Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : Le Couple, cette micro-communauté excluante

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 15h06

Je viens de poser cette phrase (ici) :

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J'aurais même tendance à dire que si vous êtes en couple, vous êtes mono. Mais ça c'est une autre histoire…

…et là @Caoline va nous redemander « Mais qu'entendez-vous par couple ? » ou nous dire « Ça dépend ce qu'on entend par couple ».


Je dirais qu'un couple c'est un collectif d'au moins deux personnes, incluant sa progéniture, et le +souvent avec conjugalité, ayant à vocation à être un projet de vie.

Souvent le couple se substitue (par fusion) à l'individualité. Mais ne fait généralement que se déplacer à un échelon +1, c'est à dire 1+1 = 1.

Dans le cas d'un trouple on a 1+1+1 = 1. Et une famille serait X = 1. Mais on reste toujours avec le "=1".

Toi+Moi=Nous. C'est ça un couple pour moi. La dissolution du je dans le nous.

Au lieu du 1+1 = 1, moi je chercherais plutôt le 1+1 = 3 (toi+moi=toi+moi+nous).
Je me demande si j'ai pas déjà écrit ça quelque part sur ce forum…

Mais même ça 1+1=3 ne me suffit plus.
J'ai plutôt envie de :
1+1+1+1+1 = 1+1+1+1+1+2+2+2+2+2+2+2+2+3+3+3+4+4+5…

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Discussion : [Lexique] Monogamie de fait

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 11h45

…au sujet du "polyamour de fait" (parfois évoqué sur ce forum) j'avais écrit ceci en 2019 :

Qu'est-ce qu'une relation polyamoureuse de fait ?
Autant il y a des relations monogames de fait (car le mono est une norme invisible) : on est mono, mais cela n'est ni questionné, ni discuté.

Mais s'il n'y a pas consentement d'une des parties, peut-on encore parler de polyamour ?
On peut peut-être considérer qu'il puisse y avoir des relations non exclusives "de fait", quoiqu'il me semble préférable de parler de relations non exclusives imposées.
Mais des "relations polyamoureuse de fait", je ne vois pas.

Ce n'est pas parce qu'une personne se définit comme polyamoureuse que toutes ses relations sont poly.
S'il n'y a pas pas consentement d'une des parties, c'est que la relation n'est pas vraiment polyamoureuse.
On pourrait même aller +loin et se demander : S'il n'y a pas de consentement éclairé, volontaire et enthousiaste d'une des parties, peut-on vraiment appeler ça une relation polyamoureuse ?

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 11h38

Merci @Lili-Lutine et @laurent59 pour les encouragements.
J'ai peur parfois d'être un peu trop assertif dans mes propos, alors ces encouragements me font du bien.

Moi non plu, laurent59, je ne prétends pas y arriver, et j'ai du chemin à faire. Soyons indulgent (au moins autant qu'exigeant) avec nous-même.

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Discussion : Le "Game", les "mâles Alpha" et autres "pick-up artist"

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 11h19

et plus loin :


«la plupart des études sur la dynamique sociale des meutes de loups ont été conduites sur des regroupements artificiels d’animaux en captivité»

…peut-être sommes nous, nous-même, en captivité ?

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Discussion : Le "Game", les "mâles Alpha" et autres "pick-up artist"

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 11h16

Merci @Siestacorta

je relève une chose intéressante dans l'article :


la culture générale, qui l’adopte avec enthousiasme, oubliant au passage que Schenkel parlait d’un couple dominant, et pas seulement d’un mâle…

(c'est moi, artichaut, qui souligne)

tiens, tiens…

(ça me fait penser à un de tes post)

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Discussion : En manque de mots

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 11h10

Alternative
J'ai l'impression que l'on me force à faire un choix depuis bien trop de temps, quand je me cherche déjà moi-même

Sur la question des choix, j'ai écrit ça récemment : Être poly c'est poser des choix de vies.

C'est à toi de poser des choix (et d'en assumer les conséquences).

Alternative
J'ai surtout besoin de me retrouver aujourd'hui, ce qui implique de "briser" ce que j'ai,

Oui, ça peut impliquer ça aussi.
C'est sûr qu'il y a des choses à reconstruire différemment…

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Discussion : [Outil] La pyramide des privilèges (structurels, systémiques, sociaux)

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 10h57

il et elle ont édités un jeu qui permet d'appréhender ces notions

Kapital, qui gagnera la guerre des classes ?
On ne présente plus Monique et Michel Pinçon-Charlot, célèbres sociologues spécialistes des inégalités sociales.Livres, BD, documentaires jeunesse... tous les moyens sont bons pour vulgariser leurs travaux ! Kapital ! est bien plus qu'un jeu de société, c'est tout simplement le premier jeu de sociologie critique. Il permet de comprendre d'appréhender et même d'expérimenter les mécanismes sociologiques de la domination, avec un jeu de plateau aussi drôle que palpitant, mis en image par le dessinateur Etienne Lécroart. En famille ou entre amis, de 9 à 99 ans, un jeu à mettre entre toutes les mains pour voir le monde tel qu'il est... et avoir envie de le changer ! Alors à vous de jouer, pour tenter de gagner... la guerre des classes !

C'est pas un jeu très innovant "ludiquement" (on plafonne au niveau de "La bonne paye"), mais en terme de vulgarisation des concepts, c'est efficace je trouve.

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Discussion : [Outil] La pyramide des privilèges (structurels, systémiques, sociaux)

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 10h49

Siestacorta
le privilège de classe, ça existe plus, ça ? On m'aurait menti ?

Je vois bien l'ironie dans la boutade. Et tu fais bien de soulever la question.

Justement. A force de traîner dans certains milieux, il m'est arrivé d'oublier que ça existait.
Et c'est vrai qu'on peut facilement se retrouver à l'oublier, tant les frontières sont parfois poreuses. Et tant le terme de classe est passé de mode.

Sous prétexte que je suis précaire —par ex—, j'ai eu tendance à oublier que j'appartenais à une certaine classe sociale intellectuelle (qui se revendique comme ça, et produit un certain mépris pour ce qui ne l'est pas, qui possède ses réseaux et ses codes, qui fabrique de la condescendance et des privilèges).

Les Pinçon-Charlot, s'inspirant de Bourdieu, énoncent plusieurs formes de capital (qui peuvent être des indicateurs de notre appartenance de classe) :
- capital financier
- capital social
- capital culturel
- capital symbolique

Certains sont +évidents que d'autres à appréhender.

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Discussion : [Lexique] polyacceptant·e (ou poly-acceptant·e) poly-compatible — pertinence et définition —

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 10h13

Je pose ici un lien vers un paragraphe (Vous avez dit "Polyacceptant·e" ?) de mon texte « Polyamour 2.0 » qui reprend et prolonge des réflexions commencée ici et qui en arrive à la conclusion :

Pour toutes ces raisons le terme "polyacceptant"/"polyacceptante" me semble donc à proscrire.

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Discussion : [Lexique] Monogamie de fait

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artichaut

le vendredi 04 septembre 2020 à 09h59

Je voudrais ouvrir la discussion sur la Monogamie de fait.

Le lexique nous dit (bon il me semble que c'est moi qui avait proposé cette définition) :

Monogamie de fait
Fait d'être en relation monogame parce que c'est la norme, donc sans forcément l'avoir choisis, sans même forcément le savoir… pensant juste « être en relation ».

On en parle finalement assez peu ici je trouve : que puisque qu'on vit dans une société monogame, toute relation par défaut est monogame. …et qu'inversement il ne saurait y avoir de "polyamour de fait".

On est nombreuses et nombreux a avoir vécu cette monogamie de fait. Ça m'intéresserais de creuser le sujet. Comment ça arrive dans nos vies ? Qu'est-ce que ça implique ? Comment on deale avec ?

J'ai personnellement du mal à me rappeler comment je dealais avec, à l'époque où j'étais monogame de fait. Il me semble que j'étais ouvert à ce que ma partenaire de l'époque ai des relations sexuelles "de vacances" (passagère et secrète donc) mais c'est tout. Mais il faut dire qu'on en parlais quasi pas. Ce mutisme sur le sujet faisant déjà partie de la monogamie de fait.
Et je crois me rappeler qu'à l'époque (les années 90) il y avait une notion de "couple moderne" qui trainaît dans les couloirs des discussions sociétales de ma génération, et qui grosso-modo voulait dire "c'est ringard de ne pas accepter que son/sa partenaire puisse découcher de temps en temps". Mais ça n'allait pas +loin. Et aujourd'hui je me dis que c'était limite un renforcement, un aménagement, une adaptation de la monogamie, à l'époque et à son expression sociétale.

Et vous, comment viviez-vous, comment vivez-vous cela ?


____________
> Voir aussi :
- le fil générique : Décortiquons la Monogamie, sept 2020.
- le Lexique du site et sa page discussion.
- Monogamie(s) — définition(s) —

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Discussion : TDAH & Relations plurielles.

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 18h13

tu peux déjà lire ça

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 2/2

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 17h50

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Discussion : « Poly yes ! », « Polyamour 2.0 » : la question du consentement relationnel. 1/2

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 17h48

Les commentaires sont bloquées sur cette page. La discussion se fait exclusivement après la Partie 2 du texte. Merci.

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Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 15h46

Je me rends compte qu'on n'a pas cité Emma (Un autre regard, Éditions Massot). Elle ne parle pas à proprement parler de polyamour, mais son travail sur la charge mentale et la charge émotionnelle est très utile en relations poly.

Notamment ces 2 BDs dispos en ligne :
- « Fallait demander », 2017.
- « Le pouvoir de l'amour », 2018.

J'en parle notamment ici.

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Discussion : Polybéral #1— le nombre de relation-s (quantité ou qualité)

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 15h42

Je viens de lancer ce sujet : Le "Game", les "mâles Alpha" et autres "pick-up artist" qui fait du lien avec ce que j'ai tenté sur ce fil, alors je le pose ici.

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Discussion : Le "Game", les "mâles Alpha" et autres "pick-up artist"

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 15h35

Allez si, je dépose encore ça (en guise de premier résumé, et de tentatives de définitions) :
- Alpha 1.0 c'est la caricature du macho (L'objectif opérationnel de l'Alpha 1.0 est de contrôler et d'être entendu.)
- Alpha 2.0 c'est le mec qui a compris qu'être macho est contre-productif, mais ne veut en aucun cas renoncer à ses privilèges
- The Game, c’est le nom que les américains donnent à ce que les français appellent "le jeu de la séduction". Dès les années 90, les américains ont créé des forums sur Internet pour discuter de séduction entre "passionnés". Le but était de partager leurs techniques pour faire plus facilement des rencontres.
- un article de Slate sur le sujet

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Discussion : Le "Game", les "mâles Alpha" et autres "pick-up artist"

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 15h34

Je voudrais ouvrir ce fil pour parler de ce que l'on peut regrouper sous le « Game », les « mâles Alpha » et autres « pick-up artist »… à savoir

Je sais qu'il est risqué d'ouvrir un tel fil sur ce forum qui a déjà connu de nombreux dérapages sur ce sujet (voir ci-dessous). Merci donc, par avance, de m'éviter un énième dérapage, si vous voulez masculiniser le forum, faites-le sur d'autres fils.

Néanmoins il me semble que la communauté poly aurait à prendre position sur ce sujet, car finalement si on y regarde de pas trop près, on pourrait faire du lien entre ces attitudes et certains de nos comportements poly (ou du mois ça peut donner cette impression de l'extérieur).

Je dirais même pour aller +loin, que cette "philosophie" du « Game », ultra-capitaliste, peut se retrouver dans le milieu poly, et viens à mon sens pourrir celui-ci (parmi plein d'autres choses, bien sûr : je le vois +comme un symptôme que comme une cause).

J'ai lu jadis The Game, les secrets d'un virtuose de la drague de Neil Strauss (l'un des fer de lance de ce mouvement). Et ce qui rend la chose complexe, c'est qu'au milieu d'un amoncellement de masculinisme et de culture du viol, on peut trouver quelques minuscules choses intéressantes.
Je ne sais si j'aurais le courage un jour d'en faire un retour un peu structuré.

En attendant ça m'intéresse de creuser en quoi cette "philosophie" participe à entretenir une vision néo-libérale du "polyamour" qui va a l'encontre de ce qui me semble être possiblement les « valeurs du polyamour », …si tant est que le polyamour puisse avoir des valeurs.

(Je développerais peut-être un jour. Pour l'instant je dépose juste ça.)


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Quelques fils sur des sujets proches, sur le forum (à lire avec précaution, puisque plusieurs ont dérapés, et ont du être fermés par la modération du site) :
- Arguments de la manosphère contre le polyamour, nov 2015.
- [Anglais] Sites américains de conseils sur séduction et relations hétérosexuelles orienté non-monogamie Blackdragon & Girls with game, juin 2016.
- Balancetonporc#, oct 2017.
- La question d'aborder, déc 2017.
- Peut on encore draguer à notre époque ?, oct 2019.

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Discussion : [Outil] La charge émotionnelle (ou charge relationnelle)

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 15h05

L'autrice-dessinatrice Emma a popularisé le concept de la charge mentale avec sa BD « Fallait demander ». Ce que wikipédia réduit un peu à la charge mentale ménagère (ou "charge mentale domestique").
La BD Fallait demander est éditée dans le tome 2 du recueil Un autre regard Tome 2 (Éditions Massot, 2017).

Qu'en est-il de la charge relationnelle, ou charge émotionnelle ?

Emma, toujours elle, a poursuivit son travail dans Un Autre Regard Tome 3 - La Charge Émotionnelle et autres trucs invisibles (Éditions Massot, 2018) et plus particulièrement dans la BD « Le pouvoir de l'amour ».

J'ouvre ce fil pour en parler. Lister si l'on veut ce qui en relève. Voire lister ce qui pourrait relever +spécifiquement d'une charge relationnelle poly

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Voir aussi le fil qui recense les outils pour relations non-normées.

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Discussion : [Outil] La pyramide des privilèges (structurels, systémiques, sociaux)

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 14h36

Je voudrais ouvrir ici un sujet sur "La pyramide des privilèges" (je ne sais pas si c'est le bon terme), je veux dire la manière dont les privilèges sociaux s'additionnent les uns aux autres et qui font que certains se retrouvent tout en haut de la pyramide, et d'autres à différents "étages", voire tout en bas.

Il s'agit donc de traiter ici de privilèges sociaux en lien avec les oppressions sociétales (ou sociologiques), également nommées oppressions structurelles, ou encore oppressions systémiques, avec cette idée que ce ne sont pas tant des personnes (en tant qu'individus) qui les fabrique mais un système, des structures sociales, voire une société dans son ensemble.

Il peut donc bien sûr être question d'intersectionnalité, concept qui initialement étudie le croisement de trois privilèges particuliers : les privilèges de genre, de classe sociale, de "race sociale".


Certain·e·s ont tenté dresser des liste de certains privilèges (même s'il n'est pas toujours facile de faire la part de ce qui vient de quoi)
- les privilèges blancs
- les privilèges masculins
- les privilèges Cisgenre (en)
- les privilèges hétéro (en)
- les privilèges occidentaux (traduit de cet article)
- les privilèges sexuels
- etc
Et au passage ça me donnerais envie de lister les privilèges monos (voir le fil spécifique).
Ces listes de privilèges ont leurs qualité de leurs défauts. Elles donnent à voir de manière visuelle et additionnelle, mais ne creusent pas +que ça le sujet.


Quelques fils du forum pas trop loin du sujet :
- De la culture du viol à la culture du consentement, oct 2013
- Le sexisme, c'est aussi ça, mai 2014
- Liens entre polyamour et genre, janv 2017
- « Être féministe et en relation avec un mec cis », mars 2019


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Ressources :
- le site Les mots sont important
- Le privilège cisexuel, brochure pdf par Julia Serano
- Le privilège blanc sur wikipédia
- Le Privilège masculin et le privilège blanc, brochure pdf

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Voir aussi le fil qui recense les outils pour relations non-normées.

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Discussion : [Outil] Les privilèges monosexuels

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artichaut

le jeudi 03 septembre 2020 à 14h32

The monosexual privilege checklist
1. Society assures me that my sexual identity is real and that people like me exist.
2. When I disclose my sexual identity to others, they believe it without requiring me to prove it (usually by disclosing my sexual and romantic history).
3. I can feel sure that, upon disclosing my sexual identity, people accept that it’s my real/actual sexual identity (rather than assuming that I am lying or simply wrong).
4. I am never considered closeted when disclosing my sexual identity.
5. I am considered to have more authority in defining and judging bisexuality than people who identify as bisexual.
6. Perception/acceptance of my sexual identity is generally independent of my choices of relationships, partners, and lifestyles.
7. It is unlikely that disclosing my sexual identity in a non-sexual context will be taken as a sign of sexual availability or consent.
8. I can be confident that people will not rename my sexual identity or use different words to describe my identity than I do.
9. When seen with a partner I’m dating, I can be certain I will be recognized as a member of my sexual-identity group by members of my community.
10. I do not have to choose between either invisibility (“passing”) or being consistently “othered” and/or tokenized in my community based on my sexual identity.
11. I am never blamed for upholding heteropatriarchy or cisgender privilege because of the word that I use to identify my sexuality.
12. I feel welcomed at appropriate services or events that are segregated by sexual identity (for example, straight singles nights, gay community centers, or lesbian-only events).
13. I can feel sure that if I choose to enter a monogamous relationship, my friends, community, or my partner will continue to accept my sexual identity, without expecting or pressuring me to change it.
14. I do not need to worry about potential partners shifting instantly from amorous relations to disdain, humiliating treatment, verbal or sexual violence because of my sexual identity.
15. I can choose to be in a polyamorous relationship without being accused of reinforcing stereotypes against my sexual-identity group.
16. I can fairly easily find representations of people of my sexual-identity group and my lifestyle in the media and the arts. I encounter such representations without needing to look hard.
17. If I encounter a fictional, historical or famous figure of my sexual identity, I can be reasonably sure that s/he will be named as such in the text or by the media, reviewers and audience.
18. I often encounter the word I use to identify myself in the media and the arts. When I hear or read it, I am far less likely to find it in the context of the denial of its existence.
19. I can find, fairly easily, reading material, institutions, media representations, etc. which give attention specifically to people of my sexual identity.
20. I can feel certain that normal everyday language will include my sexual identity (“straight and gay alike,” “gay and lesbian,” etc.).
21. If I am cisgender, I am far less likely to suffer from intimate and sexual violence.
22. If I am cisgender, I am less likely to suffer from depression or to contemplate suicide.
23. If I am cisgender, I am far less likely to suffer from poverty.
24. I am more likely to feel comfortable being open about my sexual identity at work.
25. I have access to information about the prevalence of STIs in my community as well as prevention methods that are suitable for me. (For example, searching online yields many, accurate and accessible results).
26. Information about the prevalence of STIs in my community as well as prevention methods suitable for me, are unlikely to be subsumed under those of any other sexual-identity groups.
27. If I live in a city, I am more likely find medical care that will suit my own particular needs.
28. If I am cisgender, I am less likely to risk my health by avoiding medical treatment.
29. I have the privilege of not being aware of my privileges.

Source : https://radicalbi.wordpress.com/2011/07/28/the-mon... (en)

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