Polyamour.info

Alinea7

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(France)

Participation aux discussions

Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Alinea7

le mardi 27 novembre 2018 à 22h57

IrisBubulle
Et bon la procréation au bout d'un moment...désolée, mais moi ça me fait tiquer. c'est pas les enfants à adopter, qui manquent, ça aussi c'est quand même ultra égoïste et nombriliste que de ne vouloir perpétuer que sa propre chaîne génétique au détriment de celleux laissé.e à l'abandon et des ressources qu'on consomme sur cette planéte.

Détrompe toi les démarches sont longues compliquées et coûteuses. Pour la France le délai est en moyenne de 5 ans et ils font attention à l'âge des parents candidats à l'adoption, à partir de 40 ans c'est plus compliqué, ils regardent l'intérêt de l'enfant et avec les problèmes de fertilité grandissants il y a pas mal de candidats. Pour adopter à l'étranger les délais sont plus courts mais il faut être mariés (sauf à s'appeler Angelina Jolie) et être prêt à accueillir des fratries y compris avec des profils plus difficiles.
Sans compter les difficultés inhérentes au vécu de l'enfant pour lesquelles tout le monde ne se sent pas les épaules.

C'était mon rêve d'adopter après avoir eu un enfant à moi mais on m'a fait comprendre que si je pouvais les faire c'était plus simple pour tout le monde : il y a plus d'excellents parents qui ne peuvent pas avoir d'enfants, que d'enfants.

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Alinea7

le mardi 27 novembre 2018 à 01h16

artichaut

…et là j'ai l'impression qu'on rejoint le point de départ (de mon post) :
- Qu'est-ce que le sexe (ou la proximité affective) représente pour nous ?

et que l'on pourrait prolonger donc, en reprenant certains des termes d'alinea7 par :
- Comment se sentir bien et se sentir soi, tout en s'accordant avec les envies et non-envies de proximité affective des autres (amour, metamour & co) ?

Merci pour tes questions je les trouve très pertinentes.

J'avais préparé une réponse mais en l'écrivant je me suis rendu compte que c'était finalement assez personnel donc j'hésite à le publier. Pas que ce soit spécialement intime mais je me dis qu'il y a peu de chance que quelqu'un se retrouve dans ce que j'exprime. Il vaut sûrement mieux que chacun réponde pour lui/elle-même plutôt que lire une réponse inadaptée, parce qu'il n'y a qu'en cherchant ce qui se passe personnellement qu'on peut évoluer.
D'un autre côté je voulais pas laisser une participation aussi pertinente pour moi sans réponse :-) donc voilà merci.

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Alinea7

le dimanche 25 novembre 2018 à 16h16

Aina
En tout cas, on touche bien du doigt que les conséquences de l’acte sexuel sont/peuvent être fortes, et que même si la «   liberté sexuelle des partenaires » être intellectuellement totalement acceptée, une espèce d’instinct de survie peut venir faire s’effondrer le beau château de cartes du mental.
J’ai bien compris la démarche analytique et pragmatique du post de départ, et j’avais pris un autre chemin plutôt «   spirituel » ou «   métaphysique » pour aboutir aux mêmes conclusions, et pourtant, mon cerveau reptilien me rattrape je crois.
Du coup, je pose la question du conditionnement : on est d’accord ici je crois pour dire que nous avons été globalement conditionnés pour la plupart d’entre nous à un schéma «   mono », et pour ma génération plutôt «   hétéro ». Je fais depuis qq mois un travail de déconditionnement à tout ça. Et aujourd’hui avec cette remontée des tripes, je me demande dans quelle mesure je ne suis pas simplement en train de me re-conditionner à un autre schéma en parcourant chaque jour ce forum...
J’ai plusieurs fois dans ces dernières années cru que j’avais développé en moi le «   détachement » (pas l’insensibilité ou l’indifférence, le détachement où l’émotionnel ne nous envahit plus), pour me rendre compte ensuite que je n’avais que mis mon émotionnel sous scellé, ce qui est loin d’être la même chose....
Qu’en pensez-vous?

Récemment je me faisais un peu la même réflexion. Je me rends compte que j'adopte un comportement autonome et indépendant qui fonctionne très bien pour moi et m'empêche d'avoir envie de proximité affective quand ça n'est pas possible. Mais c'est finalement un apprentissage de comment ne pas être confrontée aux émotions négatives associées à une envie de proximité affective frustrée.
Je suis bien là dedans mais je trouve que je perds de vue les autres et je ne m'aime pas dans cet égocentrisme.

Il me semble qu'on est forcément dans un schéma ou un autre et celui qui est valable c'est celui dans lequel on se sent bien et on se sent soi.
Moi je constate que je suis très bien à voir en fonction de moi et tant mieux si ça convient aux autres, mais je me sens abjecte en tant qu'humaine. Il y a un moment où j'ai besoin de piler un peu sur moi pour faire de la place à l'autre selon ses termes différents des miens.

Bref, je ne me sens pas trop en phase avec le changement de schéma.

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Discussion : L'important

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Alinea7

le jeudi 22 novembre 2018 à 19h10

Caoline
Je trouve insupportable de dire "tu peux avoir une relation intime avec telle personne mais je t'interdis d'avoir des relations sexuelles" pour 2 raisons. La première c'est inconcevable pour moi que quelqu'un ai le droit de m'imposer ce que je peux vivre ou pas. La seconde est qu'il n'est pas envisageable pour moi de passer du temps en tête à tête avec quelqu'un pour qui j'ai du désir, et qui en a pour moi, sans que ça s'apparente à de la torture.

C'est pour ça que parfois le polyamour n'est pas possible sans faire violence à quelqu'un. Ce qui en fait alors tout autre chose que du polyamour.

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Discussion : Témoignage d'un mono qui voudrait changer, avec une poly. Relation à distance et manque d'empathie

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Alinea7

le mardi 20 novembre 2018 à 23h42

Je suis désolée pour toi tu as l'air de tenir à elle.

Indépendamment de votre rupture tu pourrais réfléchir à réaliser tout de même le suivi dont tu parlais, et apprendre à t'aimer.
Pour peut-être t'ouvrir un autre type de relation plus équilibré avec une amoureuse mais aussi tous les domaines de la vie.

Merci de ton empathie, je ne suis plus dans les premiers temps de notre relation donc moins fusionnelle, ce qui m'aide à avoir du recul et regarder évoluer.

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Discussion : Témoignage d'un mono qui voudrait changer, avec une poly. Relation à distance et manque d'empathie

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Alinea7

le dimanche 18 novembre 2018 à 17h28

alinea7
Simple, clair, concis.
J'adore :-)

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Discussion : Témoignage d'un mono qui voudrait changer, avec une poly. Relation à distance et manque d'empathie

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Alinea7

le dimanche 18 novembre 2018 à 17h26

Aina
Si elle ne le fait pas, moi je t’encourage à mettre en place cette démarche d’aide psychologique dont tu parles. Tu en as besoin pour regagner l’estime de toi-meme et arrêter de te laisser malmener comme ça.
La question qui me vient après ton long récit: mais qu’est-ce qu’elle t’apporte ??? Hormis le fait que tu te sentes épisodiquement désiré par une femme qui t’a fait du rentre-dedans pour que tu sois capable de te dire : ah tiens je PEUX plaire????
Elle aura eu ce mérite de bousculer un peu cette mésestime de toi-même, mais ne laisse pas cette relation exempte d’empathie te détruire. Sous prétexte «   d’ouverture d’esprit » tu tolères (avec ta tête, mais pas avec tes tripes, ose me dire le contraire !) une relation toxique qui te fait du mal.
Et puis sans doute que tu as l’impression en faisant ça «   d’etre mieux que son ex » (non?)
Bref, tu t’aimes pas...........
Et tu trouves exactement la relation qui reflète l’attitude que tu as envers toi-même...

J'adore :-)

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Discussion : Témoignage d'un mono qui voudrait changer, avec une poly. Relation à distance et manque d'empathie

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Alinea7

le dimanche 18 novembre 2018 à 16h28

Si tu trouves des solutions je suis preneuse aussi. ^^

Après plus de 15 ans de vie commune j'ai toujours ce sentiment de délaissement, et de manque d'empathie affective, comme s'il ne comprenait pas la notion de lien affectif. Ce qui cadre avec certains éléments de son passé.

Indépendamment des probabilités de survie de votre relation (même si c'est surtout ça qui te préoccupe en ce moment) c'est une excellente opportunité d'apprendre à te connaître.

Pour moi j'ai découvert que la blessure qui se produisait quand je me sentais délaissée venait du fait que la valeur que j'avais à mes propres yeux dépendait de celle qu'il me donnait. Pas d'attention de sa part = je ne dois pas avoir beaucoup de valeur à ses yeux pour qu'il me délaisse, et si je n'ai pas de valeur à ses yeux alors je n'ai pas de valeur tout court. Donc je me sentais mal et pour cette raison j'avais peur qu'il se distancie de moi.

J'apprends donc à me donner de la valeur, à rester connectée à moi (ce que ta partenaire semble très/trop bien maîtriser).
Donc maintenant quand je suis seule je fais comme s'il n'existait pas. Ça marche très bien ! Je vis pour moi, en célibataire. Quand il n'est pas là c'est plus facile pour moi de me définir en dehors de mon schéma relationnel toxique.

Pour autant si j'y réfléchis, ça me paraît normal de me réjouir s'il a envie de me voir. Et inversement ça me paraît logique d'être touchée si ça se produit rarement. Donc je n'ai pas encore trouvé dans quelle proportion je dois être influencée par son envie de contact avec moi pour trouver mon propre équilibre. J'ai l'impression que si je me fichais qu'il ait envie de me voir ça voudrait dire que je suis indifférente à lui donc j'ai peur de perdre l'amour en chemin.
Bref je pense que je ne suis plus dépendante affective (enfin, pas de façon pathologique parce que nous sommes tous dépendants affectifs), mais maintenant je construis un autre modèle relationnel, et comme tu peux le voir avec mes questionnements, c'est pas encore gagné. Mais c'est en cours ^^

J'espère qu'un peu de tout ça te parlera. Bon courage à toi.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Une petite clef?

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Alinea7

le mardi 13 novembre 2018 à 21h58

Primevere
Je sais qu'une partie des réponses provient du manque (terrifiant) de confiance en moi mais depuis qu'il a cette relation c'est de pire en pire. Je sais également que cela provient également de l'image que je me faisait de notre relation avant tout cela. Je croyais qu'elle était exceptionnelle, spéciale et rare mais en fait depuis je la trouve moins belle, moins exceptionnelle et finalement assez banale.

Primevere
Non non je n'ai pas d soucis de confiance en moi ;-)

Ah ? J'ai mal compris ? C'est ton mari qui n'a plus confiance en toi ?

Primevere
Par contre j'aimerai bien connaitre tes réponses au sujet de ce qui rend une relation exceptionnelle, spéciale ou rare. Cela me permettrait peut être de changer de point de vue aussi là dessus.
Pour moi, avoir eu une relation presque sans nuages (ou alors des petits cumulus) durant près de 20 ans, libre, respectueuse, ouverte et indépendante était géniale et incroyable. Elle n'était ni monotone, ni pénible et toujours en évolution. Cette rencontre m'a brisé le coeur, littéralement j'ai eu mal au coeur. Cela a chamboulé quelque chose qui fonctionnait très bien, pour tout les deux. Alors oui je me pose la question de ma place dans tout ce déménagement. J'ai l'impression d'être perdu au milieu de mes cartons tandis que lui range tranquillement les siens. Et j'aimerais bien le rejoindre.

OK, je tente l'explication. Mais ça risque d'être tiré par les cheveux parce que j'ai réalisé tout récemment que j'avais le droit d'être banale dans certains domaines et même tous si ça me tente, pas forcément spéciale, et que c'était très bien aussi. Que j'avais le droit de ne pas chercher la perfection tout le temps, dans ce que je fais, dans ce que je suis, dans mes relations. Et en fait j'ai trouvé plutôt chouette de le réaliser.
Mais j'avoue que moi je l'avais aussi, ce rêve, d'avoir une relation spéciale. Pas forcément dans l'absolu, mais pour nous. Seulement, on ne peut pas porter cet idéal tout seul, et on ne peut pas le porter éternellement quand la réalité n'est pas en cohérence avec. Alors maintenant je me retrouve à considérer que notre relation est spéciale avec ce qu'on y a mis dedans, et qu'elle ne sera pas spéciale à tout point de vue. Comme nous, on a chacun nos forces et nos banalités. Notre vécu est unique comme nous ; et on aurait pu avoir un autre parcours avec d'autres points marquants, mais on ne peut faire qu'un parcours.
Avec le polyamour on peut faire plusieurs parcours relationnels en revanche, aucun n'étant plus spécial que l'autre, juste différent.

Je vais y aller dans les clichés, j'espère que ça sera pas trop tiré par les cheveux, mais c'est pour qu'on voie bien l'idée. Récemment j'ai vu un cours en ligne sur la résilience, dont une partie incitait à déterminer nos forces de caractères dominantes parmi une liste évidemment non exhaustive. Mettons que monsieur X aime madame Y pour son intégrité et son ouverture d'esprit qui sont les traits dominants de sa personnalité. Il pourra trouver sa compagnie agréable et stimulante. Mais évidemment, pas aussi apaisante qu'une autre personne Z pourra l'être avec des traits de caractères dominant de gentillesse et d'intelligence sociale. En conjonction avec la première personne la relation pourra prendre une forme qui pousse à la réalisation de soi et à l'épanouissement tandis que l'autre sera plus sécurisante. Et ce n'est pas que Y ne soit pas gentille ou Z pas ouverte d'esprit, mais ce n'est pas ce qui les caractérise le plus.
C'est caricaturé et je ne suggère pas du tout que les traits de caractère dominants que j'ai choisi soient les tiens ni ceux de l'amoureuse de ton mari. Simplement dans ce cas cliché, il me semble qu'on voit bien que ça peut être bienfaisant de ne pas être tout le temps dans une relation, ni dans l'autre ?
En fait ce que je veux dire, c'est que tu es peut-être toujours aussi spéciale aux yeux de ton mari, mais il a peut-être découvert une autre amoureuse qui lui permet de mieux apprécier ce que tu peux lui apporter...et inversement aussi, peut-être.

Je dis peut-être parce que ça peut aussi être tout simplement qu'il est difficile de prendre la décision de laisser tomber 20 ans de construction alignée sur le rêve qu'on nous vend depuis tout petits, avec la responsabilité de tout foutre par terre et la peur de le regretter. Dans le forum il y a tous les cas : le mari qui préfère partir avec la maîtresse, le mari qui reste avec sa femme et quitte sa maîtresse, le mari qui quitte les deux, et celui qui garde les deux aussi. Il n'y a que ton mari qui sait ce qu'il ressent pour chacune de vous, s'il tient à vous garder toutes les deux ou s'il ménage la chèvre et le chou pour sa conscience.

Tu devrais peut-être regarder le cours sur la résilience. ^^ Votre relation était spéciale et elle peut le devenir encore plus. C'est un défi à relever, pour ça il faudrait trouver des avantages à la nouvelle configuration.

Voilà. Bon je sens que je suis pas à mon meilleur de rédaction ce soir, décidément il me faut plus que quelque heures de sommeil par nuit. J'espère qu'il y aura quelques éléments utilisables.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Une petite clef?

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Alinea7

le mardi 13 novembre 2018 à 05h26

J'ai l'impression que tu cherches à percevoir ta situation différemment mais que tu ne veux pas lâcher les éléments sur lesquels tu as construit ce point de vue.
Et ton point de vue se tient très bien d'après ce qui s'est passé, je te fais confiance pour ça. :-)

Peut-être en considérant que ton point de vue est valide, et qu'un autre peut l'être tout autant sans remettre le tien en question.
Mais avant de t'autoriser à changer de positionnement, peut-être que tu devrais mener au bout les émotions qui te restent en travers, et il me semble que clairement il y en a. Ton mari a reconnu qu'il s'est mal comporté, mais tu parais encore très en colère. Est-ce que tu considères que s'il t'aimait il aurait dû se comporter différemment ? Est-ce que tu penses qu'il ne t'aime pas ? Pas assez ? Moins qu'elle puisque c'est elle qui est la cause de ces comportements ?
Où est-ce que tu sais qu'il t'aime et qu'il ne pensait pas te faire du mal ? Si c'est le cas, pourquoi encore ce ressentiment ? La colère de penser que si la même situation se présentait il ferait encore la même chose ? L'impression que son "allégeance" va à cette nouvelle amoureuse en premier ? Pourquoi ce ressentiment ?

Et puis, tu trouves des défauts à cette femme sur des bases tout à fait entendables. Mais est-ce que cette personne se résume à ces traits de caractère ou bien est-ce que c'est pratique pour toi de la réduire à ça dans la mesure où ça te permet de la détester en toute bonne conscience ? De la responsabiliser des comportements que ton mari a eus ? Tu n'es pas jalouse il semblerait mais je pose la question quand même au cas où. Cette personne est la raison de votre changement de situation que tu n'as pas demandé, la raison pour laquelle ton mari a eu ces comportements que tu ne détailles pas et dans lesquels il n'a pas pris soin de toi, de votre lien.

Aussi : qui décide si une relation est exceptionnelle, spéciale et rare ? Quels sont les critères ? (ce sont de vraies questions, même si pour toi c'est peut-être évident)
Est-ce que pour toi une relation doit être spéciale pour mériter d'exister ? Est-ce qu'une relation doit être unique pour être spéciale ? Je pose vraiment la question. Je crois que je connais mes réponses mais les miennes ne sont pas le sujet. :-)
Question subsidiaire et je tiens à préciser que toutes ces questions sont pour ta réflexion, pas forcément pour que tu y réponde ici : est-ce qu'il en est de même pour les personnes ? C'est à dire, est-ce que tu considères que tu devrais être spéciale pour mériter d'exister ? Est-ce que le comportement multi-amoureux de ton mari en banalisant votre relation, te banalise toi même à tes yeux ?
Si je pose cette question c'est parce que tu parles de baisse de confiance en toi.

Je suis désolée je n'aborde pas du tout la question de la sexualité qui te pose problème. J'espère que certaines de mes questions te parleront.

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Discussion : Première expérience.... Et confusion... Suis-je trop idéaliste ?

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Alinea7

le lundi 15 octobre 2018 à 21h32

Daenerys1977

OK, nous étions là pour du sexe, ca je le conçois parfaitement, mais comme je l'ai écrit le coït de base, ça ne m'interesse pas plus que çà !!

Je recherchais un minimum de calinerie, de côté tactile, d'effleurement, de caresses.....

Bref, je suis tellement nulle, que même le truc le plus vieux du monde, à savoir prendre un amant, je le rate ! Et il y a des femmes plus bêtes, plus moches que moi qui y arrivent bien! C'est que je suis pire qu'elles, je commence à me le demander....

Au lieu de me remonter le moral, de me faire sentir désirable et de m'évader, je me sens utilisée, nulle, sale, et moche à l'intérieur comme à l'extérieur....

Alors, erreur de casting ? Que dois-je remettre en cause chez moi pour simplement avoir une relation complice, sans pour autant s'enfermer ?

Je suis juste paumée depuis samedi....

Merci d'avoir eu la patience de me lire, j'attends vos réponses avec impatience....

Tessa

Ton récit me parle beaucoup parce que j'ai/ai eu du chemin à faire pour me définir et m'affirmer. J'ai compris que les situations dans lesquelles je me sentais nulle, salie, utilisée étaient celles dans lesquelles JE ne m'étais pas respectée.
La suite je la déduis peut-être à tort : tu n'avais pas envie que ça aille si vite ou comme ça et tu n'as pas mis ta limite. C'est une vraie question que tu devrais te poser : pourquoi ? Pourquoi as tu renoncé à TON désir, que ça aille plus doucement ou autrement ?

Son envie était clairement différente et c'est son droit, mais il aurait aussi pu se conformer à ton envie si c'était non négociable, et il en aurait peut-être même retiré quelque chose. Ou vous auriez su que vos attentes étaient incompatibles.
Toi en tout cas il me semble que tu aurais peut-être été déçue de cette incompatibilité mais que tu ne te serais pas sentie utilisée. Tu aurais gardé ton respect.

Je cite beaucoup ce site parce que je le trouve très clair et bien formulé : l'expression qui epanoui

Et si je suis à côté de la plaque je suis désolée ! ^^

Dans tous les cas, ça va sans dire mais ça va mieux en le disant : tu n'es pas nulle, tu mérites de trouver un amant qui respecte tes envies voire même qui les partage !! Et tu y parviendras sûrement, en attendant je t'envoie des ondes positives...

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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Alinea7

le vendredi 12 octobre 2018 à 22h31

calinou696
Parce que ne pas arriver à le comprendre c'est du véritable amour ??

Si on aime on comprend forcément son partenaire !? Je suis désolée mais pour moi ce sont deux choses qui n'ont aucun rapport.
J'aurai beau aimer un mathématicien je vais pas comprendre les maths, ni le plaisir qu'il a à en faire. Idem pour un accro au sport, ou au boulot, ou au jeu. Je peux aimer quelqu'un sans comprendre ce qu'il retire de ces activités. Et ça n'est pas grave, c'est même courant dans toute relation. Sauf si lesdites activités me font souffrir, là je ne vais pas les accepter, même si lui ça lui fait du bien.

Mon partenaire se représente la chose comme ça : si j'avais besoin de BDSM dans mes relations amoureuses, ce serait sans lui, parce que c'est hors limite pour lui. Et dans la mesure où la pratique polyamoureuse de leur partenaire fait violence à certains, il est juste sain de demander un fonctionnement dans lequel chacun se sente respecté, ou de se retirer.

Et en fait je ne sens pas d'agression de la part de rennaise, plutôt un soulagement de se sentir moins seule dans son ressenti. Parce qu'elle essaie de comprendre en quoi le polyamour de son partenaire ne devrait pas lui faire violence. Et que face à ça il n'y a pas 36 options, il y a trouver un mode de fonctionnement commun ou s'éloigner. Et s'éloigner de quelqu'un qu'on aime, même si son comportement nous fait violence, c'est difficile, en atteste le nombre de décès chaque année sous les coups de partenaires violents.

Qu'on ne me comprenne pas mal, ce n'est pas le polyamour qui est violent par nature, cf la violence : "a la même étymologie que “violer” c’est-à-dire, enfreindre les limites" et "Il n’est pas facile de déterminer si un comportement est violent ou non. Pour y arriver, il faut examiner l’action concernée de deux points de vue: celui de la personne qui subit et celui de son auteur. Ces deux dimensions ne concordent pas toujours et il arrive que quelqu’un soit violenté sans que l’auteur n’ait fait preuve de violence".
Ce que je dis, c'est qu'à certaines personnes il fait violence parce que c'est en dehors de leurs limites, dans la représentation qu'ils ont d'une relation amoureuse.

Après, certes, ce soulagement à trouver quelqu'un qui envoie bouler le polyamour, en pratique, on peut avoir le même sur n'importe quel forum puisque n'importe où on lira que le partenaire poly est irrespectueux, irresponsable, immature, volage, etc. Mais en tant que personne qui a fait beaucoup d'efforts et ressenti beaucoup de souffrance à essayer de comprendre pourquoi c'est hors limite pour soi alors que pour d'autres c'est naturel, y a peut-être une part de la personne qui voudrait entendre que c'était beau d'essayer et qu'y a pas de mal à voir l'amour d'une autre couleur.

Enfin je dis ça pour essayer de réconcilier tout le monde, c'est peut-être un combat perdu...

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Comment vaincre les émotions engendrées par l'infidélité consentie dans une relation?

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Alinea7

le lundi 08 octobre 2018 à 22h04

artichaut
Et de nouveau je ne comprends pas. Si rêve il y a comme précédemment défini, qu'est-ce qui empêche qu'il soit multiple ?

D'une manière générale rien et même je pense que les polys ont leur propre rêve de lien polyamoureux !! Et que les monos ne rêvent ni plus ni moins, juste pas des mêmes choses.
Pour moi : parce que pour l'instant il me paraît inconcevable d'avoir un lien multiple qui permette la même nature de lien qu'un lien unique. Et que c'est un lien de cette nature qu'il me semble que je recherche.
Mais plus j'y réfléchis plus je le conçois. ^^
(je comprends vite mais il faut m'expliquer longtemps)

artichaut
Tu dis "faire le deuil de la relation de couple telle que je me la représentais". C'est ce que j'appelle monogamie justement.

Ou alors désolé, et décidèment je n'y comprends rien…

Tout à fait il s'agit bien de passer d'une représentation à une autre. :)
Après plus de 15 ans de couple ce n'est pas si facile, en tout cas pour moi. Je me demande si c'est parce qu'on s'est tellement habitués l'un à l'autre que lassés on a besoin de sang neuf pour sentir qu'on tient encore à notre lien...une façon comme une autre de s'inquiéter de la pérennité de notre lien. Il ne faudrait pas rater une occasion de s'inquiéter ^^ ... je travaille mon lâcher prise...

artichaut
Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit. Et heureusement qu'on a le droit aussi d'être dans la norme (je le suis aussi dans certaines domaines de la vie). Mais désolé si c'est ce que mes propos te font ressentir.

Ne sois surtout pas désolé, j'ai été tranchée parce que je voulais clarifier ce point et parce que j'ai eu une phase difficile (à force je finis par me demander si je suis limitée à ne pas trouver le polyamour simple et naturel ^^) mais c'est rigolo, le même exemple que toi m'est venu en tête sur l'hétérosexualité.

artichaut
Certes non. Mais le rêve mono placardé partout (et pas que placardé hein) est pour moi une agression bien réelle. En la matière comme en d'autre, j'accuse les agresseurs, pas les victimes, et encore moins les non-victimes (celles à qui cette norme convient).

Par ex. il y a une injonction permanente à l'hétérosexualité. Je suis hétéro, je me reconnaît comme tel, et le vis bien. Je ne me considère pas pour autant comme un mouton docile, ou faible d'esprit. Mais ça ne me choque nullement que les personnes qui vivent cette injonction comme une agression (car s'en est une bien réelle !), à fortiori sur un site gay ou lesbien, martellent à longueur de temps que le rêve hétéro est placardé partout (et bien plus que placardé).

Je comprends.
Je ne sens pas une volonté de stigmatiser mais plutôt une envie de rejoindre le plus de monde possible (la loi de l'offre et de la demande ?) et l'envie de pouvoir se projeter dans ce que vit quelqu'un pour créer un lien. Je reconnais que c'est probablement biaisé par ma position confortable par rapport à cette norme. Et en effet, le besoin d'appartenance à un groupe et le rejet de ce qui n'en fait pas partie est phénomène humain assez universel et déplorable, lamentable, etc...(j'avais vu les résultats d'une expérience au primaire, c'est déjà très fort chez les enfants !).

Je n'ai pas d'animosité envers le polyamour, justement, pour moi on a tous les mêmes outils émotionnels et sociaux pour construire du lien donc je me dis que je suis capable d'en voir aussi les bienfaits si je m'y intéresse. En bout de ligne je me rabattrai sur la seule option restante, à savoir que c'est comme l'hétérosexualité, peut-être qu'on ne choisit pas d'être câblé pour le mono ou le poly. Mais pour l'instant je n'y crois pas du tout et je n'abandonne pas : comme tu dis, pourquoi serait on capables d'un lien et pas deux...ou plus !
Et en bout de ligne, je crois que j'aime bien questionner cette limite que j'ai et la faire reculer. ^^

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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Alinea7

le lundi 08 octobre 2018 à 20h59

Bon moi en tout cas c'est ce que je constate, travailler sur voire résoudre des blessures d'enfance me rend moins anxieuse dans mes relations. Il me reste du chemin à parcourir... mais c'est un joli chemin.

Dans cette optique il me paraît beaucoup plus accessible d'avoir des émotions et d'essayer d'en faire autre chose que du négatif, que de ne pas avoir d'émotion lorsque mon partenaire voit quelqu'un d'autre.
C'est sûr, le mieux c'est de ne ressentir que du positif mais pour moi c'est inaccessible et j'arrive mieux à comprendre ce positif comme un habillage. Et même, pour moi et en tout cas pour l'instant, l'absence d'émotion aurait tendance à me faire penser que je suis indifférente à lui.

Je ne sais plus quelle théorie des émotions (Toda je crois) présente les émotions comme des outils permettant de gérer ses liens avec des ressources. Si on considère toutes les émotions qu'une personne aimée suscite, elle apparaît comme une ressource permettant d'obtenir la satisfaction de besoins/envies plus ou moins primaires. C'est très réducteur mais ça me parle.
Tant qu'on n'est pas inquiet de notre lien avec notre ressource, on est serein ou on a des émotions positives, dès qu'on s'inquiète on a tendance à adopter des comportements pour essayer de conserver cette ressource (sauf à se considérer incapable d'influencer quoi que ce soit c'est à dire complètement sans ressource ou fataliste, ou à être confiant dans sa capacité à rebondir) ou à ressentir des émotions négatives.
Dans un monde aux ressources limitées il n'est pas tout à fait bizarre que l'anxiété et la jalousie apparaissent avec la mise en concurrence pour l'accès à la ressource (mais je suis d'accord qu'on peut penser différemment, en attestent les chaudoudous, ceci dit ça me semble effectivement un habillage au point où j'en suis)..
Il faut être très confiant, en soi (et sa capacité à remplir ses besoins sans cette personne), en la personne aimée et en l'avenir, pour pouvoir lâcher prise sereinement.
Bon, je critique les théories des autres et puis je ramène les miennes... ^^ attention hein c'est une théorie !! ^^
Mais blague à part ça vous évoque quoi vous cette théorie ?

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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Alinea7

le samedi 06 octobre 2018 à 15h55

Dja3zair
Bonjour Laancelot,

Je suis les messages répondant à ta question depuis ce matin.

J'ai posé une question similaire , me semble t -il , à la tienne, il y a quelques mois sur ce forum.

Il s'agissait de "Y a t il des avis positifs sur le Polyamour?"

J'ai eu droit aux mêmes intervenants et à des réponses qui me paraissent similaires.

En gros, on m'a signifié plusieurs choses.

1/ Que je tournais en rond. On m'a dit que je tentais de démonter la théorie du Polyamour parce que moi je n'y parvenais pas à le vivre de manière heureuse ce Polyamour. Ce n'est pas parce que moi je mesure 1m56 que je dois obliger tout le monde à mesurer 1m56... logique imparable

2/ Que je devais ressentir la compersion. J'ai lu Simpère, Hypatia et La salope éthique.. J'ai essayé de comprendre. J'ai failli vomir à la lecture du chapitre de La Salope éthique " Comment supporter la jalousie?"

Voici les réponses: se faire couler un bain, aller au cinéma, prendre soin de soi ( quelle rigolade), crier dans son coussin, taper dans son coussin?

Pourquoi certaines personnes sont elles jalouses et pas d'autres? Pour certains cela semble tellement facile que c'en est confondant.

C'est quand même ta question: comment faire pour supporter ces moments? Et d'ailleurs doit on s'infliger cela par amour?

3/ Le polyamour c'est ça vraiment aimer l'autre. Au contraire de la monogamie qui est une prison dans laquelle nous avons tous quasiment grandi et intégré les concepts culturels. Si on aime vraiment l'autre, alors son bonheur nous rend heureux. Et j'aimerais tellement en être capable quand mon gars passe son wkd chez son autre compagne. Aujourd'hui, je me demande comment aimer tellement j'ai retourné dans tous les sens ces idées.

4/ Que je devais grandir et ne plus être dépendante affectivement.

Ce n'est pas du tout le cas, je ne suis pas dépendante affectivement. Mais pour moi grandir c'est faire des choix, ce n'est pas accepter l'inacceptable, c'est refuser de rester dans une relation qui vous tord les boyaux. Grandir c'est faire aussi le choix de quitter celui que l'on aime parce qu'on veut qu'il soit heureux. Mais son bonheur nous rendant malheureux , alors on choisit de partir pour sauver sa peau.

De réponses qui m'ont fait cogiter , pas convenu, troublée ...

Dja3zair

C'est très bien résumé ! ^^

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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Alinea7

le samedi 06 octobre 2018 à 13h37

bonheur
Je rejoins plongeur. L'amour c'est avant tout cette joie. Oh zut ! Mon amoureux-se est heureux-se intérieurement parce que quelqu'un d'autre que moi lui provoque cette joie... et ça me rend triste. N'est-ce pas impérieux ?

Où est l'impériosité dans cette tristesse ?

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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Alinea7

le samedi 06 octobre 2018 à 11h58

bonheur

@alinea7 : c'est une semi-blague. C'est mon utopie en tout cas. Plus de dépendance entre humains. Vivre pour soi en interaction de son choix avec autrui.

Ça n'est pas la mienne, c'est même un monde dans lequel je n'aurais pas envie de vivre tant il me semblerait vide de sens. Une quête sans fin du plaisir de l'instant.
Je me dis qu'il y a quelque chose de bien plus fondamental qui me sépare des polyamoureux que la capacité à être attiré par de multiples personnes.
Pour moi le lien entre personnes n'est pas quelque chose qui devrait disparaître c'est quelque chose de précieux qui s'alimente. Je me rends compte que je n'arrive pas à considérer ça sous un angle futile, pas sérieux, pas central à l'intérêt même de se mettre en relation (amoureuse ou non).

Laancelot toi tu sembles souffrir énormément en tout cas. Déjà tu me sembles imaginer des orgies bestiales qui sont peut-être très éloignées de la réalité. Et quel que soit le réalisme de ce que tu nous décris, pourquoi te fais tu du mal avec ces images ?
Car même si en théorie tu es pour l'amour libre, en pratique on dirait que c'est plus compliqué pour toi. Je ne te jette pas la pierre... mais la démarche qui consiste à dire que si en pratique ça ne te convient pas alors c'est pareil pour tout le monde, et même, que le polyamour est une escroquerie intellectuelle, elle ne mène nulle part. Tu n'as pas besoin de prouver que ça ne marche pour personne pour t'autoriser à dire que ça n'est pas compatible avec ta façon de te représenter les relations amoureuses.
On ne construit pas tous l'amour sur les mêmes éléments et ta façon d'aimer n'est peut-être pas compatible avec l'ouverture que tu acceptes en théorie. Et peut-être que pour toi les personnes qui sont capables de partager sans trop souffrir voire sans souffrir ne peuvent le faire que parce qu'elles n'aiment pas vraiment profondément. J'ai tendance à te rejoindre et me sentir flouée dans la différence entre ce que je mets et qui me paraît forcément absent de par même l'envie de poly, mais j'essaie de me contraindre à y voir une différence dans le domaine du qualitatif, pas du quantitatif : comment on aime, pas combien.
Pour autant, en fait, au fond, on n'en sait rien. Et ça ne change rien : ça ne met qu'en évidence des incompatibilités sur la façon de ressentir et vivre le lien d'amour. Je ne sais pas dans quelle mesure ça condamne ce lien.

Je sens que je suis brouillon et pas claire, j'avoue que je ne suis pas à mon meilleur. Moi aussi j'ai un passage difficile. Que ce soit quantitatif ou qualitatif, si on n'est pas bien dans cette disparité de lien, le chemin est difficile, à certains moments plus qu'à d'autres.

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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Alinea7

le vendredi 05 octobre 2018 à 23h00

bonheur
Et pour ceux-celles qui ne "sexent" pas (faute volontaire) ? Sincèrement !

Après, faisons un monde uniquement de célibataires (co-parentalité pour ceux-celles qui veulent des enfants) ou l'individu n'a de compte à rendre à personne, et surtout pas à la masse. Comme ça, plus de soucis de possessivité, l'individu n'appartiendra qu'à lui-même. Décourager les engagements et encourager l'indépendance et l'autonomie. Dire "je t'aime" à chaque ressenti amoureux, quelque soit l'âge ou autre critères idiots. Perpétuer des liens parce qu'ils sont heureux et bien vécus.

C'est une blague ou tu le penses vraiment ?

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Discussion : Le "polyamour" n'est-il pas en fin de compte une escroquerie intellectuelle?

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Alinea7

le vendredi 05 octobre 2018 à 19h22

Je ne crois pas. Je crois qu'on peut aimer d'un amour qui ne veut pas faire sien, qu'on peut aimer la personne telle qu'elle est sans nous, libre.

Pas parce qu'elle répond à des besoins qu'on a.

Après...on a aussi des besoins affectifs. Et le mélange de tout ça complique tout en tout cas pour moi.

Et puis...j'ai de plus en plus l'impression qu'on ne choisit pas notre façon d'aimer "naturelle".
Si c'est de fusion que tu as envie et que ta partenaire t'aime libre, forcément, le fonctionnement est difficile à trouver. Là où nous plaçons de la fusion, d'autres voient de la possession et de l'entrave à leur liberté...

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Ma copine m'a annoncé qu'elle était polyamoureuse, je ne sais pas si je serai capable de le supporter

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Alinea7

le jeudi 04 octobre 2018 à 14h41

bonheur
Qu'elles sont tes sources, stp ?

Un lien mono-poly peut exister, dans le cadre de deux personnes qui ne veulent pas mettre de conditions strictes à l'autre. A savoir, si tu ne veux pas aimer en dehors de votre lien, c'est ton choix et il est respectable. Si elle veut aimer en dehors de votre lien, c'est son choix et il est respectable.

Je t'invite à lire deux livres simples et abordables :

-vertus du polyamour, la magie des amours multiples de Yves Alexandre Thalmann

-compersion, transcender la jalousie dans le polyamour de Hypatia From Space

Je crois que les deux ouvrages peuvent s'acheter en Kindle

Certes l'idéal c'est que chacun laisse l'autre libre sans se sentir concerné par le choix qu'iel fait. Dans la pratique c'est pas toujours aussi simple et si c'était le cas Whiro_sh ne serait pas là.

Whiro_sh, en résumé les conseils qui m'ont le plus aidée c'est le respect et le lâcher prise.

Respect : l'idée est de rester dans une configuration où chacun se sente respecté et respecte l'autre, autant ta copine dans son comportement polyamoureux que toi par ce que tu acceptes et ce que tu exprimes.

Lâcher prise : tous les scenarii où notre partenaire est attiré par quelqu'un d'autre ne sont pas des scenarii catastrophe. Ça peut aussi bien se passer. Et si elle t'en parle c'est qu'elle veut explorer avec toi ces scenarii où ça ne finit pas nécessairement par une rupture.

Ça n'empêche pas de souffrir et de devoir s'ajuster l'un à l'autre mais ça, même dans un couple mono c'est inévitable.

Mes 2 cents.

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