Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : Sites de rencontre pour polyamoureux

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artichaut

le mardi 23 juillet 2019 à 17h44

ourscalin
Je viens de m'y inscrire. C'est tout nouveau, y a encore personne

Tout nouveau en mars 2019… et tjs personne… c'est pas bon signe…

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Discussion : Sites de rencontre pour polyamoureux

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artichaut

le mardi 23 juillet 2019 à 14h32

oui, il est déjà mentionné

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Discussion : Un trouple durable, ça existe vraiment ?

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artichaut

le lundi 22 juillet 2019 à 12h56

Le chiffre trois peut-être bien plus difficile (l'éternel 2 contre 1) ou au contraire bien plus facile (meilleur équilibre, et y'en a toujours un·e pour soutenir les deux autres).

Mais ne jamais oublier que le trouple, c'est comme le polyamour ça ne fonctionne pas. On ne récolte que ce qu'on y met.

Tu es en couple depuis 9 ans avec ton homme. Donc c'est que tu sais comment faire pour faire durer un couple. Applique les même chose à trois, et il n'y a aucune raison que tu n'y arrives pas (en tout cas pas+ pas- qu'en couple).

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Discussion : Un trouple durable, ça existe vraiment ?

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artichaut

le lundi 22 juillet 2019 à 12h40

Tu confonds, ce sont les histoires d'amour qui finissent mal (♪en général♪).

Et tu vois t'as connu un trouple durable.
Si tu fait un pourcentage par rapport au nombre de trouple que t'as connu (et idem le pourcentage de couples durables que t'as rencontré par rapport au nombre de couples que t'as connu dans ta vie). Peut-être bien que tu te rendra compte que les trouples sont bien +durables que les couples. Va savoir…

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Discussion : Un trouple durable, ça existe vraiment ?

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artichaut

le lundi 22 juillet 2019 à 12h09

Bienvenue ici @Birgit.

Mon post précédent est une boutade.

Car couple ou trouple, je ne pense pas qu'il y ai tant de différence.
Et que les "secrets de longévité" s'il y en a, sont sans doute les même.

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Discussion : Un trouple durable, ça existe vraiment ?

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artichaut

le lundi 22 juillet 2019 à 12h07

Un couple durable, ça existe vraiment ?

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Discussion : Quel bazar dans ma tête.

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artichaut

le samedi 20 juillet 2019 à 19h11

Oui, c'est judicieux @Intermittent de dresser la liste de tous les avantages du "polyamoureux" (on devrait plutôt dire celui/celle qui ouvre la relation) par rapport au polyacceptant (on devrait plutôt dire celui/celle qui subit cette ouverture de couple)

par contre :

Intermittent
Je réaffirme donc mon opinion que ne peut être qualifié de polyamoureuse, qu'une relation où les deux personnes ont donné leur accord préalable et avec un niveau minimum de compassion du polyamoureux envers son/sa conjoint(e).

Je ne suis pas sûr de voir en quoi l'accord préalable est indispensable (mieux oui, mais indispensable ?) : ce site regorge d'histoire où ce ne fut pas le cas, c'est pas pour ça que ça ne devient pas du polyamour ensuite.
En revanche pour le niveau minimum de compassion du polyamoureux envers son/sa conjoint(e), j'aurais tendance à dire plutôt : un niveau maximum des deux côtés (sinon juste ça ne fonctionne pas).

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Discussion : [Texte] La jalousie une passion inavouable, iPhilo et Giulia Sissa, 2015.

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artichaut

le vendredi 19 juillet 2019 à 17h33

— je me suis demandé si ce fil ne serait pas en mieux en [Livre] qu'en [Texte], et puis du coup pour respecter le choix de @dede, j'ai créé le fil du livre (pour s'y exprimer sur le livre et non sur l'article) —

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Discussion : [Livre] La Jalousie une passion inavouable, par Giulia Sissa, éd. Odile Jacob 2015.

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artichaut

le vendredi 19 juillet 2019 à 17h23

La Jalousie une passion inavouable,
de Giulia Sissa,
éd. Odile Jacob 2015,
272 pages.

> Lire le fil du forum à propos d'un entretien au sujet du livre.
> une vidéo sur la parution du livre

Résumé :
La jalousie n’est pas un monstre et, si elle avait les yeux verts, ce seraient ceux, magnifiques, d’Ava Gardner. Ce n’est pas une fantaisie ombrageuse et chagrine, une passion cruelle et petite, le symptôme d’une estime de soi défaillante. Et pourtant, c’est ainsi, par le blâme et le mépris, que tant de moralistes en ont parlé.

Tous ceux et celles qui l’ont éprouvée savent très bien que la jalousie n’est pas infime et étriquée, délirante et ridicule. Mais il faudrait en penser tout le mal possible. Il faudrait la soigner, l’éradiquer, la répudier et, surtout, ne jamais l’admettre. La jalousie est une passion inavouable.

Que faire alors ? Continuer à taire ce sentiment parce qu’il n’est pas « politiquement correct » ? Ou bien, à l’instar des héroïnes de la tragédie grecque, le revendiquer comme une attente de réciprocité ? Rendue à son histoire, la jalousie révèle la nature intense et inquiète de l’amour, qui est désir de désir.

Il ne faut pas avoir honte d’aimer.

Biographie de l'auteur
Giulia Sissa est chercheuse au CNRS en histoire, en anthropologie et en philosophie du monde ancien. Elle enseigne à UCLA, en Californie. Elle a notamment publié Sexe et sensualité. La culture érotique des Anciens.


______________________
Voir aussi le fil général : Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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Discussion : Quel bazar dans ma tête.

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artichaut

le vendredi 12 juillet 2019 à 22h28

Bienvenue ici @volatile39

Ce qu'elle est en train de vivre, ça s'appelle la NRE (New Relationship Energie) ou plus simplement en français la phase passionnelle. Tu peux faire des recherche sur le net ou sur le forum, tu trouveras plein d'infos dessus.

Ça ne veut aucunement dire qu'elle ne t'aime pas. Ça veut dire que là tout de suite elle est obnubilée par autre chose. Et clairement tu te fais du mal en allant espionner son fb.

Concernant tes 3 règles, voici ce que j'en pense (ça n'engage que moi).
- la 1ère (la transparence) est plutôt très chouette pour ce type de relation
- la 2ème (la vérité) est +délicate : on ne peut pas toujours tout dire, chacun·e à aussi besoin de son jardin secret (par ex ses mp sur fb), bref la première me semble suffisante
- la 3ème (la priorisation) est une règle très très courante en polyamour, mais en vrai difficilement appliquable (on ordonne pas à son cœur et on ne l'empêche pas d'aller où il veut aller), certes c'est rassurant de poser ça, mais c'est toujours un peu "se la raconter" à mon avis

S'il ne s'agit que de coucher c'est plutôt du libertinage ou de l'union libre. Le polyamour quant à lui inclue la possibilité d'aimer plusieurs personnes (et de les aimer différemment de surcroît). C'est +exigeant (et souvent aussi +émotionnel, que ce soit dans la douleur ou dans le bonheur !).

Ne tire pas des conclusions trop vite sur le fait qu'elle ne t'aime plus.
Mais par contre tu peux lui faire part de tes interrogations. C'est même sans doute une bonne idée.
La question n'est sans doute pas tant ce qu'elle fait avec son autre (ça c'est leur histoire, et en vrai ça importe peu, même si on a souvent cette facheuse tendance à vouloir comparer ce qui n'est pas comparable), mais plutôt : est-elle encore capable de prendre soin de toi ? (et toi d'elle aussi !).

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Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

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artichaut

le vendredi 12 juillet 2019 à 13h21

Il y a, il me semble, deux sortes d'équilibres qui ont été cités…

Caoline

Intermittent
Je reste persuadé que le polyamour n'est équilibré que quand les deux sont pratiquants.

Ça veut dire quoi équilibré ? Pour moi ce qui compte c'est que les 2 soient épanouis. Je pense qu'on peut voir là la même différence qu'entre l'égalité et l'équité. (…)
Il se considère polyamoureux car il est en parfait accord avec la philosophie.

Un équilibre qui peut faire penser à une volonté d'égalité. Alors que oui l'équité est généralement préférable (même si quand on est enfant on nous enseigne beaucoup l'égalité, donc c'est pas toujours facile de lâcher ça).
Quand à "pratiquant" ça dépend ce qu'on entends par là. Déjà il y a plein de couples dits "poly/mono" qui fonctionnent.
Et comme le dit Caoline, son compagnon se dit polyamoureux (et clairement il fait bien) : pour moi il "pratique" le polyamour autant que Caoline, c'est à dire qu'il se met en jeu, qu'il travaille sur ses émotions, qu'il dialogue avec sa partenaire, qu'il prend l'autre en compte, etc.
En ce sens là, et seulement en ce sens là, on peut dire, que le poly ne fonctionne que si les deux sont pratiquants. Et si ça ne marche pas, ce peut-être tout autant à cause que c'est celui qui va voir ailleurs qui ne "pratique" pas (parce qu'il est juste égoïste et ne tient pas contre de l'autre). Mais pas sûr que l'équilibre ai à voir avec ça.

PointG
Je suis dans une phase où la communication est compliquée et de ce fait il est d'autant plus dur pour moi d'accepter ! Mais je crois que ce qu'il faut retenir aussi comme mot important c'est l'équilibre ! Personnellement, mon ouverture d'esprit me permet de comprendre théoriquement l'ensemble des principes PA, cependant comme tout à chacun j'ai des besoins mais je ne peux aborder la situation sereinement si je n'ai pas l'équilibre dont j'ai besoin !

Et là il s'agit, il me semble d'équilibre de soi par rapport à soi : un exercice de funambule.
Ou à la limite l'équilibre du couple ("éviter que tout explose") mais pas de l'un par rapport à l'autre.


Et il me semble important de différencier ces deux sortes d'équilibres (l'équilibre-égalité et l'équilibre-agilité).
L'exercice de funambule, oui, il est nécessaire. Et oui le but c'est de ne pas tomber (ou d'avoir mis un filet avant). Mais ça demande du travail (l'agilité ça se travaille).
Et oui, il est nécessaire que chacun·e avance sur son fil au lieu de rester immuablement sur sa plateforme (et l'on peut "rester sur sa plateforme" aussi bien en allant voir ailleurs qu'en refusant que l'autre le fasse).
Mais pour cet sorte d'équilibre là, point besoin d'égalité dans le couple.
Chacun·e est sur son fil propre. On peut parfois se tenir la main. Mais il n'empêche que chacun·e avance sur son fil.

Le seul endroit où l'on peut demander l'égalité, c'est dans le "mets toi en jeu, toi-aussi ; et prends moi en compte, moi-aussi". Pas de raison qu'il n'y en ai qu'un·e qui travaille. Ou que l'un·e agisse de manière égoïste et demande tout le travail à l'autre.

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Discussion : Phrases et anecdotes qui font dégonder, et solutions

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artichaut

le vendredi 12 juillet 2019 à 08h35

ourscalin
J'en profite aussi pour vous poser la question suivante : connaissez vous des sites non libertins de rencontres poly amoureuse?

Bienvenue ici @ourscalin
N'hésites pas à utiliser le moteur de recherche quand tu cherches un truc. Tu aurais facilement pu trouver ça.

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Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

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artichaut

le jeudi 11 juillet 2019 à 12h48

Mark
17 ans de vie monogame, marié, deux enfants, Puis trois dernières années dans la déconstruction: Mon épouse me fait part de son désir d'aller explorer sa bi sexualité. Je l'ai encouragé à se découvrir et trouver son épanouissement. ça a basculé en libertinage intense pour elle, (femmes, puis couples, puis hommes et relations suivies) mon cheminement m'a clairement orienté vers la philosophie du polyamour. transparence, sentiments, éthique, le tout me parlait mille fois plus que le libertinage sans affect. Ma femme a pris son envol sans regarder dans son rétroviseur, j'ai trouvé un grand apaisement dans la déconstruction.

…et je comprends mieux pourquoi je n'arrivais pas à cerner tes posts !
C'est que, si je comprends bien, c'est elle qui a proposé (eu besoin) d'ouvrir votre couple, mais toi qui à proposé (eu besoin) du polyamour !

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Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

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artichaut

le jeudi 11 juillet 2019 à 12h42

Merci @Mark

C'est déjà beaucoup +clair pour moi.

Savoir d'où parle la personne qui s'exprime, donne de l'épaisseur à ce qui est exprimé, je trouve. (Et accessoirement ça évite de coller des cases toutes faites et inadéquates).

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Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

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artichaut

le jeudi 11 juillet 2019 à 12h26

ah je pense que ce "mon cheminement d'acceptation" écrit dans ton dernier post (et posté presque en même temps que le mien) répond à une de mes questions :
c'est ta femme qui a voulu ouvrir votre couple

c'est bien ça ?

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Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

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artichaut

le jeudi 11 juillet 2019 à 12h18

Mark
J'ai toujours considéré, marié, que notre couple était une base, un cocon à parti duquel chacun était libre d'explorer, de se développer, (loisirs social, etc.) La pluralité c'est fait jour dans les dernières années. (pour différentes raisons, dont à la base l'exploration de sa bisexualité, mais c'est une autre débat)

Si je demande "de quel côté de la barrière tu te place", c'est qu'il est bien souvent utile de savoir d'où parle la personne qui s'exprime.

Par tes posts sur ce forum j'ai l'impression d'avoir des bribes de ton histoire, mais par exemple, je n'ai tjs pas compris, qui de vous deux à voulu ouvrir votre couple (tant des choses me semblent ambivalentes dans tes posts, …p-être par souci d'ouverture dans tes réflexions justement car volonté de prendre en compte les visions et vécus des deux cotés). Et je ne comprends pas à qui fait référence le "sa" dans "sa bisexualité" (p-être il y a t-il trop d'implicite dans cette phrase, …implicite auquel je n'ai pas accès).

Alors si jamais t'as envie sur un fil, de faire un témoignage de ton histoire, perso ça m'aiderais (mais pas d'obligation bien sûr, et déso, si tu l'as déjà fait et que je l'ai râté).

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Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

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le jeudi 11 juillet 2019 à 12h05

dede
Le consentement est le fait de consentir à ce cadre défini en commun. Si on sort du cadre, on est plus dans dans un consentement, on sort du polyamour, l'amour au total diminue...

Je ne sais pas si on peut appeler ça du consentement. Ça ressemble + à de la contractualisation (je ne dis pas que c'est mal en soi).
Une chose importante dans le consentement c'est : pouvoir changer d'avis à tout moment, sans avoir à se justifier.

A minima, dans la contractualisation, il faut donc prévoir la possibilité de convoquer une nouvelle rencontre à une même table, pour changer les règles.
Et puis ça pose la question de l'égalité de tout-un-chacun·e autour d'une table (même si j'ai bien compris que la table c'était une image). N'y a-t-il pas des choses que l'on risque de se faire imposer malgré-soi, et que l'on se sentira obliger d'accepter ensuite (contractualisation oblige) ?

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Discussion : L'asymétrie dans la déconstruction : "contrôle" et "autorisations"

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artichaut

le jeudi 11 juillet 2019 à 11h28

Mark
À en lire les témoignages, le schéma semble assez classique: Faire avec les moyens du bord et souvent une totale perte de repères pour essayer de sauvegarder son couple et de le -et se- reconstruire sur d'autres bases.

Ceci est beaucoup vrai ici, et dans de nombreux « cafés poly », mais ce n'est pas du tout une généralité.
Il y a plein d'autres façon d'entrer en non-monogamie.

Mark
le changement unilatéral du fondement monogame de la relation est imposé, sans consentement. Ensuite, l'un.e se sent poussé à "tout autoriser" , l'autre contraint.e à ne pas pouvoir vivre pleinement sa relation. Les tensions résultantes ne sont pas difficile à imaginer.

La notion d'autorisation n'est à mes yeux pas une expression de possessivité à prendre au premier degré, ni de contrôle de l'autre, même si en surface, j'admets que ça en a totalement le goût et la couleur. Pour moi, ça traduit plus le besoin vital de garder pied dans un contexte émotionnel difficile et chahuté.

La notion d'autorisation, comme celle d'acceptance, me semble biaisée à la base.
Même s'il semble parfois difficile de ne pas en passer par là.

Quand un couple à été construit sur la possessivité (ce qui heureusement n'est pas forcément un pléonasme) il ne sera pas possible de supprimer immédiatement cette possessivité. N'est-ce pas là que la notion d'autorisation fait jour ?

Mais n'il y a t-il pas d'autres possibilités que cette "autorisation" (qui parle de l'autre, donc forcément connote le contrôle) et non de soi.

Mark
De mon expérience, j'ai retenu que la progressivité à été salutaire pour faire ma déconstruction mais que l'absence d'empathie, de dialogue et d'écoute bienveillante m'ont laissé profondément démuni.

L'autorisation n'incite t-elle pas, + à l'obéissance, qu'à l'empathie ?

Mark
Comment verbaliser tout ça dans les discussions et phase de déconstruction, quels sont vos outils et ressources pour mieux gérer ça?

Pas sûr d'avoir compris de quel côté de la barrière tu te place ?

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Discussion : [Podcast] Vlan #69 Le polyamour est-il l’avenir du couple ? Avec Remi Chapeaublanc, 04/12/2018

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artichaut

le mercredi 10 juillet 2019 à 13h39

Vlan #69 Le polyamour est-il l’avenir du couple ?
par Grégory Pouy (gregfromparis)
avec Remi Chapeaublanc
publié le 04/12/2018
À écouter ici.

« La jalousie ce n'est pas un défaut, c'est le signale d'alerte d'une insécurité »
« L'amour inconditionnel c'est se réjouir du bonheur de l'autre »

Présentation de Vlan!
Vlan, c'est un podcast pour mieux comprendre notre société sans blabla ou prise de tête. Vlan, c'est une discussion entre Grégory Pouy et une personne éclairée et passionnée - Chercheur, anthropologue, journaliste... avec autant que possible un angle positif. Tous les mardi, recevez un nouvel épisode court pour comprendre les grands mouvements du moment.

Présentation de l'épisode #69 : Le polyamour est-il l’avenir du couple ?
Remi Chapeaublanc est photographe et sans être un expert du polyamour, il est dans une relation polyamoureuse stable depuis 4 ans mais surtout, il a beaucoup pensé à tout cela.
Petit parenthèse, d’abord, la coordination entre le sujet et le numéro du podcast sont un pur hasard car j’ai demandé aux followers du compte instagram du podcast de quoi ils voulaient que l’on parle cette semaine et c’est eux qui ont choisit le polyamour :-)
Avec Remi, qui est un ami, je parle régulièrement de sa relation et de ses choix.
Parce que c’est vrai que la relation poly amoureuse fascine comme elle fait peur, on la regarde souvent avec distance.
Au final, on se rend compte que dans notre société monogame sortir du cadre n’est pas toujours accepté.

Pourtant, vous allez vous rendre compte que les questionnements de Remi sur le couple sont très utiles voire indispensables pour tous.
N’hésitez pas à noter ce podcast dans Apple podcast, cela aide d’autres personnes à le découvrir


Le polyamour, c’est avant tout une relation de couple

Par définition, on ne peut pas être polyamoureux tout seul, il faut évidemment être dans un couple pour que cela existe.
Cela peut sembler simple à dire mais beaucoup confondent le polyamour avec le tout et n’importe quoi…Ors, c’est loin d’être aussi simple.
Pour Remi être polyamoureux, c’est s’ouvrir la possibilité d’avoir plusieurs partenaires voire plusieurs relations amoureuses mais en ayant une relation principale.
Il y a différentes manières de définir le polyamour mais celle de Remi est large car ces relations peuvent être du flirt, de la séduction, d’ordre sentimentales ou sexuelles en fonction des règles définies dans le couple.

Remi a choisi d’aller dans ce type de relation car il était un monogame strict malheureux dans le sens ou il ne se sentait pas bien dans ce modèle.
Comme il l’explique parfaitement, cela fait donc 4 ans qu’il a choisi avec sa partenaire de se permettre d’autres relations hors de leur structure de couple.
Mais alors la 1ère question est évidemment celle de la jalousie.
D’abord, Remi prévient qu’on peut être polyamoureux et jaloux mais qu’il faut prendre ce sentiment pour ce qu’il est, c’est à dire le signal d’alerte d’une insécurité.
Il faut ensuite, selon lui, aller gratter et comprendre cette insécurité pour la régler.
Ce n’est pas tant le sexe le souci dans son cas car il estime que c’est une activité physique qui n’a pas d’impact sur la relation qu’il entretient avec sa partenaire.
Dans la mesure ou cela rend le/la partenaire heureux(se) alors, c’est l’essentiel.


Le polyamour : un questionnement sain pour tous les couples

On prend beaucoup de choses pour acquise dans les couples monogames sans nécessairement prendre le temps de les questionner et encore moins de les questionner avec son ou sa partenaire.
Par exemple, qu’est ce que l’amour? Qu’est ce qu’une relation sexuelle? Qu’est ce que tromper? Quel cadre je souhaite donner à mon couple?
En écoutant Remi on peut être surpris de se rendre compte qu’un polyamoureux a la contrainte de définir toutes ces choses là au préalable et est finalement souvent plus mature dans ses relations amoureuses.
Remi apporte d’ailleurs un certain nombre de réponses qui restent les siennes bien sur mais qui devrait vous faire réfléchir je crois.
Par exemple pour lui, une relation sexuelle ce n’est pas nécessairement une pénétration ou une fellation/cunnilingus, c’est un acte dans le but de donner un orgasme à l’autre et cela peut prendre différentes formes.
Mais dans le même temps, une masturbation peut simplement être le prolongement d’un jeu de séduction et donc pas une tromperie. Mais plus que cela les 2 personnes peuvent ne pas avoir les mêmes intentions et donc pas le même ressenti d’une même expérience.
Tout cela mérite donc de bien être défini en amont dans le couple.

Évidemment, ce modèle ne correspond pas à tout le monde, comme il ne me correspond pas à moi mais il serait idiot de le balayer d’un coup de main.
Il y a en effet de plus en plus de personnes qui se retrouvent dans un modèle plus ouvert désormais que nous vivons plus longtemps.
Comme le disait la sexologue Esther Perel sur mon podcast, nous ne sommes déjà plus vraiment monogame en réalité, nous sommes simplement monogame une relation à la fois.

gregfromparis

(Source : gregorypouy.fr)

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Discussion : Filmographie sur le polyamour #1

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artichaut

le mardi 09 juillet 2019 à 15h15

JCVD (de Mabrouk el Mechri, 2008) n'est pas du tout un film poly, mais on y trouve cette réplique, à 1h07 :

Jean-Claude Van Damme (dans son propre rôle)
J'ai toujours cru à l'amour…
C'est dur pour une femme, quand elle a trois enfants de dire "lequel j'aime le plus", une mère !
Si tu as 5, 6, 7, 10 femmes dans ta vie, elles ont tous quelque chose de spécial, …mais les gens se foutent de ça, dans les, peut-être, médias.

Bon, ça vient là dans le film comme un cheveu sur la soupe, c'est formulé de manière misogyne, ça n'évoque nullement la réciproque, etc. Mais ça pouvait être mentionné. Voilà, c'est fait.

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