Polyamour.info

Marc_78
n'ayant lu aucun des deux , lequel conseillez vous ?

Un avis d' @IsaLutine ici.

__________
Voir aussi la : Bibliographie commentée sur le polyamour.

IsaLutine
et peut-être du coup à modifier dans ton post d’origine, @artichaut, si c’est possible, pour les gens qui ne liraient que le tout début

C'est fait !
(avec un renvoi vers ton commentaire).

Merci @saLutine

Oui, tu as raison. Et je ne savais pas que ces deux maisons d'édition étaient sœurs.
Par contre ça n'enlève rien à ce que j'ai nommé un abus d'éditeur. À moins que ces noms de traducteurs soient des pseudos ?? Je persiste à trouver ça étrange (une tradiction identique au mot prêt, sauf quelque paragraphes ajoutés et les noms de Céline Robinet et David Le Guillermic qui disparaissent au profit de Thierry Albert).

le mail d'info pour venir à été envoyé, n'oubliez pas de regarder vos mails (y compris vos spams, bien sûr)

si vous n'avez pas reçu, demandez ici

nous sommes 16 personnes annoncées
il reste éventuellement quelques places, mais peu

Deadline pour demander à s'inscrire : jeudi midi.
(par expérience, accepter des gens à la dernière minute, pose souvent des problèmes, donc on préfère poser une deadline et rendre les choses +simples pour nous)

Celadon
j'ai déjà fait ce "tour" de moi-même

hum… comment dire…

n'y a t-il pas là une légère volonté… d'omnipotence…

tu te connais parfaitement toi-même, tu n'a plus rien à apprendre sur toi, tu cherches à retrouver ton moi dans la nature ?

Déso par avance, je vais être un peu saillant.

Se quitter parce qu'on s'aime (je réagis au titre du post) me semble tout aussi "absurde" que ne pas faire de sexe parce qu'on en a envie, rester ensemble par ce qu'on se déteste ou faire du sexe parce qu'on n'aime pas ça.

Qui s'aime, qui aime qui ?

Si tu considères que c'est parce que vous vous aimez que vous vous quittez, il me semble y avoir déjà à la base une grande mécompréhension de la situation. Ou une manière très égocentrée de voir, ou en tout cas de dire, les choses.

On pourra arguer que je chipotte ou que je joue sur les mots. Mais les manières de dire sont révélatrices de nos manières de penser. Et c'est bien là, me semble t-il, le problème de base : l'amour est trop souvent vécu/pensé comme un truc égoïste, détaché ou séparable du reste du monde. « Nous sommes deux, on s'aime et le reste du monde n'existe pas ». C'est celà que je lis dans ton post. Ou alors « Nous sommes deux, on s'aime et ça serait tellement plus simple si le reste du monde n'existait pas » (ce qui pour moi revient au même).

Penser que vous vous quittez parce que vous vous aimez, c'est penser d'une manière très "monogame-égoïste" (ou très "polyamoureux-égoïste", …c'est la même chose, la face B du même libéralisme).

Vois tu ce que je veux dire ?

Évidemment c'est moins égoïste, que d'en avoir rien à foutre, ne pas voir le problème, et tout faire pour ne pas quitter cet homme (donc dégager sa compagne sans le dire), mais à peine moins, je trouve. C'est juste voir les choses avec plus de panache, de bonne conscience, ou de victimisation.

C'est comme espérer qu'un jour... elle vive quelque chose de similaire pour envisager tout ça différemment. Ça semble partir d'un bon sentiment pour elle, mais je n'y vois que de l'égoïsme. Qu'est-ce qui te dis que ça changerais quoique ce soit pour elle ? A-t-elle envie de ça ? Qu'est-ce qui serait bien pour elle ? etc.
Au final c'est espérer une solution toute faite a un "faux problème", au lieu de prendre la situation pour ce qu'elle est : plusieurs personnes relationnent ou ont envie de relationner ensemble, quels sont les possibles et les difficultés ? Comment peut-on, avec le maximum d'amour possible, faire exister le maximum d'amour possible ?

Déso, mais avec les mots et la manière de nous présenter (rapidement, j'entends bien) la situation, je ne ressent dans ton post, aucun amour, aucune empathie pour cet compagne dont tu parles. Ni même pour l'amour de cet homme pour sa compagne. Tu semble juste vouloir la changer (espérer qu'elle envisage tout différemment). Ça me semble mal barré.

Mais qu'elle est donc cette "relation amoureuse" dont tu parles (entre lui et toi) qui serait séparable de ce même amour entre elle et lui ? Devrait-il se dédoubler pour rendre votre amour possible ? Ou alors la quitter parce qu'elle n'est pas assez ouverte d'esprit ? Comment aurait tu réagis à sa place ?

Je vois bien comment tu pourrais prendre la mouche à ce que j'écris. Tu envisage de quitter un homme par amour (ou pour la respecter elle), et j'ai le culot d'y voir de l'égoïsme.
Pourtant c'est bien ça que je lis entre les lignes de ton message : tu semblerait vouloir qu'elle n'existe pas (tout serait plus simple !). C'est ça, ici, que j'appelle "égoïsme". Mais peut-être que "focalisme" serait plus juste. Tu sembles focaliser sur ta relation avec cet homme, alors qu'elle n'est qu'une des données de la situation. Certes une donnée importante (surtout pour toi), mais pas plus importante (ni moins !), en soi, que les autres.

Et si tu prenais du recul, et regardais la situation comme si ce n'était pas toi qui était impliqué·e, pourrais-tu imaginer des manière de se rapporter à la situation ? Que pourrait faire les personnes concernées ?

Pour les personnes qui nous écrivent en demandant à participer : n'oubliez pas de regarder vos mails (y compris vos spams, bien sûr).

On répond toujours. Si vous ne recevez rien, c'est que notre réponse s'est perdu quelque part. Dans ce cas vous pouvez venir le dire ici.

Celadon
Par "naturel" j'entends qui fait partie intégrante de la Nature, d'où mes pensées qui s'aventurent vers l'existant parmi les espèces animales. L'homme actuel étant sacrément "dénaturé" d'après moi.

Oui, je vois le sens de se comparer aux autres espèces animales.
(Si ce n'est pas pour se rajouter des injonctions supplémentaires).

Peut-être pour gagner en humilité ? Ou se dire qu'on n'a rien inventé ?

Ce que tu apelle "dénaturé", n'est-ce pas un genre de séparation d'avec "la nature" (ou avec le reste des autres espèces animales) ?
= pas tant ne pas respecter un pseudo "dogme naturel", que s'être coupé (comme d'aucuns se coupent de leur émotions) de ce qui permet la vie : notre appartenance au règne "naturel" ? Comme faire fit d'un éco-système relationnel à un degré supérieur ?

Celadon
Concernant la dépendance affective, j'aurais du préciser "un niveau élevé et handicapant, voir maladif"

Ah oui, voilà !
C'est sûr qu'avec "un niveau élevé et handicapant, voir maladif" ni la dépendance affective, ni la jalousie ne font très envie.

Ni même d'ailleurs la compersion, et encore moins le "polyamour" (!)

Et c'est un bon curseur, en effet. Quand il y a "un niveau élevé et handicapant, voir maladif", comme par exemple dans certaines relations dite "poly", telle qu'on peut en lire régulièrement sur ce forum, c'est le signe, a-minima, qu'il y a quelque chose de non-souhaitable à prendre urgeamment en compte.

Celadon
On met cette intrusion sous le compte d'une ancienne dépendance affective, mais quand cette dernière n'est plus, d'où vient-elle ?

« Quand cette dernière n'est plus ? »
Est-il possible (voire même souhaitable) de se détacher totalement de la dépendance affective ?
Ça serait quoi le but ? Devenir non-humain ?

Celadon
Bref, plein de questions. Mais peut-être est-ce inutile de se les poser.

Il y a t-il vraiment des questions inutiles ?
Une question, c'est un peu comme la jalousie, si la question vient, c'est qu'elle à du sens et quelque chose à nous apprendre.

Celadon
Enfin bref, même avec un haut degré de compersion, il y a chez moi des moments où la jalousie pointe le bout de son nez...

Est-ce grave docteur ?
Moi j'aime bien la jalousie (surtout accompagnée de compersion), car elle me permet d'apprendre toujours+ sur moi-même.

Celadon
Compersion versus Jalousie, est-ce naturel ?

Je ne sais pas si c'est "naturel' (ça veut dire quoi au fait ?), mais en tout cas, ça me semble "humain".
Un humain définitivement-non-doué-de-jalousie, je doute que ça existe. Ou alors il faudrait qu'il soit très très égoïste/égocentré, tout en étant très très détaché de la réception de ses émotions (je dis la réception des émotions, car les émotions on n'y échappe pas, mais on peut avoir dévelloppé une grande adresse pour les tenir à distance). Et je craindrais que ce refus de voir et acceuillir la jalousie soit la cause ou le symptôme de quelque chose de plus grave. Un genre de dissociation peut-être.

.
Je vois finalement deux questions dans ton post :
- La jalousie est-elle "naturelle" ?
- Peux t-on se débarasser de la jalousie ?

À la première je dirais : peu importe. Ce qui compte c'est ce qu'on en fait (individuellement et collectivement).
À la seconde je répondrais que ça ne me semble pas souhaitable. Car ça reviendrais soit à dénier son ego, soit à dénier ses émotions. Dans les deux cas c'est une manière de se dénier soi-même. Au nom de quoi ? La survie de l'espèce ? Une pseudo injonction "naturelle" supérieure ?

Au contraire développer la compersion, permet me semble t-il de bien vivre avec la jalousie, de la comprendre et l'accepter, de choisir comment on veut l'écouter, etc.

La jalousie me semble un phare dans la nuit, si la compersion est le bateau sur lequel on veut vivre.

.
Tordons le cou à cette idée (poly ? libérale ? performative ?) —cette injonction, pardon—, selon laquelle la jalousie il faudrait "s'en débarasser".

Les émotions que l'on refuse d'accueillir, viendrons nous hanter par d'autres moyens.

Le livre à été traduit en français en 2021.
Au Commencement Était Le Sexe - Aux Origines Préhistoriques De La Sexualité Moderne de Christopher Ryan & Cacilda Jethá, éditions Alisio (éditions Leduc) 2021, 414 p.

________________
Voir aussi la : Bibliographie commentée sur le polyamour.

J'ai trouvé ici (ou là), une explication simple et claire des différents styles d'attachements (chez l'enfant mais qui se retrouvent ensuite chez l'adulte).

Les Maoureuses
Si, dans son lien, les besoins d’attachement de l’enfant ne sont pas comblés, parce la figure de soin n’est pas suffisamment présente, ou qu’elle est incohérente, contrôlante, rejetante, voire maltraitante…
…l’enfant va soit désactiver son besoin d’attachement…
… soit l’hyperactiver…
…voire les deux à la fois…
et son attachement va être insécurisé.
Il y a donc 4 styles possibles : 1 sécurisé, et 3 insécurisés : l’évitant (désactivation), l’anxieux (hyperactivation) et le désorganisé (les deux).

Je conseille d'ailleurs cette mini-série de 7 publications dessinées sur Le lien d'attachement, par les maoureuses (ou sur instagram) qui offre un très bon résumé des grands principes de l'attachement.

Pourquoi devrais-tu te forcer à aimer qui que ce soit ?
La seule chose que tu doit c'est te respecter toi. Le reste est en option.

Après la 1ère Papote en juin dernier, on remet ça pour fêter l'automne.

En plus du dîner et des discussions, il y a l'envie cette fois-ci, de proposer des jeux relationnels. Voire même, pourquoi pas, d'initier le fait de créer un jeu ensemble.

_________
Précédentes Papotes : #0, #1, …
(avec comptes-rendus dans les pages discussions).

Je ne participe pas à ces discussions, je me contente de les observer de loin, mais je me disais exactement la même chose que @Topper. @Bluedahlia a ouvert un autre fil, c'est bien de ne pas y prendre trop de place.

Bluedahlia
Lorsqu’il a compris nos plans, mon conjoint a envoyé une lettre à cet homme pour l’aviser qu’il était au courant de tout en soulignant toutes les conséquences désastreuses que cette relation était en train d’avoir dans notre vie de couple et familiale. Il n’en fallu pas plus que pour cet homme décide de renoncer complètement à moi.
(…)
il est incapable de me dire qu’il lâcherait tout s’il me voyait avoir trop de difficultés à composer avec la présence de cette autre femme.

Il y a un très très grand déséquilibre dans tout ce que tu racontes.
Quand l'égoïsme préside aux relations (comme c'est souvent le cas en "polyamour"), il n'y a pas grande réciprocité/équité possible.

Je signale le collectif intim'idées qui organise des soirées 'Jeux’Thèmes' sur Bordeaux.

Objectif :
Faire réfléchir de manière ludique et pratique sur des thèmes qui nous tiennent à cœur chez intim’idées, puis au travers de ces expériences ludique, mener à des prises de consciences et des changements de comportements.
Présentation de la soirée :

Le concept : Après un temps d’auberge espagnole, commence une soirée légère¹ et ludique avec des jeux choisis pour explorer certaines thématiques spécifique à chaque édition.

¹ légère dans notre référentiel avec son organisation simplifiée et son format court. Ceci dit, les thèmes abordés ne sont pas forcément léger et les remises en question qui peuvent en découler non-plus. C’est pourquoi, comme à chaque événement intim’idées, du soutien émotionnel est à disposition pour accueillir et traverser les vécus inconfortables dans de bonnes conditions. C’est un filet de sécurité que nous proposons pour aider à vivre le moment avec authenticité, en osant être vulnérable et sortir de sa zone de confort.

bidibidibidi
C'est un sacré pavé et j'ai un peu de mal à voir comment c'est censé être utilisé. Ce sont des sujets à aborder avant de rentrer en relation ?

Il n'y a pas de mode d'emploi associé à cette liste.
Donc je ne sais pas répondre à ta question.
Sinon que comme tout outil, il est interprétable et utilisable à l'envie.

bidibidibidi
Sinon, je me permets de faire la remarque que le lien avec le BDSM me paraît hyper ténu.

Certes.

bidibidibidi
Si pendant une relation non BDSM tu te retrouves dans des situations où tu ne peux pas indiquer ton consentement…

euh… je ne te suis pas…
Les situations où l'on peine à exprimer son consentement sont pourtant monnaies courantes. J'aurais même tendance à dire que c'est la norme. Et que celles où c'est facile d'exprimer son consentement plein et entier serait plutôt l'exception.

Selon moi, l'intention de ce questionnaire est de visibiliser des biais, de mettre de la lumière sur certains angles morts, de favoriser des échanges nourris et des réflexions prenant en compte la complexité des relations.

Le BDSM est certes un lot de pratiques particulières, avec ses codes et ses usages, mais pour moi c'est aussi un miroir de nos relations affectivo-sexuelles hors-BDSM.
Nous sommes sans cesse, dans nos relations, dans nos corps et dans nos sexualités, entravé·e·s (de mille manières), impacté·e·s (pas que métaphoriquement), baillonné·e·s (par mille biais), dominant·e·s/soumis·e·s (a minima structurellement), etc.
Et je pense que le monde « normal » (vanille) aurait beaucoup à apprendre du monde BDSM.

Vous connaissez le BDSM, voici le RBDSM : un outil de communication relationnelle utilisant, entre autre, les habitudes communicationnelles développées dans le BDSM.

R : Relations
B : Boundaries (Limites)
D : Désirs
S : Santé / Status
M : Meaning (Symbolique)

Voici comment le présente Céliane, du collectif intim'idées (en y ajoutant 2 lettres supplémentaires) :

Le RBDSM(PB) est un outil de communication métarelationnelle qui permet d’explorer de façon précise plusieurs dimensions de l’interaction à l’autre. Il permet de mettre des mots sur ce qui est habituellement implicite et de faciliter un consentement clair et des interactions fertiles.
Précisions : le sigle RBDSM est pratique pour se rappeler de chaque partie, mais l’ordre peut ne pas être très logique selon les situations (par exemple, exprimer des limites vient souvent après avoir partagé ses désirs), n’hésitez pas à remanier la chronologie de ces questions !

Relations :
- Quelle est ma structure relationnelle actuelle ? (Exclusivité ou non-exclusivité, et sur quel terrain ? Relations plurielles, monogamie, célibat ?)
- Quels sont mes accords au sein de ces autres relations qui risquent d’affecter nos interactions ?
- À quoi ressemble mon monde relationnel ? Qui sont mes relations actuelles ou passées (notamment celles que tu peux connaître)
- Quel est mon idéal relationnel ? Où j’en suis entre mon mode de relation idéal et ma structure existante ?

Boundaries / limites :
- Quelles sont mes limites personnelles, mes triggers…? (générique)
- Quelles sont mes limites vis-à-vis de toi ? (toucher telle partie de mon corps, non pour telle pratique, pas de démonstration publique d’affection, pas de marque visible, pas d’interaction avec une/des personne/s en relation multiple…)
- Quel est le cadre dans lequel je souhaite vivre des interactions joyeuses et consenties avec toi ?
- Quelles sont mes limites liées à mes autres relations ? (accord de ne pas avoir certaines pratiques, développer des sentiments, ne pas interagir devant un.e partenaire…)
- Est-ce que c’est facile pour moi de poser mes limites ? De quelle façon je le fais ? Est-ce que j’ai besoin d’aide pour affirmer mes limites ?
- Quelles sont les limites fermes et quelles sont celles qui sont susceptibles d’évoluer ?

Désirs :
- Quels sont mes désirs en lien avec toi ? Qu’est ce que j’ai envie de te faire / que tu me fasses ?
- Comment j’ai envie de me sentir pendant une interaction avec toi ?
- Comment j’ai envie de prendre soin de moi ?
- Qu’est-ce que je suis OK à vivre avec toi ?
(Invitation à trouver la zone de convergence entre nos désirs, pour trouver quels sont les endroits qui nous font envie à toutes les deux, et ce sur quoi il sera utile de dire non à l’autre)

Santé / Status :
- Ai-je des IST / MST ? Ou parmi mes partenaires ? De quand date mon dernier dépistage ? Ai-je eu des prises de risque depuis ? Ai-je du sexe non protégé actuellement ? Avec combien de personnes ? Sont-elles dépistées ?
- De manière générale, quelles sont mes pratiques de réduction des risques ? (dépistage, vigilance à telle ou telle pratique…)
- Quel est mon moyen de contraception ?
- Ai-je des maladies chroniques, handicaps, difficultés de santé qu’il me semble utile de préciser ?
- Quel est mon rapport au risque ? (contamination, prévention ou réduction des risques, curseurs de vigilance…) Pour quel type d’affections ? (covid, grippe, poux ou parasites, douleurs chroniques personnelles…)
- Comment je prend soin de ma santé ?

Meaning / Symbolique :
- Quelle intention et quel sens je mets à certains gestes ?
- S’embrasser, faire du sexe ensemble, se tenir la main, se dire je t’aime, partager des expériences intimes, dormir ensemble, rencontrer mes amis ou ma famille… ?
- Quelle attente je peux avoir pour la suite après telle ou telle interaction avec toi ? (s’embrasser = se marier dans 6 mois ?)
- Quel sens a cette relation pour moi ? Est-ce que j’aimerais rester en lien avec toi et comment ?
- Quels moyen je souhaite mettre en œuvre pour rester en lien avec toi ? (laisser faire le hasard, se voir dans des événements, échange de contact, rendez-vous, fréquence…)

Public / Privé :
- Comment le contexte peut modifier les interactions qui sont bienvenues ensemble ?
- Quels gestes sont OK en privé mais pas dans un espace public ?
- Comment se comporte t-on l’une vis-à-vis de l’autre… dans un groupe ? dans la rue ? en famille ? auprès de nos ami.e.s ? au travail ? quand un.e autre partenaire est présent.e ?
- Quel récit faisons nous de la relation auprès d’autres personnes ? Quelles personnes ?

Biais :
- Quels sont les biais (de consentement, de pouvoir…) que je perçois à l’interaction / la relation avec toi ?
- Les biais systémiques (genre, écart d’âge, ethnie, handicap, statut social, éducation, capital symbolique…) ou biais de pouvoir (différence hiérarchique, expérience, ancienneté…)
- Quels sont les biais que je connais chez moi ? (je ne sais pas dire non à telle pratique ou telle situation, je ne m’affirme pas sur ce terrain là…)
- Quels sont les biais liés à la situation dans laquelle nous sommes ? (échange de service, sentiment de dette, environnement stressant, relation pré-existante…)
- Quels effets j’imagine que ces biais puissent avoir sur nos interactions ? (avoir une intention cachée, flouter mon consentement…)
- Est-ce que je me sens autonome pour gérer ces biais ou est-ce que j’aimerais du soutien ? (garder conscience de leur existence, accepter les conséquences, les compenser, demander plus de checks sur un sujet…)
- Dans quelle mesure et limites je me sens capable de faciliter la gestion de tes biais, là où tu aurais besoin de soutien ?

______________
Ressources :
- RBDSM sur le forum intim'idées.

______________
Voir aussi le fil qui recense les outils pour relations non-normées.

Siestacorta
Je sais pas où caser les articles de presse à propos de polyamour, donc je case ça ici.

Moi je dirais que ça me semble très éloigné du sujet de ce fil-ci.

Pourquoi ne pas créer un nouveau fil spécifique ? (autrefois, chaque article de presse devenait un fil, certes ce n'est pas possible désormais, vu l'engouement médiatique pour le sujet)

Et pour les témoignages positifs il y a ça : Les avis positifs sur le polyamour.