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Signes d'engagement

Engagement
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(compte clôturé)

le jeudi 15 novembre 2012 à 22h22

À fréquenter quelqu'un depuis un moment déjà, on en vient à se dire que la personne nous plaît et qu'on semble lui plaire . On en vient même à croire être prêt à passer à l'étape suivante et à s'engager à fond. Mais la personne l'est-elle de son côté et quelles sont les étapes suivantes? L'engagement en polyamour est-il le même que l'engagement dans un couple? On me dit que oui, mais moi je me pose des questions.

Le/la partenaire parle au « nous ». C'est qu'il/elle a des plans futurs dans lesquels on est impliqué, et pas seulement pour la soirée à venir. Qu'il s'agisse d'aller à un concert ensemble dans quelques semaines ou d'une discussion à propos d'une éventuelle colocation , lorsqu'il/elle parle un utilisant la première personne du pluriel, cela démontre en général qu'il/elle considère son/sa partenaire comme plus qu'une fréquentation de passage. Et si dans les plans futurs, il/elle ne parle pas de colocation ou de vivre ensemble? Est-ce moins de l'engagement?

Le/la partenaire cherche à se rapprocher. S'il/elle est enthousiaste à l'idée de rencontrer nos parents, notre meilleure amie, notre famille au sens plus large, nos ami(e)s en apprenant à connaître les gens qui sont importants pour nous, cela démontre qu'il/elle veut lui/elle aussi appartenir à cette catégorie. Et que se passe-t'il s'il/elle ne cherche pas à connaître notre famille et à nous présenter à la sienne? Est-ce moins de l'engagement?

Il/elle prend des initiatives. On n'a pas à attendre qu'il retourne nos appels, ou qu'il/elle suggère des idées pour des sorties. Si on a affaire à un type de personne qui planifie et ne nous laisse pas en mode « attente », alors c'est qu'il/elle envisage probablement une relation à plus long terme. On suppose aussi que la prise d'initiatives est réciproque.

La plupart de ses amis sont en couple. Doit-on s'inquiéter si beaucoup de ses ami(e)s sont célibataires et qu'ils se laissent l'opportunité de séduire la gente féminine ou masculine? À l'inverse, si la plupart des autres membres de ses ami(e) sont mariés ou pacsés, ou en concubinage, est-ce qu'il sera influencé par l'une ou l'autre des tendances et que faire si malgré notre amour, ça ne nous correspond pas? Est-il/elle moins engagé(e) s'il/elle ne souhaite pas se marier ou se pacsé ou vivre en concubinage?

Il/elle est indépendant et responsable. S'il/elle a son propre logement , une voiture ou une carrière stable, c'est un indice qu'il/elle est une personne responsable et prête à s'investir dans une relation à long terme. Est-il/elle moins engagé(e) s'il/elle n'en est pas là?

Il/elle n'a pas partagé ses sentiments à propos de vous. On ne parle pas ici d' avouer son amour intemporel pour nous. S'il/elle dit peu de chose qui ressemble à « je tiens à toi » ou « j'aime passer du temps avec toi », alors que peut-on conclure?

On est toujours celle/celui qui appelle. Si vous êtes toujours celle qui essaie de le/la joindre avec peu de succès, et qu'il/elle ne nous contacte que rarement alors de quoi est-ce le signe? Doit-on l'évincer totalement de notre vie?

Il/elle ne s'ouvre pas à nous. On dit souvent que la communication est la clé de toute relation de couple. S'il/elle ne nous dit pas comment s'est passée sa journée, s'il/elle ne vous informe pas de ses plans pour le week-end, ou ne vient pas vers nous lorsqu'il /elle est triste ou joyeux, alors doit-on l'écarter de notre vie?

Il/elle ne fait pas de plans pour le futur. Ces plans n'ont pas nécessairement besoin de nous inclure. S'il/elle n'a pas d'ambitions à long terme, comme par exemple acheter une maison, et pense plus à faire des voyages en solo ou avec un(e) autre amoureux(-se) ou à déménager dans une autre ville, alors doit-on arrêter d'attendre qu'il change d'avis? Comment compte-t'on pour lui/elle?

Comment les polyamoureux s'engagent-ils?

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Profil

exred

le jeudi 15 novembre 2012 à 22h51

Je ne réponds pas à la plupart des question, la notion d'"engagement" étant pour moi beaucoup trop vague en l'état.

ladyk
Il/elle n'a pas partagé ses sentiments à propos de vous. On ne parle pas ici d' avouer son amour intemporel pour nous. S'il/elle dit peu de chose qui ressemble à «  je tiens à toi » ou «  j'aime passer du temps avec toi », alors que peut-on conclure ?

Soit que ce n'est simplement pas le cas, soit que c'est une personne qui n'est pas à l'aise à l'idée d'exprimer ses émotions. Les deux cas existent.

On est toujours celle/celui qui appelle. Si vous êtes toujours celle qui essaie de le/la joindre avec peu de succès, et qu'il/elle ne nous contacte que rarement alors de quoi est-ce le signe ? Doit-on l'évincer totalement de notre vie ?

non, mais peut-être essayer de s'impliquer moins, du coup. A la hauteur de l'implication de l'autre, finalement. Profiter des bons moments sans avoir trop d'attentes (c'est pas forcément facile c'est sûr).

Il/elle ne s'ouvre pas à nous. On dit souvent que la communication est la clé de toute relation de couple. S'il/elle ne nous dit pas comment s'est passée sa journée, s'il/elle ne vous informe pas de ses plans pour le week-end, ou ne vient pas vers nous lorsqu'il /elle est triste ou joyeux, alors doit-on l'écarter de notre vie ?

Pas nécessairement, je pense qu'il y a des gens qui ne ressentent simplement pas ce besoin de communiquer en permanence. Le tout est d'accepter cet état de fait, et de ne pas avoir trop d'attentes dans ce sens.


Il/elle ne fait pas de plans pour le futur. Ces plans n'ont pas nécessairement besoin de nous inclure. S'il/elle n'a pas d'ambitions à long terme, comme par exemple acheter une maison, et pense plus à faire des voyages en solo ou avec un(e) autre amoureux(-se) ou à déménager dans une autre ville, alors doit-on arrêter d'attendre qu'il change d'avis ? Comment compte-t'on pour lui/elle ?

là je pense qu'il n'y a pas 36 solutions, il faut demander directement à la personne concernée comment elle voit les choses.

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(compte clôturé)

le vendredi 16 novembre 2012 à 09h22

Pourquoi ne pas poser directement les questions à il/elle ? bon, peut-être pas toutes en même temps parce que sinon ça fait un peu interrogatoire de police...

et je vais te retourner une question :
Il/Elle ne souhaite pas être en couple, et ne désire pas d'engagement, tout en t'aimant et en désirant être en relation avec toi : pourquoi et en quoi est-ce que ça poserait problème ?

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Profil

wolfram

le vendredi 16 novembre 2012 à 11h05

Il y a deux réponses possible :)

Celle en mode bisounours, c'est à dire, comprendre ce que tu veux entendre en te lisant et te le répondre.

L'autre plus délicate... L'avantage dans le polyamour c'est qu'il est difficile de considérer que l'autre nous trompe. En revanche, il est possible que nous nous trompions.
Ton questionnement indique une insatisfaction dans ta relation. Une personne évolue mais ne change pas. Je veux dire par là que si le comportement décrit ne te correspond pas, c'est mal parti ; lui faire changer de comportement correspond à une démarche d'éducation. Il s'agit de l'éduquer par rapport à toi. Te ressens-tu dans le rôle d'éducateur ?
Surtout que le rôle d'éducateur se rapproche de celui de manipulateur dans ce cadre.

Donc, ton questionnement laisse penser que tu te trompes de personne. Tu n'es pas obligé de passer à autre chose mais profite de ce que tu as en laissant la porte ouverte à quelque chose de plus satisfaisant. Si c'est toi qui est à l'initiative de tout, ne t'épuise pas forcément...

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Profil

LuLutine

le samedi 17 novembre 2012 à 00h59

exred
[...] essayer de s'impliquer [...] [à] la hauteur de l'implication de l'autre [...]

(+)

Je trouve que ce n'est pas une mauvaise philosophie.
Je fais pareil en fait.

Si la personne ne me retourne pas beaucoup mes appels par exemple, je vais l'appeler moins souvent (pas toujours immédiatement bien sûr, car ça arrive à tout le monde d'être moins disponible, mais si pendant un moment c'est comme ça, je me rends à l'évidence et je lâche l'affaire).

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(compte clôturé)

le dimanche 18 novembre 2012 à 00h27

exred

Je ne réponds pas à la plupart des question, la notion d'"engagement" étant pour moi beaucoup trop vague en l'état.

J'ai trouvé un extrait qui précise un peu la notion d'engagement sans tomber dans les clichés.
"capacité à s'engager, c'est-à-dire disposer d'une autonomie matérielle et relationnelle suffisante pour lier son présent et une part de son avenir à l'espérance que l'autre répondra à nos attentes affectives, sexuelles et sociales. "

Mes questionnements ne reflètent pas forcément une situation réelle, mais différents aspects de relations que j'ai connues ou que je connais. Je ne pense pas faire un témoignage mais plutôt vraiment réfléchir sur la notion d'engagement.

exred
Soit que ce n'est simplement pas le cas, soit que c'est une personne qui n'est pas à l'aise à l'idée d'exprimer ses émotions. Les deux cas existent.

L'expression du besoin affectif est parfois difficile, je suis d'accord. Les conventions sociales et notre environnement culturel ne l’encouragent pas. On nous présente souvent la dépendance affective comme une maladie et on en a peur, or tout au long de notre vie on a ce besoin affectif.

Ou alors la personne n'a pas besoin d'exprimer un besoin affectif vis à vis de nous, et là on lâche l'affaire. La croissance de la relation ne paraît pas possible dans ce cas.
On peut se poser la question de ce qui le fait fuir:
Je suis assez d'accord avec un psychologue qui dit que ce n’est pas le fait d’exprimer à son amoureux toute son importance qui le fait fuir. Ce sont les demandes d’investissement que l’on répète au lieu d’assumer ouvertement nos propres besoins. Ce sont les pressions indues et indirectes qu’on lui fait subir pour qu’il nous donne ce qu’il ne peut nous donner: la promesse d’une constance dans ses sentiments.

Janis
Pourquoi ne pas poser directement les questions à il/elle ? bon, peut-être pas toutes en même temps parce que sinon ça fait un peu interrogatoire de police...

je suis d'accord pour éviter l'interrogatoire de police ^^

Janis
et je vais te retourner une question :
Il/Elle ne souhaite pas être en couple, et ne désire pas d'engagement, tout en t'aimant et en désirant être en relation avec toi : pourquoi et en quoi est-ce que ça poserait problème ?

Je pense que l’engagement refusé est un faux problème
Là je rejoins encore ce qu'a dit un psychologue: "Sans le vouloir, c’est plutôt la sclérose qu’on recherche en demandant l’assurance rassurante de sentiments futurs inchangés. Quel que soit le secteur de la vie, la recherche de sécurité n’est jamais au service de la croissance . Elle constitue au contraire une tentative pour déterminer les directions où la vie pourrait nous amener."

Wolfram
Il y a deux réponses possible :)
Celle en mode bisounours, c'est à dire, comprendre ce que tu veux entendre en te lisant et te le répondre.
L'autre plus délicate... L'avantage dans le polyamour c'est qu'il est difficile de considérer que l'autre nous trompe. En revanche, il est possible que nous nous trompions.
Ton questionnement indique une insatisfaction dans ta relation. Une personne évolue mais ne change pas. Je veux dire par là que si le comportement décrit ne te correspond pas, c'est mal parti ; lui faire changer de comportement correspond à une démarche d'éducation. Il s'agit de l'éduquer par rapport à toi. Te ressens-tu dans le rôle d'éducateur ?
Surtout que le rôle d'éducateur se rapproche de celui de manipulateur dans ce cadre.

Donc, ton questionnement laisse penser que tu te trompes de personne. Tu n'es pas obligé de passer à autre chose mais profite de ce que tu as en laissant la porte ouverte à quelque chose de plus satisfaisant. Si c'est toi qui est à l'initiative de tout, ne t'épuise pas forcément...

Manipuler dans la relation serait une bien mauvaise idée, c'est sûr. Une relation est mouvante, je crois que c'est important de l'admettre et il s'agit de ne pas faire obstruction à la mouvance naturelle de la relation.
Au lieu de viser la permanence de la relation comme un but, il s’agirait de se comporter d’une façon qui peut la favoriser. Et la meilleure manière de la favoriser c’est de s’investir affectivement dans la relation.
S’investir dans la relation c’est essentiellement y être vivant et régler les problèmes qui surgissent inévitablement. Chacun a sa personnalité propre, un passé particulier qui a contribué à le façonner, des besoins affectifs particuliers (même si, pour l’essentiel, ceux-ci se ressemblent d’un humain à l’autre), des besoins individuels qui sont rarement synchrones avec ceux de l'autre, des aspirations qui lui sont propres... une vie qui se déroule en-dehors de la vie amoureuse. En fait, on risque sûrement de tomber sur plusieurs facteurs qui se combinent pour faire que la relation rencontre inévitablement des embûches à répétition. Ce n'est pas simple.
S'impliquer, s'investir, oui... à la hauteur de l'investissement de l'autre? ça reviendrait à un comportement peu spontané et contrôlé. Je résumerais l'investissement dans la relation comme ça: rester vivant et laisser la relation se développer en conséquence.
(il est parfois difficile de "rester vivant" dans des périodes difficiles de la vie, je pense aux personnes qui font une dépression, et dans ce cas il faut se faire aider. Les personnes déprimées ont le droit de s'en sortir et d'avoir des relations amoureuses aussi, ça serait triste sinon)

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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(compte clôturé)

le dimanche 18 novembre 2012 à 21h58

Pour moi il n'y a pas une définition de l'engagement dans la relation amoureuse. Je crois que celle -ci est personnelle à chacun. Il y a des couples qui ne vivrons jamais ensemble et pourtant ils sont engager l'un envers l'autre.

LadyK
«  On nous présente souvent la dépendance affective comme une maladie et on en a peur, or tout au long de notre vie on a ce besoin affectif. »
Pour moi, la dépendance affective n'a rien avoir avec le besoin affectif. Oui tout être humain à besoin de se sentir aimé, il plein de façon de se sentir aimé, par sa famille, ses amis, par soi même et un ou des amoureux. Je connais des femmes qui n'ont pas de relation amoureuse et qui se sentent très aimé pour autant.
La dépendance affective c'est avoir besoin de l'autre pour comblé un vide, pour exister, et souvent cela rend la relation insatisfaisante car c'est impossible. L'autre ne peut combler les manques.

Je ne pense pas que l'engagement, et ses signes soit différents selon le choix de mode de vie, mais différents selon les personnes.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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(compte clôturé)

le dimanche 18 novembre 2012 à 22h45

lisea.a
Il y a des couples qui ne vivrons jamais ensemble et pourtant ils sont engager l'un envers l'autre.

Je n'ai pas dit le contraire, on peut être engagé l'un envers l'autre sans vivre ensemble. Si tu relis ça: "capacité à s'engager, c'est-à-dire disposer d'une autonomie matérielle et relationnelle suffisante pour lier son présent et une part de son avenir à l'espérance que l'autre répondra à nos attentes affectives, sexuelles et sociales. " , il n'est pas mentionné le fait de vivre ensemble.

lisea.a

Je ne pense pas que l'engagement, et ses signes soit différents selon le choix de mode de vie, mais différents selon les personnes.

Les signes d'engagement sont différents selon les personnes, oui. Le mode de vie est différent selon les personnes, mais il se peut que deux personnes aient le même mode de vie. Les signes d'engagement ne sont pas forcément différents selon le mode de vie.

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Profil

Cendre

le lundi 19 novembre 2012 à 00h07

Bonjour Ladyk,

La question de l'engagement m'intéresse beaucoup, mais j'ai pas mal hésité avant de répondre ici.

Ton mode d'expression me surprend, j'ai du mal à te lire, mais je suis justement actuellement dans une démarche d'ouverture maximal à l'Autre, à l'étranger, à celui que je ne comprends pas. J'espère que tu ne m'en voudras pas si mes réflexions ne sont pas très claires.

ladyk
On nous présente souvent la dépendance affective comme une maladie et on en a peur, or tout au long de notre vie on a ce besoin affectif.

J'ai connu la dépendance affective. Et je la considère en effet comme une maladie.
C'est un état qui a été induit chez moi par un partenaire exclusif, qui avait réussit à m'enfermer dans une conception très étroite de notre relation (sans que ce soit complètement volontaire de sa part d'ailleurs).
Cette dépendance affective a considérablement compliqué notre séparation, car elle me rendait extrêmement contradictoire dans mes actes et mes paroles, et dans l'incapacité de les assumer.

Je suppose que tu entends une autre forme de dépendance affective. Celle qui nous fait comparer l'amour naissant à de la drogue, lié entre autre aux réactions chimiques induites.
Mais nous ne sommes pas que des animaux, et c'est ce qui me semble motiver ta réflexion sur l'engagement.
Et puis, comme dit Lisea, il y a le besoin affectif, qui est encore autre chose...

Pour ma part, je traîne un certain nombre d'engagement avec moi en ce moment. Disons que lire ce forum en long et en travers m'a aidé à bien les reconnaître, et en accepter les contraintes.

Il y a les engagement contractuels, que ce soit celui avec mon employeur ou celui avec mon mari. Je les note car bien qu'ayant tous deux leur pendant affectif (et amoureux dans le cas de mon mari), je ne peux pas prétendre que l'engagement administratif n'a pas de valeur pour moi.

Et puis, il y a les engagements plus informels. Celui que je tiens avec un très vieil ami, par exemple, et bien entendu, celui que je forme doucement avec mon amant.
Avec ce dernier, j'ai longtemps cru qu'il n'y avait pas d'engagement, mais seulement une façon de vivre notre bonheur au jour le jour, être heureux. Mais en fait, nous l'avons reconnu il y a peu, il y en a un d'engagement, l'un envers l'autre. Que ce soit dans les formes que prennent nos contact ou dans l'avenir dans lequel on se projette.
Ne serait-ce parce que le bonheur de l'autre nous est indispensable pour notre propre bonheur.

--
@Ladyk : est-ce que tu pourrais citer tes psychologues ? Quel l'on sache de qui il s'agit, de quel type d'ouvrage, et qu'on puisse les lire, nous aussi !

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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(compte clôturé)

le lundi 19 novembre 2012 à 04h55

ladyk

Et si dans les plans futurs, il/elle ne parle pas de colocation ou de vivre ensemble ? Est-ce moins de l'engagement ?

L'exemple que j'ai donné est venu plus illustrer tes premiers propos et donc aussi qu'il y a pas une forme d'engagement, qu'il varie selon les personnes.

Comme cendre, j'aimerais beaucoup lire tes sources, c'est toujours intéressant.

ladyk
L'engagement en polyamour est-il le même que l'engagement dans un couple ? On me dit que oui, mais moi je me pose des questions.

Ton premier message, pose cette interrogation. En te relisant je me suis demandé quand tu parles de couple , tu parles de couple monogame ? ou autre ?

Il y a certaine de tes remarques sur "le besoin affectif" qui m'interpelle, mais je me dis que nous n'avons peut être pas la même définition. Est ce que tu peux m'éclairer sur ce que tu veux dire par besoin affectif ?

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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(compte clôturé)

le lundi 19 novembre 2012 à 18h07

Cendre
Ton mode d'expression me surprend, j'ai du mal à te lire, mais je suis justement actuellement dans une démarche d'ouverture maximal à l'Autre, à l'étranger, à celui que je ne comprends pas.

Oui, je suis désolée, j'ai exprimé mes idées un peu trop en vrac. Je ne suis pas très douée pour les discours, je comprends qu'il est difficile de me lire parfois, surtout quand j'écris tard, que je me relis à peine, et que je ne retranscris pas certaines idées avec mes propres mots.

lisea.a
Pour moi, la dépendance affective n'a rien avoir avec le besoin affectif

Pour moi, la dépendance affective est un excès de besoin affectif qu'on cherche à assouvir jusqu'à s'angoisser tant que le vide affectif n'est pas comblé. Mais je suis ouverte à d'autres pistes de réflexion sur le besoin affectif, j'ai encore besoin d'y réfléchir.

Cendre
@Ladyk : est-ce que tu pourrais citer tes psychologues ? Quel l'on sache de qui il s'agit, de quel type d'ouvrage, et qu'on puisse les lire, nous aussi !

Il s'agit d'extraits d'un article tiré du magazine électronique
" La lettre du psy"
Volume 6, No 9: Octobre 2001

lisea.a
Ton premier message, pose cette interrogation. En te relisant je me suis demandé quand tu parles de couple , tu parles de couple monogame ? ou autre ?

Oui je parlais de couple monogame, pardon de ne pas avoir précisé.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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(compte clôturé)

le lundi 19 novembre 2012 à 19h38

ta question est donc pas temps sur l'engament, que le faite que les polyamoureux peuvent il s'engager comme les couples monogames ? est ce bien ça ?

Je dirais que le polyamour permet d'avoir différentes relations amoureuses, avec des engagements différents selon les relations :
comme le présente Janis : avoir un amoureux mais ne pas être en couple avec lui, il y en a qui sont en couple voir parfois polycouple :D... Le polyamour permet de créer plein de façon de vivre l'amour et la relation.

L'important est de savoir ce que l'on veut pour soi, dans sa vie, qu'elle sont nos besoins, nos limites, et de voir avec l'autre ce qu'il en ai pour lui, s'il est prêt à aller vers ça ou pas,Et qu'est ce qu'on est prêt à lâcher éventuellement pour construire notre relation de façon satisfaisante pour chacun. C'est important de respecter les désir de chacun. Je pense l'erreur que l'on peut faire c'est espérer que l'autre va changer d'avis pour nous, qu'il va remplir notre besoin affectif, remplir tout les manques que nous avons, répondre à tout pris à notre conception de la vie .
Une relation amoureuse cela se construit à deux, trois, quatre...;) , les engagement aussi.

Et ce qui compte enfin de compte c'est de ne jamais regretter ses choix, tout en respectant ceux de l'autre.
J'ai une amie qui ne veux pas d'enfant, il y a quelques année elle a rencontré quelqu'un, c'était le «  grand amour ». Quand ils ont commencé à parler d'enfant, et qu'elle lui a dit qu'elle n'en désirait pas, lui a pris conscience qu'il en voudrait et à préférer rompre. Cela n'a pas été facile, ni pour l'un ni pour l'autre. Mais aujourd'hui, elle ne regrette pas car elle s'est réspécter en lui disant la véritée et surtout elle vie en couple avec un homme qui ne désir pas d'enfant, et est heureuse ainsi.
Et il y aussi, les histoires où on a les même envies, on regarde vers la même direction et où les choses s'enchainent naturellement, sans qu'on est des tonnes de questions à se poser . Je parle pas de relation bisournours où tout est toujours rose mais cette possibilité existe aussi.

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(compte clôturé)

le lundi 19 novembre 2012 à 20h03

ladyk

Soit que ce n'est simplement pas le cas, soit que c'est une personne qui n'est pas à l'aise à l'idée d'exprimer ses émotions. Les deux cas existent.

L'expression du besoin affectif est parfois difficile, je suis d'accord. Les conventions sociales et notre environnement culturel ne l’encouragent pas. On nous présente souvent la dépendance affective comme une maladie et on en a peur, or tout au long de notre vie on a ce besoin affectif.

Pour toi l'expression du besoin affectif et expression de ses émotions c'est la même chose ?

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(compte clôturé)

le lundi 19 novembre 2012 à 22h33

lisea.a
ta question est donc pas tant sur l'engagement, que le fait que les polyamoureux peuvent il s'engager comme les couples monogames ? est ce bien ça ?

Si. Ma question porte sur l'engagement, j'essaie de comprendre ce qu'est l'engagement, et de prendre du recul et ne pas tomber dans les clichés.
L'engagement amoureux, ce n'est pas demander à son amoureux d'acheter une maison à deux, de se marier et de fonder une famille. ça peut être ça mais ce n'est pas obligatoire. C'est assez courant dans les couples monogames, mais ça serait tomber dans un cliché que de résumer l'engagement ainsi. Je n'aurai peut-être pas dû demander comment les polyamoureux s'engagent, je préfèrerai demander à toute sorte d'amoureux, comment ils s'engagent. Je pense qu'on met du sens dans l'engagement, du moins je l'espère. Et il a toute sorte de formes.

lisea.a
Et il y aussi, les histoires où on a les mêmes envies, on regarde vers la même direction et où les choses s'enchaînent naturellement, sans qu'on ait des tonnes de questions à se poser . Je parle pas de relation bisournours où tout est toujours rose mais cette possibilité existe aussi.

Bien sûr. Je pense qu'il ne faut pas être excessif dans le nombre de questions qu'on se pose, et ne pas tomber dans l'excès inverse non plus.

lisea.a
Pour toi l'expression du besoin affectif et expression de ses émotions c'est la même chose ?

Non ce n'est pas la même chose. J'aurai dû préciser ce dont je voulais parler. Il est parfois difficile d'exprimer ses émotions (et je sais de quoi je parle, je peux être très inexpressive malgré moi) et ce qu'on ressent. Le besoin affectif, je le classe dans "ce qu'on ressent", et je classe les émotions dans "ce qu'on ressent" aussi, de ce fait je crois que dans ma tête j'ai rapproché les deux et oublié de parler des émotions dans ma réponse, j'avoue, alors qu'elles sont importantes.

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(compte clôturé)

le mercredi 21 novembre 2012 à 10h09

ladyk
Si. Ma question porte sur l'engagement, j'essaie de comprendre ce qu'est l'engagement, et de prendre du recul et ne pas tomber dans les clichés.
L'engagement amoureux, ce n'est pas demander à son amoureux d'acheter une maison à deux, de se marier et de fonder une famille. ça peut être ça mais ce n'est pas obligatoire. C'est assez courant dans les couples monogames, mais ça serait tomber dans un cliché que de résumer l'engagement ainsi.


Peut être que cela serait un cliché de résumer l'engagement ainsi. Après je pense vraiment que tout est possible et respectable du moment que chaque personne est accord avec elle même, et ne fait pas souffrir l'autre en lui donnant de faut espoir et d'attendre de l'autre des choses qu'il ne pourra pas nous donner.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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(compte clôturé)

le mercredi 21 novembre 2012 à 13h33

¨du moment que chaque personne est en accord avec elle-même et ne fait pas souffrir l´autre en lui donnant de faux espoirs et en le faisant attendre des choses qu´il ne pourra pas nous donner.¨
S´il y a faux espoir et attente de satisfaction de besoin irréalisable, c´est peut-être qu´il y a manque de communication ou que la personne doit redéfinir ses besoins ou qu´elle doit chercher ce dont elle a besoin ailleurs.

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Profil

LuLutine

le mercredi 21 novembre 2012 à 15h42

Pour moi je crois que l'engagement peut assez bien se résumer en deux mots : honnêteté et cohérence.

Honnêteté : être clair (verbalement bien sûr, parce qu'on ne lit pas dans la tête de l'autre) sur nos désirs, nos souhaits, nos aspirations, nos possibilités et limitations aussi. Qu'est-ce qu'on a envie de construire (ou pas) avec l'autre ? Quelle type de relation on cherche ?

Cohérence : dire ce qu'on fait, faire ce qu'on dit (éternel refrain). Ne pas dire "je veux faire ça avec toi" pour tout laisser tomber ensuite.

Pour ma part tant que quelque chose n'a pas été dit clairement, je ne présuppose pas que la personne le veut. Si je veux savoir ses intentions, je lui pose donc la question directement : "Veux-tu que nous partions en vacances ensemble ?", par exemple.

Beaucoup de choses implicites dans un certain nombre de couples exclusifs (habiter ensemble, voire se marier, avoir des enfants, partir en vacances ensemble et pas l'un sans l'autre, etc.) doivent forcément être discutées dans une relation polyamoureuse, parce que les deux partenaires n'auront pas forcément la même vision.

Comme tu le dis ladyk, la communication est primordiale.

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(compte clôturé)

le mercredi 21 novembre 2012 à 15h57

Lulutine, je crois que la communication est primordiale que l'on soit poly ou exclusif .

Après, je ne pense pas vous apprendre quelque chose en vous disant que la vie nous réserve parfois des surprises, malgré les principes,les envies, la communication ....;)

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Profil

LuLutine

le mercredi 21 novembre 2012 à 17h08

lisea.a
Lulutine, je crois que la communication est primordiale que l'on soit poly ou exclusif .

Euh, je n'ai pas dit le contraire. Mais ce qui nécessite parfois quelques mots dans un couple exclusif (parce que tout le reste relève d'une norme, et reste tacite), va se traduire en tout une discussion dans bon nombre de relations poly...

Un couple exclusif peut faire l'économie de beaucoup de communication tant qu'il se conforme à une certaine norme sociale (on se marie, on s'installe ensemble, on fait des enfants, etc.).
Un couple poly lui ne le peut pas.

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(compte clôturé)

le mercredi 21 novembre 2012 à 17h23

LuLutine
Mais ce qui nécessite parfois quelques mots dans un couple exclusif (parce que tout le reste relève d'une norme, et reste tacite),

ça me fait peur quand je lis ça, Est ce que je vie dans un autre monde que toi ???

LuLutine
Un couple exclusif peut faire l'économie de beaucoup de communication tant qu'il se conforme à une certaine norme sociale (on se marie, on s'installe ensemble, on fait des enfants, etc.).

Désolée mais je suis tellement pas d'accord, que cela me fait rire. Mais je ne vais pas essayer de t'expliquer pourquoi car c'est pas le sujet ici.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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