Nous avons trouvé plus de 20 résultats dans les discussions
Résultats trouvés dans les messages :
Dire je t’aime
- 70 réponses
- 22 nov 2022

Siestacorta
le jeudi 23 janvier 2020 à 13h53
Caoline
N'est-ce pas le cas pour tout ce qu'on fait ou dit ?
Si, mais l'Hamour étant extrêmement valorisé, il est facile de se l'imaginer tellement bioutifoul que l'expression des sentiments en serait sacralisée. C'est de l'Hamour, donc c'st bon, donc t'es content qu'on te dise je t'aime.
Par ailleurs, même quand on s'en fait pas des montagnes, ça reste plus investi que "j'aime le chocolat". L'intensité comme ce qu'elle demande en supplément d'attention tient probablement au " t' " dans "je t'aime".
Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
- 463 réponses
- 22 fév 2015

Siestacorta
le vendredi 25 septembre 2009 à 09h50
Hem.*gregneugneu /on*
Suis peut-être ésotérique, mais je confonds pas le forum et le chat, moi...
*greugneguen /off*
Ben écoute, Titane, c'est pas seulement la connotation religieuse qui me fait éviter l'idée d'un Hamour universel source de tous les amours.
Justement parce que je ne suis pas binaire, j'essaie de trouver des tas d'étiquettes différentes. Un tel tas qu'elles se mélangent en joyeux bordel, que tu peux appeler Amour si tu veux... Que j'appelle vie affective, ce qui est plus froid mais me donne moins l'impression de parler Disney. Après, mon effort serait d'accepter de dire "je t'aime" quand je ne suis pas dans l'Hamour....
Mais pourquoi on parle pas de sexe, ici ?
- 463 réponses
- 22 fév 2015

eLeh
le vendredi 25 septembre 2009 à 11h37
Siestacorta
Ben écoute, Titane, c'est pas seulement la connotation religieuse qui me fait éviter l'idée d'un Hamour universel source de tous les amours.
Justement parce que je ne suis pas binaire, j'essaie de trouver des tas d'étiquettes différentes. Un tel tas qu'elles se mélangent en joyeux bordel, que tu peux appeler Amour si tu veux... Que j'appelle vie affective, ce qui est plus froid mais me donne moins l'impression de parler Disney. Après, mon effort serait d'accepter de dire "je t'aime" quand je ne suis pas dans l'Hamour....
Tout à fait d'accord avec you, M'sieur Siestacorta.
Séduction éthique
- 115 réponses
- 9 déc 2022

artichaut
le mardi 06 décembre 2022 à 12h30
Siestacorta
Dans d'autres fils, l'amitié semble préférée à l'Hamour, comme cadre.
Moi perso, je ne préfère pas l'amitié à l'Hamour. Je n'aime pas trop en fait l'amitié telle qu'elle est pensée/vécue dans ce monde mono-pathos d'handicapés affectifs que nous sommes. Et je préfère de loin, l'amour.
Juste j'en suis arrivé à la conclusion que pour me faire comprendre par la majorité sur ce que je veux vivre et comment je veux le vivre, et m'éviter tout le tralala, il vaut mieux que je dise que je veux vivre des relations... "d'amitiés".
Mais c'est vraiment un pis-aller.
Badinons donc avec l'amour...
- 32 réponses
- 10 aout 2016

Siestacorta
le jeudi 06 février 2014 à 11h07
L'idée d'arriver à badiner me semble intéressante - même si je crains d'avoir encore du chemin à faire avant ça.
Mais oui, l'excès de sérieux, d'identification et de projection, l'Hamour, c'est souvent une entrave à la relation.
Le titre de l'article, je pense, est du traducteur : c'est un écho au titre de la pièce de Musset "on ne badine pas avec l'amour".
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Réfléxion Monogame ou Polygame
- 91 réponses
- 12 mai 2013

Siestacorta
le jeudi 02 mai 2013 à 00h39
Len
Je pense effectivement que d'être polyamoureux est une erreur si on veut vivre l'amour avec un grand A.
Oh.
Celui-là.
L'HâmourTM.
Ce truc si simple à ressentir, discerner, comprendre que ne pas le définir tous pareil ne peut qu'être preuve d'aveuglement.
Et, évidemment, c'est quelqu'un qui veut absolument qu'une relation soit unique et sans fin qui va venir me dire qu'aucune de mes expériences n'est de l'amour.
Oh oui je sens que je vais être persuadé, là.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
S’interdire d’aimer
- 53 réponses
- 14 mai 2019

Siestacorta
le mardi 14 mai 2019 à 16h46
Je sais pas si on peut s'interdire d'aimer, dans la phrase j'entends vachement de drama... genre "amour impossible d'âmants mauwdits", ou "je suis le héros vertueux qui ne se laissera pas distraire de son Vrai But, du Vrai Sens (temporairement brouillé) de son Engagement Conjugal, ou de son Code Moral de Warrior".
Alors que bon, dans le témoignage, c'est sûrement des gens pour qui c'est plus facile de pas aimer, et qui le savent. S'interdire, si c'est cela, c'est pas une grosse violence.
"S'interdire d'aimer", peut-être, mais dans le sens d'éviter d'aimer, plus mesquin. Mais plus compréhensible, également.
Eviter d'aimer c'est peut-être un peu lâche, trop prudent, et pas sensible. Mais sauter à pied joint dans l'Hamour et les Peines d'Hamour, et jamais tenter de l'éviter, ça peut aussi être fuir sa propre voix : pas chercher à distinguer ses appétits de relation de ses appétits et ses peines de vivre, parce que les appétits de relation, satisfaits ou frustrés, sont si physiquement accessibles. Tellement immédiats. Quand déterminer ce qu'on peut vivre profondément en dehors de ça, c'est souvent difficile, exigeant, coupé d'ennui et de doutes...
Et je trouve que fuir cela et se jeter sur les flèches de Cupidon même quand il vise mal, et les ronger quand ça fait longtemps qu'elles ne volent plus, c'est tout autant un peu lâche.
J'ai l'air de juger, je peux voir de la lâcheté aussi bien dans les rapports fuyants que fonceurs à l'amour ; mais j'ai en réalité bien du mal à condamner, tant il peut être vraiment difficile d'aller contre ses propres penchants.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Ce mot de poly-amoureux...
- 16 réponses
- 7 nov 2013

Siestacorta
le mercredi 06 novembre 2013 à 20h37
Le mot est moche, mais dès qu'on regarde sous les jupes des sentiments, on est obligé de causer anatomie...
Du coup, ça me choque pas, que ce soit moche.
Ca dit bien ce que ça dit : "Hamour" étant déjà connoté "mono, disney, eau de rose, Grands Mystères et Profondeur", bref, l'infini à la portée des caniches comme il disait l'autre, laisser tomber un gros bout de prise de tête dedans, au final, ça me va.
On va être obligés de pas tenir pour évident que notre relation va être belle parce que je t'aime, et à réfléchir un peu à "beau c'est quoi avec qui".
L'alambicage du mot lui même et de son contenu ont un peu cet effet d'obliger la cervelle à pas se reposer sur sa partie reptilienne quand il l'entend.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Réfléxion Monogame ou Polygame
- 91 réponses
- 12 mai 2013

Siestacorta
le jeudi 02 mai 2013 à 01h15
Moi me moquer ? Jamais de la vie... :-)
Bon, c'est bien sûr pas les convictions monogames qui sont risibles : les gens font ce qu'ils veulent dans leur intimité, ça me regarde pas (hihi, je suis très content de pouvoir la servir à l'envers, celle-là...).
C'est l'idée qu'un principe est tellement bon par lui-même qu'il suffirait de l'exposer plusieurs fois pour que les gens soient convaincus.
L'Hâmour.
La Foi.
Le Grand Soir.
Le Polyamour (ha ben hé, je sers tout le monde pareil)
L'Origine Naturelle des Comportements Humains.
La Santé.
Avec la majuscule qui ajoute toujours vachement de poids aux arguments.
Bon, allez, je vais aller causer cuisson de steaks chez les végétaliens, comme proposé par Janis, pis juste après je vais aller distribuer des t-shirts "Fourrure = Mort" à une amicale de chasseurs.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Polyamour à distance
- 103 réponses
- 4 juin 2017

Siestacorta
le dimanche 08 février 2015 à 11h26
Oui, pour une part.
Dans cette idée pessimiste, on ressent de l'amour parce que notre ego est dans une phase d'expansion, et que ce dont on est amoureux en pratique, c'est pas de l'autre, mais d'un reflet dans la façon dont la personne nous manifeste notre amour. Mais ce serait au mieux un reflet ressemblant, au pire notre ivresse qui nous le fait voir, et pas "l'Hamour", bien commun pour les deux, phénomène qui dépasserait les ressorts égoïstes. Non, on n'est que soi, mais à un beau moment.
Je le redis, c'est que dans mes mauvais jour ; je sais aussi ce qu'il y a de bon en amour comme expérience et soucis de l'autre.
C'est juste qu'à l'écrit, à distance, mon temps d'implication solitaire peut me faire craindre plus ce risque d'ego trip en mirroir.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Je veux faire les choses bien
- 55 réponses
- 13 aout 2024

Siestacorta
le samedi 03 août 2024 à 11h47
J'ai même un argument, mi réthorique mi existentiel : si ce qui fait que la relation est vraiment digne de la nommer Hamour, c'est que la pe4sonne est la seul haimée et qu'on est sa seule personne haimée c'est ça qui rend la relation interchangeable.
Toutes les rencontres ne donneront pas lieu à de l'amour, mais si c'est le critère de l'unicité qui donne de la valeur à la relation, tout le monde peut en être l'objet ; ce n'est pas le caractère de l'Autre qui est réellement "le seul", seulement nous qui faisons une promesse de principe... surtout pour être le seul pour lui.
L'autre est unique.
Je suis unique.
Comme tout le monde.
Le multiple fait le varié, fait les unicités : avoir plusieurs relations montre bien plus qu'elles sont spéciales que l'exclusivité, parce qu'on a pas besoin de ce statut pour faire la différence.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Peut-on véritablement déconstruire quand l'élan ne vient pas de nous même ?
- 10 réponses
- 8 sep 2023

Siestacorta
le vendredi 25 août 2023 à 09h48
Bonjour @Lily99
Un bon point de départ : qu'est-ce qui te motive, à part l'attachement ? Si tu te projettes, qu'est-ce que tu te verrais apprécier dans cette situation ?
Le découverte de + d'une relation pour toi ? Du temps pour toi ? Avoir plus de vies sur le feu ? Un travail sur soi qui te semblerait plus fertile que destructeur ?
Le côté épicé qu'apportent souvent les contraintes et incomplétudes dans les relations amoureuses ?
Si tu n'as pas un élan précisément polyamoureux, tu as peut-être des aspirations qui trouveraient leur place dans ce cadre.
Ça dépend des gens, ces envies-là.
Ça détermine auss une partie du parcours de ceux qui y vont d'eux-même, d'ailleurs.
Je met de côté l'Hamour pour la personne, qui peut aussi bien motiver un élan que des réponses défensives ou du dépit. Ca pousse à la relation. Ca peut pousser à l'empathie (et à la version locale, la compersion). Mais ça doit, à mon avis, se marier avec l'idée que tu peux y gagner quelque chose qui te ressemble.
Message modifié par son auteur il y a 2 ans.
Éteindre une attirance dans une amitié
- 29 réponses
- 12 février

Siestacorta
le mercredi 25 septembre 2024 à 12h33
Anita
je crois qu'il n'est absolument pas sensible à mes enjeux et difficultés. Ceci dit je suis en partie fautive. La méfiance fait que j'ai énormément de mal à m'ouvrir et parler de mes faiblesses.
Pourtant, poser ça clairement et ensuite être attentif.ve à ce que l'autre en fait (curiosité, propositions adaptées, respect de limites, demandes dialogables...) c'est aidant pour tisser un lien de confiance : on peut pas juste compter sur la chance et la magie de l'Hamour, faut s'exposer. Parce que c'est une transparence qui nous défend mieux que faire semblant qu'on est déjà fort. Au moins quand on est déçu que ça aille pas plus loin parce que l'autre est pas fiable, on est pas blessé parce que ça nous surprend quand tout est bien plus engagé.
C'est pas des choses qui se "sentent", mais qui doivent être explicitées, minutieusement.
C'est tellement bon de se comprendre vraiment plutôt que de croire que ça va tout seul.
Message modifié par son auteur il y a 11 mois.
Je veux faire les choses bien
- 55 réponses
- 13 aout 2024

Siestacorta
le lundi 05 août 2024 à 17h42
Alors !
Intermittent
Le fait de mettre un H devant "Amour" dans cette partie du texte est une dé valorisation implicite de ce sentiment dans le cadre monogame.
En partie, mais pas que.
Quand j'utilise ce terme, c'est pour moquer l'ensemble de la norme amoureuse, au niveau surtout sentimental. Le H qui fait ouvrir grand la bouche et le kheur, le truc immense, généreux, transcendantal MAIS si ya trop de ci ou pas assez de ça alors en fait c'est que c'est pas vraiment de l'amour. Et surprise surprise : les polys aussi peuvent aller dans un délire de ce genre.
Si tu fais une recherche de l'usage que j'en fais ici, tu tombes clairement pas que sur ce que j'en pense dans le cadre de la monogamie :
/discussions/recherche/?q=Hamour
Seulement, la monogamie étant elle aussi certaine de sa légitimité à définir les limites de l'amour, oui elle peut prendre une pique ou l'autre quand je me met à en parler.
Pour être transparent : je suis pas contre l'Hamour en soi, j'en apprécie certains ressorts, c'est ce qui m'a parfois opposé à @artichaut, qui lui préfère sortir les relations de ce paradigme pour se permettre de vivre finalement plus de choses.
Perso, je préfère ne pas renoncer à ce fonctionnement, juste lui donner une place moindre.
Je suis souvent, dans ma vie relationnelle, le cadre hamoureux. Et c'est pas une question de vrai/faux amour.
Intermittent
L'Amour sans H ( le vrai donc ...) doit donc pour Siestacorta se dérouler dans un cadre multirelationnel pour mériter l'emploi du terme couramment utilisé par la majorité des personnes.
Non. Je n'absolutise pas mon argument, en fait. Je le pose, je le tiens pour pas moins légitime que ceux qui promeuvent l'exclusivité comme "leur" magie amoureuse. Quelques posts plus haut je dis justement, à propos de l'investissement qu'on peut avoir en une seule personne tant elle reste à découvrir, et qui rjetterait donc la non-exclusivité amoureuse pour des questions de temps à prendre pour connaitre :
Moi-même
your kink is not my kink but your kink is ok, et c'est pas seulement une moquerie : je comprend qu'on puisse fonctionner comme ça, ça a effectivement un sens et une puissance vitale.
Là j'ai pas les reférences, mais j'ai par ailleurs passé du temps sur ce forum à répondre à des polyamoureux que je jugeais trop idéalistes/ jugeants.
Pour moi, on aime comme on peut, monos ou polys. Mon attente c'est pas que tout le monde soit non-exclusif, mais que la non-exclusivité soit juste un ensemble d'options entendables, pas pires ou moins valables que ce qu'on peut fièrement présenter aujourd'hui chez Monsieur le Maire, monsieur le Curé, monsieur le producteur de chansons pop.
Intermittent
Le reste est une digression tortueuse sur l'unicité qui déforme le sens généralement employé dans la monogamie du caractère unique d'une relation, dans le seul sens numérique d'une relation avec une seule personne à la fois et non le fait que cette personne serait unique parce que différente de toutes les autres.
Je pense que ceux qui font cette confusion entre le numérique et le qualitatif sont ceux qui pensent que le polyamour, ce n'est jamais vraiment de l'Hamour.
Fatalement, ils s'expriment ici, parce que le reste d'internet et du monde leur donne si peu d’occasions de vivre selon leurs propres désirs.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Une limite : la satiété relationnelle
- 42 réponses
- 20 avr 2015

Sauge21
le dimanche 19 avril 2015 à 22h53
Siestacorta
quelqu'un qui ... trouve que le recul qu'on prend pour certaines conversations est "tue l'amour" parce que ça demande de sortir du langage passionnel, et qui estime que mon besoin d'être rassuré comme ça est un manque de confiance en elle, en l'hâmour... Je suis pas indulgent.
on est bien d'accord ... et aussi que zapper n'est pas forcément une mauvaise chose ...
mais l'argument de "on se moque de moi" ou "on s'en fou de moi" ne tient pas à mes yeux, ce qui compte c'est que l'autre accueille mes besoins et essaye de les prendre en compte, autant qu'il-elle peut ... et parfois, c'est fait en l'absence de toute communication de la part de l'autre, alors j'ai intérêt à mettre toutes mes paires de lunettes pour voir ce qu'il/elle fait pour prendre en compte mes besoins et aussi pour voir si ça lui est juste impossible ... on peut parfois (j'entends à juste titre) zapper une relation très forte juste parce que les "pas possibles" de l'un-e et de l'autre sont trop incompatibles, c'est un deuil à faire assez douloureux ...
Changer de paradigme (relationnel)
- 88 réponses
- 11 mars

Siestacorta
le mercredi 21 décembre 2022 à 14h01
@artichaut : en tout cas content d'avoir fait partie des stimulants pour que tu lances ton exploration.
J'adhère sur la partie "apprentissage empirique en milieu confiant".
Je suis pas certain que les relations où on peut se permettre d'explorer comme ça soit assez nombreuses, dans une vie sociale, pour que le progrès soit conséquent. Comme tu le dis, on est touse casserolés, blessés, donc les relations même amicales où tu ne retrouveras pas, selon le geste, le mot, la demande trop grande ou trop prolongée les contraintes que tu veux dépasser me paraissent pas courantes.
Mais je pense que le désir d'apprendre plutôt que la certitude que l'Hamour va être une révélation spontanée d'un bonheur formule illimitée, c'est un point de départ.
Moins chaud pour considérer mes/les attentes comme illusoires.
Enfin : si, dans l'absolu elles le sont, mais dans un rapport au monde full-bouddhiste contemplatif. Et bon, ça me laisserait peut-être en paix 😅
Mais plus raisonnablement, je me sens plus de chances de tomber amoureux, faire avec les désirs des autres, que d'envies de m'en désolidariser.
Crac
- 3 réponses
- 27 aout 2020

Siestacorta
le jeudi 27 août 2020 à 22h42
Les sentiments ne sont pas égalitaires.
Plusieurs amours, plusieurs formes d'amour, plusieurs liens, plusieurs intensités, plusieurs époques des relations (donc plusieurs intensités dans une même relation).
C'est là où être fidèle en amour, c'est être fidèle à la personne. On continue à aller vers elle, mais rien n'oblige à foncer tous les jours à toute blinde sur une même autoroute pour ça.
Je crois que tu te sens trahie par toi-même, peut-être par peur de trahir un compagnon, ou parce que tu t'es sentie trahie et que la situation te renvoie de l'intérieur à ce moment-là (j'ai relu un de tes messages précédents)... C'est peut-être une chance de voir les gens, et soi-même, pas à une mesure permanente de Grand Hamour, mais pour ce qu'ils offrent.
On ne peut pas s'engager sur la forme des sentiments dans le temps... c'est pas comme ça que ça marche ! Mais on peut être sincère en disant qu'on aime, pourtant, tout du long. Ca simplifie pas mal les choses de savoir que ça c'est vrai, même si ça veut pas dire que la vie sera simple pour autant.
A tes amours, donc :-)
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
Je veux faire les choses bien
- 55 réponses
- 13 aout 2024

Intermittent
le lundi 05 août 2024 à 16h25
Siestacorta
J'ai même un argument, mi réthorique mi existentiel : si ce qui fait que la relation est vraiment digne de la nommer Hamour, c'est que la pe4sonne est la seul haimée et qu'on est sa seule personne haimée c'est ça qui rend la relation interchangeable.
Le fait de mettre un H devant "Amour" dans cette partie du texte est une dé valorisation implicite de ce sentiment dans le cadre monogame.
L'Amour sans H ( le vrai donc ...) doit donc pour Siestacorta se dérouler dans un cadre multirelationnel pour mériter l'emploi du terme couramment utilisé par la majorité des personnes.
Le reste est une digression tortueuse sur l'unicité qui déforme le sens généralement employé dans la monogamie du caractère unique d'une relation, dans le seul sens numérique d'une relation avec une seule personne à la fois et non le fait que cette personne serait unique parce que différente de toutes les autres.
De fait, hormis les vrais jumeaux, nous sommes unique génétiquement et culturellement dans tout type de relation.
Une limite : la satiété relationnelle
- 42 réponses
- 20 avr 2015

Siestacorta
le dimanche 19 avril 2015 à 20h45
LuLutine
Moi je trouve dommage de zapper totalement quelqu'un uniquement parce qu'il ne communique pas de la même façon que nous.
Voire ne sait pas communiquer...bah oui, on n'a pas tous appris à le faire !
Ca peut être dommage de zapper, certes, et faut pas se fermer aux fonctionnements qu'on a pas prévu d'avoir, mais, parfois, zapper quelqu'un qui ne sait pas communiquer ou communique très différemment, c'est pas forcément une erreur, ou un manque d'ouverture. On peut connaître ses propres besoins en communication, et être attentif (pas forcément en général, à certaines époques de sa vie) à ce que l'autre présente des qualités précises.
Ceci dit, j'ai beau dire que je tente de pas déprécier les gens qui ont pas du tout les qualités de communication qui me sont nécessaire, y a des moments où quelqu'un qui compte sur le côté "magique" de l'amour et trouve que le recul qu'on prend pour certaines conversations est "tue l'amour" parce que ça demande de sortir du langage passionnel, et qui estime que mon besoin d'être rassuré comme ça est un manque de confiance en elle, en l'hâmour... Je suis pas indulgent.

Siestacorta
le vendredi 11 avril 2014 à 18h49
Ca dépend aussi beaucoup de ta coeurd'artichautitude.
Personnellement, tomber amoureux m'arrive pas souvent. Ëtre amoureux deux fois en même temps, ça m'est arrivé, j'aurai bien aimé être plus aguerri à ce moment-là. Mais ça reste rare.
Aimer, au sens très large qui va de "mon ami important pour moi" à "rhomondieu j'ai dû prendre un truc" en passant par "nous sommes bien ensemble depuis pas mal de temps", et "on est très bien, quand on se voit" oui, ça, je me sens plus souvent concerné.
Est-ce que aimer = avoir de l'Hâmour ?
Est-ce que aimer fort = relation impliquée ?
Est-ce que s'impliqur = quotidien, partage, construction ?
J'avoue que si aimer c'était toujours "la totale", les papillons dans le ventre, le crédit dans la voiture, le teckel dans la niche et le polichinelle dans le tiroir, je serais encore plus insistant à plus parler de non-exclusivité que de polyamour....
Tout en trouvant totalement abusif qu'on me dise "en fait c'est un couple avec des plans culs à côté".
Que des relations sérieuses, ou une relation primaire et des relations jetable, pour moi, c'est deux fois l'affirmation qu'aimer c'est le top, et que le reste, ça compte pas...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.