Polyamour.info

artichaut

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Rennes (France)

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Discussion : Je ne sais pas comment faire aidez moi je vous en prit

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artichaut

le mardi 27 novembre 2018 à 00h58

Bienvenue ici Mr Andy .

Et bien peut-être voir cette femme ailleurs que chez elle (pour ne pas rencontrer l'autre gars), et pour un temps essayer de défocaliser (oublier l'existence de) cet autre gars, et profiter pleinement de ce que tu as à vivre avec cette femme

Et puis ensuite, travailler sur ta jalousie (y'a plein de ressources sur ce site pour ça).

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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artichaut

le mardi 27 novembre 2018 à 00h45

Je prends la discut en cours de route…

bidibidibidi
Le sexe déclenche pas l'émotion. Le sexe révèle l'émotion.

Maintenant, il te reste à te demander d'où vient vraiment cette émotion, ce que le sexe représente pour toi.
Déjà, quelle émotion est ce que ça révèle ?

Ceci me semble intéressant oui.
Pourquoi c'est (presque tjs) le sexe qui pose problème ??

(comme dit bidi : )
- Qu'est-ce que le sexe représente pour nous ?
Qu'est-ce qu'il révèle comme émotion ? Et pourquoi est-il si souvent le centre de la jalousie ? (même si voir le sentiment amoureux ou le contact physique peut provoquer la même chose)

bidibidibidi
Ben oui, c'est ce raisonnement que je critique. Si les deux ressentis ne peuvent être satisfaits, tu choisis de suivre celui du partenaire originel. Le métamour, il prend les restes. Et si le métamour a besoin de sexe pour sentir que la relation existe, et bien c'est lui qui poireaute.

Vaste question !

Et en effet le metamour est trop souvent "l'oublié de service"…

Franklin Veaux et Eve Rickert disent
« Lorsque deux partenaires ne sont pas à la même vitesse dans leur évolution vers l'ouverture du couple ou pour l'ajout de nouveau partenaire, le meilleur gage de succès est d'aller à la vitesse de la personne la plus lente. »

Ce qui peut vouloir dire que le metamour poireaute, certes. Mais il y a une différence entre une relation déjà en cours et une relation qui commence (j'exclue ici, pour simplifier, le cas de l'adultère révélé). Donc oui la lenteur me semble de mise pour la nouvelle relation, même si ça fait que le metamour doive poireauter.

Après ne peut-on peut pas penser cette lenteur, pour toutes les personnes concernées (quitte même à réintroduire ici le cas de l'adultère révélé)… ?

Aina
J’ai bien compris la démarche analytique et pragmatique du post de départ, et j’avais pris un autre chemin plutôt « spirituel » ou « métaphysique » pour aboutir aux mêmes conclusions, et pourtant, mon cerveau reptilien me rattrape je crois.
Du coup, je pose la question du conditionnement : on est d’accord ici je crois pour dire que nous avons été globalement conditionnés pour la plupart d’entre nous à un schéma « mono », et pour ma génération plutôt « hétéro ».

Moi, au contraire, j'ai le sentiment que notre "cerveau reptilien" est plutôt poly et bi

Je ne suis pas loin de penser que l'on naît toutes et tous, poly et bi (voyez les enfants…), et que le conditionnement sociétal (mais aussi notre parcours de vie personnel) nous transforme…

alinea7
Récemment je me faisais un peu la même réflexion. Je me rends compte que j'adopte un comportement autonome et indépendant qui fonctionne très bien pour moi et m'empêche d'avoir envie de proximité affective quand ça n'est pas possible. Mais c'est finalement un apprentissage de comment ne pas être confrontée aux émotions négatives associées à une envie de proximité affective frustrée.
Je suis bien là dedans mais je trouve que je perds de vue les autres et je ne m'aime pas dans cet égocentrisme.

…et là j'ai l'impression qu'on rejoint le point de départ (de mon post) :
- Qu'est-ce que le sexe (ou la proximité affective) représente pour nous ?

et que l'on pourrait prolonger donc, en reprenant certains des termes d'alinea7 par :
- Comment se sentir bien et se sentir soi, tout en s'accordant avec les envies et non-envies de proximité affective des autres (amour, metamour & co) ?

.
—————
(désolé, j'ai conscience que pour une fois, mon post, est assez peu limpide, et surtout développe assez peu les questions que j'aborde)

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Discussion : Projets d'amoureux lorsqu'on est poly ?

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artichaut

le lundi 26 novembre 2018 à 23h55

…euh moi j'ai l'impression de faire des "projets" (même si ce terme est particulièrement polysémique …ou vide de sens, au choix) avec tout le monde (et bien plus qu'un café ou un restau…)

être en relation (amicale, amoureuse, peu importe) avec quelqu'un.e, pour moi, c'est faire des choses ensembles, avoir envie d'en faire d'autres, se projeter à en faire encore d'autres, construire (politiquement même) ce monde dans lequel on vit, construire déjà la relation en train de se vivre et à venir, et ainsi de suite

sinon, si c'est juste papillonner (ou "consommer de la relation" ?), et j'ai envie de dire "à quoi bon ?"

…enfin, sans doute qu'il y a plein de façon de faire, et que c'est à chacun.e de trouver la sienne…

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Discussion : Aimer un histrionique

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artichaut

le lundi 26 novembre 2018 à 23h37

hum, je ne sais pas très bien ce qu'est un.e histrionique, mais je me demande si ce fil n'est pas en train de devenir un défouloir pour neurotypiques ?

catégoriser ainsi des personnes, et dire que la seule solution est de les quitter me semble un tout petit peu trashos

je ne dis pas que ce n'est pas parfois le cas dans la vie, mais de là à en faire une généralisation sur une catégorisation, ça fait un peu peur

bref, une relation toxique, ça se stoppe, oui (pour soi-même en premier lieu), mais de là à généraliser…

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Discussion : [Rennes] Café poly-pop#7 (au bar La Bascule). Novembre 2018.

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artichaut

le lundi 12 novembre 2018 à 14h59

@Miel

ce n'est pas en hyper-centre, donc oui y'a généralement de la place pour se garer en face du bar, ou dans les rues adjacentes

@Galahad

pas souci
tout le monde ne s'inscrit pas de tte façon

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Discussion : [Rennes] Café poly-pop#7 (au bar La Bascule). Novembre 2018.

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artichaut

le lundi 12 novembre 2018 à 08h40

c'est demain !

première fois dans ce bar.

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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artichaut

le samedi 03 novembre 2018 à 22h46

Merci de revenir donner des nouvelles (tout le monde ne le fait pas).

En plus c'est des chouettes nouvelles.

Et oui, on progresse mutuellement à essayer de faire les choses bien (pour soi et pour l'autre).
Même une rupture, on a tout à y gagner. C'est des moments où l'intensité relationnelle est à un point haut. C'est parmi les moments où on a le plus à apprendre et où il est donc d'autant +important de ne pas faire les choses "juste pour sa gueule".

Pour moi c'est une illustration, même, de ce qu'est, de ce que peut être le "polyamour", de ce que peut être une poly-rupture.

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Discussion : "Tour de France" de la polyamorie

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artichaut

le mercredi 24 octobre 2018 à 18h30

Merci pour le compte-rendu !

Zgrub
l'organisation rigoureuse qui permet a tous de prendre la parole

Concrètement c'est quoi qui est mis en place ?

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Discussion : [Orga] Rencontres à la Ferme

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artichaut

le mardi 23 octobre 2018 à 11h55

L'événement a eu lieu. En voici le compte-rendu.

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Discussion : [Le site] Bientôt 10 ans

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artichaut

le mardi 23 octobre 2018 à 11h54

…du coup le "plus petit événement" à eu lieu. En voici le compte-rendu.

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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artichaut

le lundi 22 octobre 2018 à 17h59

@bidibidibidi
Ah ben désolé si je t'ai énervé, et si tu l'as ressenti comme des assomptions sur ton éducation. Je ne le nommerais pas comme ça, mais bon je ne vais pas chipoter. Et je comprends que mon "oui je sais, pas toi" puisse être énervant, dis comme ça (ouais je reconnais c'était même un peu condescendant, et c'est pas joli-joli).

Ton message, pour le coup, m'a +dépité qu'énervé (quoique si… ok… ton PPS m'a énervé). En l'occurrence c'est plus le message de calinou696 qui m'a énervé : il semble lui-même avoir des griefs contre des (néo-?)féministes, et vient troller ce fil, où aucune d'entre elles ne s'expriment. Bon passons.

Certes, je sais bien que ce fil n'a pas été initié comme un sujet sur le genre, mais je ne vois pas en quoi ça invalide le fait de convoquer des grilles d'analyses sociologiques, pour l'étude de cas, dont il est question ici. Ça se fait beaucoup sur ce forum, et ça ne pose généralement pas de problème. C'est quand même pas comme si les recherches sur les questions de genre, était un truc que l'on peut aujourd'hui ignorer, ou balayer d'un simple revers de déni.

Et j'avoue que j'ai du mal à entrevoir que l'on puisse encore penser aujourd'hui que nos comportements (jusque dans nos lits) ne sont pas éminemment façonnés par ce social dont nous sommes pétris. Le genre n'est que un parmi d'autre, mais tout de même, non des moindre en matière de sexualité et de relation (poly)amoureuse !

Après, une analyse sociologique reste une analyse sociologique, c'est à dire une approximation (ou du domaine du "typiquement" comme tu dis). On pourra toujours trouver des contre exemples à la règle. Mais les nommer n'a aucun intérêt. La sociologie ne s'intéresse pas à ça.

Alors oui, comme toute grille d'analyse, elle à sa limite. Mais elle me semble parfois tellement pertinente ça et là, qu'il serait dommage de ne pas la convoquer.

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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artichaut

le lundi 22 octobre 2018 à 15h22

Ce que tu écris me semble assez simpliste et binaire. Ça vise le zéro charge mentale et le moindre effort.

Moi ça me semble plus complexe que ça.

Déjà entre Accepter et Se forcer il y a un monde au delà de la binarité.
Ensuite il y a des gens qui "se forcent" (oui je sais, pas toi) par construction sociale. Et que les aider à aller vers un chemin où moins se forcer, ce n'est pas juste en disant "C'est facile, il suffit de ne pas le faire. Regardes moi j'y arrive bien !".

Et puis tout ça me semble assez triste et manquer d'empathie ou je sais pas… d'humanité (à savoir quelque chose de vivant, de non figé dans le temps et dans l'espace, etc).

Si on reprend ton exemple précédent :

bidibidibidi
Tu lui demandes de t'écrire des textos, parce qu'il ne le fait pas.
De là, il peut :
- T'écrire des textos parce que ça lui fait plaisir de te faire plaisir.
- Ne pas t'écrire de textos parce que ça l'ennuie et que ce n'est pas lui.
- T'écrire des textos parce qu'il se "force".

On pourrait dire (et j'en oublie forcément) :
De là, il peut :
- T'écrire des textos parce que ça lui fait plaisir de te faire plaisir.
- Être en empathie avec toi, et s'étonner lui même de se mettre à t'envoyer des textos avec plaisir
- T'écrire des textos un peu plus souvent
- T'écrire des textos à des moments où il sait que tu en a plus particulièrement besoin
- Ne pas t'écrire de textos parce que ça l'ennuie et que ce n'est pas lui.
- Ne pas t'écrire de textos parce que c'est l'un des trucs qu'il déteste profondément dans la vie
- T'écrire des textos parce qu'il se "force".
etc

Et d'ailleurs c'est une de ces choses que tu dis faire au final (écrire des textos, ou mots doux, un peu plus souvent) …mais en gardant le contrôle d'affirmation ("Non je ne le ferais pas"), en restant dans le binaire et l'inamovible théorique, et en refusant de prendre en charge la complexité de la question.

En outre une demande de "+de textos" peut vouloir dire plein de choses (cf le post de Siesta sur le langage amoureux) et on peut y répondre de plein de manières (pas que en envoyant des textos !). Juste répondre "Non je ne le ferais pas parce que ça m'ennuie et ce n'est pas moi", me semble tellement froid, distant et déshumanisé…


PPPPS : Non c'est sûr, rentrer dans les débats sur le genre des comportements, ça n'aide pas… la personne qui ne veut pas se forcer, …ni changer ses comportements.

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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artichaut

le samedi 20 octobre 2018 à 00h31

…bah, il y aura tjs des réfractaires dès qu'on porte une analyse un tant soit peu sociologique…

et oui, pourtant, on est pétri de ce monde qui nous façonne…

pour aller plus loin, l'empathie me semble liée à la confiance-en-soi

la logique serait qu'elles fonctionnent ensemble, et pourtant c'est rarement le cas

quand elles se rejoignent ça donne quelque chose de beau, comme la compersion

d'ailleurs, travailler son empathie (pour les uns) et travailler la confiance-en-soi (pour les autres) me semble d'ailleurs +positif que de dire "travailler sur la jalousie" (qui a tout de suite un air +rébarbatif)

.
perso, la confiance-en-soi m'a été (socialement) donné, quand à l'empathie, j'ai du la conquérir (ou pour être +précis, on m'a aidé à la conquérir)
y'en a d'autres c'est le contraire…

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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artichaut

le vendredi 19 octobre 2018 à 18h57

pour nuancer un peu tout ça, il n'est pas inutile de préciser :
- que ce dont il est question ici, sont des comportement très très très genrés (il ne s'agit pas tant de "faire des efforts" que d'avoir de l'empathie, et l'empathie c'est comme la jalousie : …ça se travaille… !)
- que l'on n'est pas des êtres immuables, on peut changer, se changer (j'en sais quelque chose, je ressemblait beaucoup, avant, au portrait de cet homme, et c'est grâce à une amoureuse très très très patiente que j'ai changé, …et j'en suis bien content aujourd'hui)

certes il y a des incompatibilités, mais si chacun.e reste sur son quant-à-soi on ne peux pas avancer

il y a souvent, je trouve une hypocrisie (mec-cisgenre-hétéro, pour ne pas la citer) de se prétendre comme ci ou comme ça, alors qu'il y a juste la volonté, en effet, de rester dans sa bulle de privilèges, de mettre la merde sous le tapis, de faire zéro efforts (mais où il est le travail relationnel ?), de ne pas s'engager, ne pas se mettre en jeu, ne pas prendre le risque de montrer ses émotions, et j'en passe

après oui, la différence entre l'hypocrisie virile (générant le fait que c'est tjs les même qui se tapent la charge mentale et la charge relationnelle) OU une vraie limite importante (générant éventuellement incompatibilité), c'est pas tjs facile à discerner, autant pour soi-même, que chez l'autre

toujours est-il qu'en tant que mec-cis-hétéro, on se ment beaucoup à soi-même
à force de vouloir tjs paraître fort, immuable et sûr de soi, on passe à côté de beaucoup de choses…

perso j'en découvre encore tous les jours

et le travail sur l'empathie, whoua, c'est comme le travail sur la jalousie, ça te réconcilie avec toi-même, ça te permet de résoudre des blessures profondes, et tant d'autres belles choses…

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Discussion : [Rennes] Café poly-pop#7 (au bar La Bascule). Novembre 2018.

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artichaut

le jeudi 18 octobre 2018 à 22h01

Nouveau bar pour nos cafés poly !

La Bascule est un café culturel solidaire et associatif. Le demi y est à 2,6e, la pinte à 4,7e. Le lieu propose un service de restauration, merci donc de ne pas apporter de pique-nique. (assiettes apéro 3,5e / repas 12e / réservation conseillée pour manger, par sms au 07 83 83 95 87).

Pour ce café poly-pop nous vous proposerons, ce mois-ci, notre désormais classique discussion à thèmes par petits groupes.

___________
Précédents café poly-pop de Rennes : #0, #1, #2 , #3, #4, #5,#6
(avec comptes-rendus dans les pages discussions).

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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artichaut

le mardi 16 octobre 2018 à 21h34

Caoline
J'aime bien cette idée, je te la pique.

Ce n'est pas de moi. Mais je ne sais plus exactement d'où ça viens (un podcast-poly il me semble).

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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artichaut

le lundi 15 octobre 2018 à 23h24

HeavenlyCreature
…d'ailleurs je l'avais mis en garde : "attention de ne pas me considérer comme acquise". Donc tu as raison Siesta, c'est probablement moins le caractère polyamoureux de cette relation, que le manque de communication et de considération (de mon point de vue) qui a posé problème, et qui aurait tout aussi bien pu me faire souffrir dans une relation dite exclusive.

Pour un peu, presque parfois, moi ce que j'appelle "polyamour" c'est uniquement ça : « de la communication et de la considération » dans les relations.

HeavenlyCreature
Cette histoire m'a permis de me rendre compte de mes brèches et qu'on ne rempli pas une coupe percée. Que l'amour envers moi-même doit avant tout venir de moi, au lieu de projeter trop d'attentes sur l'autre. Si j'étais capable de ça (m'aimer suffisamment moi-même), je crois que j'envisagerais de reprendre la relation - différemment bien sûr - mais je me sens encore trop fragile pour prendre le risque de me fragiliser davantage.

Et oui, pour être poly, il faut déjà être soi-même et s'aimer soi-même.
On nous rabâche beaucoup que le cooouuuuple doit nous permettre de devenir nous-même, de combler la partie manquante, j'en passe et des meilleures.
Alors qu'être poly, bien souvent, c'est réussir à considérer que sa seule et unique relation principale-hiérachique-prioritaire-etc …c'est la relation avec soi-même.
Le reste c'est que du bonus.

Alors oui, n'hésites pas à prendre du temps avec toi-même, ou à chercher ce qui te renforce, te construit, te donne confiance en toi …ailleurs que dans ces foutues relations "amoureuses" qui trop souvent ne sont que des relations déguisées de tout un tas de "jeux" de dépendance, de possessivité, d'enfermement de l'autre, etc.

Toute relation saine avec une personne est déjà du polyamour : s'aimer soi même ET aimer une autre personne en plus.

…en ce moment j'aime bien le "Je nous aime" (au lieu du traditionnel "je t'aime").

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Discussion : Transformation relationnelle : passer d'une relation amoureuse à une relation d'amitié

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artichaut

le lundi 15 octobre 2018 à 20h15

C'est quoi "le moment poly" ?
Est-ce que pour toi c'est synonyme de l'époque contemporaine ? Ou bien ça fait référence à d'autres choses ?
Et tu le date quand ?
Le "moment poly" c'est les années 2010 ?
(ce site est né en 2008)

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Discussion : "Tour de France" de la polyamorie

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artichaut

le lundi 15 octobre 2018 à 16h55

C'est marrant comme idée.
(…et ça peut en générer d'autres…)

J'espère qu'on aura droit à un compte-rendu !

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Discussion : Transformation relationnelle : passer d'une relation amoureuse à une relation d'amitié

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artichaut

le lundi 15 octobre 2018 à 16h13

Merci @raz pour cette suggestion.

Puisque tu remontes ce fil, je vais donner quelques nouvelles. Et c'est avec grand plaisir que je vous annonce, 5 mois après, que la transformation à réussie… ou qu'en tout cas, nous sommes sur la très bonne voie.

Ceci est passé par différentes phases, dont certaines mentionnées ici. Merci pour le soutien, les conseils, etc. Ça m'a aidé, je pense, à anticiper, donc gagner du temps, et du coup à rendre les choses moins douloureuses et plus sécurisantes pour chacun.e de nous deux.

Pour rappel : c'est elle qui me quittait. Mais je ne pouvais me résoudre à abandonner toute forme de relation.

Je ne sais plus forcément et exactement dans quel ordre, mais nous avons :
- laisser passer du temps et, autant que possible, évacué l'urgence (ça prendra le temps que ça prendra)
- défini qui posait les nouvelles modalités (en l'occurence, vu que c'est elle qui me quittait, elle a accepté que ce soit moi qui définisse les manières dont en entrerais en contact dans un avenir proche)
- défini des modalités sur qui re-prenait contact et avec quels moyens de communications (en l'occurence, moi, par texto ou par mail)
- défini des modalités sur des espaces où l'on pouvait se croiser (en l'occurence, elle évitais mes espaces collectifs, et j'évitais les siens)
- trouvé de l'aide et du soutien, via nos autres relations affectives
- essayé d'endiguer/rassurer la panique, que le nécessaire et temporaire "zéro contact" génère
- câlé finalement assez rapidement, un moment pour se revoir
- essayé de maintenir autant de contact que possible, amenant le moins de souffrance possible (donner tout ce que je peux donner, tout en écoutant mes besoins et mes limites) et faire évoluer ça avec le temps
- tenter d'ajuster sans cesse le possible avec le souhaitable en tenant compte de soi-même et de l'autre (une rupture en mode "silence radio" perturbe la communication, alors qu'il en faudrait justement… pour se caler sur comment opérer les ajustements nécessaires)
- essayé de se rappeler que ce n'est facile pour personne (même pour celle qui a pris la décision de rupture)
- décidé de nous revoir uniquement seul-à-seul pour commencer
- débrifé sur pas mal de désaccords récents entre nous (en l'occurence, j'ai beaucoup écouté tout un tas de désaccords qu'elle a eu besoin d'exprimer, dont des choses qui nécessitait une remise en question ou un changement de ma part, si je voulais qu'une quelconque relation puisse continuer)
- débrifé sur des comportements inhabituels (manque d'empathie, mensonge par omission, colère,…) pendant la période de rupture
- continué à prendre soin de l'autre, même alors qu'une rupture à été posée (ne pas mettre devant le "fait accompli", ne pas imposer publiquement une nouvelle relation, s'assurer sur comment l'autre peut vivre certaines décisions…)
- continué à développer de la compersion
- nommé d'abord une séparation, puis le fait que notre relation ne s'est en fait jamais arrêté, et bien qu'elle ai ralentie un temps (non sans remous émotionnels, bien sûr) a évoluée et s'est transformée
- réussis (une fois les différents débrief effectués) à nous revoir pour le plaisir de nous revoir, repasser du temps ensemble, etc
- nommé que cette relation est extrêmement importante et précieuse pour chacun.e de nous

.
Au final, nous ne sommes officiellement plus en relation amoureuse et sexuelle (et il n'y a pas d'ambiguïté là dessus, aucun.e de nous ne veut revenir là dessus), mais nous nous voyons de nouveau régulièrement.
Tout ce qui a été vécu depuis 2 ans et demi, y compris d'avoir pu vivre ce moment de séparation, participe à rendre cette relation précieuse, tant par ce qui a été mis en jeu, ce qui a été expérimenté, que par les modalités mises en place.

La différence majeure, de mon point de vue, est que je n'ai plus d'attentes spécifiques à cette relation. J'ai l'impression d'avoir réussi à supprimer le manque ressentis pendant une longue abscence. Et de mieux réussir à ne pas faire porter mes "besoins" à l'autre.
Et ce qui a été transformé/gagné dans cette relation, l'a été pour d'autres et m'a aidé aussi pour entamer plus sereinement une nouvelle relation.

Cette transformation, à également été pour moi l'occasion de repenser l'ensemble de mes relations affectives, réussissant enfin à vivre et ressentir physiquement, ce que je savais/pressentais en théorie depuis longtemps : que chaque relation est unique, et que les cases "amitié", "amour", "sexe" & co ne disent finalement RIEN de ce qui fait une relation, de son intensité, de sa richesse, de son importance, etc.
Ça m'a permis aussi de raviver des relations que j'avais un peu minorisées ces dernières années, sous prétexte qu'elle n'étaient pas "amoureuse et sexuelle".
Ça m'a permis de me rendre compte que j'étais affectivement plus riche que je ne le pensais (tant dans ce que je peux donner, que dans ce que je reçois ou peut recevoir).

.
Merci encore pour vos avis, aides et conseils. Et longue vie à ce site !

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