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Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 17h06
Minora
Cela dit, je tends le bâton, il devait avoir lui-même vécu une séparation difficile et sortait tout à fait du cadre de neutralité que l'on peut attendre d'un professionnel. Il était tout à fait persuadé que l'homme se faisait toujours avoir dans ce cadre
En plein dans la norme ET les clichés sexistes.
;)
Ben en fait je pensais que ce passage expliquait bien qu'il ne s'était pas comporter comme un professionnel en sortant du cadre de la psychothérapie pour retranscrite sa vision personnelle d'homme et pas de psy et qu'en plus il s'agissait d'un discours orienté et jugeant.
Mais peut-être n'etais-je pas clair. Dans ce cas je suis désolée de t'avoir induite en erreur.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 16h46
bonheur
@Minora : le simple fait qu'il fasse un parallèle à sa vie personnelle, montre ce que tu décris fort bien. Qu'il faut fuir et j'avais en effet du mal à concevoir de ta part que tu dises être allé chercher ce que tu escomptais auprès d'un tel professionnel. J'ai extrapolé, en effet, suivant ce que tu indiqué. Et oui, mon extrapolation n'était pas si idiote puisque ton attitude, non indiqué, en est le reflet. Après, fantasmagorique ou logique ? (avec les infos en ma connaissance, évidemment).
A fuir on est d'accord. Heureusement que j'ai trouvé quelqu'un ensuite capable de me ré-assurer dans ma capacité à ne pas faire porter a mes enfants ce qui ne les concernaient pas et à les ré-assurer eux-aussi que l'on peut a nouveau être heureux après une rupture familiale de ce type et que la famille perdure, bien que sous une forme différente (comme tu le dis souvent, que la vie est impermanence).
Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 16h42
J'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose. Oui la norme est et oui elle est sans doute utile. Je ne parle pas de s'en affranchir complètement (et je crois que le terme de "déconstruction" si souvent utilisé ici est une chimère dans bien des cas). Mais je crois aussi que si l'on considère qu'elle règle tout, absolument tout (ce qui me semble être illusoire), on n'est pas pour autant obligé d'adhérer à tout absolument tout.
Après si l'on est dans le domaine de la conviction profonde et pas juste dans l'incompréhension alors nous avons toi et moi des convictions différentes et ça non plus ça n'est pas grave.
Débattre d'éthique pourquoi pas, mais personnellement je préfère le faire autour d'un café ou d'une bière plutôt qu'autour d'un distributeur d'essence.
Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 15h56
bonheur
Après, ton psy était bon pour TOI parce qu'il abondait dans ton sens. Il ne t'a pas accompagné mais allait dans ton sens. Dans ton cas, ça t'a fait du bien de savoir que tu n'étais pas seule à souffrir. Toutefois, on en revient à ce que dit @bidi... Lui et toi sont les gens biens et ceux-celles qui sont à l'origine de la séparation-divorce sont les méchants mauvais.
Ce psy t'a-t-il indiqué que dans une séparation, les deux personnes ont leur propre part de responsabilités. Désolée @Psg, mais le lien est vraiment intéressant. Le méchant parent, c'est toujours l'autre dans ces cas là et ce simple (mauvais à mes yeux) constat autorise tout, juste pour que celui qui a le beau rôle, celui qui n'est pas en "faute" soit dans son bon droit et reconnu comme "subissant"
Sincèrement, je ne sais pas dans quoi tu es partie mais cette partie de ton message est très signifiante. Tu extrapoles de choses que je n'ai pas dites en un déroulé complètement fantasmagorique...
Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 15h52
Ben en fait ce psy était absolument abominable et en 2 séances j'avais fuit donc non, il n'a certainement pas dit ce que je cherchais à entendre.
D'ailleurs je n'en attendais pas qu'il me dise ce qui est bien ou mal, si l'un des deux était plus en "faute" que l'autre, ça n'avait aucun intérêt pour moi. Je ne suis pas idiote, une relation c'est 2 personnes, une séparation c'est 2 personnes.
Je voulais juste ne pas rendre encore plus angoissant une rupture de vie qui, quoi qu'on en dise l'est déjà beaucoup pour des enfants qui subissent des décisions d'adultes.
La vie ça n'est pas tout noir ou tout blanc, il n'y a pas le Bien et le Mal et rien d'autre autour. Norme ou pas, nous vivons dans un entre-deux et il ne sert à rien à mon avis de tout voir via le prisme de la norme que cela soit pour l'en encenser ou au contraire la condamner.
Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 15h14
bidibidibidi
Je crois assez peu au concept d'ouverture d'esprit et de tolérance.
Souvent, le principe que la norme utilise pour conditionner les gens c'est d'user des notions de bien ou de mal. Aller voir ailleurs, c'est mal. Voler, c'est mal. Manger des légumes verts, c'est bien.
Si tu es conditionné, tu n'as pas conscience que beaucoup de ces messages ne font pas appel à une notion objective du bien et du mal, mais juste à une notion subjective (vis-à-vis de la norme) de ces mêmes notions. Et je pense pas qu'une personne puisse être suffisamment ouverte d'esprit pour encourager des comportements "mauvais" moralement à ses yeux.
Il faut un travail de déconstruction pour arrêter de considérer qu'aller voir ailleurs, c'est mal, que voler, c'est mal, etc...
Message modifié par son auteur il y a 20 minutes.
Je crois surtout que les choses ne sont pas aussi manichéennes. Il y a la norme et ce qui en sort. Les gens absolument et complètement raccord avec la norme sont rarissimes. Les gens entièrement en dehors également. Je crois fondamentalement que la plupart d'entre-nous est quelque part entre les deux.
Et moi je crois beaucoup à l'ouverture d'esprit et la tolérance. Je suis persuadée qu'ils sont en nous et que notre environnement familial, social, notre parcours de vie nous incite ou nous dissuade de les développer.
La norme n'est pas le grand méchant machin qui nous manipule tous et nous façonne sans aucune possibilité d'en sortir. La preuve avec le polyamour par exemple. Mais avec tant d'autres choses.
C'est à chacun de nous de choisir ce qui nous convient ou pas dans la norme. Le tout étant d'être prêt à assumer ces pas de côté.
Tu sais, je suis réellement profondément mono, pas par choix, mais c'est comme ça, je n'arrive pas à éprouver des sentiments amoureux pour plusieurs à la fois, ça ne fait pas de moi une ayatollah incapable de comprendre que pour d'autres c'est possible, que ce n'est pas grave, que c'est juste une autre différence qui fait la richesse des relations humaines.
Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 15h05
bonheur
@Minora : une personne qui se sent en harmonie et en osmose avec la norme. A savoir qui s'y sent naturellement intégrée et qui n'en n'a pas subit de décalage via autrui… pourquoi aurait-il besoin d'un psy ?
Quand a-t-on besoin d'un psy ?
Le besoin d'aller voir un psy peut ne rien avoir à voir avec le rapport a la norme. On peut aller voir un psy à l'occasion de la perte d'un proche par exemple.
Je suis allée voir un psy lors de mon divorce par exemple, essentiellement pour trouver les mots et l'attitude la moins traumatisante pour mes enfants.
Cela dit, je tends le bâton, il devait avoir lui-même vécu une séparation difficile et sortait tout à fait du cadre de neutralité que l'on peut attendre d'un professionnel. Il était tout à fait persuadé que l'homme se faisait toujours avoir dans ce cadre
En plein dans la norme ET les clichés sexistes.
;)
Discussion : Questionnement poly-Différente

Minora
le mardi 01 octobre 2019 à 13h51
Le terme déconstruit devient vraiment un mot valise en plus. On (donc un psy aussi) peut tout à fait être dans la norme (au sens en accord avec elle) et pour autant être suffisamment ouvert d'esprit et tolérant pour admettre que l'on peut fonctionner et être heureux en dehors de cette norme.
C'est le travail que font la plupart des polyacceptants par exemple.
Discussion : Fluctuation du désir

Minora
le lundi 30 septembre 2019 à 23h01
Je vis exactement la même chose! J'ai rencontré mon chéri sur un site de rencontre et lorsque l'on s'est rencontré j'ai failli faire demi-tour tant il ne correspondait pas physiquement à mes critères... résultat ça fait 4 ans qu'on se fréquente et jamais je n'avais éprouvé un tel désir pour quelqu'un. Le moindre de ses mouvements, simplement apercevoir une épaule... et je crève d'envie de lui
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Fluctuation du désir
Discussion : Fluctuation du désir

Minora
le lundi 30 septembre 2019 à 20h58
Pardon si j'ai mal lu. J'avoue ça me fichait un sacré coup de blues de me dire qu'on est forcément voué à la disparition du désir dans une relation longue... ;)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Fluctuation du désir

Minora
le lundi 30 septembre 2019 à 20h09
cactus
As-tu visionné cette vidéo ?
https://youtu.be/HJ1zVPf9uWs
Je ne crois pas qu'on puisse faire revenir le désir en y travaillant, que le désir est qqchose qu'on puisse contrôler. Sais-tu dire pourquoi tu as envie de fraises? Pourquoi tu n'en as pas envie? Comment faire en sorte d'en avoir envie?
En revanche, la pression, l’injonction pour avoir du désir, la volonté de contrôle sur moi, ce sont des facteurs qui chez moi, à coup sur, font fuir le désir. Et je ne crois pas être la seule.
On peut travailler dans le couple pour retrouver une sexualité satisfaisante, pas celle des débuts certes mais rien n'est jamais acquis dans la vie quoi qu'il en soit, et tout a une fin... mais un désir spontané, je n'y crois pas trop.
Vous êtes un certain nombre ici à avoir développé ça, qu'une fois le désir éteint c'est définitif, fichu, pour toujours.
Je trouve ça effrayant comme vision de la vie en général et dans la vie d'un couple en particulier. Tellement de choses peuvent faire vaciller le désir. C'est déprimant de dire que ça ne peut pas revenir (spontanément en tout cas mais alors c'est antinomique avec le fait de dire qu'on ne peut pas y travailler non plus).
Enfin bref, je trouve ça un peu catégorique comme affirmation.
Discussion : Appel à témoins

Minora
le samedi 21 septembre 2019 à 13h37
Je suis très impressionnée par ta façon de gérer les choses. Je trouve ça extrêmement mature, responsable et intelligent. Franchement, quand je lis d'autres fils où sa propre liberté est instituée en valeur absolue, où le plus simple respect de l'autre et parfois même de soi disparaît purement et simplement au seul profit de l'assouvissement du plaisir immédiat, je trouve que ton approche fait beaucoup de bien à lire.
Après, je vais uniquement revenir sur certains des éléments que tu abordes, comme le fait de te retrouver seul. Le conseil selon lequel tu pourrais en profiter pour prendre du temps pour toi est souvent facile à donner et difficile à mettre en place, du moins au départ. D'abord parce que au départ justement on n'a pas choisi ces moments seuls et la solitude subie c'est très difficile à supporter. Ensuite parce que quand on vit en couple et encore plus en famille on a tendance à vivre en autarcie, à avoir un fonctionnement clanique ou l'individualité de chacun à tendance, dans l'univers familial à se dissoudre dans l'entité famille.
Quand j'ai divorcé de mon ex et que la garde alternée a été mise en place, tout ce temps libre pour moi a été extrêmement déstabilisant. Ca n'était pas désagréable mais, de fait, j'avais l'impression d'être en vacances un peu tout le temps. J'ai mis beaucoup de temps à intégrer ce nouveau rythme de vie. Mais c'est venu et la panique de se retrouver seule dans mon chez moi à moi et rien qu'à moi est devenu un vrai confort, un vrai plaisir. Au début, je suis sortie de façon tout à fait frénétique, ça m'a permis de récupérer une vraie vie sociale, puis, sevrée de sorties (amis, amants) j'ai pris l'habitude de passer du temps avec moi-même. J'ai réappris à vivre avec moi-même et surtout à y prendre du plaisir. Ca ne s'est pas fait rapidement ni même naturellement.
Dans ton cas l'imaginaire lié à ce que ta femme vivra ou pas sans toi, peut rendre encore plus difficile de prendre du plaisir à te retrouver seul mais ça reste une formidable opportunité de te retrouver. Peut-être peux-tu dans un premier temps t'assourdir de sorties, d'activités histoire de ne pas te laisser le temps de penser à ce que vit ta femme pendant ce temps là. Le temps passera plus vite et le temps que tu y penses elle sera revenue. Si tu la vois revenir heureuse et que ses retours sont synonymes pour vous de retrouvailles heureuses alors tu seras plus détendue lors de ses départs suivant, qui seront moins marqués par le risque de la perdre. Et alors, je suis à peu près certaine que tu pourras commencer à prendre vraiment du plaisir à te retrouver toi, avec ou sans autre.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : NRE et dépression de sa conjointe : comment ne pas se frustrer sans blesser ?

Minora
le samedi 21 septembre 2019 à 13h18
Je suis assez d'accord avec HeavenlyCreature. Ca fait quand même un peu " de toute façon je ferai comme je veux mais comme j'assume pas trop parce que je me rend bien compte que c'est limite, j'attend qu'on me dise "mais non t'a bien raison de faire comme ça, regarde en plus elle, elle s'en fout de toi"
C'est jamais simple de passer pour l'égoïste immature mais à un moment, quand on est adulte, on fait des choix.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!

Minora
le jeudi 12 septembre 2019 à 21h04
Minora
Sincèrement, avec autant de certitudes toutes faites et de clichés, faut pas s'étonner d'avoir du mal à faire des rencontres.
Et ben voilà Heavenlycreature, on est d'accord. Il sait mieux que les femmes c'est évident et puis on est qui d'abord pour venir exposer un avis divergent?
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!

Minora
le vendredi 06 septembre 2019 à 12h09
HeavenlyCreature
Y a qu'à voir pour quoi on passe quand on aime séduire et faire le 1er pas comme moi : une allumeuse (pour le dire poliment). Et les pires jugements viennent le plus souvent des femmes elles mêmes ! Le comble.
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
Alors ça c'est vraiment quelque chose qui me révolte... dans les faits, le sexisme est extrêmement véhiculé par des femmes (dans le milieu professionnel également) et c'est consternant.
Discussion : Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!

Minora
le vendredi 06 septembre 2019 à 10h11
De toute façon le discours "les femmes ci, les hommes ça ", c'est vraiment ce qu'il faut combattre! "Certains individus ci et d'autres ça", homme ou femme devient secondaire. A une période de ma vie j'ai cherché exclusivement des amants, puis j'ai cherché un compagnon. J'ai, pour les 2, toujours été dans une démarche active, dynamique. Je n'ai jamais attendu que ça se fasse. Alors en effet ça a probablement marché parce que j'étais bien dans ma tête, dans mon corps et dans ma vie mais j'ai pris mes envies à bras le corps. Je pense aussi que si ça a marché c'est parce que j'avais ENVIE de trouver un homme, pas parce que j'avais BESOIN d'en trouver un.
Je ne reviens pas sur les arguments qui tentent de démontrer que c'est plus simple pour les femmes, je n'en peux plus de les lire et je ne veux plus en discuter avec des hommes qui de toute façon ont décidé qu'ils avaient raison et qu'ils savaient mieux ce qui se passait pour les hommes (tous... sic!) ET pour les femmes (toutes... re-sic).
Mais alors en plus ceux qui savent ce que veulent et cherchent (tous) les hommes ET ce que veulent et cherchent (toutes) les femmes... comment dire... au secours.
Sincèrement, avec autant de certitudes toutes faites et de clichés, faut pas s'étonner d'avoir du mal à faire des rencontres.
Discussion : Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!

Minora
le jeudi 05 septembre 2019 à 18h18
bidibidibidi
HGWELLS
- C'est un milliard de fois plus facile pour une belle femme que pour un homme ordinaire de trouver des tonnes de partenaires intéressants.
Ce sera donc nécessairement injuste. Le temps que je trouve une personne avec qui vivre une relation satisfaisante, ma conjointe aura certainement eu des milliers de prétendants et plusieurs dizaines d'entre eux seront intéressants. Et ne dites pas l'inverse : c'est beaucoup plus facile pour les femmes que pour les hommes. Les hommes doivent déployer de l'énergie, du temps et de l'argent pour séduire les femmes. Elles, elles n'ont qu'à attendre et filtrer parmi les prétendants ceux qui sont intéressants. Ce qui emmène le deuxième problème.
Je dis l'inverse. Pour qu'une femme (hétérosexuelle) s'envoie en l'air, il faut qu'il y ait un homme qui s'envoie en l'air. C'est donc mathématiquement aussi facile pour une femme que pour un homme de s'envoyer en l'air. Après, c'est effectivement plus facile pour une personne belle que pour une personne ordinaire. Mais si tu es si ordinaire, comment se fait-ce qu'une femme belle ait eu envie de te rencontrer ?
Ahlala merci! Mais merci! J'en ai tellement marre de lire que c'est plus facile pour une femme que pour un homme les rencontres!
Discussion : Il est poly et moi je suis perdue

Minora
le dimanche 18 août 2019 à 12h59
En tout cas, en tant que mono amoureuse d'un poly (bien malgré moi :) ) je te renouvelle toute mon admiration, je crois que du haut de mes 45 ans, je suis beaucoup plus réfractaire que toi...
Discussion : Il est poly et moi je suis perdue

Minora
le dimanche 18 août 2019 à 12h58
Du coup je trouve, que même si je comprends que ça puisse être l'idéal de vie de Jack, comme tout idéal, il peut être (au moins momentanément) inatteignable. Est-il prêt quant à lui à risquer de te perdre et de perdre ce que vous vivez pour un idéal aussi aléatoire que théorique?