussi difficile voire plus que suivre les standards, mais a du sens.
Il y a quand même une question que je me pose : as tu peur d'aimer ? Car tu sembles marqué par l'échec amoureux de tes parents.
Discussion : Difficulté sévère lors des premières experiences

Alinea7
le vendredi 02 août 2019 à 00h10
@Areasii, ce que tu vis, j'appelle ça se faire trainer par le bout du cœur.
Déjà, limite et véto sont des mots qui reflètent une même dynamique : respecter ce que le partenaire vit mal, que ce soit temporaire ou permanent. Ça va dans les deux sens. Elle vit mal tes besoins de restreindre le développement de ses relations avec S et O.
Mais tu pourrais aussi très bien avoir voulu vivre le polyamour en théorie et ne pas pouvoir en pratique, et ce serait légitime. Il y a des limites physiques/psychologiques qu'on ne réalise qu'en les frappant. Il se trouve que ça n'est pas ton cas, tu restes d'accord pour qu'elle ait d'autres relations, et c'est tant mieux.
Quoi qu'il en soit tes limites et vétos sont légitimes parce qu'ils/elles sont. Point à la ligne. Tu sembles supplier pour que ton amour donne voix de chapitre à ce que tu vis comme si elle décidait de la validité de ce que tu ressens.
Ça n'est pas le cas. Tu as le droit de mal vivre certaines choses, que ça ne soit pas compatible avec ce qu'elle veut vivre. Vous en êtes là, en fait, inutile de parler de limites ou de veto. Que faire avec ça ? Quelle place faites vous chacun pour que votre relation reste de bonne qualité dans ce contexte ? Quelle entente est possible ?
Je te vois passer beaucoup d'énergie à faire passer la qualité de votre relation avant ton bien être. Ce qui me semble relever de la dépendance affective.
Et ça semble a minima beaucoup plus équilibré chez ton amour.
Du coup je te souhaite de prendre du temps pour toi, pour mettre de la distance avec tout ça, cultiver ton autonomie, comme le dit très bien@Mark : "Prendre du temps pour toi, te rendre émotionnellement et affectivement moins dépendant de ces relations et dynamiques"
Par ailleurs, l'urgence de vivre ces moments est toute relative. Si envie il y a, l'occasion reviendra. De nos jours l'avion fait des miracles. J'ai l'impression que cette urgence nuit à la sérénité des discussions.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Comment utiliser ce site ?

Alinea7
le jeudi 01 août 2019 à 17h22
astrogirl
Hello et un énorme merci aux administrateurs/rices!
Une petite question. Lorsque qu'on ouvre un fil ou participe à une discussion, existe-t-il une manière pour recevoir une alerte par email lorsqu'on nous répond dans la discussion (non MP) ?
Excellente journée!
J'ai moi aussi cherché si c'était possible dans les préférences et je ne crois pas. Je trouve que c'est une bonne idée de demander, peut-être qu'on l'a ratée ou que ça donnera l'idée de l'ajouter. Je trouve que ce serait une fonctionnalité très pratique !
Dans la même veine on pourrait choisir de recevoir une alerte si on est mentionné dans un fil de discussion.
Ou, moins utile si on participe beaucoup : s'il y a de nouveaux messages sur des fils auxquels on participe.
Mais c'est du travail de maintenir un site, pas sûr que ce soit faisable.
Discussion : Polyamour, adultère, et pardon

Alinea7
le mercredi 24 juillet 2019 à 15h00
Déjà, c'est tout à fait possible que pour elle ça ne change rien pour vous, et que pour toi oui.
Qu'elle ait eu des motifs qui justifient son comportement c'est certain. Qu'elle n'entende pas que c'était un écart par rapport à votre accord et ne veuille pas admettre que tu puisses te sentir trahi, ça rend la digestion plus difficile.
Faire différemment, ça passe par reconnaître qu'on pourrait faire mieux donc par s'intéresser au ressenti de toutes les parties.
Je me pose la question du contexte dans lequel elle a agi. Avez vous été longtemps en couple avant de l'ouvrir ? Avez vous déjà eu des partenaires en vous avertissant à l'avance comme prévu ? Qui est à l'initiative de l'ouverture ?
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Alinea7
le samedi 20 juillet 2019 à 09h50
Je ne posais pas la question agressivement ou négativement, c'était pour fouiller.
Je suis sur la route je ne peux pas développer. Ta réponse est intéressante, surtout la partie qui détaille comment tu te représentes ce qui se passe pour toi dans la relation et qui permet la compersion.
Discussion : Quel bazar dans ma tête.

Alinea7
le vendredi 19 juillet 2019 à 23h56
Leolu
...le coupable, c'est le couple classique qui OBLIGE à faire du mal à l'autre dès lors qu'on cherche à se retrouver soi.
En quoi plonger dans une nouvelle relation permet de se retrouver soi ?
Ça permet de retrouver quelqu'un d'autre, ça permet de mettre une distance avec l'ancien partenaire. Mais soi ?
Discussion : Le poly amour est il plus présent chez les femmes ?

Alinea7
le mardi 16 juillet 2019 à 08h45
Mon avis c'est que les comportements sont en grande partie influencée par l'éducation.
Et qu'une étude pour savoir qui des hommes ou des femmes pratique plus le polyamour vs adultère ou autre, ça ne peut être que renseigner statistiquement sur la répartition à un instant t pour une population donnée.
Le risque est grand de vouloir ensuite l'utiliser comme point d'entrée pour des croyances sur les hommes et les femmes respectivement, alors que l'étude ne fait que décrire des comportements moyens, pas universels.
Le simple fait de vouloir faire cette étude me semble symptomatique. Personne ne s'intéresserait à la même différence statistique entre les blonds et les bruns.
Discussion : Le poly amour est il plus présent chez les femmes ?

Alinea7
le mercredi 03 juillet 2019 à 12h42
Pour moi les femmes (et les hommes) sont des personnes comme les autres.
Discussion : Agressions sexuelles. La parole (manquante) des hommes.

Alinea7
le lundi 01 juillet 2019 à 21h40
La manipulation n'est peut-être pas comparable à une agression franche, mais ça peut être mal vécu aussi. Dans le cas d'un homme on a peut-être plus de difficulté à supposer qu'il va pouvoir regretter d'avoir été manipulé pour avoir des relations sexuelles. Pourtant je ne vois pas pourquoi ce serait moins le cas que pour une femme.
Moi je pense que ça peut être humiliant après coup de ne pas avoir réussi à résister à des avances. On peut se sentir faible et s'en vouloir énormément sachant que ce n'était pas ce qu'on voulait consciemment.
Et du coup si, je crois qu'on peut le vivre a posteriori comme une forme de viol. Au lieu de désactiver le refus par tétanie, on l'obtient autrement, en activant un désir purement physique. Le corps et le mental ne sont pas forcément alignés.
D'ailleurs, et là je reconnais que je ne sais pas directement de quoi je parle, j'avais lu que c'était un aspect problématique pour les victimes de viol lorsqu'elles culpabilisent en plus d'avoir ressenti un plaisir physique (qui ne concerne pas toutes les victimes de viol et qui apparemment peut s'expliquer physiologiquement mais encore là, je ne sais pas si le propos rapporté est fiable).
Je trouve en tout cas que la manipulation pose la question du consentement aussi. A minima.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : [Site] Des difficultés de la vie d'un forum

Alinea7
le samedi 08 juin 2019 à 22h43
oO0
Ce n'est jamais facile de trouver sa place, puis de continuer à se sentir à sa place dans la vie d'un forum comme dans la vie. Comment en parler ?
Très/trop égoïstement, merci !!
Déjà, de me faire réaliser que mes participations ont diminué à cause de ce type de doute.
Aussi, merci de m'offrir cette impression d'harmonie assez rare avec quelqu'un qui semble partager mon excès de questionnement.
Mais peut être que tu poses la question de manière générale.
J'ai souvent l'impression d'être entourée de personnes pour qui agir est simple et qui ne perdent pas d'énergie à analyser tout ce qui entoure leur façon d'être ou de faire. Et je les envie !!!
Et ce n'est pas si fou : parce que si ce n'est pas spontané mais réfléchi, on se retrouve à occuper la place qu'on pense avoir, et donc déjà se placer en dehors de celle qu'on était en train d'obtenir.
Donc participer spontanément est peut-être la seule façon d'être à son authentique et juste place.
Et en même temps, ma façon authentique d'être, c'est d'avoir ce genre de doute. Donc je ne suis pas la bonne personne pour répondre à ta question je crois.
A y réfléchir, je doute même que mon post apporte quelque chose à ton fil ! ^^
Discussion : Au fond du trou

Alinea7
le dimanche 19 mai 2019 à 17h42
Siestacorta
Je te culpabilise pas, hein. C'est pas parce que tu peux faire quelque chose pour toi que c'est facile à faire, ni que toutes les difficultés que tu connais sont de ta responsabilité pour ne pas avoir pu travailler sur toi avant. Les raisons de ne pas parvenir à avancer, quand le mal est intérieur, sont légitimes et puissantes.
Je te dis seulement que ce travail vaut la peine, quel que soit le temps que tu prends à le faire ou le commencer.
Message modifié par son auteur il y a 3 heures.
C'est beau ça s'applique à pas mal de causes de mal être. Voire à tout un chacun.
Discussion : Le rayonnement en disgrâce ?

Alinea7
le samedi 18 mai 2019 à 20h49
Caoline
Les violeurs non plus n'arrivent pas à se contrôler...
Du coup c'est acceptable, on ne doit pas leurs en vouloir, on doit les laisser être eux même ?
Pour moi c'est vraiment du delire de ne pas voir la différence entre être troublée, balbutier et avoir une attitude de séduction active rentre dedans même quand il n'y a pas de retour ou un retour négatif, ou quand il y a un retour positif devant une autre personne que ça blesse...
La première attitude peut être gênante, la seconde est une agression. Si on est pas capable de ne pas agresser il faut se faire soigner, se mettre ou être mis hors d'état d'agresser. Et ce n'est pas parce cette attitude de drague lourde est courante qu'elle est acceptable.
(+) (+)
Discussion : Le rayonnement en disgrâce ?

Alinea7
le samedi 18 mai 2019 à 15h02
Il y a des gens pudiques qui mettent du temps avant de se sentir suffisamment en confiance pour s'ouvrir un peu. Et qui peuvent se sentir agressés par l'expansivité de quelqu'un, par quelqu'un qui rentre dans leur bulle sociale. Faut-il les tuer à la naissance ? Ou ont-ils le droit de ne pas être en affinité avec cette extraversion ?
J'aurais tendance à dire que chacun est tel qu'il est mais qu'on ne peut avoir l'attente de plaire à tout le monde. En vouloir à ceux qui n'aiment pas ce genre de comportement, c'est dommage : choisissent ils de réagir en fonction de qui ils sont eux-mêmes ?
Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

Alinea7
le vendredi 03 mai 2019 à 22h15
oO0
Pour ce qui est de la sensation douloureuse dont Laancelot parle, cette sensation physique d'une personne étrangère à soi dans la vie érotique d'une personne aimée, oui, elle existe. Oui, tout le monde peut la connaître, mais de la à définir pour tout le monde ce qu'est l'amour ...
Personnellement, lorsque cette sensation peut me saisir, tout de suite j'ai le sentiment de promiscuité de m'immiscer dans la vie intime d'une personne, non, deux personnes. Ce n'est même pas la sensation de "tenir la chandelle", mais de regarder par la serrure d'une chambre où je n'ai pas ma place, la sensation de violer une intimité qui n'est pas la mienne. La seule manière dont cette sensation me semble encore respecter la vie privée et intime de l'autre, des autres, c'est lorsque je reconnais qu'elle est simplement l'expression de la sensation de manque de tels gestes intimes, de la confiance propre à l'érotisme. Et la sensation douloureuse de ce manque s'apaise assez vite avec la chance d'avoir eu la chance de connaître cette confiance et me reconnecter à cette chance réveille chez moi la peur et le désir de ne pas trahir cette confiance.
Message modifié par son auteur il y a 7 jours.
Merci pour cette qualité d'introspection, ça m'aide à comprendre comment cette douleur peut être dépassée par certains (et d'autres feront autrement et ça m'intéresse aussi).
Là où je bloque, c'est dans le fait que c'est en train de se produire, que j'y pense ou non, et c'est plus cette idée que j'ai du mal à dépasser. Encore plus qu'une perte de contrôle, c'est une perte du lien. Je n'arrive pas à penser un lien en pointillés temporels et je n'arrive pas non plus à penser un lien inaltéré qui coexiste.
Je sais, je me sens intrinsèquement limitée de ce côté. Je penche pour des troubles du spectre autistique... ^^
Blague à part, j'ai toujours eu l'impression de passer après tout le monde dans mon enfance, il y avait toujours une bonne raison de répondre aux besoins de quelqu'un d'autre plutôt qu'aux miens. Dire que je suis insécurisée par la compétition est en dessous de la réalité, j'ai automatiquement l'impression que je disparais de l'équation s'il y a quelqu'un d'autre au même niveau d'intimité.
J'en viens à considérer que finalement à l'âge adulte, c'est toujours chacun pour soi avec tout le monde, même en couple. Je trouve ça triste j'espérais avoir une dimension de vie et au moins une personne avec qui il n'y aurait pas de conflit et uniquement la recherche bienveillante d'un mieux commun (dans le sens, pas au détriment l'un de l'autre).
Mais à l'usage, assumer le conflit c'est pas si mal. A l'inverse de ce que je pensais, ça ne tourne pas au pugilat. A partir du moment où je reconnais que le conflit est inévitable j'assume mieux ma position, la discussion est plus claire. Ça ne m'empêche pas d'éprouver de l'empathie et c'est plutôt mieux que plonger dans le ressenti de l'autre en totale sympathie jusqu'à perdre mon propre point de vue, mon propre intérêt, jusqu'à mes arguments. Reste à me débarrasser de cette tristesse...deuil de la fusion ? Déni de solitude ? Recherche d'un espace rassurant sans conflit ? Encore la faiblesse de responsabiliser quelqu'un de comment je me sens en ayant l'attente qu'on évite le conflit ?
Et aussi, en fait, au final, si c'est pour vivre du chacun pour soi en couple, je ne vois plus trop l'intérêt ?
Mais là c'est moi qui me re-perds à confondre une quête de sens et une quête de confort...ou de sécurité ?
Bleh, je me suis perdue en route. Du coup si vous avez des pistes je suis preneuse. Et puis ça a plus trop de rapport avec le sujet du fil, du coup je peux peut-être rapatrier ça sur mon fil de discussion ? Pas trop sûre de rien ce soir... :-/
Discussion : (Chap1) - Notre histoire...

Alinea7
le mercredi 01 mai 2019 à 23h41
Aucune place n'est facile. Je trouve que tu parles beaucoup de ce que vit Mathilde, comment et pourquoi. Ça dénote une grande sensibilité. Mais je trouve étrange que tu décrives avec plus d'empathie ce qu'elle vit que ce que tu vis.
Ta tristesse est légitime. Aussi légitime que la fatigue de Mathilde ou l'insécurité de Paul.
Discussion : [Lexique] Monoamour(s) —tentative de définition—

Alinea7
le vendredi 26 avril 2019 à 08h24
J'ai pas beaucoup de temps pour développer en ce moment mais je le regrette...!
Je trouve que même si monoamour ne sert que dans le contexte du polyamour il reste qu'un terme serait intéressant pour dissocier certains concepts qui vont ensemble du fait de notre société monogame. Ne serait ce que pour éviter des digressions vers des débats qui ne sont pas toujours le sujet.
Je pense qu'il est clair que chacun peut aimer plusieurs personnes. Pour moi l'exclusivité amoureuse ne tient pas tant au fait qu'on ne puisse aimer qu'une personne, ça se rapporterait plus au besoin d'appartenance à un groupe sur la solidarité duquel on peut compter, quitte à faire des actes à son détriment personnel ponctuellement parfois, en sachant que les membres du groupe sont capables de la même abnégation ponctuelle en retour.
Et à la croyance que cette solidarité est fiable si un autre groupe de même importance peut coexister.
Peut-être que ça tient à l'insécurité sur la réponse à ses besoins affectifs, à l'insécurité sur la gestion des conflits, à la croyance qu'ils sont inévitables et qu'ils rendent impossible le même niveau de solidarité, de bien-être affectif ?
Discussion : La monogamie ne marche pas

Alinea7
le jeudi 25 avril 2019 à 13h58
Si pour considérer qu'un système "marche" il faut qu'il n'y ait aucun contre-exemple accroc défaut ou inadéquation...ben aucun système ne marche.
L'impôt ne marche pas, il y a de la fraude.
La reproduction sexuelle ne marche pas, il y a des fausses couches.
Etc.
Pour considérer d'un point de vue échec/succès, il faut un objectif à atteindre et un critère de succès. Ce serait quoi le critère de succès d'après vous sur la monogamie ? Sur n'importe quel système de relation amoureuse ?
Édit : et l'objectif ?
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : C'est terrible ce polyamour

Alinea7
le mercredi 24 avril 2019 à 16h15
@bidibidibidi @Lenah:
Je suis très intéressée par vos échanges !! Je n'ose pas m'immiscer mais si vous voulez continuer sans détourner le sujet de ce fil, peut-être qu'il y aurait moyen de créer un autre fil de discussion ?
Pour ma part j'ai l'impression qu'il y a un amalgame qui est fait entre le monoamour et la croyance au mythe de l'âme sœur.
Discussion : En quête de devenirs

Alinea7
le lundi 22 avril 2019 à 21h16
Je déduis de ta formulation que ta demande d'aide concerne le fait d'arriver à vivre amoureusement avec ce qu'elle souhaite te donner. Pourtant tu dis que tu as failli mourir de ta précédente décision (!)
Tu parais dans une démarche masochiste du type "je cesserai de souhaiter recevoir de l'amour d'une façon qui me convient, je prendrai ce qu'elle donne, comme elle le donne, quand elle le donne". Et clairement (et de façon assez compréhensible) cette configuration te fait souffrir, donc j'ai envie de te dire : pourquoi t'infliges-tu ça !?
Mais si pourtant tu veux aller vers la tolérance à la vie amoureuse de ta dulcinée, un conseil récurrent est déjà de te donner l'importance que tu mérites et apprendre à te sentir bien par tes propres moyens. Tu l'as peut-être déjà lu mais sinon je te recommande la lecture de ce post récent.
Prendre soin de toi, te connaître et développer ta vie sans elle pour en faire un espace dans lequel tu es bien, c'est un des conseils les plus utiles que j'aie trouvé. Mais il est à double tranchant.
Pour moi, me recentrer sur moi m'a permis d'entrevoir une vie dans laquelle, suffisamment indépendante, je ne souffrirai pas de l'indépendance désirée par mon compagnon de vie notamment dans le domaine amoureux. Pour autant, même comme ça, je ne suis pas attirée par le polyamour. Si ça arrive j'essaierai de faire au mieux mais je n'ai pas envie de souffrir démesurément pour trouver/créer un équilibre.
Un autre conseil serait de communiquer. Trouver un équilibre ne se fait pas pour le bonheur de deux au détriment d'un troisième qui s'humilie en subissant. Où est le polyamour là dedans...!?
Si ton ex et ton ami ne sont pas prêts à faire le moindre effort pour te faire une place et que tu t'y sentes bien, tu ne pourras pas faire fonctionner le schmilblick à toi tout seul sans te brûler. D'ailleurs est-ce dans leurs options ??? Car je ne comprends pas bien ce passage :
poupistyle
Elle me dit que c’est parce qu’elle voulait retrouver sa liberté. Ils sont ensemble maintenant, en vacances « thérapeutiques ».
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.