N'être que l'amant/e
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bonheur
le mercredi 29 avril 2015 à 16h53
Je crois que pour être bien dans sa peau de "relation secondaire" il faut être bien dans sa peau de célibataire (être célibataire par choix par ce que ça nous convient réellement) ou bien dans son couple principal (avec la franchise, la sincérité, l'honnêteté et la transparence que j'y associe => polyamour).
Cela n'altère en rien que toute séparation affective est douloureuse, y compris dans ces deux cas.
Pour ce qui est des relations à distance, les outils de communication actuels permettent beaucoup. La souffrance n'anéanti pas l'amour, elle permet au contraire de comprendre le mal vécu. L'un et l'autre s'associent parfois (le mal être et l'amour, je veux dire). Supprimer le mal être (s'extraire d'une situation qui nous rend trop malheureux) est possible tout en conservant l'amour existant. Comme pour un deuil, certains veulent "oublier" et d'autres au contraire "vivre avec".
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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etoiledesneiges
le mercredi 29 avril 2015 à 17h17
@Bonheur
Le problème est que le célibat ne me posais pas problème jusqu'au moment où j'ai commencé cette relation, mais bon j'étais dans un élan de renouveau suite à une rupture. Et, quelque part, avec le temps et de le voir avec une aussi belle famille ça m'a aussi redonné envie de me remettre en couple. D'ailleurs, je n'ai pas cessé de regarder les autres hommes autour de moi.
Mais là ça devient un peu pesant, j'ai beaucoup d'amour à donner mais j'ai aussi peur de perdre mon indépendance, c'est maladif chez moi. Et je ne veux pas être dépendante affectivement de lui, je trouve ça malsain pour mon épanouissement (en gros ça me rend dingue, ça me grille les neurones). Pour l'instant les rencontres que je peux faire n'aboutissent pas et en même temps je sens que je ne suis pas totalement disponible à ça à cause de mes études et des enjeux pour moi. En même temps comme me l'a dit très justement mon amoureux, si j'avais rencontré la bonne personne je ne me serais pas posée de questions.
Là je viens de proposer la seule solution que je me sens capable d'endurer : il regarde de son côté quand on peux se voir (ou pas, oui je suis très pessimiste comme fille!) et en attendant on évite de communiquer. Il m'a répondu qu'il s'y plierai si c'est que je pense être le mieux... mais je n'ai pas d'autres solutions.
Le plus dur c'est de faire le deuil de la relation quotidienne que l'on entretenait, il était toujours là pour moi, il me soutenait dans mes choix, je lui parlais de tout et de rien, on rigolait beaucoup... c'est ça qui me fait le plus mal au cœur mais c'est encore plus dur de le faire quand je ne sais pas quand je vais le revoir.
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bonheur
le mercredi 29 avril 2015 à 17h38
etoiledesneiges
...la relation quotidienne que l'on entretenait, il était toujours là pour moi, il me soutenait dans mes choix, je lui parlais de tout et de rien, on rigolait beaucoup...
Je confirme, c'est important. Comme quoi, chacun-e est différent. Moi, c'est cette complicité, bien que à distance, qui me permet de bien vivre la relation en attendant de se voir.
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PeruvianLuna
le mercredi 29 avril 2015 à 17h44
Tout à fait d'accord avec "être bien dans ses pompes de célibataire" d'abord... Essayer de comprendre ce "mal vécu" à présent, une très forte complicité aussi de perdue.
Mon post avait peu à voir, je me suis juste reconnue dans sa souffrance. ^^
Merci pour ton analyse Bonheur.
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Nurja
le mercredi 29 avril 2015 à 18h03
etoiledesneiges
je sais qu'il m'aime donc on est en relation ? (...)
Si il n'y a pas moyen de se voir je ne suis pas maso je préfère me détacher de lui même si c'est hyper douloureux... Je ne sais pas aimer quelqu'un que je ne vois pas et avec qui il ne se passe rien d'autres que des échanges virtuels...
J'ai la chance (?) de différencier sentiments et relations. Je peux aimer une personne et ne pas être en relation intime avec elle (parce qu'elle est mono et en couple, parce qu'elle est "dangereuse" pour moi, parce qu'il y a 6000 km entre nous et peu de moyens de contacts sur place...) L'amour reste malgré l'absence.
Au final, je ne suis pas sûre qu'il soit plus simple de "se détacher" plutôt que de garder les sentiments tout en sachant qu'il n'y a pas de relation. Ça dépend sans doute d'une personne à l'autre. Peut-être que cela vaut la peine d'essayer.
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bonheur
le mercredi 29 avril 2015 à 18h15
Nurja
J'ai la chance (?) de différencier sentiments et relations
Je crois que j'ai également cette ?chance?
En tout cas, ça permet d'y voir clair et de mieux vivre. Etre simultanément relation principale, relation secondaire à distance et relation avec une personne célibataire "bien dans ses pompes" me permet d'avoir une "vue d'ensemble". Mais, dans les trois cas, faire la part des choses entre sentiments et la manière de vivre la relation (aussi la manière de bien vivre là où la relation n'est plus et également là où elle n'a jamais vraiment commencé, car c'est présent en moi également).
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etoiledesneiges
le mercredi 29 avril 2015 à 18h19
@Nurja
Je comprends ce que tu veux dire, mais tout ça est très nouveaux pour moi. Je grandis et j'apprends beaucoup, notamment grâce à cette relation et à ce forum que je suis souvent même si je participe peu.
Pour l'instant tout ce que je vois est que je souffre de son absence parce que je l'aime... Oui c'est limité comme raisonnement... Mais c'est aussi pour ça que je poste sur ce forum.
Après, je constate que, s'en m'en rendre compte, à cause de mes études, j'ai arrêté le sport, je ne sors presque plus, aussi parce que j'ai beaucoup moins de moyens... Et je reste des jours sans sortir de chez moi car je bosse pour mon avenir, et je culpabilise quand je fais autre chose.
Je lui ai dit, si je souffre c'est d'un tout cumulé, ce n'est pas uniquement lié à lui.
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Lagentda
le vendredi 01 mai 2015 à 11h45
Bonjour et bon 1er mai, etoile.
Comme tu l'as identifié, tu souffres d'un tout cumulé. Tu es dans une période de la vie, où beaucoup d'angoisses ressortent, et ce n'est pas lié qu'à ta situation amoureuse. Il faut que tu arrives à remplacer cette angoisse par une concentration (entrecoupée de moments de détente, avec lâcher prise). Plus facile à dire qu'à faire, je te l'accorde.
Mais, la question intéressante, c'est : est-ce que tu peux le faire seule, ou est-ce que tu as besoin de soutien (et de quel type de soutien) ? C'est une question délicate : nous sommes des animaux sociaux. Certes, nous sommes des adultes, et nous sommes capables d'accomplir de nous-même beaucoup de choses, et ainsi de nous accomplir nous-même. Mais, l'environnement social est un peu comme le terreau pour la fleur : il est plus ou moins fertile pour qu'elle s'épanouisse.
Il y a un point que j'ai noté dans tes interventions : c'est cette affirmation de ton caractère indépendant, de ton besoin d'indépendance. On ressent un petit paradoxe avec les aspects de ta vie que tu viens nous raconter : cette souffrance liée à une sorte de dépendance affective (contre laquelle tu t'efforce de lutter) envers cette homme. On (nous, mais toi aussi, je pense), en arrive à se demander si cette indépendance est quelque chose de naturel chez toi, ou plutôt une sorte d'idéal poursuivi, d'astreinte à une discipline (je ne trouve plus mes mots).
Continue à identifier tes besoins, vis à vis de cette relation, mais pas que...
Pour revenir avec cette relation avec cet homme en couple libertin (à ce propos, tout à fait d'accord pour dire que tu as raison de prendre tes distances avec les embrouilles avec son cercle libertin - c'est une source de pollution vis à vis de ce qui est essentiel pour toi), c'est bien que vous ayiez pris le temps de discuter franchement de ce que vous attendez et pouvez offrir à l'autre. Et, que vous ayiez pu identifier les besoins d'autonomie et de soutien de chacun.
Sinon, c'est intéressant ce que disaient Nurja et bonheur sur la dissociation sentiments et relation, a capacité à aimer sans entretenir une relation. Je le garde dans un coin de ma tête. On est tous différents sur ces questions-là. Et, puis on évolue au cours du temps.
je te souhaite donc beaucoup de courage, et une belle évolution, étoiledesneiges.
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(compte clôturé)
le vendredi 01 mai 2015 à 15h03
bonheur
Je crois que pour être bien dans sa peau de "relation secondaire" il faut être bien dans sa peau de célibataire (être célibataire par choix par ce que ça nous convient réellement) ou bien dans son couple principal (avec la franchise, la sincérité, l'honnêteté et la transparence que j'y associe => polyamour).
etoiledesneiges
Le problème est que le célibat ne me posais pas problème jusqu'au moment où j'ai commencé cette relation, mais bon j'étais dans un élan de renouveau suite à une rupture. Et, quelque part, avec le temps et de le voir avec une aussi belle famille ça m'a aussi redonné envie de me remettre en couple. D'ailleurs, je n'ai pas cessé de regarder les autres hommes autour de moi.
Souvent, le fait de croiser ce type de relation secondaire nous font comprendre que nous avons besoin nous aussi d'une relation primaire (cela fut aussi mon cas). On peut voir ce qu'on a pas avec les relations secondaires (le quotidien, la famille, le fait de passer ensemble les fêtes...), et mieux définir ce qu'on cherche.
etoiledesneiges
Pour l'instant les rencontres que je peux faire n'aboutissent pas et en même temps je sens que je ne suis pas totalement disponible à ça à cause de mes études et des enjeux pour moi. En même temps comme me l'a dit très justement mon amoureux, si j'avais rencontré la bonne personne je ne me serais pas posée de questions.
Il faut donner du temps au temps, ne pas être pressés, et la bonne personne viendra toute seule.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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bonheur
le vendredi 01 mai 2015 à 16h57
Quelo
Souvent, le fait de croiser ce type de relation secondaire nous font comprendre que nous avons besoin nous aussi d'une relation primaire (cela fut aussi mon cas). On peut voir ce qu'on a pas avec les relations secondaires (le quotidien, la famille, le fait de passer ensemble les fêtes...), et mieux définir ce qu'on cherche.
Moi, j'ai compris auprès de mes deux relations secondaires et avec ma relation principale que l'on devait s'épanouir chacun à sa manière, mais finalement tous ensemble. Chacun-e est le "rouage" d'un immense "mécanisme" et prendre soin les uns des autres, prendre soin de soi individuellement, c'est ce qui permet à l'unité de groupe de bien vivre.
C'est en tout cas mon ressenti actuel par rapport à ce que l'on considèrerait peut être plus comme des ramifications, moi je considère les personnes que j'aime et les personnes qui sont aimées par celle-ci, comme un tout. C'est important pour moi, de comprendre chacun-e, de les connaitre, pour être avec eux-elles et non en plus d'eux-elles.
Je ne conçois pas le polyamour sans apprendre et comprendre, pour mon évolution, en collaboration avec eux-elles et pour leur évolution, en collaboration avec moi.
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etoiledesneiges
le vendredi 01 mai 2015 à 17h33
Je rebondis sur ce que tu dis Bonheur.
Au tout début de la relation j'avais imaginé, sans oser en parler à mon amoureux, une rencontre à trois avec sa femme. Je voyais cela comme un moyen de m'assurer que ma relation avec Lui n'allait pas compromettre celle, plus amicale, que j'avais avec Elle. Par la même occasion, je m'assurai de son consentement à cette relation, je ne veux pas faire quoi que ce soit qui pourrait la blesser, et je préfère les discussions franches et utiles afin de mettre en place une relation qui nous aurai convenue à tous les trois. Au final cela ne s'est pas fait et je le regrette...
Maintenant j'ai du mal à aller vers elle et je crois qu'il y a beaucoup de non-dits et de quiproquos entre nous deux... Parfois j'aimerai juste qu'elle vienne un peu plus vers moi pour me mettre à l'aise et me rassurer, je suis certaine que tout se passerait bien... mais bon... Je ne la rejette pas, elle fait partie de la vie de mon amoureux, comme je ne rejette pas le fait qu'il soit père. Je l'aime comme il est, avec tout ce qui fait de lui une personne formidable à mes yeux.
Ensuite, comme je l'ai dit, Elle est très différente de moi, beaucoup plus à l'aise en société (moi si je pouvais être invisible parfois, de me cacher au fond d'un trou...), ce qui fait que sur certains points j'ai du mal à la comprendre, et inversement. Mais j'essaie et je la respecte telle qu'elle est.
Voilà, je ne sais pas si je suis très clair. Je tâtonne quoi !
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etoiledesneiges
le vendredi 01 mai 2015 à 17h38
Pour info, je suis beaucoup plus apaisée et finalement je n'ai pas su couper le dialogue avec Lui, mais on le gère autrement afin que je reste concentrée sur mes études. Et on se verra quand on pourra !
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Florine
le vendredi 01 mai 2015 à 18h52
Hello, Hello,
Je ne vais essayer de répondre aux choses qui me semblent importantes aujourd'hui :) parce que je suis attristée de lire une telle peine :/.
1/ Il y a un consentement clair et net pour ma part dans votre relation et si je ne l'ai pas dit, je l'écris :-). D'autre part, je l'ai nettement mieux intégré maintenant, je ne suis pas une machine, au début, j'avoue, c'était un peu dur. Je pense que le manque de tact était réciproque.(V)
2/ D'une parte, je comprends en tant que poly-amoureuse qu'il est difficile pour toi de voir que votre engagement mutuel de vous revoir régulièrement ne fonctionne pas toujours pour des soucis évident d'emplois du temps/de moyens et pas par manque d'envie. D'autre part, je n'y suis absolument pour rien, j'ai souvent émis des solutions qui me semblaient viables mais qui ne lui correspondaient pas. J'ai un côté "mère-indigne" qu'il n'a pas. Ca viendra avec le temps. (V)
3/ Je me rends compte à quel point j'ai été maladroite et j'en suis bien désolée, je ferai attention à l'avenir. Maintenant, nous étions "entre bloggeurs-cul" et bien sûr le discussion parlait de sexe, là, je n'y peux pas grand chose. Pourquoi ne pas dire que tu étais gênée ? J'aurai évincé les détails amusants de ma vie avec mon mari.
4/ Effectivement, tout ça a démarré sur des quiproquos ... Pourquoi ne pas refaire le point régulièrement pour les éliminer au fur et à mesure ?
5/ L'absence crée le manque (ohhh ! que oui ! ): appelez-vous, webcamez vous ... bref ! y a des solutions :)
6/ Effectivement, nous ne nous ressemblons pas, mais d'un autre côté, c'est ce qui fait notre charme non ? :)
Bisous Miss :)
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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etoiledesneiges
le vendredi 01 mai 2015 à 19h18
@Miss-Flo
Ta réponse me touche beaucoup !
Là je n'ai pas trop le temps mais j'essaie de te faire une réponse construite ce WE ! :-)
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bonheur
le samedi 02 mai 2015 à 08h55
Bravo pour votre sincérité à l'une comme à l'autre (+) . Je suis heureuse de l'estime que vous vous portez :-) . Bonne continuation à chacun-e <3
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etoiledesneiges
le samedi 02 mai 2015 à 16h33
Lagentda
Il y a un point que j'ai noté dans tes interventions : c'est cette affirmation de ton caractère indépendant, de ton besoin d'indépendance. On ressent un petit paradoxe avec les aspects de ta vie que tu viens nous raconter : cette souffrance liée à une sorte de dépendance affective (contre laquelle tu t'efforce de lutter) envers cette homme. On (nous, mais toi aussi, je pense), en arrive à se demander si cette indépendance est quelque chose de naturel chez toi, ou plutôt une sorte d'idéal poursuivi, d'astreinte à une discipline (je ne trouve plus mes mots).
Continue à identifier tes besoins, vis à vis de cette relation, mais pas que...
Concernant mon indépendance, tu as peut-être raison, c'est sûrement une discipline que je m'impose à moi-même. J'ai vu ma mère être dépendante financièrement de mon père, il a fait d'elle son jouet par vengeance... et une vengeance en entrainant une autre... bref...
A l'adolescence je me suis promis de tout faire pour ne jamais dépendre d'un homme, alors oui c'est peut-être contradictoire avec mon envie de fonder une famille... je ne sais pas....
@Miss-Flo
1) Concernant ton consentement, je ne l'ai pas perçu de manière évidente, et au contraire j'ai eu l'impression de te faire du mal, et sans dialogue de ta part je me suis fermée à toi... mais bon c'est du passé... Après comme je n'ai pas l'habitude de ce genre de relation et que j'ai besoin d'être rassurée, n'hésite pas à me le redire, j'en aurai encore besoin je pense !
2) Je sais bien que tu ne l'empêches pas de venir me voir (même si je me suis posée la question à un moment), j'ai fini par comprendre qu'il y avait une différence entre le discours que Lui me tiens et le tien. Je n'ai pas de solution à ça, ça ne dépend pas de moi. Et oui je me pose forcément la question de l'envie et du non respect de notre "accord". Je pense qu'il faut être deux pour qu'une relation fonctionne...
3) Là tu touches un point sensible. Je pense que je suis beaucoup plus pudique que toi. Même si je le respecte je ne comprends pas le besoin de nombreux libertins de raconter leurs ébats dans un blog. Après j'ai une liberté de parole avec mes proches que tu n'as peut-être pas, je ne sais pas...
Imagine la situation inverse : tu n'as pas vu un amant depuis très longtemps et quand tu le vois, dans un contexte verticale, en sachant que tu ne consommeras pas avec lui alors que tu en as envie, il te raconte ce qu'il a fait la veille avec une autre. ça ne te ferait rien ? Sincèrement ?
Je n'ai rien dit car j'ai bien compris que personne ne s'était mis à ma place une seule seconde, et que je prends sur moi comme je fais souvent, je garde le silence, je suis comme ça. Moi je ne te dis pas ce que je fais avec Lui car je pense que tu n'en as pas envie.
4) Je n'ai rien contre. Il faut en discuter.
5) Mouais...
6) Oui ça fait notre charme :-)
Voilà voilà
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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Florine
le samedi 02 mai 2015 à 18h30
2 / A vous de gérer.
etoiledesneiges
3) Là tu touches un point sensible. Je pense que je suis beaucoup plus pudique que toi. Même si je le respecte je ne comprends pas le besoin de nombreux libertins de raconter leurs ébats dans un blog. Après j'ai une liberté de parole avec mes proches que tu n'as peut-être pas, je ne sais pas...
>Tu touches à l'intime, je blogue pour différentes raisons : donner des pistes à ceux qui débutent dans le libertinage, parce que j'aime écrire mes billets, parce qu'ils me permettent de réfléchir à ce que je vis, parce que c'est un exutoire à sentiments. Quant à mes relations familiales ou avec des proches, elles me regardent, ne rentrons pas dans de la psychanalyse de bas étage. D'ailleurs, notre vie libertine ne regarde que nous.
D'autre part, il faut bien se dire que les hommes ou les femmes que tu rencontreras auront un passé, un présent et un futur tout comme toi. Il s'agit juste de composer avec.
etoiledesneiges
Imagine la situation inverse : tu n'as pas vu un amant depuis très longtemps et quand tu le vois, dans un contexte verticale, en sachant que tu ne consommeras pas avec lui alors que tu en as envie, il te raconte ce qu'il a fait la veille avec une autre. ça ne te ferait rien ? Sincèrement ?
>Nous étions dans une soirée libertine (certes verticale de part le lieu), pas à une réunion de jeux de rôles. Il y avait autour de la table 1-2-3-4- bloggueurs sexo ... Nous n'avons en aucun cas parlé de ce que nous avions fait la veille (je le répète, ma vie perso est ma vie perso) mais de choses faites il y a de ça : 10 ans :) et sur le ton de l'humour.
etoiledesneiges
Je n'ai rien dit car j'ai bien compris que personne ne s'était mis à ma place une seule seconde, et que je prends sur moi comme je fais souvent, je garde le silence, je suis comme ça. Moi je ne te dis pas ce que je fais avec Lui car je pense que tu n'en as pas envie.
> Honnêtement, vous pourriez en parler, ça ne me choquerait pas. Je ne sais pas pourquoi ... Je suis comme ça. D'autres choses peuvent me perturber, mais pas celles là.
J'en resterai là pour les réponses, je pense que nous pouvons poursuivre en messages privés si nécessaire.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
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bonheur
le dimanche 03 mai 2015 à 11h23
Etoiledesneiges
A l'adolescence je me suis promis de tout faire pour ne jamais dépendre d'un homme, alors oui c'est peut-être contradictoire avec mon envie de fonder une famille... je ne sais pas....
Il faut croire que c'est un peu un problème générationnel. Je ressens un peu la même chose par rapport à mes parents : celle qui a sacrifié études et carrière professionnelle pour se consacrer à sa vie de "bonne mère au foyer" (sauf que quand les enfants ont été grands, elle n'a repris aucune activité, alors que d'autres l'ont fait) et qui se retrouve "dépendante" de celui qui ne manque pas de faire remarquer "qu'il détient l'argent".
Par contre, il n'y a pas de contradiction entre fonder une famille, vivre heureux-se et vouloir son indépendance financière. Il n'y a aucune culpabilité à avoir à travailler à deux et à élever ses enfants à deux et à partager les tâches communes liées à cette vie commune.