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Rennes (France)

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

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artichaut

le samedi 05 juillet 2025 à 01h19

« Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel.

Ce texte a déjà 5 ans. Et personne ici n'en a publié un autre depuis…
Je trouve ça dommage.

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Discussion : De la dépendance affective

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artichaut

le vendredi 04 juillet 2025 à 23h26

Et vous, avez-vous le sentiment de vivre de la dépendance affective ? Vous la vivez bien ? mal ? Vous faites la différence avec le besoin affectif ? Et dans ce cas, à quel moment besoin devient dépendance ?

Qui dit dépendance dit addiction ? Gère t-on la dépendance affective comme on gère une addiction ?

La travaille t-on comme d'aucun parle de travailler la jalousie ?

Est-ce comme le désir, quelque chose qui nous agit, sur lequel on n'a pas trop prise ?
Ou il y a t-il une dimension de choix dans la manière de la vivre ?

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Discussion : De la dépendance affective

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artichaut

le vendredi 04 juillet 2025 à 23h22

Et j'ai envie de recopier ici l'extrait d'un échange sur la dépendance affective.

LadyK (compte clôturé)
L'expression du besoin affectif est parfois difficile, je suis d'accord. Les conventions sociales et notre environnement culturel ne l’encouragent pas. On nous présente souvent la dépendance affective comme une maladie et on en a peur, or tout au long de notre vie on a ce besoin affectif.

lisea.a (compte clôturé)
Pour moi, la dépendance affective n'a rien avoir avec le besoin affectif. Oui tout être humain à besoin de se sentir aimé, il y a plein de façon de se sentir aimé, par sa famille, ses amis, par soi même et un ou des amoureux. (…)
La dépendance affective c'est avoir besoin de l'autre pour combler un vide, pour exister, et souvent cela rend la relation insatisfaisante car c'est impossible. L'autre ne peut combler les manques.

Cendre
J'ai connu la dépendance affective. Et je la considère en effet comme une maladie. (…)

Je suppose que tu entends une autre forme de dépendance affective. Celle qui nous fait comparer l'amour naissant à de la drogue, lié entre autre aux réactions chimiques induites.
Mais nous ne sommes pas que des animaux, et c'est ce qui me semble motiver ta réflexion sur l'engagement.
Et puis, comme dit Lisea, il y a le besoin affectif, qui est encore autre chose...
(…)
Ne serait-ce parce que le bonheur de l'autre nous est indispensable pour notre propre bonheur.

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Discussion : De la dépendance affective

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artichaut

le vendredi 04 juillet 2025 à 23h04

Je remonte ce fil que je considère un peu comme le fil de référence du forum sur le sujet de la dépendance affective.

J'ai envie de lister ici quelques liens vers d'autres fils du forum :
- Signes d'engagement, nov 2012
- Comment sortir de la dépendance affective ?, sept 2013
- Dépendance affective ou amie capricieuse ?, juin 2017
- Dépendance affective, retrouver une meilleure estime de moi-même, avril 2020
- Dur chemin que d'être libéré d'une certaine dépendance..., juillet 2021
- Ma dépendance affective et souffrance du metamour., sept 2021
- Dépendance affective et polyamour ?, sept 2021
- Comment réapprendre à vivre pour soi / la dépendance, déc 2021

Et ceux-ci sur la dépendance de l'autre :
- Dépendance affective générant insistance, mai 2015
- Gérer la "dépendance" de l'autre, juin 2012

Et ces deux textes :
- [Texte] Pourquoi la dépendance affective est-elle un poison ? par Stephanie, sept. 2019
- [Texte] L’amour au 21e siècle : Dépendance affective et peur de l’engagement, Gabriel Luneau, 2014

Signalons enfin que le forum propose aussi les termes suivants : dépendance aux relations, dépendance amoureuse, insécurité affective, errance affective, détresse affective.

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

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artichaut

le jeudi 03 juillet 2025 à 14h45

J'ai l'impression que les problèmes que tu évoque @Tiao88 ne sont pas liés au consentement relationnel (dans les relations non-monogames) qui est le sujet du texte, mais à la question de la dépendance affective (qui concerne aussi les relations monogames) voire une sorte de dépendance sociale (enjeux systémiques, difficulté à renoncer, biais d'engagement, peur de blesser l'autre, etc.)

Avoir acquis un capital affectif et social (par ex. une relation de couple), et ne pas être prêt·e à (risquer de) le perdre. En accord avec l'adage on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on trouvera.

Le consentement relationnel tel que décrit dans le texte, s'attache plutôt à une dimension éthique des relations (à l'époque j'étais encore imprégné de ça), mais ne creuse guère les dimensions systémiques, psychologiques ou affectives.

J'ai le sentiment que les questions que tu pose soulèvent d'autres problématiques, par exemple :
- comment transformer sa dépendance affective et sociale monogame en dépendance affective puzzle (+autonome, moins centrée sur une personne, etc) ?
- comment poser ses limites dans un couple hétéro ?
- comment accepter les micro-ruptures inhérentes à toute transformation relationnelle ? et comment cesser de redouter la Rupture (avec un grand R) ?
- comment se départir de l'aspect monolithique de ce qu'est censée être une Relation (avec un grand R) ou un couple ?
- comment accepter l'impermanence des relations ?
- etc.

La grille de lecture éthique telle que proposé dans ce texte, peut se penser comme un phare dans la mer ou le marécage des relations, pour y voir un peu plus clair, pour proposer des lignes de réflexions et d'analyses de situations… mais ce n'est qu'une boussole parmi d'autres. À mettre en perspective donc, avec d'autres grilles d'analyses ou d'autres façon de ressentir/vivre les choses.

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

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le mercredi 02 juillet 2025 à 16h16

Tiao88
Pour le coup, je ne pense pas qu'on "choisisse" la dépendance affective. C'est plus un souci psycho-social qu'un choix

Tu veux dire que tu voudrais la liberté (sortir de la monogamie) mais que ta condition psycho-sociale (dépendance affective) t'en empêche ?

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

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le mercredi 02 juillet 2025 à 13h48

Tiao88
J'ai encore beaucoup de mal à comprendre comment on peut sortir du "ça ou rien"

Le problème du "ça ou rien", selon moi, c'est quand il s'agit plus ou moins explicitement d'imposer quelque chose à l'autre. Au lieu de construire ensemble, au lieu d'assumer la responsabilité de ses choix ou de son évolution de vie.

Si je suis engagé dans un contrat (fut-il implicite ou de fait) et que je veux changer les termes du contrat, c'est à moi d'en prendre la responsabilité.
On pourrait vouloir vivre la vie et les relations comme quelque chose de mouvant, et donner la priorité au changement plutôt qu'à l'inertie des contrats. Mais ce n'est pas la norme, donc il faut être clair dès le départ sur ça.

Et dans ce cas, une séparation aussi, fait partie des changements potentiels, et n'est pas en soi négatif.

J'ai l'impression que allant vers la non-monogamie depuis la monogamie de fait, on peut parfois avoir tendance à vouloir le beurre et l'argent du beurre, le changement et la stabilité. La richesse et la précarité, la dépendance affective et la liberté, les privilèges d'un mode de vie et les privilèges d'un autre, etc.

C'est un peu comme si on voulait toujours plus et jamais moins. C'est ce que j'ai tendance à appeler le libéralisme relationnel.
Je veux devenir poly, mais je ne veux pas renoncer à ma relation monogame, à mes privilèges monogames. Je veux devenir poly mais je ne veut porter aucune charge relationnelle supplémentaire, ni renoncer à rien de ce que j'ai déjà. Je veux les paillettes mais pas le camboui. etc.

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Discussion : Politiser la non-monogamie

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artichaut

le mercredi 02 juillet 2025 à 12h50

Ben356
c'est mieux que si c'était pire, mais ça reste tout de même assez individualiste et capitaliste comme démarche...

Oui, voilà ce que ça me fait l'idée d'étendre les privilèges de couple, ou de couples mariés, aux polycules…

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Discussion : Politiser la non-monogamie

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artichaut

le mardi 24 juin 2025 à 14h07

Les personnes en couple et les monogames ont des privilèges.
Faut-il en tant que personne poly ou non-monogame critiquer ces privilèges, et chercher à les atténuer à l'égard de l'ensemble de la société ? Ou faut-il au contraire chercher à obtenir les mêmes privilèges pour notre chapelle ?

Lutter pour que notre communauté aie les mêmes droits que les personnes +normées que nous et qui sur certains plans consituent le haut de la pyramide ? Ou lutter pour que tout le monde ai les même droits ?

Politiser la non-monogamie est-ce chercher à avoir les même droits/privilèges que les monogames, ou chercher à enrayer le système qui fabrique ces droits et ces privilèges ?

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Discussion : Politiser la non-monogamie

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artichaut

le jeudi 19 juin 2025 à 22h46

Siestacorta
Bon par contre, préférer camaraderie à amitié, amitié à amour, je vous suis pas.

Tu te trompes de fil, il me semble.

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Discussion : [Lexique] Polymonogamie ou Poly-Monogamie

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artichaut

le jeudi 19 juin 2025 à 22h43

Crest déconnecté
tout devient magiquement plus simple si on ne convoque plus cette notion

Magiquement, je ne sais pas, mais plus simple, ça c'est sûr.

Crest déconnecté
il y a aussi la notion de camaraderie qui me semble intéressante car moins centrée sur les individus

Camaraderie me semble appartenir à un registre historique restreint et aujourd'hui élististe (bien qu'autrefois populaire), mais pourquoi pas, pour les personnes à qui ça parle…
En tout cas le moins centrée sur les individus me semble élargissant, même si pas évident à porter dans ce monde individualiste. Garder le poly (le multiple), sans le mono, et surtout sans la gamie et sans l'amour-amoureux qui engendre cette gamie (cette élection synonyme d'extraction au reste du monde)…

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Discussion : [Lexique] Polymonogamie ou Poly-Monogamie

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artichaut

le mercredi 18 juin 2025 à 00h58

Alastor
Et si on arrêtait de parler d'amour amoureux ??
(…)
Est-ce que privilégier les relations amicales et étendre les possibilités de celles-ci ne seraient pas une solution ?

C'est un peu mon chemin aussi.
Je trouve ça de plus en plus compliqué de conserver l'amour amoureux, qui me semble en soi un concept monogame. Et j'aurais tendance à dire la même chose de LA sexualité.

J'aime bien quand tu écrit : arrêter d'en parler.
J'y entends arrêter de focaliser. Défocaliser. Pour oui, par exemple, privilégier les relations dites amicales et plus encore étendre les possibilités de celles-ci.

Aki
Que proposerais-tu comme modèles/modalités relationnelles alternatives pour éviter ces horribles écueils et avoir des relations plus saines/éthiques/justes/etc ?

Je n'ai rien à proposer (sociétalement), mais personnellement j'en vient à vouloir arrêter les relations (terme que j'ai pourtant beaucoup utilisé par le passé). Les liens qui, se pensant comme relation, convoquent quasi inévitablement leur lot d'attentes spécifiques, de "cahier des charges" comme dit @Tiao88, de dynamiques hiérachisantes, d'élection sélective emprunt de normativité.

Accepter le jeu des relations amoureuses et sexuelles me semble impliquer tacitement en accepter les règles (non dites) et les enjeux (non nommés).

Après c'est évidemment compliqué dans un monde où c'est devenu la plus-que-norme. Et c'est probablement quelque part un peu dommage. D'autant qu'étant passé par là, je ne peux reprocher à quiconque d'y être passé, ou d'y croire encore, ou de ne savoir s'en passer.

Perso je tatônne. Je cherche un chemin en dehors de la carte. J'essaie de m'inspirer de comment font les gens en dehors du game (les enfants, les vieux, les déclassés…)

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Discussion : [Lexique] Polymonogamie ou Poly-Monogamie

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artichaut

le lundi 16 juin 2025 à 12h58

De même qu'il y a la monogamie sérielle (plusieurs relations qui se suivent dans le temps), je me dis qu'il y a la monogamie spaciale : plusieurs relations qui s'additionnent dans l'espace (dans la même temporalité). Ce que d'autres appelent le polyamour.

On supprime l'unicité, mais on conserve les autres attributs de la monogamie : primat des RAS (relation samoureuses et sexuelles) sur toutes les autres, constitution et maintien de privilèges, hiérarchisation de fait, surfocalisation sur la sexualité et les sentiments dits amoureux, surfocalisation sur la jalousie, scripts et escalators relationnels, capitalisme relationnel, exacerbation de la frustration et des inégalités, forcing relationnel, individualisme libéral, etc.

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Discussion : Politiser la non-monogamie

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artichaut

le lundi 16 juin 2025 à 12h02

Topper
Par exemple, en cas d'accident et/ou d'hospitalisation, qu'un-e partenaire soit exclu-e des informations ou des visites ne me paraît pas être un sujet minime.

Ça ne me semble pas un problème spécifique à la non-monogamie. Le problème est le même pour les amis, les potes, les collègues de travail, etc.
Je ne vois pas en quoi le fait de se considérer amoureux ou en couple, ou de partager du sexe devrait donner plus de droits.
Comme souvent le risque est de se contenter de multiplier la monogamie au lieu de la remettre en cause dans ses fondements. Revendiquer des droits pour le polyamour ne ferait qu'élargir le champ de la monogamie.
C'est du reste à mon sens, ce qui est en train de se passer (depuis environ 5 ans, en France) : le capitalisme est en train d'absorber et normaliser le polyamour, pour l'accueillir en son sein, en faire une variable innoffensive de la monogamie et annihiler son potentiel subversif.

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Discussion : Politiser la non-monogamie

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artichaut

le samedi 14 juin 2025 à 14h14

RedRackham
Dans les pays anglosaxons, le lien entre la politique et la non-exclusivité/non-monogamie est assez présent.
Que ce soit par des comptes militants comme Decolonizing Love, Polyphilia, Chillpolyamory. Par des chercheur·euses tel que Kevin A. Patterson (Love is not colorblind) ou par des associations comme Polyamory Legal Advocacy, Organization for Polyamory and Ethical Non-monogamy ou Canadian Polyamory Advocacy Association.
Il me semble qu'en France on s'attache principalement à vulgariser autour de la non-exclusivité, faire de la pédagogie, etc En gros à se visibiliser dans l'espace public.

Pourquoi toujours regarder du côté des anglo-saxons ? N'y a-t-il donc que la France et les États-Unis au monde (à la rigueur la Grande Bretagne) ?

Pour politiser il faudrait peut-être déjà décoloniser notre pensée et nos ressources…
Certes il y a quelque trucs intéressants chez les anglo-saxons, mais toujours les utiliser comme modèle c'est infiniment appauvrir les possibles et se mettre des oeillères d'entrée de jeu. Et je ne vois pas comment on peut in fine politiser quoique ce soit par ce biais.

Quant à politiser (au sens législatif) en France, dans la lignée des mouvement LGBT, perso je n'en vois pas l'intérêt. Pour obtenir quoi ? le mariage polyamoureux ? Bof. Ou plutôt beark.

Et l'enjeu est vraiment minime pour nous. Oui on pourrait avoir encore quelques privilèges en plus. Mais fondamentalement ça ne va pas changer notre vie.

Il pourrait sans doute y avoir un enjeu, certes (par exemple au sens de l'émancipation et de l'amitié dans le monde, plutôt que des privilèges législatifs français), mais celui reste encore bien ténu, a fortiori en France.

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Discussion : Je tombe amoureux de la copine de ma femme

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artichaut

le mercredi 11 juin 2025 à 09h40

Perso je tique sur l'expression "tomber amoureux". Quand on a une vie bien rangée, qu'on est casé·e depuis longtemps, j'ai l'impression que la moindre petite étincelle dans un lien peut donne le sentiment de "tomber amoureux"…

Pourquoi ne pas simplement envisager de la joie partagée, de la complicité, du bonheur à se cotoyer, etc. ?

N'est-ce pas plutôt qu'on a cantonné notre territoire affectif à un périmètre restreint (par exemple un couple, une famille) que les choses y sont un peu trop bien rangées (chaque être à sa place, une place pour chaque être) et qu'on en oublie le vivant de la vie ?

Cette société monogame nous incite ainsi à cantonner. Mais lorsque cette vie devient terne, et qu'une étincelle apparaît, on peut avoir du mal à penser/ressentir/vivre les choses autrement que sur le même modèle : le totalitarisme amoureux.

Et le polyamour peut être un gros leurre à ce moment-là. En nous faisant croire qu'on va pouvoir revivre ce qu'on a déjà vécu, qu'on pourrait avoir deux histoires monogames en même temps, etc.

Ça mène souvent à la catastrophe. Tu es persuadé d'être amoureux. Et si jamais c'est pas le cas, ta partenaire, risque fort d'être persuadée que c'est le cas, tellement le shéma amoureux monogame est ancré en nous (a fortiori après des années d'abstinence affective hors des cases bien rangées). Dans tous les cas, ça risque fort de mener à une grosse crise.

Par ailleurs tu dis "cette femme est la copie parfaite de ma femme en tout point". Celà ne peut pas être. Celà n'existe pas en ce monde. Je pense que tu vois ce que tu veux voir.

Mon avis c'est que probablement tu es frustré affectivement parlant. Et que consciemment ou inconsciemment tu cherche à revivifier ta vie affective. L'autoroute évidente consistant à vouloir revenir dans des rails bien connues. Rencontrer "la même personne", re-tomber amoureux, etc.

Est-ce le cas ? Te sens-tu frustré dans ta vie, …si tu es honnête avec toi-même ?

Ces sentiments que tu éprouve, ou que tu pense éprouver, que racontent-ils de là où tu en es dans ta vie aujourd'hui ?
Soit attentif à ce qui se passe en toi, à ce que ça révèle de toi, de ta vie, et — indépendamment déjà de cette histoire — à ce que tu voudrais changer (ou pas) dans cette vie.

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Discussion : Formation EVRAS spéciale polyamour au Planning Familial ?

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artichaut

le mardi 20 mai 2025 à 01h27

Il y a un peu 2 questions en une.

Xalma
comment faire émerger de nouveaux espaces si l’entrée repose uniquement sur la reconnaissance personnelle ou la cooptation ?

Concernant cette question, il y a peut-être aussi la manière d'aborder la chose qui est en cause : pourquoi ne pas commencer petit (organiser des cafés poly ou des soirées…) avant de vouloir organiser de grands événements ?

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Discussion : Transparence : laquelle ?

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artichaut

le vendredi 16 mai 2025 à 19h16

JeanneLeaf
cette personne m'a récemment demandé de partager avec elle une transparence immédiate concernant nos autres partenaires

Il y a un écart entre nommer ses besoins et faire des demandes explicites d'une part, …et vouloir ("avoir besoin de") contrôler la vie de l'autre d'autre part.
L'écart peut être fin et la nuance difficile à jauger car en partie subjective.

Demander à l'autre de tout dire, tout le temps, me semble partir d'un besoin de contrôle lié à des peurs (et il y a peut-être d'autres moyens de travailler sur ces peurs ?). Mais de fait ça peut fabriquer un ascendant et une position de pouvoir sur l'autre (eventuellement pour compenser un autre ascendant, comme de se sentir secondaire).

Elle ne te demande pas de ne pas faire ci ou ça, mais de tout dire tout de suite (idéalement même, j'imagine, avant que ça n'arrive).

D'une part, reste à savoir si ces demandes d'informations vont ensuite se transformer en demande plus intrusives… (c'est peut-être aussi de ça, dont toi tu as peur : une restriction de ta liberté ?)

D'autre part, il y a t-il d'autres moyens de la rassurer (enrayer ses peurs, donc son besoin de contrôle) ?

Tu ne parle pas de compersion. Vit-elle parfois de la compersion à ton égard et tes partenaires ?
Si non, ça me semble casse gueule…

JeanneLeaf
cette personne se définit comme profondément exclusive

Ceci explique aussi celà.
Être dans une relation autant non-exclusive n'est peut-être pas le bon choix pour elle, là maintenant… ?

JeanneLeaf
je suis pour la vérité mais j'aime l'idée qu'on prenne soin de savoir si l'autre en face est prêt à recevoir ça à ce moment précis ou pas
je n'ai aucune honte à assumer que la semaine précédente j'ai vu un.e autre partenaire et je ne veux pas qu'on m'imposer d'urgence à le faire dans la minute... et mon amante semble opposée à cette limite que j'aimerais fixer...

J'ai l'impression que tu mélanges prendre soin de savoir si l'autre en face est prête à recevoir (tu n'est pas toujours prête à recevoir, mais elle oui, apparemment) et prendre soin de savoir si l'autre en face est prête à raconter (on peut l'imaginer prête à toujours raconter, en tout cas se croire capable de ça, toi non). Ce qui est deux choses totalement différentes.

Nommer que vous avez des fonctionnements très différents est déjà un bon début.
Tâcher de creuser ensemble vos peurs respectives aussi.

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Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

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artichaut

le vendredi 09 mai 2025 à 22h40

Alastor
Elle m'a expliqué qu'elle ne jugeait pas notre relation, ni les relations non exclusives d'ailleurs, qu'elle comprenait mais que ce n'est pas son truc du tout.
Que quand il y a de l'amour on partage tout ensemble et que donc il n'y a pas de place pour moi dans la vie de W.

Elle ne juge pas, elle les nie. C'est pire.

Au vu de ton récit, en effet, il n'y a rien à en tirer. Seul W pourrait changer la donne, mais ça ne semble pas son choix.
Qu'ils vivent donc leur banale relation mono… qui certainement finira comme les autres d'ici quelques mois ou années.

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Discussion : Polydays #3 - 4 jours pour grandir ensemble dans nos relations plurielles

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artichaut

le jeudi 08 mai 2025 à 17h32

voir aussi : Polydays #2
(perso j'aime bien voir comment un événement évolue)

à ne pas confondre avec le Polydays Oslo organisé jadis.

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