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Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?

artichaut
le mercredi 30 juillet 2025 à 11h40
Je (re)découvre ce fil (il me semble que je ne l'avais pas cité ici) :
- Bandes dessinées, déc 2009
Plusieurs références y sont citées.
Discussion : Bandes dessinées

artichaut
le mercredi 30 juillet 2025 à 11h34
Jena
Vous saviez que Shrödinger était poly ?
Mais alors, avait-il lui-même des relations de Schrödinger ?
Discussion : [Lexique] Votre terminologie perso (termes et étiquettes pour définir une relation, un·e partenaire)

artichaut
le mercredi 30 juillet 2025 à 11h16
Voir aussi :
- Terminologies pour décrire nos sexualités, juillet 2025
- Rencontre vs Relation (dynamique de rencontre vs dynamique relationnelle), mars 2025
- Les types de relations, nov 2020
- Relation ou pas ?, nov 2010
Perso je n'aime plus trop ce terme de relation. Et lui préfère à la limite celui d'interaction.
J'ai, j'ai eu, et j'aurai, des interactions.
Et ma constelaltion pourrait être la carte de mes interactions passées-présentes-futures.
Discussion : [Vocabulaire] Relation ou pas ?

artichaut
le mercredi 30 juillet 2025 à 11h14
Voir aussi :
- Votre terminologie perso (termes et étiquettes pour définir une relation, un·e partenaire), avril 2019
- Les types de relations, nov 2020
- Rencontre vs Relation (dynamique de rencontre vs dynamique relationnelle), mars 2025
La question du terme ou de la notion de relation est aussi déterminante dans cette récurente question sur la question du nombre de relations, qui m'a beaucoup perturbé par cette question : « Tu as combien de relation ? ».
Aujourd'hui j'aurais preque envie de répondre : « Je n'en ai pas, je n'en ai plus ». Ou « Ce terme ne me convient plus ».
Alors qu'un temps il m'a permis de sortir des questions « As-tu une amoureuse ? », « Es-tu en couple ? », « As-tu quelqu'un dans ta vie ? », qui me permettait de répondre « J'ai des relations » (pour ne pas hiérarchiser amour, amitié, etc)… aujourd'hui même ce terme me semble avoir des fondations, des fondements monogames.
Dans le sens que pour avoir le droit à cette appelation
- d'une part il faut répondre à certains critères (donc ça hiérarchise de fait et exclue ou dévalorise d'autres types d'interactions)
- d'autre part, même en milieu poly, ça sous-entend presque toujours : RAS (relation amoureuse et sexuelle), ou a minima une relation amoureuse et/ou sexuelle (qui au passage sous-entend à son tour — toujours dans une visée à mon sens monogame — ce qu'est "l'amour-amoureux" et ce qu'est "le sexe", en les hiérarchisant vis à vis d'autres types d'interactions)
Le mot relation me semble donc pour moi aujourd'hui, porter trop d'injonctions et de valeurs monogames.
La transformation relationnelle ne me suffit plus, j'ai peut-être besoin de liens qui cessent de se définir (moi qui pourtant adore les définitions, les terminologies, les typologies…).
Discussion : Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité)

artichaut
le mercredi 30 juillet 2025 à 11h09
Sur le nombre de relations, je signale ces deux fils :
- Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires ?, juillet 2010
- Trop, c'est trop ! La question du nombre et du sens..., déc 2011
Et je me dis que privilégier la qualité à la quantité, ne dit rien, en définitive, du nombre de relations que l'on peut avoir.
On peut avoir en qualité, beaucoup ou peu de "relations".
Penser qualité au lieu de quantité c'est quelque part rendre caduque la question du nombre. Défocaliser de cette question hautement monogame.
Finalement le polybéral n'est-il pas un monogame qui s'ignore ? Dans le sens où prolongeant l'exclusivité de la monogamie par le "polyamour", il décuple le pouvoir et l'étendue de la monogamie.
Le polybéral et le monogame peuvent avoir ceci en commun que la question du nombre leur est cruciale. Tel le capitalisme pour qui il s'agit de tout dénombrer. Créer du comparatif, de la frustration, de la compétition et de la concurence.
Discussion : Trop, c'est trop ! La question du nombre et du sens...

artichaut
le mercredi 30 juillet 2025 à 10h57
En fait j'ai le sentiment que le nombre de relations est une fausse bonne question. Je pourrais même dire que cette question revient à penser en logique monogame, sous-entendant notamment ce qu'est une relation.
Il me semble que les notions de comète ou de Schrödinger proposent par exemple d'autres acceptations.
La question du sens me semble en définitive plus importante que la question du nombre. Qu'il y a t-il dans chacune de ces "relations" ? Sont-elles bien vécues par les personnes concernées ?
S'arrêter sur le nombre, c'est à la fois comparer, et rendre simplement numéraire quelque chose qui a priori n'a pas à l'être.
Par ailleurs ce sujet est traité ici :
- Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires ?, juillet 2010
- Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité), fév 2019
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

artichaut
le mercredi 30 juillet 2025 à 10h35
Je remonte ce fil sur un sujet récurent en dynamique poly.
J'ai écris ici :
artichaut
Pour moi, le nombre de relations, n'est pas en soi limité. Et les questions poly d'emploi du temps (poncif des cafés poly) ne me parle pas. Si l'on n'est pas quelqu'un·e pour qui la quantité de temps (la récurence et la régularité) passé ensemble est importante, mais seulement la qualité de ce qui est vécu quand on se voit. Si l'on ne vit pas dans la conjugalité (même intermittente), avec cette idée de continuité et de durée dans la relation, mais dans l'instant, alors on peut être comète ou avoir autant de relation comète que l'on veut (ou presque). En tout cas ce n'est pas le temps disponible qui est le frein.Ce n'est pas complétement mon cas. Mais je m'en rapproche un peu.
Par ailleurs ce sujet est traité ici :
- Trop, c'est trop ! La question du nombre et du sens..., déc 2011
- Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité), fév 2019
Discussion : Réflexions sur la sexualité exclusive, ou relation sexuelle unique.

artichaut
le lundi 28 juillet 2025 à 15h12
Tiao88
ça ne fait pas de moi une personne exclusive sexuellement mais ça exclut bcp de personnes dans un premier temps, j'ai l'impression.
Ça exclut beaucoup de personnes, mais sur des considérations comportementales. Ça n'exclut pas a priori des personnes. C'est juste que dans les faits (dans un second temps je dirais), ton champ des possibles s'arrête assez vite.
Je trouve ça différent d'avoir des exigences a priori (orientation de genre, exlusivité sexuelle, désirs construits…), ce qui génère de l'exclusion (et diminue du même coup drastiquement notre champ des possibles), et d'avoir des exigences sur le comment pour ne pas se retrouver à performer, à être pris au piège, etc.
Discussion : Réflexions sur la sexualité exclusive, ou relation sexuelle unique.

artichaut
le lundi 28 juillet 2025 à 14h58
HiBou
Du coup j'ai opté pour un arrêt du sexe, (…) cette transition, va être difficile, mais que c'est une étape nécessaire pour l'humanité !
Oui, je partage cet avis. Surtout, en tant que mec : arrêter de chercher du sexe.
Si ça vient, ça vient, si c'est là pourquoi pas, mais cesser de chercher (et donc cesser de me plaindre de ne pas en avoir).
Perso c'est à la fois un soulagement (c'est fou le temps perdu à ça), une nouvelle façon de voir la vie, et des liens/interactions inédits avec les personnes de tous genres.
Je n'ai pas besoin de sexe (même si j'aime ça). En revanche j'ai besoin de tendresse, de contact physiques et de lien d'intimité privilégié (3 choses généralement incluses dans le package-monogame de la sexualité).
Séparer les vrais besoins, des bonus facultatifs a été pour moi décisif dans mon chemin.
Discussion : Ma femme est asexuelle, le polyamour est t il la solution ?

artichaut
le lundi 28 juillet 2025 à 14h37
pilux
l'envie de sexe finit par être pesante pour moi. (mon placard a sextoy est certes divertissant, ça ne remplacera jamais le contact charnel)
(…)
il n'y a aucune chance qu'elle aille voir ailleurs, dans la mesure ou elle est asexuelle, et sentimentalement comblée avec moi
C'est là où pour moi il y a un gros risque de se méprendre sur ce qui est profondément en jeu.
Si le problème est juste le sexe pourquoi refuser d'aller aux putes ?
Quand on a un problème de peau on va chez la dermato. Sexothérapeuthe ou travailleuse du sexe, c'est beaucoup une question de classe sociale ou de tabou sociétal, mais les deux sont des médecins du sexe.
Le besoin n'est peut-être pas tant le sexe que contact charnel. Pas tant la sexualité que la fusion qui se retrouve — entre autre — dans le partage d'intimité de corps.
Et l'on ne sait pas ce que va produire un tel partage sur quelqu'un qui en manque depuis tant d'années.
C'est comme penser que l'on peut être sentimentalement comblé par une seule personne. C'est voir possiblement le monde avec certaines oeillères (que l'on nous a appris à poser).
Je comprends que ça puisse être rassurant de se dire que le problème est corporel (sexuel) et qu'il suffirait de le résoudre pragmatiquement.
Mais bien souvent le problème est infiniment plus profond que ça.
Les mises en garde ici, ne sont sans doute pas facile à recevoir.
Mais aller voir (sexuellement) ailleurs, et penser qu'il est impossible que ça puisse changer quelque chose sur la vie sentimentale de ta femme, me semble une grosse poutre que l'on ne veut pas voir.
Quand on commence à ouvrir le hublot de la monogamie, et qu'on se rend compte du paysage que l'on avait jusque-là mis à couvert, on ne sait pas ce qu'il peut advenir (ni pour soi, ni pour l'autre, et encore moins pour le couple).
C'est une bombe à retardement qu'il va falloir apprivoiser. Et faire exploser si possible tout petit bout par tout petit bout. Sinon c'est la déflagration assurée.
De l'extrême lenteur avant tout chose.
Discussion : [Lexique] Votre terminologie perso (termes et étiquettes pour définir une relation, un·e partenaire)

artichaut
le lundi 28 juillet 2025 à 14h03
Myla
Une de mes découvertes récentes est les relations comètes, c'était dans le livre vivre de "polyamour et d'eau fraîche "
Pour info le terme est antérieur à ce livre.
Myla
Ce que j'en comprends c'est que c'est des relations éphémères au fil du temps avec une personne retrouver rarement environ une fois par an en vivant des moments forts et ou de qualité...
Avec mes mots je dirais que ces moments crée un joli collier de perles toute plus belle les unes que les autres ce qui peut expliquer que ces relations peuvent être très importantes.
En tout cas c'est le cas dans ma vie et ça peut expliquer par exemple des relations que j'ai appelé des amours de bal ou de Jam en danse trad où jam de danse contact improvisation...
Et c'est pourquoi pour moi, le nombre de relations, n'est pas en soi limité. Et les questions poly d'emploi du temps (poncif des cafés poly) ne me parle pas. Si l'on n'est pas quelqu'un·e pour qui la quantité de temps (la récurence et la régularité) passé ensemble est importante, mais seulement la qualité de ce qui est vécu quand on se voit. Si l'on ne vit pas dans la conjugalité (même intermittente), avec cette idée de continuité et de durée dans la relation, mais dans l'instant, alors on peut être comète ou avoir autant de relation comète que l'on veut (ou presque). En tout cas ce n'est pas le temps disponible qui est le frein.
Ce n'est pas complétement mon cas. Mais je m'en rapproche un peu.
Myla
par ailleurs, je dis mes amours hommes ou femmes, présent ou passé. je n'aime pas et n'utilise pas le terme ex...
J'aime beaucoup dire ma constellation amoureuse parfois je peux la percevoir scintiller et percevoir aussi les interactions entre différentes constellations
J'aime bien cette idée que notre constellation puisse être dans l'espace (souvent pensée comme une carte géographique), mais aussi dans le temps, ou plutôt non soumise a la linéarité du temps : que toute relation passée soit pensée et inscrite au présent dans nos cartes relationnelles (sans distinction hiérarchique).
Refuser le terme ex, j'ai le sentiment que c'est refuser que le passé soit relégué aux oubliettes. Ou qu'une relation soit évaluée en fonction de son emplacement dans la chronologie.
Discussion : Ma femme est asexuelle, le polyamour est t il la solution ?

artichaut
le dimanche 27 juillet 2025 à 02h31
pilux
je suis assez frustré, et j'ai besoin de m'épanouir sexuellement. J'ai poussé les "recherches" assez loin dans l'exploration de la sexualité en solo, mais ca ne comble pas totalement le manque
Peut-être faudrait-il commencer par le commencement.
Pourquoi et de quoi es-tu frustré ? Pourquoi la sexualité en solo, ne comble pas totalement le manque ? Qu'est-ce qu'il te manque exactement ?
pilux
Est ce que des gens ont vecu une histoire dans le meme genre ?
Avez vous des conseils ?
J'ai plus ou moins vécu une histoire dans le même genre.
Mon principal conseil : ne pas chercher de solution à l'asexualité de ta femme (cf ton titre). Son asexualité n'est pas un problème, c'est une qualité.
Si tu aimes ta femme, aimes et chéris son asexualité. Son asexualité est une chance, pour elle, comme pour toi. De découvrir un monde infini, d'explorer de nouveaux chemins, de vivre enfin une vie volontaire et choisie, loin des poncifs sociétaux en vigueur.
Par ailleurs, si tu te poses la question du polyamour demandes-toi, à l’heure la plus silencieuse de la nuit, si tu ressent de la joie à l'idée que ta femme puisse aimer d’autres personnes que toi, avec amour et de vivre concrètement cet amour là ?
Creuse en toi même la plus profonde réponse, et si la réponse devait être oui, alors tu es sans doute prêt pour le polyamour.
(j'ai piqué une partie de ma dernière formulation à Rilke et à Kalyp)
Discussion : [Lexique] Terminologies pour décrire nos sexualités

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 21h52
Je note aussi que l'on parle facilement et rapidement de relation sexuelle. Comme si dès qu'il y avait du sexe, il y avait relation (c'est à dire, dans ma compréhension, une interaction suivie faite pour durer).
Certes on peut parler d'interaction sexuelle (mais qui dit ça, à part moi ?), ou (plus médicalement) de rapports sexuels.
Même le plan cul, peut avoir une connotation de durée. On fait des plans sur l'avenir. C'est un one shot qu'idéalement on réitère. Un genre de sexualité sérielle.
Discussion : [Lexique] Terminologies pour décrire nos sexualités

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 21h46
On pourrait aussi écrire partenaire exclusif ou partenaire sexuel exclusif.
Il y a 5 ans, j'avais cette défition de "partenaire" :
artichaut
Partenaire : une personne avec qui je partage de la tendresse, de la sensualité ou de la sexualité
Aujourd'hui je ne dirais plus ça. Mais en même temps, je n'utilise plus tellement ce terme…
Discussion : Peut on dire que le polyamour est un art libertin élitiste ?

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 21h38
oO0
"Elitiste" et "électif", sont deux qualificatif assez proches de telle sorte que l'un peut mettre sur la voie d'un autresource : # (page 2)
Lisant un vieux post des débuts de ce forum, je tombe sur ce passage qui me fait penser à mes réflexions du moment sur l'élection affective…
L'élection affective aurait-elle un sens ou une dimension élitiste ? Ça me parle. Même si ce n'est pas ce qu'a voulu exprimer l'auteur de ce sujet (pour qui élitiste a plutôt une connotation positive).
Discussion : Réflexions sur la sexualité exclusive, ou relation sexuelle unique.

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 18h58
Lili-Lutine
là où le corps réclame parfois juste de ne pas savoir
(…)
Un territoire où l’on ne serait pas sommé·e·s de savoir à l’avance
Et où l’on pourrait dire : je ne sais pas encore… et c’est très bien comme ça
Ça me fait penser au livre de Clara Serra La doctrine du consentement (La Fabrique, 2025).
Elle y fait une critique de la notion, nottament juridique, du consentement, qui se pense comme un oui ou un non, et jamais comme un Je ne sais pas.
Discussion : Réflexions sur la sexualité exclusive, ou relation sexuelle unique.

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 18h23
MPB
Par contre, j'ai toujours été très tactile avec les gens de mon entourage qui me sont chers (jusqu'à être très proche physiquement sans ambiguïté érotico-sexuelle), et j'ai toujours dit que je pourrais me passer de sexe, mais pas de câlins. Ce truc d'être blottie contre une personne, même partager un moment peau à peau, sans imaginer d'érotisme ou quoi que ce soit.
Aujourd'hui, je n'imagine pas pouvoir vivre de la sexualité avec quiconque sans que s'installe d'abord ce tactile, cette tendresse dont tu parles …et que ce tactile, cette tendresse soit d'abord vécue en acte, éprouvée en corps, comme non érotique.
Ce n'est que depuis ce territoire de tendresse non-sexualisée qu'éventuellement, peut-être, facultativement, et après en avoir pleinement profité et s'être pleinement mis en confiance, que pourrais naître un élan de sexualité.
Quand les dits "préliminaires" seront la norme, on pourra éventuellement recauser de saine sexualité. En attendant et tant que le désir et la séduction présiderons, j'ai le sentiment que la sexualité restera un territoire de chasse, d'abus et de danger perpétuel
…et non, comme dit @Lili-Lutine, un territoire habitable, respirant, variable, sensible.
Et du coup, homme, femme, non binaire, jeune, vieux, moche, beau… je m'en fous, la question est : est-ce cette tendresse et cette confiance peut s'éprouver et s'installer ? Et se vivre en tant que telle sans chercher à aller nulle part ailleurs.
Discussion : Réflexions sur la sexualité exclusive, ou relation sexuelle unique.

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 18h11
Je trouve ces réflexions passionantes, et je me sens un peu moins seul à vous lire. Merci.
On s'éloigne certes, un peu du sujet-titre de ce fil (ce qui va perturber mon besoin de classer/ranger les idées, notamment sur ce site) mais j'ai moi-même dérivé sur la fin de mon texte. Donc ça me semble assez logique.
Je trouve @Lili-Lutine, comme souvent, que tu dis mieux que moi, certaines choses que j'essaie de dire.
Si ce monde n'était pas hétéro-patricarcal @MPB, il n'y aurait pas besoin d'éviter les hommes cisgenres. Donc ça ne rentre pas vraiment dans le manque d'ouverture que je critiquais. C'est disons inhérent au monde tel qu'il est, même si je trouve ça un peu triste en soi.
Discussion : [Lexique] Monogamie de fait

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 17h46
Lili-Lutine
Je pense qu’on parle peu de ce qui rend certaines formes de non-exclusivité inaccessibles,
De même qu'on parle encore moins, je trouve, des formes d'exclusivités inaccessibles, et des personnes qui se tournent vers la non-exclusivité, faute d'avoir accès à la monogamie classique. Mais c'est un autre sujet…
Lili-Lutine
Je me suis souvent demandé combien de fois j’avais dit non à des désirs qui n’avaient pas les bons codes
combien de liens j’avais censurés parce que leur texture ne correspondait pas à ce que j’avais appris à reconnaître comme érotique ou digne d’un engagement
Oui, je me pose les même questions.
Discussion : [Chantier] Décortiquons la Monogamie

artichaut
le samedi 26 juillet 2025 à 14h33
Décortiquer la monogamie, peut aussi passer par décortiquer "la sexualité" (monogame ou non).
Et le travail reste globalement à faire, je trouve.