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Discussion : [Bretagne] Soutien poly-pop

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 17h32
Voici notre présentation.
________________________
Ça s'adresse à qui ? :
Pour l'instant aux personnes qui sont venues au moins une fois à un événement poly-pop que nous organisons.
Si l'un ou l'une de vous rencontre des difficultés particulières en lien avec le polyamour, il ou elle peut donc nous solliciter en envoyant un mail à [e-mail, cliquer pour voir l'adresse]
Ce que c'est :
C'est un moment pour réfléchir à plusieurs, échanger solidarités et partages d'expériences à partir de votre situation problématique spécifique.
C'est un moment en privé, dédié à cela, limité dans le temps (3 ou 4h max), avec un protocole et des consignes.
Idéalement la personne nous invite chez elle ou dans un lieu privé choisi par elle. Si ce n'est pas possible, on fait ça chez l'un.e de nous.
C'est un "one shot". Il n'y aura pas de deuxième séance.
C'est gratuit et tout le monde est bénévole.
Ce que ce n'est pas :
Ce n'est pas dans un lieu public (bar…)
Pour l'instant, on ne fait pas de soutien pour des couples.
On ne fait pas de soutien téléphonique, ni par mail.
Nous ne prétendons à aucunes compétences comme thérapeutes. Ce soutien poly ne peut en aucun cas remplacer une consultation de professionnel.le.
___________________________________________
Comment ça se passe concrètement ? :
AVANT :
Une personne nous sollicite (toi), et nous explique par écrit, et en quelques mot sa "situation problématique" (pas besoin d'entrer dans les détails, c'est juste pour savoir un peu de quoi il retourne, et donner envie ou pas à des gens de participer).
On se met d'accord ensemble sur une date possible.
On propose anonymement à des personnes de confiance de participer à ce soutien poly. (on ne parlera pas publiquement de ce moment sur un forum ou sur fb par exemple. Les personnes à qui nous proposerons de participer à ce moment de soutien poly sont des personnes que nous connaissons, appartenant au milieu poly, le pratiquant et qui ont manifesté leur envie de participer à de tels moments.)
En fonction des réponses, on te soumet les participant.e.s.
Tu peux poser des questions sur telle ou telle personne et tu dis oui ou non, pour chaque personne. Tu n'a pas à justifier tes réponses.
Une fois que tout est ok, on se retrouve le jour J.
PENDANT
On a un protocole pour l'atelier de soutien proprement-dit. Il y a par exemple des moments où tu parles et d'autre moments où tu écoutes.
On fait des pauses si nécessaire.
À tout moment tu peux stopper le soutien.
APRÈS
On ne fait pas de suivi. Mais si néanmoins cet « atelier Soutien poly » à provoqué des choses chouettes ou moins chouettes, et que tu veux nous en parler c'est possible.
Discussion : [Bretagne] Soutien poly-pop

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 17h32
Dans la dynamique des événements poly-pop de Bretagne (Rennes, Nantes…), et suite à une discussion qui a commencé ici nous avons mis en place un Soutien poly s'inspirant des « cafés poly confidentiels » de Paris et d'Avignon et de nos pratiques de café-poly version "pop" (c'est à dire incluant des outils d'éducation populaire).
Discussion : [Ne pas répondre à ce fil] Brouillon / Bac à sable BaS / Mise en forme / Tests en tous genres

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 16h17
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test "blockquote" sans cite
test citation sans remplir cite
test citation en remplissant cite avec un espace
auteur lien externe
citation lien externe
auteur @auteur @artichaut @artichaut. @artichaut)
citation @auteur @artichaut, @artichaut. @artichaut)
@auteur @artichaut @artichaut, @artichaut. @artichaut)
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espace lien :
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…
<h3>Titre (Titre2), de Réal, Année</h3>
<ul>
<li>Niveau Poly : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥</li>
<li>Mots clef : </li>
<li>Trigger warning : </li>
<li>La discussion associée (sur Polyamour.info)</li>
</ul>
Description
Citation (@Auteur)
<u>soulignage ?</u>
<span style="text-decoration: underline;">Texte Souligné </span>
<span">Texte Souligné </span>
texte
texte1
texte2
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texte4
<illustration src="531802011-Your_kisses_are_wasted_on_me_(Delgoff)_[CC-by].jpg" />
<html>
</html>
@Cami,
@Ella-Lutine , @Lili-Lutine, @Camicaute et @artichaut
":-)" ":-(" "<3" ":-D" "(+)" ":-/"
":-) ":-( "<3 ":-D "(+) ":-/
:-)" :-(" <3" :-D" (+)" :-/"
<li>Le Site</li>
<li>Les Articles</li>
<li>Les Discussions</li>
<li>Les Événements</li>
<li>Autres</li>
Balise titre h5
<h5 id="Titre"> </h5>
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<h3 id="smileys">Smileys utilisables dans les discussions</h3>
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Discussion : Sexe et sentiments

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 15h02
Ce fil soulève beaucoup de questions (dont certaines qui m'animent en ce moment) et j'arrive en cours de route…
Merci à celles et ceux qui l'ont ouvert et alimentés.
Je vais en soulever quelques unes ici (et peut-être d'autres, dans des fils spécifiques, on verra)
D'abord, concernant le "passif d'agression sexuelle" (page 2 de ce fil), je pense qu'on est très nombreuses/nombreux à avoir un "passif d'agression sexuelle" (agressions subies ou agressions commises). Beaucoup plus nombreuses/nombreux qu'on ne le pense.
Et dans un contexte hétéro-dominant le nombreuses ne va pas sans le… nombreux (le subi sans le commis).
Ce passif d'agression sexuelle change tout dans notre rapport à la sexualité et les réactions individuelles me semblent multiples suite à ces agressions (rejet ou au contraire sur-activation du registre sexuel). Je ne vais pas forcément dévellopper +que ça. Mais il me semble qu'on ne peut vraiment pas aborder la sexualité innocemment, ou comme quelque chose d'anodin, ou de simple, d'évident, etc. Je ne dis pas que c'est ce qui est fait sur ce fil, mais ça me semble important à rappeler.
On est toutes et tous vraiment "abîmé.e" et il y a beaucoup à réparer.
Aborder la sexualité (en parler, la pratiquer) c'est se confronter à des choses qui nous échappe et qu'on peine vraiment sociétalement à aborder. Et pour moi ça veut dire qu'il faudrait y aller (vers/dans la sexualité) avec d'autant +de prudence, pas-à-pas. Et j'ai vraiment le sentiment que c'est tout le contraire qu'on nous apprend.
Ensuite concernant la focalisation sur la bandaison masculine, vraiment je ne comprends pas le problème. Et faut faire gaffe aussi, côté féminin-hétéro, à ne pas rajouter encore+d'injonction aux homme-cis, de ce côté-là.
D'abord la bandaison concerne tout le monde. Les femmes-cis bandent aussi (tétons et clito, voir même lèvres et vagin) de même que les mecs-cis mouillent aussi. Et quand un truc physiologique (mouille ou bandaison) pêche un peu, et qu'on en a besoin pour telle ou telle pratique, ce n'est pas les solutions qui manque : indus (lubrifiant et godes) mais aussi "naturelles" (salive et doigts).
Franchement je ne vois pas où est le problème ?.
Demande-t-on à nos amis, à nous même, d'être toujours aux "top" de nos performances ? Alors, s'il-vous-plaît, ne le demandons pas à nos amant.e.s.
Et je ne cite même pas tout ce qu'on peut faire en dehors des pratiques liées à la "pénétration", puisque ça a déjà été évoqué de-ci-de-là dans ce fil.
Ne devrait-on pas d'ailleurs bannir définitivement ce mot de "pénétration" de notre langage ? Ce mot, ne se place que du point de vue de celui qui pénètre et porte en lui même l'agression. Tant qu'on utilisera ce mot, ne continues-t-on pas de promouvoir des pratiques pénétratives, et donc à faire perdurer les agressions sexuelles et la culture du viol ?
Ne nous étonnons pas que tant de mecs-cis aient du mal avec l'idée d'un doigt dans le cul, si ce type de pratique est pensée et verbalisée en terme de "pénétration". Personne n'a envie d'être pénétré.e. Que les/des femmes-cis à force d'être soumises et violées "acceptent" de l'être (symboliquement, verbalement, et physiquement) est une chose, mais j'ai du mal à voir comment ce peut être une pratique "saine" (sauf p-être dans les dimensions BDSM, que je ne maîtrise pas, ou dans des fantasmes n'ayant pas à être réalisés).
Qu'on ne se méprenne, je ne dis pas qu'il ne faut pas avoir de pratiques génitales (jouer avec nos sexes, mettre l'un autour de l'autre, tout ça), mais déjà nos sexes sont bien+ qu'un vagin et un phallus (bonjour clito, prostate & co), on peut mettre un sexe autour de l'autre sans bandaison (merci le tantrisme), on peut être un mec-cis et utiliser un gode-ceinture, on peut découvrir les joies du fist, on peut surtout arrêter de se culpabiliser sans cesse les un.e.s les autres pour des choses qui n'ont pas lieu d'être, voire redécouvrir la tendresse et les milles-et-un câlins possible et imaginables.
La pénétration (sous-entendu en missionnaire) phallus>vagin c'est un peu comme la monogamie ou l'agriculture intensive, c'est une façon de faire parmi tant d'autres. Le pb c'est quand ça devient une norme (oppressive de surcroît, …ou… inévitablement oppressive puisque norme) qu'on impose à soi-même ou aux autres.
Et puis quand l'un de ces "truc physiologique" (mouille/bandaison) manque à l'appel c'est peut-être qu'il y a un problème phsychologique ou un problème sociétal qui traîne. Ne faudrait-il pas alors plutôt remercier le physiologique de nous l'indiquer ? S'en saisir comme une occasion de se parler entre partenaires, de se décomplexer, de déculpabiliser, de rire même, …et de s'emparer enfin de nos sexualités, en faire ce que l'on veut en faire, hors de toutes ces injonctions qui nous pourrissent la vie ?
Et pour répondre à la question initiale d' @Aiemama j'aurais tendance à dire que non il ne s'agit pas tant de cliver (séparer) sexe et sentiment, que de se réapproprier nos sexualités (et nos sentiments !), d'y aller lentement ("à la vitesse de la personne la plus lente", toujours et encore), de ne pas aller vers quelque chose où tu sais pertinemment que tu va te prendre un mur, d'écouter la petite voix au fond de toi, d'y aller pas-à-pas.
Perso ce qui m'a aidé, c'est quand j'ai cessé d'avoir des buts (et du même coup les frustrations qui vont avec) : bandaison, "pénétration", éjaculation, orgasme (de soi et de l'autre), …sexualité même.
Défocaliser, me semble le mot le +adapté.
Discussion : [Film] La Princesse de lamour damour d'Arnaud Lalanne, 2013

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 12h53
La Princesse de lamour damour (ou Die Prinzessin LiebeDieLiebe en allemand) film d'Arnaud Lalanne, de 2013, produit par UProduction et avec Laetitia Andrieu. 9 minutes.
Synopsis : Le Roi organise un grand bal pour sa fille, la Princesse Lamour Damour trouvera-t-elle un Prince qui saura faire battre son coeur ? Un conte décalé où, pour une fois, la Princesse ne choisi pas forcément un seul Prince.
Vidéo disponible ici.
Arnaud Lalanne est également l'auteur de Cinq Femmes (15', 2012).
Discussion : Sexe et sentiments

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 12h45
Mark
J'aime bien toutes les pensées, les mots et ressentis postés dans cette discussion. Ils me donnent envie d'y ajouter quelques images que je viens de découvrir: https://vimeo.com/51159091
Merci @Mark de nous avoir signalé ce film d'Arnaud Lalanne, que je ne connaissais pas encore, et que je vais rajouter à la filmographie.
Cinq Femmes
(15' / France / 2012) Court métrage réalisé par Arnaud Lalanne avec Laure Bezolles, Cyrielle Bloy, Barbara Drouinaud, Marie-Do Ferre, Natacha Haëgel, Bertrand Duvallet, Céleste Haëgel.
Cinq femmes offrent leur témoignage sur les relations plurielles, la réaction de leur famille, de leurs amis. Un film étrange et envoutant sélectionné aux Rencontres Internations Kino de Bordeaux 2012 et au Festival Mecal de Barcelone 2013.
Je signale également ce fil à propos de ce film.
Signalons en outre qu'Arnaud Lalanne est également l'auteur de La Princesse de lamour damour (2013).
Discussion : [Film] Cinq Femmes d'Arnaud Lalanne, 2012

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 12h40
Arnaud Lalanne est également l'auteur de La Princesse de lamour damour (9', 2014).
Discussion : [Film] Cinq Femmes d'Arnaud Lalanne, 2012

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 12h38
Le film est visible ici.
Merci à @Mark de l'avoir signalé là.
Et il y a des discussions sur ce film dans les posts suivants.
___________________
Cinq Femmes
(15' / France / 2012) Court métrage réalisé par Arnaud Lalanne avec Laure Bezolles, Cyrielle Bloy, Barbara Drouinaud, Marie-Do Ferre, Natacha Haëgel, Bertrand Duvallet, Céleste Haëgel.
Cinq femmes offrent leur témoignage sur les relations plurielles, la réaction de leur famille, de leurs amis. Un film étrange et envoutant sélectionné aux Rencontres Internations Kino de Bordeaux 2012 et au Festival Mecal de Barcelone 2013.
Discussion : Les polyamoureux sont ils plus respectueux avec leurs partenaires en général ?

artichaut
le mercredi 03 avril 2019 à 10h39
Bienvenue @Maureen.
Maureen
est ce que vous membres de ce forum, pensez que de façon générale ( je sais que rien n'est tout rose ou tout noir), les gens qui pratiquement le polyamour cherchent une relation avec un minimum de qualité ?
Il y a une tendance comme ça dans le polyamour (se différenciant notamment des relations dites "libres", "ouvertes", "non-exclusives") : chercher un minimum de qualité, investir la relation, se questionner et questionner la relation, prendre soin de toutes les personnes impliquées, etc.
Mais le "polyamour" est à la mode, c'est un mot fourre tout, et si on le prend au pied de la lettre ça veut juste dire avoir plusieurs relations, ce qui ne veut absolument rien dire en terme de "qualité". Et on peut se retrouver dans le PA, à faire la même merde que chez les monos, mais multiplié par le nombre de nos relations.
Même le "honnête, franche et assumée" souvent accolé au caractère multiple des relations ne dit pas grand chose de plus, et laisse place à une grande plage d'interprétations possibles.
Néanmoins, oui, dans ta situation, j'aurais tendance à penser qu'aller chercher du côté des polys, est une bonne idée (en restant sur tes gardes tout de même !).
Et si tu utilises les sites de rencontres (okcupid et poly-empire de préférence), privilégie ceux qui mettent "polyamour" dans leur profil (et pas juste non-monogame & co) et n'hésite pas à poser des questions sur ce que signifie "polyamour" à leurs yeux.
Une autre solution, pour éliminer ceux qui ne viennent que pour "3 partie de jambes en l'air et basta", ça peut être de ne pas inclure le sexe dans les débuts de relation.
Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

artichaut
le mercredi 27 mars 2019 à 06h18
« Au-delà du personnel. : Pour une transformation politique du personnel. » recueil de textes rassemblés par Corinne Monnet et Léo Vidal (Édition Atelier de Création Libertaire, 1997). Recueil que l'on trouve encore parfois d'occasion, ou dont la version numérique est disponible ici. Ce recueil de textes est une ressource bibliographique de référence concernant les relations libres (dont un des textes mentionne déjà le mot polyamour). Il date tout de même de… 1997 !
Voir aussi le fil dédié ici (avec sommaire détaillé).
Discussion : « Être féministe et en relation avec un mec cis »

artichaut
le mercredi 27 mars 2019 à 06h12
Je trouve que ce n'est pas clair, alors je me permet de préciser ceci : les extraits dont-il est question, en "4)" et "5)" et qui donc sont commentés/discutés, sont tirés du texte de Corinne Monnet « À propos d’amitié sexuelle et d’hétérosexualité ».
Ce texte, a été édité en brochure et les numéros de pages cités renvoient a cette édition sous forme de brochure.
Mais ce texte est à l'origine extrait du recueil de textes rassemblés par Corinne Monnet et Léo Vidal « Au-delà du personnel. : Pour une transformation politique du personnel. » (Édition Atelier de Création Libertaire, 1997). Recueil que l'on trouve encore parfois d'occasion, ou dont la version numérique est disponible ici. Ce recueil de textes est une ressource bibliographique importante concernant le polyamour.
.
Et les commentaires (A, B, C, D, E, F, G) sont un compte-rendu de la discussion et de l'analyse de texte faites pendant l'Atelier organisé par le collectif féministe Les Salopettes, le 21 mars 2019 (cf le lien mentionné par @Lili-Lutine ).
Discussion : Filmographie sur le polyamour #1

artichaut
le vendredi 22 mars 2019 à 02h21
merci @freeMind pour ces infos !
…je signale aussi, tant qu'à passer par ici, cette liste de film sur le trouple que j'ai trouvé sur Sens Critique (48 films).
Si vous en avez vu et qu'ils ne sont pas dans la filmo, n'hésitez pas à donnez vos avis.
…et aussi cette liste de films (listal.com, en anglais).
…et aussi cette page du site histoires d'amours plurielles qui recense des vidéos sur le net
Discussion : [Avignon] en juin 2019, pour la 6 ème année, « grand we poly fais ce qui te plaît » ☺

artichaut
le jeudi 21 mars 2019 à 18h10
…on est déjà un peu +proche de la date, alors je pose la question ici :
Il y a t-il des parisiens (ou autre gens du Nord) qui envisagent de descendre/remonter en voiture. Et si oui auriez-vous de la place ?
Discussion : [Site] poly-empire, Nouveau site de rencontre pour polyamoureux

artichaut
le mercredi 13 mars 2019 à 15h17
Bluemoon13
Il faudra penser à changer le nom du site : polyempire, c'est poly, en pire... :-)
Et je partage cet avis.
Je n'aimais déjà guère le nom (pour des raisons déjà évoquées) mais n'avais pas pensé à ce calembour. En effet, ce n'est pas la peine de tendre le bâton… !
Mais bon, la question du nom, n'est p-être pas ce qui prime là tout de suite.
Discussion : [Site] poly-empire, Nouveau site de rencontre pour polyamoureux

artichaut
le mercredi 13 mars 2019 à 15h10
bidibidibidi
je ferai cette liste :
Je suis (obligatoire)
Un Homme
Une Femme
Autre
Je recherche
Un Homme
Une Femme
Autre
Ainsi, tu n'oublies personne, tu ne vexes personne, et tu permets à toutes les sensibilités de s'exprimer... dans leur profil.
C'est sûr qu'avec la case Autre, ça évite d'oublier du monde, mais ça survisibilise aussi Homme et Femme (enfin pas+ que dans la société).
Aucune classification ne sera jamais parfaite.
Et oui ils faut demander aux personnes concernées ce qu'elles préfèrent.
En tout cas, c'est presque toujours mieux de pouvoir cocher plusieurs et aucune case(s).
Moi j'aurais tendance à classer par type :
- Genre (Homme, Femme, Cis, Trans, Queer, Autre)
- Nombre de personne pour le même profil (Solo, Couple, Trouple, Autre)
- Orientation sexuelle (Hétéro, Gay, Lesbien, Bi, Pan, Sapio, Asex, Libertinage, Échangisme, Mélangisme, SexFriend, PlanCul, Autre)
- Orientation relationelle (Mono, Poly-acceptation, Poly-exclusif, Relation libre, Poly-hiérarchique, Poly-égalitaire, Poly-Solo, Arnachie relationelle, Poly-affectivité, Aro, QueerPlatonisme, AmitiéAmoureuse, Autre)
Mais ça a ses limites.
Les sigles LGBTQIAP+ ou TPG, par exemple, regroupent aussi bien des orientations sexuelles, relationelles, et de genre.
Okc mélange un peu tout ça également.
Comme si brouiller les pistes permettait de gommer les ambiguités ou les failles des systèmes de classement.
Et puis un même critère peut-être, selon ce qu'on en fait : inclusif, sécurisant, fétichisant ou stigmatisant.
Par ex : je suis NA, j'aime rencontrer des NA, j'aime parfois être en non-mixité NA, mais je ne souhaite pas forcément m'afficher NA, si c'est pour me faire exclure à ce titre là.
Il y a peut-être une réflexion à avoir sur qui peut voir quels critères, en fonction de la position de domination structurelle. Pour reprendre l'exemple précédent, un.e NA peut voir les autres NA. Mais les NT ne peuvent pas voir qui est NA. (ouhla je sens que ça va soulever de copieuses polémiques).
Y'a aussi la question :
- les cases permettant de s'auto-définir sont-elles les mêmes (est-il judicieux qu'elles soient les même ?) que les critères de recherches ??
= on peut s'auto-définir de la manière qu'on le souhaite, mais est-il légitime d'utiliser ces définitions pour trier avec qui l'on souhaite relationner (là encore, selon la place structurelle qu'on occupe la réponse sera différente)
(désolé, en utilisant des abréviations, je n'ai pas pris la peine de rendre intelligibles tous les termes)
Discussion : L'esthétique ou pas !

artichaut
le mardi 12 mars 2019 à 09h48
HeavenlyCreature
C'est comme si qqun disait : "je suis attirée par les brunes, mais pas par les blondes" et que tu le traitais de blondophobe.
Sur la couleur des cheveux c'est compliqué. Le blond est à la fois dominant, à la fois stigmatisé (…au féminin seulement, donc ce n'est pas le blond, mais le féminin qui est stigmatisé…).
Le terme "xx—phobe" prête aussi à confusion. Il semble renvoyer à un trait de caractère personnel, à une peur, voire à quelque chose de pathologique.
L'usage veut pourtant qu'on l'utilise. Par exemple, il me semblerait perso, +judicieux de parler d'hétérosexisme (pour visibiliser l'agresseur et non la victime) que d'homophobie. Mais la question est complexe.
J'aurais +envie de parler de "canon" en vigueur (comme dans "il/elle est canon", qui ne veut rien dire d'autre que "dans la norme") plutôt que de stigmatiser une fois de plus les "gros", même par le terme employé pour décrire la domination qu'il/elle subissent.
Mais restons sur la grossophobie, puisque c'est pour l'instant le terme d'usage.
Et pour être plus clair, @HeavenlyCreature, je ne vais pas parler de toi, mais de moi :
(comme la plupart des personnes sur ce forum) je suis grossophobe (au même titre que je suis sexiste, raciste, etc).
Le dire n'est pas, une manière de l'être de manière plus décomplexée encore. Le dire c'est au contraire reconnaître sa part dans la domination en jeu. Ou si l'on préfère, reconnaître que l'on est structurellement (sociétalement) porteur de cette domination.
Dire "je suis grossophobe" c'est le premier (et indispensable) pas vers la déconstruction de la grossophobie en ce monde. Sans cette conscience là, rien n'est possible.
Et les personnes qui convoque le "je ne suis pas" (grossophobe, raciste, sexiste, etc) le font, souvent inconsciemment, pour ne pas faire ce travail de déconstruction en eux/elles.
Avec même des cas significatif, comme un blanc qui déclarerais "je ne suis pas raciste, puisque je suis antiraciste" (malheureusement l'un n'empêche pas l'autre).
Quand tu as spontanément envie de dire "non, je ne suis pas…" c'est là qu'il faut bien écouter en soi-même, d'où vient profondément cette envie, cette attitude de repli et de protection.
Pourquoi l'on se vexe tant, quand on nous dit "tu es raciste", "tu es grossophobe" ? Pourquoi est-ce si difficile de le reconnaître ?
Oui ça peut-être culpabilisant, mais pas (ou moins) si l'on prend conscience que "ce n'est pas moi, c'est la structure".
Alors oui, la plupart de mes relations, sont des femmes plus jeunes que moi, blanches, de taille moyenne… "canon", quoi.
Et oui je suis grossophobe, raciste etc. Je voudrais déconstruire ça en moi, mais ça prend du temps.
Je ne vais pas me forcer à avoir des relations dont je n'ai pas envie, ce serait absurde. Mais prendre conscience de cette grossophobie, ce racisme en moi, m'aide lentement à m'ouvrir à d'autres choses.
Et surtout, je ne suis pas que grossophobe, raciste, etc. Ceci seul, ne me catégorise pas, ne me définit pas. Heureusement, je peux être aussi et surtout autre chose. Mais ne pas nier (cesser de nier), me semble un passage obligé.
Et comme avec le travail sur la jalousie, on a beaucoup à apprendre, sur ce chemin là.
Te concernant, @HeavenlyCreature, le cas est encore différent, puisque tu dis toi-même être ronde, tu parle de "surpoids", etc.
Si tu es "grosse" (je ne sais pas si tu te définis comme ça ?), c'est un peu différent, car la grossophobie tu la subie avant de la faire subir aux autres. Donc c'est beaucoup plus complexe.
Une femme misogyne sera toujours (structurellement) moins misogyne qu'un homme misogyne. Malheureusement pour ne plus subir la domination (ou parfois pour conserver ses privilèges dans d'autres domaines), les dominé.e.s sont incité.e.s à copier les dominants et à rejeter les sien.ne.s. Tout est fait pour briser les solidarités entre dominé.e.s.
Et il peut être tout aussi difficile de se reconnaître "grosse", "racisée", etc que de se reconnaître grossophobe, raciste, etc.
C'est pourtant en s'acceptant soi-même tel que l'on est, et en acceptant de voir les injonctions structurelles en nous, que l'on parviendra enfin à être nous-même, et à relationner avec les autres humains (dans toute la richesse de leur différences) et non avec les seuls "canons".
On le dit souvent en polyamour : chaque relation est unique, chaque personne est unique. Alors mettons le en pratique, réellement.
Discussion : Projet de film de fin d'études : Documentaire sur les nouveaux modes de vie amoureux, dont le poly amour

artichaut
le lundi 11 mars 2019 à 14h02
Moi qui pensais que le "documentaire" ça voulait dire se documenter (= prendre le temps nécessaire à une vraie démarche documentée sur le terrain).
Les délais (9mars/12 avril) font plutôt penser à du Reportage. Certes on est pas dans les délais inadmissibles (24h) des plateaux télés. Mais on reste dans une logique de format TV.
Après, on peut aussi voir ça comme un coup d'essai. Si la qualité, est au rendez-vous, comme tu dis, peut-être auras-tu envie d'en faire un projet plus approfondis ?
Discussion : L'esthétique ou pas !

artichaut
le lundi 11 mars 2019 à 13h43
Là je dois dire que vous lire m'attriste un peu.
Bon c'est pas nouveau, ça m'arrive dans tous les milieux (artistiques, politiques, relationnels…) que j'ai pu fréquenter : des gens déconstruisent plein de choses, inventent plein de choses et puis vient tjs un moment ou la Norme reprend le dessus. Et là généralement on nous dit que c'est instinctif, intuitif, animal, etc.
Ce qui me gêne ce n'est pas tant que l'on ne soit pas des êtres parfaits. Chacun.e ses contradictions, chacun.e ses déconstructions, chacun.e ses temporalités aussi. Le texte de Coral Herrera Gómez dit très bien qu'il n'y a pas de perfection, de pureté a avoir. On est le fruit de cette société, on est façonné par elle. Et on a beau, idéalement, vouloir changer plein de choses, on n'y arrive pas et on a pas à culpabiliser de ça.
Par exemple pour elle même, elle dit ceci :
Coral Herrera Gómez
En ce qui me concerne, je me complique de moins en moins l’existence et je m’adapte à tout ce qui m’arrive. Selon mes envies et selon l’interaction que j’ai avec l’autre personne, je suis parfois hétéro, parfois lesbienne, parfois je suis monogame, parfois pas. En ce moment, par exemple, je suis hétéro et monogame, et dans d’autres phases de ma vie, j’aborde la relation d’une autre façon.
Alors je n'ai pas envie de reprocher à qui-que-ce-soit d'être physiquement attiré par ci ou par ça.
Mais ce qui me gêne, vraiment beaucoup, c'est quand l'on semble ne pas voir (c'est comme ça que je l'ai beaucoup ressentis dans ce fil) à quel point c'est ultra-normé, à quel point ça ne vient pas de nous, ni d'un quelconque instinct personnel, ou je ne sais quoi de ce genre, mais de normes sociétales ("ce n’est pas toi, c’est la structure" dirait Coral Herrera Gómez) qui nous sont inculquées dès notre plus jeune âge.
Je ne dit pas qu'il faut du jour au lendemain abandonner les "critères papier-glacé" dans notre manière de relationner. Vouloir le faire de but-en-blanc serait le meilleur moyen de les faire ressurgir malgré-nous et insidieusement. Mais au moins avoir conscience que ce sont des "critères papier-glacé" et rien d'autre.
Il ne s'agit pas tant de ne plus manger de Mac-do, mais d'avoir conscience que notre attirance pour un hamburger mac-do (ou d'ailleurs pour tel produit bio !) n'est qu'une construction publicitaire-sociétale à une époque donnée.
La grossophobie, par exemple, ce n'est pas tant ne pas être attiré sexuellement pas "les gros", que refuser de reconnaître que cette non-attirance (pour ne pas dire plus) est une construction sociétale (et publicitaire) en nous.
Être grossophobe, c'est d'abord et avant tout, ne pas reconnaître/admettre la grossophobie en nous.
Pareil que pour le racisme, le sexisme, et toutes les autres dominations structurelles.
Discussion : Sites de rencontre pour polyamoureux

artichaut
le lundi 11 mars 2019 à 12h18
laurent59
hier je suis tombé sur le site betolerant.fr
betolerant est plutôt accès LGTQI+ et on peut y publier des événements
Perso,ce que je n'aime pas, c'est que les photos doivent obligatoirement (sous peine d'annulation de compte) montrer un visage visible entièrement
laurent59
Je test aussi okcupid mais je n'en suis pas vraiment satisfait (le fait qu'il faille payer pour savoir qui nous like ou veut nous parler, par exemple, me gène).
Une barre bleue sous la photo indique que quelqu'un.e nous a laissé un message.
Même si c'est contre-intuitif, ça marche finalement assez bien. Et on peut entendre le pourquoi du changement (moins de harcèlement pour les femmes). Rares sont les sites qui réfléchissent en ces termes.
Ce que je regrette c'est :
- qu'il faille "liker" pour envoyer un message (je n'aime pas le principe du "like")
- qu'on ne voit qu'une toute petite partie des profils à la fois et que c'est franchement pas clair du tout, sur comment ça fonctionne…
Pour autant, avec un peu de persévérance, on y fait de super rencontres. Et y'a beaucoup de poly.
.
Signalons aussi ce nouveau site poly-empire.
Discussion : [Nantes] Après-midi Poly-Pop#11. Mars 2019.

artichaut
le lundi 11 mars 2019 à 02h37
Ce qui a +ou- fonctionné :
- Par peur de manquer de temps à la fin, on n'a pas fait de mini-atelier en début de session, comme on aime bien faire.
- On avait oublié les "post-its", donc on a pas pu faire le bilan tel qu'on l'avais prévu.
- On est trop peu allé à la pêche aux retours sur l'atelier.