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Discussion : La première nuit

Alinea7
le vendredi 10 décembre 2021 à 15h01
Cmoi31
Bonjour @alinea7
Tu sais je crois que le fait de lui avoir demandé durant toutes ces années de retrouver sa folie et son bonheur initial a ancré en elle cette liberté qu'elle n'est plus en mesure de réduire ou de négocier à présent.
Non pas que je lui donne des excuses mais c'est vrai que c'est moi qui ai insisté pour qu'elle se retrouve. Pour elle le mariage, fonder une famille a été un crève cœur quelque part car c'était le début d'une vie mono dans laquelle elle ne s'épanouissait pas quelque soit le degré d'amour que je lui apportais.
J'avais besoin de retrouver cette femme pleine de vie, de folies, d'envies et aujourd'hui malgré mon mal être c'est celle que j'ai retrouvé même si j'en ai sacrifié Mon bonheur, mes nuits et qu'aujourd'hui je dois prendre un traitement pour dormir ...
J'ai eu l'impression (ou elle me l'a donné...) qu'elle s'est sacrifié 8 ans pour moi et aujourd'hui j'ai l'impression que c'est a mon tour de porter ce fardeau ...
J'espère qu'un jour nous arriverons à être tout les deux bien, heureux et nous même au même moment ...
Vous jouez un drôle de jeu avec ta femme donc je vais essayer de formuler pourquoi je pense ça et je vais vous laisser continuer puisque ça semble te convenir.
Mais pour moi tu dis une chose et son contraire.
Tu as eu l'impression que c'était de ta faute si elle s'est sacrifiée pendant 8 ans. Quelle est la part imaginaire là dedans ? Est-ce qu'elle te l'a dit, comment elle te l'a fait sentir ? Si elle t'a effectivement manifesté insistamment sa tristesse à s'oublier de la sorte comment pourrait-elle te reprocher ensuite d'avoir proposé d'apporter des changements qui lui conviendraient ? Et pourquoi toi tu te sens coupable de l'avoir fait ?
En fait pour moi tout simplement tu ne peux pas te sentir coupable à la fois des 8 dernières années qui ne lui convenaient pas (mais c'est à vérifier...) ET d'avoir proposé autre chose. Ou alors tu aimes culpabiliser.
Et à ce moment là se pose la question du plaisir que tu as à souffrir pour elle ou dans une relation amoureuse.
Pour toi dans l'amour, quelle est la part de sacrifice et quelle est la place laissée au plaisir partagé ?
Discussion : La première nuit

Alinea7
le vendredi 10 décembre 2021 à 14h10
Cmoi31
"J'ai réouvert une place dans mon cœur pour un autre, pour me retrouver à ta demandé car tu voulais me voir pleinement heureuse et à présent tu me dis que ça te fait mal. Je ne suis pas un jouet. Sois tu l'acceptes en l'état soit on divorce."
Ces propos me semblent assez violents. Un peu plus et elle te reprocherait son bonheur actuel, il faudrait pas en plus qu'elle ait des efforts à faire pour que tu sois heureux aussi.
Pour moi il faudrait distinguer le quoi du comment. Le quoi, c'est l'ouverture du couple. Apparemment vous êtes d'accord sur le fait que ça lui apporte du positif, d'accord pour la mettre en place.
Le comment, c'est tout ce qui va concerner la méthode d'ouverture et sa temporalité. Et là dessus, vous n'êtes pas en harmonie et elle ne peut pas se dédouaner du mal qu'elle te fait à aller trop fort et trop vite même si tu es d'accord pour l'évolution.
En plus, si elle reconnait que la non exclusivité lui convient, elle a peut-être intérêt à apprendre à la pratiquer de façon respectueuse de tous ses partenaires.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Quand les sentiments s'envolent

Alinea7
le vendredi 03 décembre 2021 à 13h29
Est-ce que cette flamme a disparu dans d'autres aspects de ta vie auxquels tu es habituellement sensible ?
Tout ça n'a peut-être rien à voir avec votre relation, peut-être que tu traverses une phase dépressive ?
La flamme intérieure de quelqu'un nourrit ses relations, et réciproquement, nos relations peuvent nous illuminer.
Ce que je lis c'est que cette relation ne t'anime plus, et que pour autant tu ne veux pas y renoncer. Mais ton questionnement ici semble demander : pensez-vous que je devrais le quitter quand même si je ne l'aime plus ? Ou pensez vous que ça va revenir ?
Est-ce que je comprends bien ?
Si c'est ça il n'y a pas de réponse magique et il n'y a pas besoin qu'il y en ait une. Laisse décanter et un jour tu sauras.
Et ça ne veut pas dire ne fais rien : en attendant, suis ta flamme intérieure. Que voudrais tu si ce qui existe ne te correspond plus ? Va vers ce qui t'anime, vis. Le reste va se poser.
Discussion : Partir ou la laisser vivre son amour?

Alinea7
le mardi 28 septembre 2021 à 20h00
Sparkle
De mon coté, je n'ose pas aller à la confrontation....la peur de la perdre mais je n'arrive pas non plus à comprendre cette situation.
Sparkle
Êtes-vous allez jusqu'au conflit au risque de tout perdre ou bien avez-vous pris sur vous et faire semblant en espérant que la relation adultère s'éteigne doucement?
Dans le titre tu parles de partir ou la laisser vivre son amour, puis tu parles de faire semblant.
Les trois types de réaction sont possibles. Je ne sais pas si tu as la liberté de choisir celle qui te correspond. Je t'admire d'arriver à temporiser sans te laisser submerger.
Apparemment tu as besoin de comprendre. Là dessus, peut-être que le comportement de ta femme peut te donner des éléments de réponse : comment se comporte-t-elle avec toi ? Puisque temporiser te parle, tu peux peut-être commencer par là, par regarder ce qui est différent entre vous, au quotidien.
Sur la base de son comportement avec toi, as-tu besoin d'en savoir plus ?
Si ta femme n'en parle pas, ça peut être pour plein de raisons différentes. Peut-être est-elle dans le déni et pense-t-elle que rien ne change tant que tu n'es pas au courant. En tout cas elle n'a pas souhaité que ça impacte votre relation.
Toi. Que souhaites-tu ? Comprendre ? La Reconquérir ? Lui faire payer ? Reconnecter ? Es-tu ouvert à ce qu'elle vive et poursuive cette relation ouvertement ? Préfères tu qu'elle continue de ne pas t'impacter ?
Étant donné qu'elle s'y est pris sans t'en parler il y a un décalage qui s'est installé entre votre perception de la réalité. En parler, ça vous met à la même page, ça vous reconnecte pas forcément.
Discussion : Relation exclusive depuis 10 ans, envie de changement

Alinea7
le mercredi 15 septembre 2021 à 21h45
ameliberte
La « conclusion » de notre discussion a été que dans un couple, il faut faire des concessions, lui en fait en faisant peut être le deuil d’avoir un jour des enfants (en effet depuis quelques années je ne suis plus sûre d’en vouloir un jour), et moi je dois faire des concessions sur mes envies d’ouvrir notre couple.
Je note sans juger que vous avez décidé de faire la concession vers la fermeture plutôt qu'à l'ouverture au désir de l'autre, à comment le rendre acceptable.
Est-ce que ça veut dire que ça n'est pas du tout acceptable, pas du tout conciliable ? Si oui alors je rejoins intermittent.
Mais ce qui me paraît plus problématique c'est ça :
ameliberte
Je regrette un peu de ne pas pourvoir avoir de discussions apaisées plus profondes sur les notions de polyamour, jalousie, possessivité etc avec lui, mais pour l’instant cela le « brasse » beaucoup trop pour qu’on puisse en parler.
Le sujet est quand même moins difficile à aborder que les premières fois donc je ne perds pas espoir de pouvoir de nouveau échanger à ce sujet quelque soit la finalité.
Le "pour l'instant".
C'est cette surdité au non.
Finalement, la concession n'est pas du tout acceptée pour toi, quelle qu'ait été la conclusion de votre discussion.
Et pour lui ?
Qu'en dirais-tu s'il se disait la même chose de ton désir d'enfant ? Penserais-tu qu'il devrait respecter ton éventuel désir de ne pas avoir d'enfant ? Te laisser choisir librement pour toi ? Ou bien te relancer régulièrement ? A quel moment insister devient harcelant ?
On ne peut pas vouloir à la place de quelqu'un d'autre.
Qu'est ce qui est acceptable pour chacun dans ce que souhaite l'autre ? Est-ce que c'est suffisant tel que c'est, est-ce que c'est suffisant uniquement sur l'espoir d'avoir plus un jour si tout va bien ? Est ce que ce n'est clairement pas suffisant ?
Je ne te souhaite pas d'avoir un enfant si tu ne le désires pas. Et je te souhaite de pouvoir choisir sans influence, sans avoir à aller voir des parents épanouis pour être bien sûre.
Discussion : Dur chemin que d'être libéré d'une certaine dépendance...

Alinea7
le jeudi 08 juillet 2021 à 22h28
Caoline
Pour moi il y a une énorme différence entre exprimer ses limites dans le sens ses ressentis, les choses qui nous sont insupportables, et mettre des limites à l'autre.
Et toi est-ce que tu as vécu cette situation où quelque chose n'était pas acceptable pour toi au point de mettre en question ta relation, et qui ait aussi une importance décisive pour ton partenaire ? J'aimerais bien savoir ce que ressentent les gens et comment ils se représentent la situation, ceux qui arrivent à dire : c'est important pour toi mais moi je ne peux pas.
Et dans quelle mesure la relation n'est pas condamnée de toute façon.
Je ne suis pas en couple pour mettre des limites. Je n'ai pas envie d'être une contrainte, un boulet, un frein aux aspirations de mon partenaire. Si ses aspirations vont dans un sens contraire aux miennes sur une limite de ma part, je préfère me retirer plutôt que voir notre relation devenir un moins pire choix, un renoncement.
C'est pour moi le signe même des chemins de vie qui se séparent. Une façon de respecter chacun.
Discussion : Dur chemin que d'être libéré d'une certaine dépendance...

Alinea7
le jeudi 08 juillet 2021 à 16h22
Intermittent
Si j'avais eu le courage à cette époque de mettre des limites, ce que je n'ai pas fait sous couvert de tolérance, ouverture d'esprit et autres subterfuges intellectuels pour dissimuler ma dépendance affective et pour elle, son côté manipulateur, peut être la séparation n'aurait-elle pas eu lieu (il y avait deux enfants en jeu).
Moi non plus je ne suis pas du genre à mettre des limites, plutôt à partir si j'estime que je ne m'y retrouve pas. Mais dans la situation du polyamour ça m'a été reproché. J'ai l'impression que celui qui souffre a tous les torts : ne pas mettre de limite et partir c'est ne pas aimer son partenaire libre, mettre des limites, eh bien, pareil en pire parce qu'en plus donc on est possessif.
De ce que je comprends sur ce forum, ça peut être hyper mal pris qu'on essaie de mettre une limite à un polyamoureux sous couvert qu'il n'appartient qu'à lui même et n'a de compte à rendre à personne. Et en même temps si on le fait pas, comment on peut être pris en compte ? J'ai pas trouvé de réponse à ça. A part la CNV mais c'est pas toujours simple au fil de l'eau de même réaliser ce qui se joue.
En fait quand l'ENR est trop forte y a peut-être rien à faire.
Ou peut-être, et d'où leur importance, des cafés polys pour transitionner en bénéficiant de conseils...
Discussion : Dur chemin que d'être libéré d'une certaine dépendance...

Alinea7
le dimanche 04 juillet 2021 à 19h14
En ce qui me concerne je trouve que les avertissements sur le fait de poser ses limites ont un intérêt. Lorsque le conjoint rencontre quelqu'un cela peut-être assez insécurisant pour le partenaire historique et si on n'est pas possessif on peut être tenté de laisser la personne libre de faire comme elle le souhaite dans une forme de test de l'amour de leur partenaire, en se disant naïvement qu'il ou elle, malgré le feu des débuts, sera capable de faire la part des choses correctement "s'il nous aime encore". Avec à la clé du test, la notion de "ok il.elle m'aime" ou "ok il elle m'aime pas/ plus / moins que l'autre".
Et ça peut difficilement fonctionner, puisque les débuts de relation peuvent être assez obsédants. Les dégâts sur la relation peuvent apparaître trop tard si on n'a pas communiqué honnêtement au lieu de laisser faire et en tirer ses propres conclusions.
D'où pour moi le vrai intérêt d'aller au rythme du plus lent. Et ce n'est pas toujours facile de trouver ce rythme lorsque tout est nouveau pour tout le monde. Je trouve que ça demande une vraie connaissance de soi et une vraie clairvoyance pour faire la différence entre la nouveauté qui chamboule d'une part, et ce qui atteint des choses fondamentales pour nous d'autre part. D'autant plus que parfois nous avons des incohérences et nous ne sommes pas toujours ou pas tout de suite capables de les expliquer.
Et ici sur le forum, ce n'est pas plus simple d'aider les gens à démêler tout ça avec une information tronquée et interprétée. Je crois que l'exercice reste intéressant malgré tout, surtout considérant la diversité des réponses. :-)
Discussion : Achat de maison, ma femme amoureuse

Alinea7
le jeudi 03 juin 2021 à 17h54
Pour moi la question est : dans quelle mesure cette maison en commun va rendre plus difficile de gérer ou t'extraire de la situation si ça devient trop pour toi ?
Que ce soit materiellement ou psychologiquement.
Et suivant le poids que ça t'ajoute, dans quelle mesure tu te sens capable de le gérer ?
Ce doit être assez stressant d'avoir ces pensées à la veille de la signature :-/
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : 14 étapes pour ouvrir une relation monogame - Anita Wagner, déc 2009

Alinea7
le jeudi 13 mai 2021 à 11h55
Wilhem
Bref, ce petit guide tente avec moult precautions de faire passer la pilule du libertinage aux personnes monogames. Il est plein de contradictions et tres manipulateur.
Oui c'est imparfait. Je trouve que ce guide fait trop abstraction du consentement. Si consentement il y a, ce guide peut éventuellement être utile dans une certaine mesure.
Wilhem
Que se passe si la premiere personne n’est pas d’accord?
J'imagine que comme dans tout conflit, on a le choix entre accepter, affronter ou fuir. Avant de fuir, on peut s'assurer ensemble que c'est la chose à faire. Par la communication bienveillante voire avec l'aide d'un thérapeute, on peut mettre à plat ce que chacun puise dans la relation, et les besoins que chacun a dans la relation et en dehors, pour voir s'il n'y aurait pas une dynamique qui conviendrait à tout le monde.
Si même cette démarche n'est pas investie par les deux parties, il n'y a pas relation pour moi et aucun regret à avoir à y mettre fin. Mais la CNV peut faire des merveilles.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

Alinea7
le dimanche 18 avril 2021 à 23h52
Always Somewhere .
je trouve qu'il y a quand même un certain culot à venir insulter le polyamour sur un site dédié
Je t'aurais bien répondu en privé mais puisque c'est impossible : désolée que tu prennes mon post aussi à cœur, il n'était pas adressé uniquement à toi même si je n'ai cité que toi.
Comme tu dis, tu répondais à des remarques jugeantes aussi.
Always Somewhere .
Bref, je retourne à ma réserve habituelle.
Karpman un peu là non ?
Ta participation est aussi intéressante et légitime que chacun ici. C'est toi qui peux estimer et décider si ce que tu veux exprimer peut être utile.
Et d'ailleurs le faire permet de s'améliorer en terme de formulation, je me trouve moins tranchée qu'il y a quelques années, à la fois dans la formulation et dans le ressenti. Apparemment pas encore assez.
J'ai bien aimé ton sentiment d'injustice relatif au sentiment d'injustice. Tu fais du méta sentiment d'injustice :-)
Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

Alinea7
le samedi 17 avril 2021 à 16h50
Je suis d'accord avec @bonheur et je trouve que la démarche de chercher une pathologie dans le fonctionnement d'autrui, je pense que ça mène droit au conflit de tranchées. Je vais essayer d'éviter cet angle jugeant.
Always Somewhere
Autre chose aussi, le fameux "sens de la justice" des HPI est un cliché, sinon on penserait tous pareil et le monde des bisounours serait à portée de main. Je le vois plutôt comme une réaction émotionnelle excessive (pour ma part, je ressens "physiquement" l'injustice) à quelque chose qui NOUS semble injuste, pas qui est injuste dans l'absolu. Donc non, le fait que tu ressentes une situation comme injuste ne signifie pas nécessairement qu'elle l'est. Juste que TU la ressens comme ça selon ton éducation, ton expérience, ton histoire... qui sont personnelles et pas universelles.
Je ne vois pas trop en quoi la relativité des situations ressenties comme injustes fait de la sensibilité à l'injustice un cliché des HP.
Je suppose que ça n'est pas ce que tu as voulu dire, j'ai l'impression que cette formulation n'est pas loin de suggérer que ce que @Monosaccharide a ressenti comme injuste ne l'est que dans sa tête. Quand bien même ce serait le cas, relativiser le ressenti de quelqu'un comme ça, je trouve que c'est violent.
L'intensité émotionnelle, oui, c'est connu, d'où la difficulté à bien gérer les séismes relationnels. Et pas uniquement sur l'injustice en effet. Là dessus je n'ai pas réagi plus tôt mais effectivement, à la fois certains comportements ne sont pas acceptables et on est responsable de ce qu'on fait, et à la fois, ce que certains vivent comme une vague, pour d'autres c'est un tsunami et ce qui est ressenti s'exprime de toute façon. Pour certains c'est contre eux-mêmes. C'est aussi assez connu chez les autistes je crois.
Always Somewhere
Bon courage pour la suite cela dit. La découverte du polyamour n'est pas un long fleuve tranquille pour tout le monde, et pour les gens très sensibles et fragiles, c'est probablement encore plus dur.
Tout comme pour l'injustice : la sensibilité et la fragilité, c'est relatif. Certaines personnes auront une grande solidité dans certaines situations où dans certains domaines de la vie, et pas dans d'autres.
Il n'y a pas les petites choses puériles d'un côté et les gens matures et équilibrés de l'autre.
@Monosaccharide je comprends ton besoin d'expliquer, disséquer, comprendre. Comme indiqué sur un autre post ce matin, notre mental n'est pas toujours bon pour nous. L'idée de ton mental avec cette démarche c'est sans doute de te protéger à l'avenir dans le sens où, ce que tu ne peux être sûr d'éviter, il faut pouvoir l'intégrer. Mais je crois que la meilleure façon de rassurer ton mental, c'est de lui démontrer que tu es capable de rebondir, même face à ce cataclysme. Le pire n'est jamais certain...et il vaut mieux réagir au pire improbable qu'organiser sa vie autour de lui.
Pour moi, ta démarche d'aller de l'avant dans des choses qui te correspondent a bien plus de chance de te rendre heureux. Je trouve que c'est très fort d'avoir déjà trouvé et mis en place des choses dans ce sens, tu sembles une personne pleine de ressource et résiliente.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Pas moyen de se quitter ni d'en parler

Alinea7
le jeudi 15 avril 2021 à 15h43
Je trouve ça positif que tu prennes déjà le temps de venir déposer tout ça ici, je pense que ça peut faire partie d'une clarification pour toi. Sur ce qui se passe pour toi, sur comment le formuler, le présenter.
En l'état ça me paraît assez non jugeant envers cette personne et ça aussi ça aide peut-être à aborder le sujet avec lui si tu en as envie. J'ai l'impression que tu voudrais, même si tu ne vois pas encore bien comment.
Discussion : Relation-libre imposée = souffrance ?

Alinea7
le mercredi 14 avril 2021 à 10h53
Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? Cette discussion autour de l'ouverture du couple, si je comprends bien c'est depuis le début ?
Chachaaa
La fidélité : je n’y crois pas trop je sais que c’est pas forcément dans les couples
Chachaaa
J’y réfléchis longuement j’en parle avec des amies, j’ai peur je me rends compte que ça va être compliqué je n’ai pas envie de creuser plus la question je lui dis donc que je ne préférerai pas.
Chachaaa
Je le lui répète et lui propose (sans le vouloir) qu’on se sépare pour qu’il vive sa relation libre. Il ne veut pas qu’on se sépare. On rediscute alors encore et encore des limites de chacun. Je finis par accepter en larmes. Je lui en veux de ne pas voir à quel point ça me fait souffrir.
Ce n'est pas très clair pour moi si tu es d'accord avec cette ouverture, conceptuellement comme en pratique, tu dis des choses qui me semblent contradictoires.
J'ai l'impression que pour toi l'ouverture, sur le principe oui ou pour les autres mais en pratique et pour toi non.
Qu'est-ce qui se passe pour toi quand tu acceptes en larmes ? Par quel chemin tu arrives à dire ok ?
Pour le déménagement, tu voulais que vous le fassiez ensemble : pourquoi le fais tu seule ?
Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi, alors qu'il t'a menti, trahie, délaissée de façon assez claire, tu t'accroches ?
Ça ne signifie pas qu'il ne t'aime pas où ne t'a pas aimé, simplement si on a des aspirations aussi incompatibles après s'être mutuellement fait beaucoup souffrir et tant qu'il reste de l'amour, n'est-il pas plus doux de s'éloigner et de se souhaiter d'être heureux ?
Comment verrais tu une évolution positive de la situation, pour toi individuellement et pour votre relation ? Il est très clair sur ce qu'il cherche. Tu es très claire sur ta souffrance. S'il revient pour discuter, que reste-t-il à dire ? Est-ce qu'il y a une forme de mise en pratique concrète qui te conviendrait ? Parce que là, pour moi, il a renoncé à chercher, lui.
Surtout j'ai l'impression que ta réaction va chercher plus loin que cette personne dans l'importance que tu voudrais ressentir que tu as.
Si ça te parle et si tu peux te le permettre financièrement, je propose que tu ailles creuser ceci avec quelqu'un de formé, pour redonner une plus juste place à l'importance que te donne ton/tes partenaire/s amoureux. Et une plus grande place à l'importance que tu te donnes.
Discussion : Tentative d'ouverture et déséquilibre

Alinea7
le dimanche 11 avril 2021 à 17h40
Lineart
Puis nous savons aussi que le problème d'insécurités et de jalousie ne sera pas réglé simplement parce qu'il voit quelqu'un. Ce qui nous fait peur, c'est qu'il ne puisse pas "profiter de son droit", alors qu'il tente ce changement pour son propre bénéfice aussi, ce que je comprends totalement.
Se sentir libre d'envisager une évolution amoureuse de toute relation, rien que ça, c'est déjà un gros bénéfice.
Et ça peut prendre un peu de temps de réapprivoiser son propre potentiel en terme de séduction.
Je suis d'accord, pas facile en ce moment de rencontrer sans les apps.
Discussion : Tentative d'ouverture et déséquilibre

Alinea7
le samedi 10 avril 2021 à 22h05
mipmap
Alinea à raison de dire qu'il y a un bout d'égo, de fragilité et franchement pourquoi veut-on d'une relation avec on ne sait encore pas qui sur une app. Pourtant les app existent, les hommes comme les femmes les utilisent, et donc bon on peut avoir un désir d'être proche de quelqu'un d'être cajolé et de cajoler, si on pense que ça nous fera du bien à soi et à l'autre... on a bien le droit d'en avoir envie.
Loin de moi l'idée de critiquer le bien-être qu'on peut trouver dans une relation amoureuse !!!
Simplement si rencontrer quelqu'un sur une App n'est pas naturel ni agréable, si c'est un effort uniquement pour un résultat, je me demande pourquoi se l'infliger. Il y a d'autres façons de rencontrer.
Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

Alinea7
le samedi 03 avril 2021 à 07h46
Je ne sais pas trop ce que tu peux trouver comme réponse à tout ça dans la biologie évolutive mais c'est peut-être parce que je n'y connais rien, et s'il y a des parallèles ça peut permettre de réfléchir.
J'ai l'impression que tu voudrais être convaincu rationnellement que l'exclusivité amoureuse est moins adaptée que la non exclusivité. Ou l'inverse. Mais ce n'est pas clair pour moi si c'est ça.
Et si c'était le cas, si un modèle méritait d'exister au contraire de l'autre, qu'est-ce que ça change pour toi concrètement ? Si l'exclusivité l'emporte est-ce que tu reprendras espoir dans la possibilité de trouver quelqu'un qui partage ta représentation de la relation amoureuse ? Si la non exclusivité l'emporte est-ce qu'à l'intérieur de toi d'un coup ça te correspondra ?
...et s'il n'y avait pas de réponse ? S'il n'y avait pas d'optimal universel qui fonctionne dans toutes les situations ? Est ce que cette cohabitation de plusieurs philosophies n'est pas justement la meilleure façon d'avoir un tout plus résilient ?
Merci de partager ta démarche, déjà.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

Alinea7
le vendredi 02 avril 2021 à 21h36
Hum. Scihub ?
...quel sujet ?
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Devenir polyamoureux ou la fin de l'amour

Alinea7
le vendredi 02 avril 2021 à 20h42
@Monosaccharide je ne sais pas par quel angle commencer. Ton message m'a amusée et en même temps ce n'est pas drôle. Ça m'a amusée parce que dégommer une philosophie de vie sur un forum dédié en demandant à se faire convaincre, fallait oser, et aussi parce que j'aurais pu l'écrire...et ça n'est pas drôle parce que ça me semble refléter une grande désillusion et une grande souffrance.
J'ai le même profil que toi. Ce profil vient j'ai l'impression avec une espèce de soif d'absolu. Et une entièreté qui en découle.
Absolu dans la justice, dans la cohérence, dans les sentiments. Et quelque part j'ai l'impression que les gens de notre entourage étant humains, ils ont des limites, des contradictions, des incohérences. Et si on place la barre de l'absolu trop haut on ne peut qu'être déçu, en colère face aux limites de la réalité.
Entièreté dans le tout ou rien : si l'amour absolu tel que je le cherche n'est pas possible alors je renonce aux sentiments et je ne vais penser qu'à ma pomme starting now.
Ce que le polyamour propose selon moi, ce n'est pas du capitalisme de sentiments, c'est prendre en compte les limites. Des gens, des relations, de la réalité. Ce n'est pas souffrir à essayer d'atteindre un idéal mais prendre le beau où il est et le magnifier.
Pour d'autres, l'amour c'est justement la démarche d'essayer et parfois réussir à faire plier la réalité. Parce que quand quelque chose, quelqu'un compte vraiment, on se doit d'essayer ou mourir. Dans cette optique, aimer c'est quand on n'accepte pas la réalité et qu'on essaie de la transformer pour qu'elle s'adapte.
Je crois que soit tu continues dans ta démarche "plus rien à f%#" et avec ton intelligence tu vas finir par comprendre le poly comme on parle une langue étrangère (bonne lecture sur le forum). Soit pour être un arbre heureux, tu cherches ta forêt. Les gens qui ont les mêmes valeurs que toi, ils sont rares mais ils existent.
Comme je me rends compte de ma tendance (hum) à être tranchée et absolue, j'ai décidé de faire les deux. Enfin, pour être honnête j'ai eu ta démarche, la première option, puis la seconde, et puis maintenant je me dis,...il paraît que la voie du milieu c'est pas mal. Finalement ça fait un peu peur cet absolu, ce tout ou rien. Si j'étais avec un partenaire comme ça je crois que je fuirais.
Par rapport à la démarche de chercher ta forêt : il y a des forums pour les neuro-atypiques, il y a des groupes, des assos. Tu n'es pas seul.
Dans tous les cas je pense que tu aurais avantage à apprendre à gérer tes émotions pour pouvoir au moins dire ce qui se passe pour toi sans exploser. Le dialogue passe mal dans l'excès. Pour ne pas te sentir trahi par les limitations des gens, tu peux te pencher sur les tiennes et faire la paix avec, aussi.
Au plaisir de te lire. :-)
Discussion : Tentative d'ouverture et déséquilibre

Alinea7
le jeudi 01 avril 2021 à 10h36
Je vois que personne ne répond alors je me lance. Je peux surtout répondre pour ton partenaire, je laisse les autres te répondre pour ce qui te concerne.
Cette envie de relationner à tout prix pour équilibrer m'interpelle. Que viendrait combler cet équilibrage ? Est-ce que c'est pour éviter une faille narcissique, elle est trop bien pour moi puisqu'elle séduit plus/plus facilement ? Est-ce que c'est pour éviter la solitude, si je suis seul est-ce que j'existe ? Est-ce que c'est par recherche du plaisir d'être en relation ?
J'ai du mal à penser que c'est la troisième option s'il n'a pas de plaisir dans la découverte de nouvelles personnes. L'importance donnée au fait d'équilibrer me semble pointer l'égo. Il se perçoit différemment si tu trouves des partenaires et lui non. (pourtant bien sûr il ne l'est pas)
S'il n'y avait cette question d'ego, aurait-il envie de découvrir de nouvelles personnes ? On dirait que non puisque seul le résultat l'intéresse. Mais peut-être aussi que c'est dans la méthode qu'il utilise qu'il ne se retrouve pas. Les applications de rencontre ne sont peut-être pas sa tasse de thé. Par exemple, pour moi c'est important de sentir que je partage un certain nombre de valeurs avant de pouvoir m'ouvrir. Je ne connais pas trop le domaine de la rencontre via des sites et des apps. Cette mise en contact tout de suite sur une base de séduction, c'est violent pour moi.
En tout cas, sortir de l'injonction au couple m'a fait du bien. Et ça commence tôt cette injonction !! On peut être très bien dans le célibat. Personne n'a besoin d'être en couple pour avoir une valeur en tant qu'humain. Et même, cette injonction est comme beaucoup d'autres, une façon de pousser les gens à se torturer à réaliser des objectifs auxquels ils n'auraient peut-être pas pensé.
Ce serait dommage en tout cas de se rendre malheureux à vouloir obtenir quelque chose qui n'est pas indispensable, ni au bonheur ni à un équilibre intérieur, et d'une manière qui lui coûte. De mon côté, penser les difficultés comme étant de l'ordre du "j'aime/je n'aime pas" plutôt que "j'arrive/je n'arrive pas à" m'a permis de mieux vivre mon autonomie. Le problème n'est pas d'arriver à développer des relations ou pas, facilement ou non, le problème c'est de devoir le faire, et d'une certaine manière, avec un taux de réussite, une rapidité de résultat. Et alors les difficultés disparaissent : je fais ce que j'aime faire de la façon qui marche pour moi et qui me fait du bien. Ça peut me mener à concrétiser moins de relations voire aucune, mais je me sens bien sur le chemin.
Peut-être qu'une étape qui m'a aidée, ça a été de me dire que si on se séparait avec mon partenaire, je ne chercherais pas quelqu'un d'autre. Pas forcément, pas activement. Et ce, indépendamment de sa vie amoureuse à lui. Je ne cherche pas n'importe quelle relation amoureuse pour combler une faille narcissique. Je ne crois pas qu'intégrer n'importe quel inconnu à mon équilibre soit bon pour moi indépendamment de l'image que ça donne.
Sur la base de tout ça j'aurais tendance à conseiller de sortir de l'injonction à prouver quelque chose par rapport à soi et entrer dans le plaisir d'être soi.
Et je pense que ça pourra redonner du plaisir à entrer en relation. L'injonction au résultat, le mélange avec l'égo, ça foire le plaisir d'être là.
Voilà mon expérience et mon avis sur la question ! J'espère que vous allez trouver vos solutions !
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.