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Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009

Siestacorta
le lundi 04 mai 2009 à 23h28
Bon, on est combien ?
Sur le groupe fb, on est 5 à venir...
Si on est peu comme ça... Ca peut attendre une autre date ? Nan ?
Discussion : Le polyamoureux vit-il mieux ses ruptures et son célibat ?

Siestacorta
le jeudi 30 avril 2009 à 10h25
Je ne sais pas quelle est sa maturité affective, mais on espère souvent que l'après soit une période amicale.
Et les monogames l'espèrent aussi platonique... et ton amie pourrait être déçue que tu n'arrives pas à le voir ainsi.
Quelle que soit la suite des évènements, tu dois respecter sa vision de la chose. Tu peux toujours continuer à expliquer le PA, rester dans son environnement pour trouver le moment où elle pourrait prendre conscience de l'intérêt de la chose. Mais je crois que pour l'instant, rester où vous en êtes avec elle et chercher ailleurs sont les meilleures attitudes !
D'ailleurs, si elle rencontrait quelqu'un, que ressentirais tu ? c'est une bonne question pour essayer de voir si ton cheminement vers le PA et ta rupture font bon ménage...
Discussion : Le polyamoureux vit-il mieux ses ruptures et son célibat ?

Siestacorta
le mercredi 29 avril 2009 à 21h19
Ca dépend comment se passe la rupture, en fait.
Je crois avoir remarqué que dans une logique polyamoureuse, on rompait moins brutalement.
C'est en partie du à la redéfinition de la fidélité : puisqu'il ne s'agit plus d'une conception sexuelle, il s'agit de quelque chose de plus affectif, qui résiste mieux à l'évolution d'une relation. Je dis souvent (je radote même) que polyamour, c'est plusieurs genre d'amours... Le sentiment d'intimité qu'on a avec une ex devient plus légitime. Et on ne s'empêche pas de se voir de peur d'être tenté : si ça arrivait, ce ne serait pas grave, si ça n'arrive pas, la relation est bien comme ça.
Evidemment, ça dépend aussi de ce que souhaite l'ex.
la fin de la partie amoureuse romantique dans une relation, c'est toujours un peu triste, hein. Mais c'est moins dramatique, parce que le polyamour donne un horizon.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le mercredi 29 avril 2009 à 13h45
Sorelle : quand tu dis que le polyamour est un mouvement américain des années 60, quelle est la référence ? Qui en parle, où ?
Parce que pour moi, c'est plutôt l'expression "amour libre" qui date de cette époque.
Bien que les paramètres, d'une non-exclusivité à l'autre, changent plus ou moins, je crois quand même que d'une époque à l'autre, le même groupe de pratiques cherchaient à s'y retrouver.
Maintenant, Amorgen, je suis bien conscient que "non-exclusivité" est une expression plus ouverte, et parfois plus pratique... Mais dans les recherches du blogueur de polyinthemedia
polyinthemedia.blogspot.com/2007/01/polyamory-ente...
que j'ai déjà cité, il est expliqué que les premières personnes à avoir utilisé le mot "polyamory", au début des 90's, l'avaient fait parce que l'expression "non-monogamie" leur semblaient insuffisante : cela manquait de valeurs positives à leurs yeux.
"Fonder" le terme polyamour, marquer ses racines, sa datation, ses applications, permet justement cela : donner un outil de définition et de dialogue à ses pratiquants.
Et c'est pour ça que c'est important pour moi de documenter cet historique du mot, et de souligner que dès le départ, son acception et minimaliste, et non- restrictive : pour que beaucoup de gens puissent s'y reconnaître, même si leur non-exclusivité est plutôt libertine, polyfidèle, polygame, échangiste...
Discussion : Besoin de conseils : Quand deux "monogames" se découvrent poly

Siestacorta
le mardi 28 avril 2009 à 01h29
lulu> oui, c'est grave. Ca a des conséquences lourdes, et j'aimerai bien arrêter d'avoir le comportement que tu évoques, il emmerde mon entourage.
Discussion : Comment ne plus être jaloux

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h37
Dans ton profil, tu as une case à cocher pour autoriser qu'on t'envoie des messages persos.
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h36
Sorelle : ma citation est d'abord vouée à montrer qu'il n'y pas une "vraie" acception du polyamour, et des fausses, indépendamment du lieu de la pratique.
Pour ce qui est de dire que la majorité des polyamoureux sont communautaristes... Je ne peux évidemment pas le vérifier.
Mais ce n'est pas parce que la plupart des artistes peintres font de l'art figuratif que ceux qui n'en font pas ne peuvent pas dire qu'ils pratiquent la peinture.
Par contre, j'entends parfaitement qu'il ne se passe pas la même chose dans un amour entre deux personnes et dans un amour de groupe. C'est d'ailleurs une part de l'intérêt de s'intéresser au poly dans polyamour : plusieurs genres d'amour.
Discussion : Besoin de conseils : Quand deux "monogames" se découvrent poly

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h21
Etant moi-même capable de pousser assez loin la procrastination, je dirais : oui...
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 21h13
Je reprend la def du dico d'oxford copiée sur le blo que j'ai linké
"The fact of having simultaneous close emotional relationships with two or more other individuals, viewed as an alternative to monogamy, esp. in regard to matters of sexual fidelity; the custom or practice of engaging in multiple sexual relationships with the knowledge and consent of all partners concerned."
- l'historique du terme (écrit dans le reste de l'article linké) explique que le mot est né pour remplacer "non-monogamie". C'est à dire que l'ensemble de départ est vaste !
-" simultanément" pris dans la définition de polyamour.info et de wikipedia n'est pas nécessairement étendu, dans les termes, à "collectivement". Déjà, comme on remarque, ce n'est pas le même mot. Ensuite, pourquoi insister sur la mise en cause de la fidélité sexuelle ? Cette insistance n'aurait pas lieu d'être pour définir une sexualité collective, qui engloberait nécessairement cette notion. Ces précisions définissent le polyamour comme alternative à une monogamie/fidélité pratiquée et/ou "trahie". Cela ajoute à "non-monogamie" une dimension amoureuse. Mais cette dimension n'est pas censée être collective, ou exclusivement reproductive, ou laïque et obligatoire... tout cela vient ensuite, selon les personnes concernées.
Discussion : Comment ne plus être jaloux

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 17h56
Sam... Désolé si je t'ai profondément effarouché. J'espère que ce n'est pas ce qui t'éloigne du forum.
Mes récentes observations, insistantes mais cordiales, n'ont aucunement pour but de t'écarter d'ici, ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant.
Ton témoignage a une certaine intensité, comme beaucoup de tes posts. En attirant ton attention sur une question de forme importante, je souhaite te donner un outil te permettant d'allier cette intensité à de l'efficacité. Sans en enlever aucune sincérité... Ou alors les poêtes ne sont pas sincères :-)
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 15h19
Pour la presse, ce n'est peut-être pas parce que le polyamour serait comme ça et pas autrement, mais aussi parce qu'il y a un désir de montrer quelque chose de radical, marquant... un peu spectaculaire. L'intention des médias n'est pas forcément mauvaise, mais ils préfèrent toujours montrer quelque chose de synthétique, quitte à simplifier par l'exemple, qu'un objet aux contours flous...
Une source qui m'a l'air bien fiable (je suppose que les exemples donnés par le dico Oxford English ont dû être documentés...)
polyinthemedia.blogspot.com/2007/01/polyamory-ente...
Source plus U.S :
(Lovemore est un média de référence sur le polyamour, "LE" magazine papier qui traite du sujet)
Dans les trois cas, la définition de polyamory est minimaliste, et comprend plusieurs types de pratiques.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h29
"au vu des interventions sur ce site, j'ai l'impression qu'il y a majoritairement des célibataires ou des couples qui au mieux vivent d'autres relations de couples en série mais sans se fréquenter entre eux"
Le terme en série est impropre : c'est en alternance qui convient le mieux. Dans une série, tu ne repasses pas par l'étape précédent.
"donc rien à voir avec le polyamour tel que vous l'avez connu en Angleterre et qui en est la vraie acception."
La "vraie" acception : plait-il ?
Et pourquoi pas une seule forme de couple, de contrat de couple, ou même d'amour, tant qu'à faire ?
Le type polyamory dont tu parles n'est pas né du néant. Ce qu'on appelle ici polyamour (non exclusivité et transparence) a eu nombre de formes de pratiques avant, après, ailleurs. Le libertinage français à la Diderot, historiquement, ouvrait clairement sur cette possibilité.
Le mot "polyamour" permet de regrouper l'ensemble de ces formes. Un peu comme, quand on dit couple, on est pas obligé de penser "hétéro", même si historiquement le concept est plutôt ancré dans une norme sociale précise, et des contrats de mariages vérifiables.
Je n'ai pas encore cherché, mais c'est à vérifier... je crois que même dans les pays anglo-saxons, même en angleterre même, le "vrai" polyamour dont tu parles n'est qu'une pratique parmi d'autres.
Discussion : Fête du travail [1er mai]

Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h16
"Sur ce débat si par contre, je suis farouchement contre le terme de "travailleuse du sexe" ou de prolétaire, car il ne s'agit pas ici de vendre sa force de travail contre un salaire mais son corps. "
Ben... va leur dire ça à eux.
Si ils fondent un syndicat comme ça, c'est qu'ils ont une lecture économique et politique de l'usage du corps.
Personnellement, ça me convient, parce que quand on travaille, dans les autres métiers, on le fait aussi avec son corps, on laisse la raison capitaliste disposer de celui-ci pour un usage précis.
Ce qui distingue les travailleurs du sexe des prolétaires, c'est plutôt ce qui qualifie leur production : le plaisir. C'est la difficulté à définir celui-ci en économie qui complique l'intégration de la prostitution au système du commerce.
Discussion : Polyamour et secret

Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h05
Ca dépend un peu de l'implication du secret... Disons que si tes amants savent que tu as un secret, mais que tu ne veux pas en parler, ça peut sans doute passer.
Sinon, l'explication "par jeu" pourra p-ê valoir après coup... selon la confiance que tu as en ceux à qui tu as caché la chose.
Discussion : Fête du travail [1er mai]

Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 18h16
Patron, aujourd'hui, c'est plus dur à définir. Beaucoup de décisions d'entreprises dépendent du marketing et des actionnaires... Avec les CA, va trouver un vrai patron dans le tas. Ca se fait rare.
Disons que c'est ceux qui profitent le plus du produit du travail des autres...
Prolétaires de l'amour, oui, elles/ils ont même créé un syndicat. Le strass, syndicat des travailleurs sexuels.
Cela dit, avec le libéralisme sexuel décrit par Houellebecq, chacun travaille pour tout le monde tout le temps, en économie amoureuse... Et sans gagner grand chose.
Discussion : Fête du travail [1er mai]

Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 16h42
produire : l'alliance d'une matière première et d'une énergie de travail pour un résultat, je suppose.
travailleur, dans l'acception de la fête du travail, c'est je crois une sorte d'élargissement de "prolétaire" : tu offre ton énergie de travail contre une récompense ou un salaire. Ca permet de ne pas penser qu'aux ouvriers, justement, mais aux paysans, aux cols blancs...
(oui, les parents au foyer aussi, dans le sens où, dans la lecture économiste, leur travail au foyer est échangé contre un bien être domestique).
Discussion : Comment ne plus être jaloux

Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 16h36
Sam : non, tu n'as pas une syntaxe complexe, justement ! Une syntaxe complexe, c'est une construction où la phrase coule, mais où la structure semble effacée, justement quand elle est très forte.
C'est là où j'insiste, c'est un point de forme précis, pas une critique globale.
Si tu travailles sur ce seul point - la répétition d'un terme pour lier les phrases entre elles - tu vas toucher à plusieurs techniques d'écriture de remplacement, et donc plus de finesse de sens.
mettons :
"Pour ce qui est de l'impression de formatage, j'avoue avoir aussi eu cette impression"
=>
Cette impression de formatage, j'avoue l'avoir aussi ressentie.
Rien de perdu dans la complexité du sens, tout de gagné en accessibilité.
Prend un de tes textes longs, fais à l'essai cette tentative de remplacer les répétitions par un effort de syntaxe : je suis sûr que toi même tu vas trouver tes idées plus fortes encore.
Discussion : Fête du travail [1er mai]

Siestacorta
le samedi 25 avril 2009 à 16h00
Ouvrier est une réalité encore forte, mais travailleur ça englobe assez bien tout ceux qui donne leur force de production.... (marxisme mal digéré inside... normal, c'est lourd le marxisme, cuisine allemande...)
Moi je préfère le voir comme une fête des travailleurs que comme fête du travail. C'est plus logique comme ça, puisque c'est un jour chômé.
Sinon, le jour de la fête du Travail, on devrait faire 20h dans la journée. Joie et cotillons... :-)