Polyamour.info

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Paris (France)

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Discussion : [Paris] Café Poly à la Cantada

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Lagentda

le dimanche 28 février 2016 à 10h19

Sujet qui semblait intéressant. Mais je n'ai pas pu y aller.
La phrase de présentation de Lulutine (suite à un débat vachement houleux) est justement entre honnête et transparente...
;)

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Discussion : Un couple à trois

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Lagentda

le mardi 19 janvier 2016 à 01h47

Oui, pas facile ta situation. Pour l'instant, je crois qu'il faut considérer que vous êtes dans une période de transition. Mais une transition vers quoi, tu me diras ? Deux possibilités :
- Ils sont encore dans une phase amoureuse (où les contingences du réel ne s'imposent pas), car ça ne fait pas longtemps qu'elle le connaît et qu'il la connaît. Une fois que les sentiments se seront un peu plus "normalisés", elle sera plus à même d'identifier ce que tu lui apportes (et ce qu'elle n'aimerait pas perdre, en te perdant), et vous serez en meilleure position pour communiquer dessus.
-Elle aspire vraiment à un changement de vie, et, parce que comme tout un chacun, elle a peur de l'aventure totale, et ne se l'avoue pas encore totalement en répétant le mantra qu'elle tient sans conditions à sa famille et à toi. Dans ce cas, effectivement, l'équilibre sera plutôt que chacun vole de ses propres ailes (tout en respectant bien sûr ce qui a été construit, au moins les enfants)

Difficile à dire pour le moment dans quel sens évoluera la transition. Je ne peux que te conseiller de ne pas subir, et donc d'être actif. Actif tout d'abord dans la construction de ton bonheur personnel indépendamment d'elle, moments par moments (plus facile à dire qu'à faire, je te l'accorde). Et actif également dans la confrontation avec elle et avec les tiers. Quand je parle de confrontation, je ne parle pas de violence, mais juste être à même de parler avec les gens qui, selon toi (paranoïa ou réalité ? toujours se poser la question, et donc aller au devant du réel), ont tendance à l'éloigner de toi. Si tu ne peux parler directement à tous ces tiers, en savoir plus sur eux via elle, et peut-être dissiper quelques fantasmes. As-tu rencontré son amoureux ?

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Discussion : En aimer 2 et faire des choix

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Lagentda

le lundi 02 novembre 2015 à 23h58

Bienvenue, amstramgram. Bienvenue Malou.

Vos sujets, avec leurs particularités propres, sont assez similaires, et assez similaires de plein d'autres expériences de vie. Il s'agit de se demander comment agir quand tout d'un coup des sentiments forts pour une tierce personne viennent chambouler une situation "classique" de couple avec une première personne. Et, dans votre cas, vous êtes assez jeunes, et le ton des messages est très demandeur d'une solution là tout de suite.Ce n'est pas aisé, malgré toute la sympathie ("souffrir avec") qu'on a pour vous. On aime tous aimer.
En fait, tout d'abord ce qu'il faut analyser, c'est qu'est-ce qu'on sous-entend par situation "classique" de couple avec une première personne. C'est loin d'être une notion évidente, une fois qu'on déconstruit la norme. Siestacorta a donné de bons questionnements à amstramgram, sur les termes "crises" "essoufflement", "projet"... Je ne vais pas y revenir. Il faut y réfléchir.
Pour Malou, il faudrait voir ce qu'elle entend, et ce qui est sous-entendu dans le "on s'est mis en couple"...Car, finalement, il faut aller au-delà de "-tu veux bien sortir avec moi ? - Oui !", adolescent, et essayer de chercher quelles sont les premières règles, les règles tacites, les règles en discussion de votre mise en couple.

Bref, comme souvent, le maître mot est la communication (avec soi même, avec la première personne et la tierce personne, qui on le voit bien, dans le cas de malou, ne sont pas forcément un ordre chronologique)...
Continuons à discuter.

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Discussion : Le polyamour rend-il vraiment heureux

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Lagentda

le mardi 22 septembre 2015 à 00h03

Ca dépend... ;)

Pour plus de détails, consulter les différents sujets du site. Tu verras qu'il y a vraiment différents cas de figures, avec chacun leurs difficultés...
De toute façon, pour moi, la démarche polyamoureuse commence par un questionnement (et parfois on ne va pas plus loin). La mise en pratique n'est qu'une conséquence d'une découverte plus approfondie de soi-même (donc d'une avancée dans ce questionnement) couplée avec des occasions qui se présentent (du répondant trouvé)... Bref, il n y a pas de chemin tout tracé.
Mais, ne trouves pas déjà intéressant de te questionner sur certaines règles (plus ou moins tacites) du modèle monogame ? Il y a autant de relations que de personnes... Il faut voir quelles règles nous conviennent....

D'autres en diront plus....

Bienvenue en tout cas...

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Discussion : Sujets de débat, Thèmes de discussions, etc

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Lagentda

le mercredi 02 septembre 2015 à 23h39

Pas mal le sujet : ça me parle.

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Discussion : Polyamoureux mais monogame par choix

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le dimanche 02 août 2015 à 17h03

Je fais un peu de spéléologie.
Je ne sais pas ce qu'il est advenu de Jak, mais en tout cas le sujet est intéressant, et rejoint certains questionnements classiques (le mono/poly, abordé ici du côté poly).
Ca m'a permis aussi de découvrir le terme de "congruence" en sciences sociales : correspondance exacte entre l'expérience et la prise de conscience. J'ai l'impression que c'est ce qui fait la différence entre les polyamoureux chevronnés (ce que je ne suis pas) et les autres : on peut adhérer à la logique de certaines idées de base du polyamour, avoir l'impression de le comprendre, et ne pas en avoir l'expérience. Si bien que dans nos discussions avec des partenaires mono, on arrive pas à être convaincant au point de douter d'être vraiment convaincu soi-même.
Bref, le doute s'installe. Mais, il ne faut pas baisser les bras, tout en étant patient, et essayer de profiter de la vie tout en essayant de répondre à des questions qui ne sont pas seulement centrées sur la problématique polyamour/monoamour.
Bien sûr, il y a les deux questions classiques : qu'est-ce que l'amour ? Suis-je heureux ?
Et après, pleins de questions sur soi-même, et ses interactions sociales :
-quel est le niveau d'engagement auquel j'aspire ?
-quelle est ma part d'égoïsme ? d'empathie ? dans mes décisions/non-décisions ?
-quel est la part de subi et de voulu dans mes choix de vie ?
-qu'est-ce qui est important ? qu'est-ce qui est particulier dans la relation à cette personne ?
-dans quelles configurations je ressens le plus l'intensité de l'amour ? dans quels moments en revanche j'ai l'impression d'être froid ?

Bref, que de questions...

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Discussion : Se faire imposer des limites (la monogamie cachée) ?

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Lagentda

le dimanche 26 juillet 2015 à 16h07

Ainya +2
Il faut du temps, pour la laisser digérer ce bouleversement...Accepter dans un premier temps ses limites, mais continuer à les creuser par la discussion...Mais, elle aussi va évoluer de son côté...Dites-vous, pour ne pas regretter de lui avoir parlé, que vous lui avez laissé cette chance...Et peut-être va-t-elle mieux se connaître grâce à vous.

Une question : est-ce que tu l'as rencontré en direct ? Est-ce envisageable ?

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Discussion : Premiers pas de relation polyamoureuse

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Lagentda

le dimanche 26 juillet 2015 à 15h46

Une seule solution : le temps. ;)
Disons que j'ai l'impression que vous vous êtes tout dit...pour le moment. Et toi as-tu l'impression que l'équilibre entre les dits et les non-dits est le bon ?

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Discussion : Le polyamour de mon compagnon... Accepter ou arrêter tout

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le lundi 20 juillet 2015 à 23h44

A se demander si cela ne serait pas mieux qu'il coupe son week-end en deux ; qu'il joue chez lui, et qu'il se rapproche de toi chez toi... Enfin, je pense que c'est plus sympa de se voir quand même même occupés..

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Discussion : Amitié amoureuse mono-poly / besoin d'aide.

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Lagentda

le lundi 20 juillet 2015 à 02h15

Je reviendrai sur ce sujet.
Mais, mon premier commentaire, c'est de dire qu'on sent qu'il y a de la complicité et de bonnes discussions entre vous. Cela dit, il semble y avoir un vrai problème de repères (tout du moins de repères partagés) sur les étiquettes...et c'est ça effectivement qui ne fonctionne pas, qui est sources de troubles...
Lulutine a raison dans un sens : il faut se méfier des étiquettes, et même parfois les faire voler.
Cela dit, s'il ne faut pas se focaliser sur la question des étiquettes, je pense qu'il est important de se concentrer plutôt sur l'analyse partagée de vos peurs et des engagements communs que vous avez ou pourriez avoir.
Comme l'a dit Lulutine, il faut que tu continues à analyse tes peurs, ce que tu as déjà bien commence :..tu as parlé de peur de l'abandon...
Mais, il faut aussi que tu le pousses à analyser ses peurs : pourquoi par exemple t'a t'il caché trois mois le fait qu'il était poly ? quelle était la peur derrière ? Pourquoi a-t-il peur que tu t'attaches trop à lui ?

Bref, il s'agit de définir votre degré d'engagement et de liberté à chacun, sans a priori (c'est à dire finalement sans se coller des étiquettes tout de suite).

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Discussion : Le polyamour de mon compagnon... Accepter ou arrêter tout

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le jeudi 16 juillet 2015 à 01h45

Bonjour Ainya, et bonsoir à tous

Ta situation n'est pas aisée, Ainya, et effectivement, c'est forcément une période de désenchantement et de malaise, puisque, comme cela a bien été dit avant, tu sors de la relation rêvée que tu imaginais : un couple avec un amour partagé et monogame - un miroir en route sur l'ascenseur relationnel, à cause de facteurs que tu n'as pas provoqués.
Cela posé, c'est effectivement bien de tirer de cette situation désagréable les points positifs. Et, ceux-ci sont essentiellement liés effectivement aux gains en termes de développement personnel que tu vas pouvoir tirer de la situation. Retrouver ton autonomie, ta lucidité, c'est aussi la condition pour bien profiter de la vie ensuite. D'ailleurs, cette crise, de désenchantement, ce bémol dans votre couple arrive maintenant, ce qui est un peu tôt (pour avoir vraiment pleinement vécu cette belle illusion amoureuse partagée), mais si c'était arrivé plus tard (et, "les histoires d'amour finissent mal en général"), pas sûr que cela aurait été mieux.
Au final, tu apprends dès maintenant à ne pas raisonner seulement en termes de couple, mais aussi raisonner pour toi-même. Ceci ne veut bien sûr pas dire que la relation avec ton copain est terminée. Elle est juste remise en perspective.
La difficulté (les petites souffrances que tu ressens) est à analyser, seule, et avec lui. J'ai l'impression qu'il y a une bonne part lié à la place soudain devenue importante, du doute, des doutes. Des questions peuvent affluer sur le réel amour que te porte ton copain, sur ce qu'il fait ou pourrait faire avec l'autre fille, sur celle-ci. D'autant plus que, comme vous êtes en relation à distance, l'absence est propice aux questionnements : "que fait-t-il ?", "où est-t-il ?", "pense-t-il à moi ?"
Je pense que cela peut être utile de refaire le point ensemble sur vos envies vis à vis de votre couple, sur ce que vous envisagiez et envisagez pour peut-être vous rapprocher : passer d'une relation à distance à une relation plus proche (une des étapes de l'ascenseur relationnel). Bien sûr, pour faire le point, il faut avancer dans la sérénité plutôt que dans le malaise : accuser l'autre d'irrésolution, ou autre. Il faut accepter de ne pas tout régler tout de suite, mais pointer ce que chacun trouve important de régler.
Bref, bienvenu dans un monde de discussions, pas toujours romantique, mais joliment humain.

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Discussion : La fin de l'amour

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Lagentda

le lundi 22 juin 2015 à 22h24

Ce sujet est très intéressant, et soulève des questions assez délicates, mine de rien.
Dans un paradigme monoamoureux, on peut toujours se raccrocher à l'idée un peu sommaire qu'un amour se finit quand il est dépassé par un autre amour.

D'une manière générale, le marqueur de l'indifférence est un des marqueurs le plus net des sentiments étiolés.
Néanmoins, comme nous sommes complexes, il peut y avoir des retours de flamme, des souvenirs qui revivent dans notre tête.
Donc, finalement l'amour ne finit pas toujours, il s'étiole parfois. Et c'est ainsi.

Mais, c'est très difficile à analyser, même si c'est intéressant : l'analyse c'est essayer de mettre une part de raison dans les sentiments. Mais, parfois la raison peut même être moins nette que l'émotion. Avec la raison, on va trouver des arguments pour dire à la fois que notre amour est loin d'être idéal, mais qu'il y a des choses bien (des souvenirs partagés importants, des bribes de complicité, des gouttes d'attirance) qu'on aimerait bien conserver.
Bref, pas facile de savoir vraiment quand c'est le moment de rompre. En vérité (et j'ai cette tendance là à ne pas aimer les ruptures définitives), on va plutôt se retrouver dans le cas où on accepte que la séparation est la meilleure solution (sans renier l'amour passé, et même le reste d'appréciation actuelle). Mais, il va bien s'agir d'une décision raisonnée : peser le pour et le contre, sachant que si on se sépare, c'est souvent pour une raison autre : autre amour, mais aussi déménagement, changement professionnel, ... Bref, on cherche l'équilibre, mais au fond de nous une petite voix nous dit toujours que l'amour n'est pas mort. Puisque tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir (et aussi de la mémoire).

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Discussion : Transparence et désir

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Lagentda

le dimanche 21 juin 2015 à 15h38

Discussion intéressante...

je pense qu'il faut aussi avoir la sincérité de dire qu'il y a certaines choses qu'on ne sait pas du futur de la relation (et parfois beaucoup).
Quant à son état (d'esprit) actuel, et son CV, il faut savoir le décrire au fur et à mesure, tout en sachant en dire ce qui nous semble l'essentiel assez vite, et en préservant des mystères intéressants, mais pas en contradiction avec le coeur de sa vie. Bref, pas facile. Tout est question de temps et de sensations.

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Discussion : Besoin de conseils, expérience, ce que vous voulez

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Lagentda

le mercredi 13 mai 2015 à 01h49

Je rejoins les précédents intervenants sur le caractère violent de l'action de "tuer dans l'oeuf". En fait, j'ai l'impression qu'il nous manque des éléments pour comprendre plus précisément le contexte fin de cet étouffement de l'opportunité. On a en plus l'impression que tout à été très vite, même s'il y a eu une communication, des échanges, et cela transparaît bien. Cependant, certains détails de ces échanges sont obscurs. On comprends bien les difficultés soulevées :
- ce que pointe ta copine sur la peur d'une trop grande proximité (de part le travail, quasi-quotidienne) avec ton amante, est effectivement pertinent (même si, à mon sens, il peut y avoir différents rythmes possibles dans une aventure avec une collégue de boulot à mon sens)
-ce que tu pointe sur le regret de cette occasion non saisie, et de ton interrogation sur la possibilité d'avoir des occasions convenables de vivre le polyamour (voir aussi l'article cité plus haut des fesses de la crémière)

Néanmoins, une fois ces difficultés posées, on peut faire le constat comme vous l'avez fait que "non, ça ne va pas être possible d'y aller gaiement, la fleur au fusil, dans cette situation de polyamour". Ce n'est pas pour cela qu'il n'y a pas possibilité d'explorer une solution de compromis en profitant justement que les données du problème sont posées sur la table. Dans vos rapports entre Robert, ta compagne et toi, c'est bien un compromis qui a été cherché, si tu te rappelles bien (et qui a mis plusieurs semaines voire mois à vraiment se mettre en place).

Bref, je ne sais pas s'il y a eu des échanges (à deux ou trois) sur une solution de compromis entre toi, ta compagne et ta collégue. D'ailleurs, on ne sait pas trop finalement quel est le point de vue de cette dernière et son évolution entre le "dommage que tu te soies mariés il y a un an" et le jour de la mort dans l'oeuf. De quelle patience (de quelle tolérance au polyamour) était-t-elle capable ?

Bref, peut-être que vous avez fait le bon constat sur la non-possibilité de développer une histoire entre vous deux à côté de ton histoire principale. Mais, je pense qu'un abandon d'opportunité est plus sain dans le format "jeter l'éponge" (car oui, au bout d'un moment, on peut en avoir marre de se creuser la tête pour trouver un compromis quand finalement les difficultés sont trop importantes) que dans le format "tuer dans l'oeuf". Après, c'est peut-être juste une question de sémantique personnelle.

En tout cas, pour le reste, bravo pour ta progression sur le chemin de ton indépendance lors du deuxième week-end...

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Discussion : N'être que l'amant/e

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Lagentda

le vendredi 01 mai 2015 à 11h45

Bonjour et bon 1er mai, etoile.

Comme tu l'as identifié, tu souffres d'un tout cumulé. Tu es dans une période de la vie, où beaucoup d'angoisses ressortent, et ce n'est pas lié qu'à ta situation amoureuse. Il faut que tu arrives à remplacer cette angoisse par une concentration (entrecoupée de moments de détente, avec lâcher prise). Plus facile à dire qu'à faire, je te l'accorde.
Mais, la question intéressante, c'est : est-ce que tu peux le faire seule, ou est-ce que tu as besoin de soutien (et de quel type de soutien) ? C'est une question délicate : nous sommes des animaux sociaux. Certes, nous sommes des adultes, et nous sommes capables d'accomplir de nous-même beaucoup de choses, et ainsi de nous accomplir nous-même. Mais, l'environnement social est un peu comme le terreau pour la fleur : il est plus ou moins fertile pour qu'elle s'épanouisse.
Il y a un point que j'ai noté dans tes interventions : c'est cette affirmation de ton caractère indépendant, de ton besoin d'indépendance. On ressent un petit paradoxe avec les aspects de ta vie que tu viens nous raconter : cette souffrance liée à une sorte de dépendance affective (contre laquelle tu t'efforce de lutter) envers cette homme. On (nous, mais toi aussi, je pense), en arrive à se demander si cette indépendance est quelque chose de naturel chez toi, ou plutôt une sorte d'idéal poursuivi, d'astreinte à une discipline (je ne trouve plus mes mots).
Continue à identifier tes besoins, vis à vis de cette relation, mais pas que...

Pour revenir avec cette relation avec cet homme en couple libertin (à ce propos, tout à fait d'accord pour dire que tu as raison de prendre tes distances avec les embrouilles avec son cercle libertin - c'est une source de pollution vis à vis de ce qui est essentiel pour toi), c'est bien que vous ayiez pris le temps de discuter franchement de ce que vous attendez et pouvez offrir à l'autre. Et, que vous ayiez pu identifier les besoins d'autonomie et de soutien de chacun.

Sinon, c'est intéressant ce que disaient Nurja et bonheur sur la dissociation sentiments et relation, a capacité à aimer sans entretenir une relation. Je le garde dans un coin de ma tête. On est tous différents sur ces questions-là. Et, puis on évolue au cours du temps.

je te souhaite donc beaucoup de courage, et une belle évolution, étoiledesneiges.

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Discussion : N'être que l'amant/e

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Lagentda

le dimanche 26 avril 2015 à 17h16

J'ai relu ton précédent message avant de donner mon avis sur ce message, etoiledesneiges.
Dès le début de la relation (à distance, puis vous vous étiez vus une fois), tu avais identifié l'asymétrie. Mais, en toute maturité, tu avais identifié ce que pouvait t'apporter cette relation : de la souffrance, certes, mais aussi du bonheur (ponctuellement) d'être aimé, et l'occasion de te développer.
Maintenant, six mois après, il est temps de faire un bilan, tu en ressens le besoin.
Mais, surtout ne pas faire le bilan, sur un mode "constat d'échec" : ne renie pas les choix que tu as fait il y a six mois. Tu les as fait en conscience, et donc de façon pertinente.
Maintenant, tu as fait un bout de chemin : rien ne t'empêche de constater qu'actuellement cette relation t'apporte (un peu) plus de mauvaises choses que de bonnes choses.
Donc, après, il faut discuter avec lui, humblement de son côté comme du tien, car finalement votre expérience du polyamour est limitée - je précise que ce n'est pas un jugement de valeur - je suis sans doute encore moins expérimenté dans la gestion du polyamour que vous. Voir ce qui est le mieux pour vous : refixer des régles dans votre relation (d'autant plus que d'après toi, il n'arrive pas à respecter le "contrat verbal" que vous vous étiez fixés). Trouver le bon équilibre de liberté, disponibilité et amour. Et, ça peut bien consister à faire un break...

Que se passe-t-il d'autre (de potentiellement beau ou pas) dans ta vie ?

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Discussion : Adultère = Poly ?

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Lagentda

le dimanche 12 avril 2015 à 11h53

bonheur
Ce que dit Shamal m'inspire à conclure malgré tout dans le même sens que celui que j'ai vécu. Voici ce que je veux exprimer et Shamal m'en fournit en quelque sorte l'occasion et le vocabulaire.

Je précise que la notion de poly m'étais étrangère lorsque ça "m'est tombé dessus sans que je m'y attende". Donc, le choc fut pour moi, intérieur tout d'abord. Et cela, qui à la fois m'apportait bonheur et énergie, m'apportait souffrance et incompréhension (de moi-même) par rapport à ma relation principale.

Bonjour, bonheur. Ce que je comprends de ton expérience, c'est que tu as été confronté à la situation adultère et aux sentiments liés que tu décris bien. Mais, finalement, si j'ai bien compris, une des différences de ton cas avec celui de Shamal, c'est que la situation adultère n'a pas duré longtemps, et que tu es passé assez vite à un polyamour assumé, pour une vie en meilleure symbiose entre vous trois, reposant notamment sur la valeur honnêteté. Mais, finalement, tu ne dis pas combien de temps a duré le chemin entre le moment où ça t'est tombé dessus et le moment où tu as pu vivre dans ce bon polyamour. Car, finalement ce qui est intéressant dans ce débat, ce n'est pas tant la question de la durée, mais la question "comment passe-t-on d'une situation adultère (ou potentiellement adultère), à une situation de polyamour honnête ?". Quel chemin difficile (et pas seulement par sa longueur) ?

Aucun parcours ne se ressemble. Le tien, le mien sont unique mais d'autres pourront témoigner se reconnaitre plus dans un ou l'autre schéma. Pour moi, la case "adultère" ne peut exister, tout simplement. C'est la raison pour laquelle j'ai tenté d'étudier cette notion. La preuve qu'aujourd'hui, j'ai encore du mal à concevoir que l'on puisse vivre ainsi puisque j'ai paru "radicale" aux yeux de Shamal.

Quant à l'opinion publique et le "cocu", laissons cela à ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. Répondre simplement que ça peut leur tomber dessus n'importe quand sans qu'ils s'y attendent !!! C'est la caractéristique commune à toutes ces histoires, l'évènement déclencheur. La vie est faite de rencontres.

tout à fait d'accord avec ce que tu dis. Chaque parcours, croisant l'insatisfaction adultère (qui peut tomber sur tout le monde), est différent...Et, tous (pour plein de diverses raisons - à analyser au cas par cas) ne seront pas capables d'évoluer, en faisant le travail qu'il faut (et il n y pas de recette toute faite, ça dépend de la configuration, des trois personnes impliquées, et de leur entourage) vers une situation polyamoureuse où l'honnêteté est claire.
Certains persévéreront dans l'adultère, avec toujours cette épée de Damoclés qu'aucune situation mensongère ne peut être stable à terme (mais ça peut durer pour certains)
D'autres, mûs par leur prudence ou peur selon comment on l'appelle, repousseront l'aventure adultère, et se consacreront à entretenir leur flamme monoamoureuse
Enfin, il y a l'évolution (pas d'un claquement de doigt) vers le polyamour, dont on parle ici.

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Discussion : J'y vais ou j'y vais pas ?

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Lagentda

le vendredi 10 avril 2015 à 01h22

Je rejoins ce qu'a dit Siesta. Bravo pour avoir fait l'effort de te confier, malgré tes appréhensions, et en toute connaissance (bien lucide) qu'il ne saurait y avoir de conseil magique. Ce que tu as écrit est très clair et très sincère, ne niant pas la complexité des sentiments.
Il me semble que du seul point de vue raison, tu as fait les choses comme il fallait : tu as fait preuve de patience, d'écoute, de dialogue clair avec A. et B., de réflexion sur les meilleurs modus operandi. Et, pourtant, côté sentiments, impondérable, il y a encore une gêne.
Je pense qu'en matières amoureuses, on a tous des survivances des formatages sociaux : on peut évoquer le package fidélité/culpabilité d'aimer un autre, mais aussi le fait qu'inconsciemment, on peut toujours penser que la phase de séduction, pour être efficace (ou pour que le début de relation soit vécu intensément), implique une sorte de "mensonge amoureux", une conviction d'aimer seulement cette personne sur ce moment.
A moi aussi, ça ne paraît pas forcément évident de vivre intensément les sentiments avec un A en présence de B, et vice-versa.
Les situations où tu te colle à A quand B est dans les parages sont des situations qui existaient avant que les discussions sur le polyamour s'entament ? Sont-ce des situations qui se retrouvent encore maintenant que tu as discuté avec A de l'autorisation à voir amoureusement B ?
Autre question (pour commencer avec des questions assez classiques) : as-tu parlé à A et à B de cette gêne sentimentale (de la même manière que tu nous en as parlé ici) ? Ou, gardes-tu du mystère avec B ?

Je te souhaite en tout cas beaucoup de paix, et tant pis si celle-ci passe par plus de patience que d'enthousiasme dans un premier temps.

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Discussion : Adultère = Poly ?

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le mardi 07 avril 2015 à 22h48

Finalement, je crois que de "Virgile" à "Bonheur" en passant par "Siesta" et "alex", tout le monde est d'accord pour répondre à "jemecherche" :
"oui, une situation adultère peut être un point de passage vers la découverte du polyamour, puis le développement d'une situation de polyamour"
"non, toutes les personnes adultères ne seraient pas capables de vivre dans le polyamour, et les exigences de sincérité et de transparence dans la communication que cela implique"
"en fait, quand on est dans une situation adultère, la découverte pratique qu'on peut aimer plusieurs personnes différemment à la fois et la découverte théorique de la notion de polyamour est une condition nécessaire (ou utile), mais (certainement) pas suffisante, pour progresser sur le chemin du polyamour. Il reste le long travail (peut-être d'autant plus compliqué qu'il faut préalablement se faire pardonner un mensonge) d'expliquer le fond de son coeur à son conjoint(e) et à son amant(e). Trouver un modus operandi au fonctionnement entre les trois. Et être prêt à accorder la liberté aux deux autres. Bref, un chemin pas évident, mais qui peut être gratifiant à terme.

PS : je fais cette synthèse en toute modestie polysympathisante, n'étant pas forcément le mieux placé en pratique, vu ma situation floue (mais personnelle) entre adultère et polyamour, entre liberté célibataire et respect de couple.

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Discussion : Un cas de figure comme un autre ?

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Lagentda

le mardi 07 avril 2015 à 22h23

Oui, pour en revenir à 2 (pseudoi), je pense que son analyse est plutôt bonne. Il a envie de tâter le terrain d'abord avec A, puis avec 1 et B, pour savoir si chacun ne serait pas capable d'entendre la vérité des sentiments, pour peut-être (et c'est ce "peut-être" qui marque la raison pour laquelle la prudence et le doigté sont nécessaires) au final que ces sentiments s'épanouissent encore mieux.

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