Pourquoi ce texte sur l’amour, pris dans son sens le plus vaste qui soit, et sujet difficile s’il en est ? Pour une raison au départ très simple : ce texte est en effet ce que je pourrais appeler un « cri du cœur de la raison » face aux aberrations et aux injustices criantes générées par les se…
Réactions à l'article
Esquisse de réflexion sur l’amour — Joris, 1997
Ce texte est une réponse à l'appel de Corinne Monnet et Léo Vidal pour le recueil « Au-delà du personnel : pour une transformation politique du personnel. » (Édition Atelier de Création Libertaire, 1997).
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artichaut
le dimanche 27 octobre 2019 à 09h27
Ce qui m'intéresse dans ce texte c'est cette manière qu'à Joris, de disséquer « l'amour ». Et malgré la modestie de l'auteur (« Je ne suis pas à proprement parler un écrivain-philosophe-essayiste (…), mais simplement quelqu’un qui a pris l’habitude de réfléchir ») j'ai lu peu de textes aussi précis sur l'amour dans nos sociétés occidentales.
On pourrait rattacher ce texte à un certain courant qui tente une « critique de l'amour ». Mais pour une fois je trouve qu'il a le mérite de rester dans le sujet qu'il se donne.
Il pose également un début de distinction entre « l’amour-passion classique » et « l’amour en général » (les mille et une manière d’aimer). Et c'est bien surtout cet "amour-passion classique" qu'il dissèque ici habillement, pour mieux « réconcilier l’amour », même s'il ne s'attarde pas trop, ici, sur cet enjeu.
Le texte reste une « esquisse », donc, mais que je trouve d'une rare précision.
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malikalakingg
le jeudi 23 janvier 2020 à 15h38
artichaut
Il pose également un début de distinction entre « l’amour-passion classique » et « l’amour en général » (les mille et une manière d’aimer). Et c'est bien surtout cet "amour-passion classique" qu'il dissèque ici habillement, pour mieux « réconcilier l’amour », même s'il ne s'attarde pas trop, ici, sur cet enjeu.
C'est un texte intéressant. Il faudrait que je relise Spinoza et Hengels car il me semble y avaoir trouvé les concepts de cette reflexion. Au plaisir. Malika