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artichaut

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Rennes (France)

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Discussion : [Lexique] polyacceptant·e (ou poly-acceptant·e) poly-compatible — pertinence et définition —

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 15h39

Petit florilège, non exhaustif, de citations tirées du forum :
— désolé pour cet agencement, non daté, qui peut faire dire, aux même personnes, une chose et son contraire, mais changer d'avis est non seulement possible, mais aussi la preuve que l'on peut évoluer, et que les choses ne sont pas figées —

Aina #
Je suis polyacceptante, donc je gère ce qu’il se passe à l’intérieur de moi quand mon chéri fait l’amour avec son autre chérie.

bidibidibidi #
Une personne polyacceptante, quant à elle, est exclusive mais non possessive.

Carline #
Polyacceptante ça va jusqu' où ? Y a-t-il une limite à l'acceptation ? J'ai l'impression de devoir tout comprendre ou du moins tout prendre avec distance sauf que la distance s'installe vraiment. Je garde tout pour moi. Je ne communique plus. Je m' étouffe dans ma coquille et je finis par me sentir terriblement mal. Il m'arrive d'éprouver de la jalousie comme tout le monde mais ça me semble interdit d'en parler avec lui, il m'arrive de me sentir délaissée mais parce que je suis polyacceptante c'est comme si je n'avais pas le droit d'évoquer ces sujets. L'effet direct est vécu comme un aveu que je ne veux pas de tout ça mais pas que j'ai à progresser sur tel ou tel point. Je finis par ressentir un sentiment d'oppression.

bonheur #
Quand la personne que l'on a en fasse de soi n'aspire pas à entendre ce que l'on doit dire, évidemment on ne pourra que mal dire et on s'empêtrera et on fera du mal. C'est là que le terme acceptant prend tout son sens.

bonheur #
Lorsque l'on ne s'extrait pas d'une situation que l'on n'a pas choisi, on appelle cela comment ? Faire un choix ??? Ou simplement vivre et accepter la situation, d'où l'expression polyacceptant.

PeanutButter # #
Je ne cesse d’osciller entre une acceptation envisageable et un refus catégorique... D'un jour à l'autre tout me paraît soit très simple soit très complexe.
(…)
J'aime beaucoup le terme polyacceptant, il nous inclue dans ce mode de vie mais en gardant la notion d'acceptation, de tolérance.

gcd68 (compte clôturé) ##
Accepter l'autre tel qu'il est, est-ce si compliqué à comprendre.

LuLutine #
pour moi un "polyacceptant", c'est quelqu'un qui conçoit les relations plurielles pour son partenaire, et j'estime que c'est une condition suffisante pour être "polyamoureux". Donc, pour moi c'est la même chose.

J'appelle "mono" quelqu'un qui non seulement ne souhaitera entretenir qu'une seule relation sentimentale, mais qui de plus souhaitera que son partenaire fasse de même.

En résumé, pour moi un mono polyacceptant est en fait un poly. Mais on n'a pas tous la même définition... ;)

bonheur #
L'occasion d'établir une communication réelle et opportune (ce qui en veut pas dire "accepter" mais plutôt reconnaitre). Reconnaitre l'épanouissement de l'autre, reconnaitre sa nouvelle vitalité, reconnaitre son évolution, reconnaitre que l'autre y trouve un bonheur qui ne vient pas en contradiction avec la relation de couple elle-même.

Katouchka #
Mais le couple mono-poly existe -t-il?
À partir du moment où une personne accepte les relations multiples de son partenaire alors elle est "polyamoureuse" aussi, c'est dans la définition.

bonheur #
une personne mono vivant avec une personne poly n'a pas, justement, à subir l'étiquette qu'on lui attribu (par des polys) d'acceptant ou même de poly lui-même.

Je désirais que des monos (…), ou plutôt devrais je dire des personnes qui respectent les autres suivant leurs natures ou leurs aspirations (ou les deux) en aimant qu'une seule personne (fusse-t-elle multiamoureuse), puissent s'exprimer.

Je fais partie d'un couple mono/poly et le terme acceptant me dérange plus qu'énormément pour définir ma relation principale. Donc, sur ce fil, il n'y a pas de poly acceptant, terme visant à étiqueter de poly une, personne qui ne l'est pas et qui n'a pas demandé ce catalogage.

On parle de respect ou de jugement, donc étiqueter ma relation principale (et ceux qui comme lui ne désire pas cela), de polyacceptant, je peux aussi considérer cela comme extrêmement impertinent.

Siestacorta #
Je comprend que le néologisme sonne mal, mais pour l'usage que j'en fais, et tel que je le lis le plus souvent, poly-acceptant n'étiquette pas un mono comme polyamoureux.

Oui, certains participants font l'équivalence, et je n'apprécie pas non plus, puisque non seulement des gens peuvent ne pas se reconnaître dans l'étiquette, mais que même à son contenu ils ne correspondent pas : ils n'ont pas de désir de devenir un jour poly, même s'ils en ont la possibilité et le "droit".
Tout le monde en a la possibilité et le droit, tout le monde ne le fait pas... (ça on peut le dire d'expérience). C'est donc pas ça qui définit le poly, mais bien un parti-pris, une décision.

Poly-acceptant, c'est composé comme le mot, mettons... rétro-compatible. Quand tu as un lecteur de blu-ray qui lit aussi les dvd, il est rétro-compatible, par rapport à une technologie antérieure. Mais dans l'expression, "rétro" seul n'a pas de sens pour le lecteur : il n'est en rien rétro esthétiquement, ni construit à l'ancienne. C'est le mot composé qui a un sens.
(si vous avez d'autres exemples, je prend... Sachant que ce genre de collage de mot est plus courant en anglais : par exemple, quand on dit qu'un bar est gay-friendly, on dit aussi qu'il n'est pas forcément gay, juste que les gays y sont bienvenus).

Poly-acceptant, donc, signifie pas du tout que la personne est étiquetée poly, mais qu'elle en accepte un dans sa vie. Que cette acceptation soit totalement heureuse, ou que ce soit un processus en cours.

Junon #
Mon compagnon n'est pas polyamoureux et il serait hérissé qu'on le désigne comme tel! Mais il est bienveillant, tolérant et accepte ma configuration amoureuse, ce qui le rend à mes yeux comme aux sien, poly acceptant.

artichaut # #
être poly (vraiment poly) ce n'est pas avoir plusieurs relations, mais c'est être capable d'accepter/souhaiter que nos partenaires aient plusieurs relations
Et les "poly-acceptant.e.s" (horrible mot) sont pour moi souvent bien+poly dans l'âme que juste quelqu'un.e qui collectionne les relations.
(…)
Je voudrais bien savoir par qui le vocable "poly-acceptant" a été inventé (par des "polys" ou par des "monos") et ce que ça raconte du choix des mots.

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Discussion : [Lexique] polyacceptant·e (ou poly-acceptant·e) poly-compatible — pertinence et définition —

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 15h39

Je me suis demandé de quand date ce terme de polyacceptant·e. Car aussi je me pose des questions sur sa pertinence et sa définition.

Ce terme n'est pas dans le Lexique du site (mais bon ce lexique est un peu vide, pour l'instant).

J'ai cherché (ici et ) un équivalent anglais, mais je n'ai pas trouvé. Si quelqu'un·e en connaît un, ça m'intéresse !

La première occurrence que j'ai pu trouver de l'emploi du mot polyacceptant·e (sur le net, ou sur ce site) est celle-ci (et dans une version, déjà +intéressante et précise, je trouve) :

Popol (invité), le dimanche 01 avril 2012 #
Oui, c'est possible, si le mono est mono pour lui, et polyacceptant-non-souffrant.
(c'est moi qui souligne)

Mais peut-être est-il utilisé depuis longtemps dans les milieux polys (café poly & co). Je ne sais pas.

Le terme semble avoir également été désigné par poly-compatible :

Cendre #
Monoamoureux poly-compatible ?

Alors bien sur, le polyamour, c'est basé sur le consentement de chacun en connaissance de cause, sur la circulation de l'information, et le fait que chacun prenne en charge ses sentiments. Il est conscient de cela, accepte la démarche.
Mais il estime quand même que je ne lui laisse pas le choix. Que je lui demande des concession et pas tout à fait des compromis.
Il m'aime, il souhaite vieillir avec moi, élever des enfants avec moi, il veut me voir heureuse et épanouie. Et une fois qu'il a posé ça, il n'a plus d'autre choix que de me faire confiance, de me laisser vivre ma vie avec mes autres amoureux, auprès d'eux, même si ça lui fait mal...

Et moi, de mon coté, je ne peux pas croire qu'il me suffit d'être effrontément heureuse. C'est tricher.

J'ai aussi trouvé sur le net les termes de mono-ouvert·e et poly-accueillant·e (à moins que ce ne soit un seul et même terme (mono-ouvert·e-poly-accueillant·e ?).
Voici d'ailleurs un extrait de ce dernier texte :

Myster Jo, juin 2017 (lien)
Que dire de celui(elle)-ci qui, tombé amoureux d’un(e) poly, qui lui reconnait par définition les même libertés, ne les utilisent pas parce que ça ne l’intéresse pas, parce qu’il ne se reconnait pas dans cet élan et sait faire preuve de courage face à ses peurs (de la comparaison, du jugement d’autrui, de l’abandon, et que sais-je encore) et même de compersion face aux amours pluriels de son amoureux(se), ?

On le(a) dit poly-acceptant(e), mais ce terme me gène, car j’ai parfois l’impression qu’il dit « ielle fait avec » , se résigne, comme si ça lui était tombé dessus (sous-entendu, le(a) pauvre…).

Alors je reviens à une vision de l’acceptation dirigée vers la notion de consentement (merci à l’UFR droit Nice pour son hospitalité il y a 10 ans).

Le site internet Larousse me dit qu’en Droit, l’acceptation c’est le consentement de quelqu’un à qui une offre a été faite.

(…)
Maintenant que notre poly-acceptant(e) est redevenu(e) un être humain capable de choisir et d’assumer, ielle peut être un(e) mono-ouvert(e)-poly-accueillant(e) ou ce qu’ielle veut ?

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Discussion : Lexique

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 13h06

trouvé ça, ici :

Introducing a new term to the poly lexicon: Comet
Comet. [kom-it] Noun.
A person that passes through your life repeatedly who is intense and awesome, and when gone you are still in contact with that person in some way but they are not a continuous partner.

Un nouveau terme poly : Comète
Une personne intense et impressionnante qui traverse votre vie de manière répétée. Une fois partie, vous êtes toujours en contact avec cette personne d’une manière ou d’une autre, mais ce n’est pas un·e partenaire continu.

Ça me rappelle vaguement la terminologie cosmogonique de Magali Croset-Calisto.
En tout cas cet article (2016) est antérieur au livre de Magali Croset-Calisto (2017).

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Discussion : Reconnaissance du polyamour dans la société ?

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 12h53

Je ne suis pas certain de comment titrer ce fil (et du coup je ne sais si d'autres fils du forum abordent déjà ce sujet)…

Quels sont les marqueurs permettant de savoir si le polyamour est reconnu ou non dans la société ?

En voici un : le mot « Polyamour » n'est pas accepté au Scrabble.

Cf la Liste des 243 mots acceptant le rajout initial POLY.
scrabblemania donne le même résultat :

scrabblemania.fr
NON, le mot POLYAMOUR n’est pas acceptable

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Discussion : [Livre] "Les sentiments du Prince Charles" ? de Liv Strömquist, Rackam 2012

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 12h45

Cette BD possède un article wikipédia.

Et on la trouve facilement, contrairement à ce qui est dit dans le premier post.

Les Sentiments du prince Charles, bande-dessinée de l'auteure suédoise Liv Strömquist, publiée en 2010 en Suède (sous le titre original : Prins Charles Känsla) et en 2012 en France, dans la collection Le signe noir des éditions Rackham. Elle a été rééditée en 2016.


Signalons aussi cette BD de la même autrice : I'm Every woman, Rackam 2018.

______________
Voir aussi
- le fil spécial BDs du forum.
- le fil général : Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 12h26

Faut-il ajouter « Le Bleu est une couleur chaude » de Julie Maroh (Glénat, 2010) ?

Je l'ai lu, pourtant, mais ne me souviens plus si y'a une dimension poly.

*
Quelqu'un·e a lu ? :
Libres ! Manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels de Ovidie (texte) et Diglee (Illustrations), Delcourt 2017

*
Et j'ajoute :
"I'm Every woman", Liv Strömquist, Rackam 2018, contenant un chapitre citant Voltairine de Cleyre.

*
Et encore :

Junon #
dans l’excellente série de BD Les Cœurs boudinés de Krassisnsly, se trouve un joli récit d'amours plurielles

_________________________________________
Livres pas forcément poly, mais pas si loin non plus
(Commentaires bienvenus, si vous les avez lu.)

- L'Origine du monde, Liv Strömquist, Rackam, 2016
- Les Joies d'en bas, de Nina Brochmann et Ellen Stokkendahl, Actes sud, 2018

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Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 12h24

des BDs en ligne, citées sur le forum :
- A polyamorous person’s guide to coming out to your monogamous partner (en)
- KimchiCuddles (en)
- des BDs sur l'asexualité (fr)
- Contes de la Maison Blanche de Diana (fr)
- Le Spectre des relations amoureuse de Kirstin Rohwer (fr)

d'autres BDs en ligne :
- une BD sur les 5 langages de l'amour, extrait de la BD "Friandises philosophiques" d'Art-Mella (fr)

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Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 12h19

…et puis je signale aussi ce fil Références bibliographiques pour mon psy ! qui pourrait ne pas recouper tout-à-fait ce projet de Filmographie commentée.

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Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 12h13

Tiré de :

oO0
Voici le livre en PDF :
Hiérarchie du Cocuage - Charles Fourrier

Cités ici :
- "Virée amoureuse à l'est" de Adrien Gygax (édition du Cherche midi - 2017 - 148 pages).
- les livre de Guy de Pourtalès édités aux éditions Infolio (Voyage en extrême-orient ; Nous, à qui rien n'appartient), livres écrits dans les années 30.

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Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 12h05

En passant
Bonjour, il y a bien sûr la bd de la suédoise Liv Stromquist , Les sentiments du prince Charles.

Je viens de trouver ce fil à propos de Les Sentiments du prince Charles.

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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artichaut

le mardi 30 avril 2019 à 00h23

Lenah
Mais du coup, une grande partie des relations décrites dans ce forum ne relèvent pas du polyamour.

Ou d'un polyamour hésitant, balbutiant.
Car ce qui se passe "bien" s'écrit peu.

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Discussion : [BD] A polyamorous person’s guide to coming out to your monogamous partner

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artichaut

le lundi 29 avril 2019 à 21h37

le texte (si qq veut le traduire) :

Along Came Poly: A Polyamorous Person’s Guide to Coming Out to Your Monogamous Partner
March 9, 2015 by Anna Bongiovanni

So, you've been thinking a lot and have discovered you are POLYAMOROUS.
It took a bit of soul searching, but YES, I AM !
I've got a BIG heart !
Polyamory and non-monogamy are relationship structures that include multiple partners.
However, you are already in a monogamous relationship.
And I love him SO MUCH !
Coming out to your partner as poly, especially if you've been monogamous can be difficult but not impossible. Sigh.
ans transitioning into polyamory DOES NOT HAVE to symbolize the end of a relationship ! WHEW !
Being Polyamorous can be done ethically ! After you figured out what it is you do and don't want for yourself and your relationship, the next step is to vulnerably and compassionately communicate your desires.
DONT Just make out with people without talking about it first.
So now that we talked about it, I've got a date on saturday !
DONT Expect things to progress quickly, without time to Process and without complete consent.
DONT Lie about what you're doing if your partner is uncomfortable.
I'm going somewhere with… someone…
DONT put off discussing it !
Waiting causes anxiety and adds stress to your relationship.
DO : Pick a good time and place to approach the subject
So, I've been thinking…
I love you bit this is something I need to eplore.
Reassure them but stand by your needs.
Most importantly, allow time for processing, healing, reflections, and learning.
Remenver, our society is compulsively monogamus, we see and hear a lot about monogamous relationships.
While non-monogamy remains invisible or displayed poorly.
Ther's a lot of negative things people assume-like it's slutty or bound to fail.
However, with vulnerability, communication, and clear boundries, they can be successful, exciting, and mutually rewarding.
That's what makes this SO FUN !
WE make the rules !
We can do this in a way that fits us BEST !
Be Patient with each other.
Like most new things, there will be hiccups and mistakes.
I'm sorry tai !
I didn't realize talking about my new date with my friends would bother you !
It's okay…
I didnt know I was poing to be upset…
Rules can be changed anytime !
Make sure you and your partner are educating yourselves as well.
Becoming Poly from a prevouisly monogamous relationship is a lot of emotional work for both partners…
But can be so woth it and lead to a stronger, healthier, and more fulfiling relationship !

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Discussion : Coming-out

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artichaut

le lundi 29 avril 2019 à 21h14

Je cherche un message de ce forum perdu quelque part au milieu de tous les fils.
J'ai cherché bien sûr avec le moteur de recherche, mais sans succès.

Il s'agit d'un message où quelqu'un raconte sa manière de pratiquer (ou d'avoir pratiqué une fois) le coming-out-poly en milieu familial. Ça se passait dans la cuisine, si mes souvenirs sont bons.
De mémoire ce n'était pas un fil "spécial coming-out".

J'aimerais bien retrouver ce message, alors si ça dit qqchose à qq, je suis preneur. Merci d'avance.

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Discussion : [Lexique] Monoamour(s) —tentative de définition—

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artichaut

le lundi 29 avril 2019 à 19h05

Je transfère de :

Lenah
Le monoamour, est une relation exclusive choisie où l'honnêteté est le seul engagement.

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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artichaut

le lundi 29 avril 2019 à 15h08

Lenah
En revanche, je crois que l"autonomie s'acquiert d'abord par un travail sur soi , pas par une modification de la forme de la relation.

C'est juste que le d'abord n'est pas forcément temporel. Certes le travail sur soi est indispensable (ce qui est trop souvent nié, ou sous-estimé — en particulier par les "mecs-cis en relation hétéro"), mais je trouve qu'il y a trop souvent un impensé sur l'articulation entre travail sur soi, travail relationnel, et implications collectives ("travail politique", si l'on veut).

Lenah
J'ai été autrefois dans des relations polyamoureuses de fait ( mais sans consentement de la compagne de mon amoureux de l'époque), dans lesquelles je me.sentais beaucoup plus dépendante et moins libre qu'aujourd'hui.

Qu'est-ce qu'une relation polyamoureuse de fait ?
Autant il y a des relations monogames de fait (car le mono est une norme invisible) : on est mono, mais cela n'est ni questionné, ni discuté.

Mais s'il n'y a pas consentement d'une des parties, peut-on encore parler de polyamour ?
On peut peut-être considérer qu'il puisse y avoir des relations non exclusives "de fait", quoiqu'il me semble préférable de parler de relations non exclusives imposées.
Mais des "relations polyamoureuse de fait", je ne vois pas.

Ce n'est pas parce qu'une personne se définit comme polyamoureuse que toutes ses relations sont poly.
S'il n'y a pas pas consentement d'une des parties, c'est que la relation n'est pas vraiment polyamoureuse.
On pourrait même aller +loin et se demander : S'il n'y a pas de consentement éclairé, volontaire et enthousiaste d'une des parties, peut-on vraiment appeler ça une relation polyamoureuse ?
Le polyamour souffre t-il le consentement 1.0 ou un « Poly yes ! » (équivalent du « Fuck yes ! ») est-il nécessaire ?
Ce qui, au dela du consentement sexuel, pose la question du consentement relationnel.

Lenah
Or je suis dans une relation monoamoureuse.

On revient à cette histoire de définir ce qu'est le monoamour.

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Discussion : [Lexique] Monoamour(s) —tentative de définition—

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artichaut

le lundi 29 avril 2019 à 15h04

Qu'est-ce que le(s) monoamour(s) ? :
- un état de fait à un instant T : "j'ai une seule relation "amoureuse" en ce moment donc je suis monoamoureuse (cf Bidi)
- une orientation relationelle : je n'aime pas , ou n'arrive pas à être amoureuse de plusieurs personnes à la fois (cf oO0 : "Disponibilité amoureuse/affective pour une seule et unique personne à la fois.")
- des difficultés à la compersion : je n'aime pas, ou n'arrive pas à ce que mon/ma partenaire aime une autre personne que moi
- une manière de considérer que les relation amoureuses sont quelque chose de simple, évident, "naturel", ne nécessitant ni consentement, ni communication particulière (ça je dirais que c'est plutôt ce que porte le +souvent la monogamie, ou du moins ce qui découle du fait que c'est une norme invisible)
- une volonté de chercher le point d'intersection (ou une troisième voie) entre monogamie et polyamour ?
- une manière de se départir de la monogamie ET du polyamour
- une manière, "après" l'émergence d'une sociabilité poly, et donc en connaissance de cause, de définir une "relation à deux avec certaines exclusivités et pas d'autres" (cf Siestacorta)
- un sous-genre aux polyamours (comme par exemple une tentative positive de décrire la "poly-acceptance", et incluant ou pas la poly-exclusivité)
- une manière politique de voir le monde
- une manière économique de voir le monde (là aussi, il me semble que ça relève plutôt de la monogamie)
- etc !

Je ne dis pas qu'il faut une définition figée, indépassable et systématique du monoamour.
Mais a-minima, il me semble que monoamour et polyamour ne s'opposent pas forcément (d'où une étrangeté sémantique).
Déjà parce qu'à eux seul, ils ne décrivent pas le champ des possible (il faudrait au moins rajouter le non-amour, ou a-romantisme, ..voire le no-sexe).
Peut-être parce que l'emploi du terme "monoamour" tend à vouloir confondre le polyamour avec les amours plurielles et/ou la non exclusivité.
Enfin parce qu'il me semble que les enjeux à utiliser ce terme sont différents et non similaires à celui de polyamour.


On pourrait poser la question autrement, en partant de l'avis des personnes concernées : qui sur ce forum se définit monoamoureuse ou monoamoureux, et qu'elle définition en donneriez-vous ?


Enfin, est-ce que l'usage du terme monoamour, ne tend pas à pointer un problème dans l'emploi (trop vaste ? trop imprécis ?) du terme polyamour ?
Une nécessité à repenser le terme, à l'affiner, à le modifier, à en inventer de nouveaux ?
Peut-être que c'est même le signe que les pratiques et pensées que l'on met sous le vocable « polyamour » prend de l'ampleur…

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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artichaut

le lundi 29 avril 2019 à 01h19

Lenah
En ce qui me concerne, je pense que l'autre ne devrait jamais être un moyen de guérir ou combler des manques...

J'espère ne pas être blessant, mais je trouve ça trop "simpliste" (ou trop fataliste, ou trop triste, ou trop déconnecté de la réalité) comme raisonnement.

C'est un peu : «  Démerdes toi avec ton "développement personnel" ! »

"L'autre ne devrait jamais être un moyen de guérir ou combler des manques…" au détriment de l'autre.
Ne pas utiliser l'autre pour se guérir, lui prendre quelque chose pour nous l'approprier, contre son gré et à son détriment : ok.
Mais en revanche guérir ensemble et combler nos manques ensemble, je ne vois pas le problème. Y compris, et peut-être même surtout, quand les manques et les trucs à guérir ne sont pas au même endroit.

Refuser d'aider l'autre à guérir et combler ses manques, me semble tout aussi égoïste (et prétentieux) que vouloir guérir et combler ses manques seul·e.

D'où ma question : « Comment fait-on individuellement, relationnellement et collectivement, pour avancer ensemble sur ces questions ? »

Le dit "développement personnel", ne répond (au mieux !) qu'à 1/3 de la question.

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Discussion : Liberté, autonomie affective et amour universel : polyamour vs monogamie

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artichaut

le lundi 29 avril 2019 à 00h45

Lenah
Il répond à la question : pour connaître la liberté, l'autonomie affective et l'amour universel, le polyamour est-il la seule voie ?
Je trouve qu"il explique bien le danger de la dependance amoureuse, quel que soit le type de relation.

Lenah
Je signale aussi cet article du même auteur ( thérapeute et professeur de tantra) sur l'entrée en polyamour

Moi je vois une possible contradiction dans ces textes.

Une citation comme celle-ci (Christiane Singer) : « Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous-mêmes, nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres, car nous cherchons sans cesse compensation dans la relation » me semble très vraie, mais n'aide en rien (bien au contraire) celles et ceux qui galèrent déjà avec cette autonomie affective et la confiance en soi qui va avec.

Et je trouve que l'auteur à tendance à assez peu répondre à cela, si ce n'est par un :

Didier de Buisseret
Ceux dont les blessures sont profondes auront plutôt intérêt à privilégier un travail préalable dans le cadre sécurisé d’un espace thérapeutique avant de se lancer tête baissée dans le tourbillon des amours plurielles.

Conseil sensé, certes, mais à toujours vouloir repousser, on peut aussi rester dans un immobilisme éternel.
Et s'il pousse sa logique à fond, puisque "nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres" ce n'est pas seulement le polyamour, mais toute relation amoureuse à laquelle il faudrait renoncer sans "un travail préalable dans le cadre sécurisé d’un espace thérapeutique".

Or le polyamour, comme la sexualité, peuvent être de formidables accélérateurs de personnalité, pouvant aussi apporter (au même titre que tout les travaux de "développement personnel" et/ou de travaux "avec thérapeuthe") cette tant recherchée « confiance en soi ».

Suite, à la publication de ses articles, l'auteur à reçu (à juste titre) "plusieurs demandes de conseils pratiques pour arriver à concilier les amours plurielles" et y répond dans son deuxième texte (Polyamour, quelques balises) mais ne propose, me semble-t-il, que des solutions "de couple", c'est à dire relationnelle à deux, et bien peu de solutions individuelles, renvoyant à ce fameux "travail préalable" sur soi (avec ou sans thérapeute).
Pourquoi ce qui semblait si indispensable précédemment, n'est, tout à coup, plus présent ?

Et finalement les questions restent sans réponse :
- Où trouve t-on cette « confiance en soi » si nécessaire à cette autonomie affective, tant recherchée, tant nommée comme indispensable en relations poly (jusqu'à devenir injonctive et stigmatisante) ?
- En quoi les expériences relationnelles (quel qu'elles soient, sexuelles ou non, poly ou non) nous aident ou au contraire nous bloque dans cette recherche ? Soi-même autant que l'autre ?
- Qu'est-ce qui peut nous rendre toxique à nous-même ou au autres, ou inversement nous faire avancer ?
- Qu'elle part de dépendance amoureuse doit-on rejeter (car nocive à soi et/ou à l'autre) ou au contraire cultiver (car sans un minimum, rien peut-être n'est possible) ?
- Sommes nous égaux face à nos capacités, individuelles, collectives et structurelles dans cette recherche d'autonomie affective ?
- etc

Bref :
Comment fait-on individuellement, relationnellement et collectivement, pour avancer ensemble sur ces questions ?

Être en relation (poly)amoureuse, est-ce finalement autre chose qu'aider l'autre et soi-même (s'entre/aider) autant que faire se peut à aller vers une plus grande "réalisation personnelle" ? Augmentant du même coup, et la confiance en soi, et l'autonomie affective… (qui ne seraient plus des buts ou des pré-requis, mais des conséquences bénéfiques).


Et comment et pourquoi, parfois, malgré tout ça, et malgré un sincère désir que l'autre devienne ce qu'il doit devenir pour lui/elle-même, la compersion n'est-elle pas au rendez-vous ?

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Discussion : [Lexique] Monoamour(s) —tentative de définition—

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artichaut

le vendredi 26 avril 2019 à 13h20

alinea7
J'ai pas beaucoup de temps pour développer en ce moment mais je le regrette...!

Bien qu'ayant ouvert ce fil, je n'ai pas beaucoup de temps non plus.
D'ailleurs, pour l'instant, je ne participe pas à la discussion, bien que je lise et apprécie les contributions.
Là, je réponds juste pour dire ceci : il n'y a nulle urgence à remplir ce fil, bien au contraire.
Perso j'aime laisser reposer parfois certaines questions avant de tenter des réponses, et ma présence sur ce site s'accommode peu du flux (à la fb), qui s'étiole et s'efface au fur et à mesure qu'il se crée.
J'ai envie au contraire de réflexions persistantes.
Réfléchir sur le(s) monoamour(s) est pour moi tout aussi crucial que non-urgent.
Alors juste ce message, pour te dire @alinea7: prends tout ton temps, et reviens ici, si tu en a envie, et quand bon te semblera.
C'est aussi pour ce possible là (aller et venir, reprendre telle idée, telle discussion, s'autoriser à prendre le temps) que je tente souvent de créer des fils spécifiques sur certaines questions, de choisir des titres facile à retrouver via le moteur de recherche, de créer du lien entre différents fils, de compiler des ressources, etc.

Et merci à chacun·e pour vos contributions.

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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artichaut

le vendredi 26 avril 2019 à 00h05

pkd
C'est que l'homme peut avoir plusieurs amoureuse, la femme peut avoir plusieurs amoureuses, mais pas d'autres hommes.
1 seul pénis !

Whouaaa. Je ne connaissais pas ça. Genre, une vulve c'est pas un vrai sexe, donc ça compte pas. Par contre un pénis, il ne peut y en avoir qu'un. ?? Viriarcat bonjour.

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