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Discussion : Polyamour et secret

Siestacorta
le jeudi 07 mai 2009 à 16h19
Pour te répondre :
Non, ça fait pas partie de la définition, et si je me veux PA, c'est en partie pour justement ne pas mentir sur comment je vis. Mentir ne fait pas partie de mon projet. Non, donc, clairement.
Maintenant... il y a toujours "des cas où". Ca ne rentre plus dans la définition du polyamour, je suis d'accord avec toi.
Mais dire qu'on ne peut pas tomber dedans, jamais... C'est pas pareil que de dire qu'on ne veut pas. Pour moi, "shit happens". Je le cautionne pas, le souhaite pas, évite que ça arrive... bien sûr.
Mais quand ça arrive, ça me semble pas inintéressant de l'évoquer entre PA, justement pour essayer de faire mieux, de se comprendre grâce à un retour différent que ce que te diraient des mono-mariés-dans-le-christ.
Par exemple, la question du début du fil "est-ce qu'on peut jouer à faire un secret" ?
Ma réaction perso c'est "c'est pas intéressant, je le ferais pas". Maintenant, comment on peut arriver à se poser la question quand on a la situation idéale pour vivre ses affects sans être jugé ET sans mentir, ça ça m'intéresse. Savoir comment ça peut se dénouer (j'ai laissé tombé, j'ai fait mais j'ai dit, j'ai arrété le PA), aussi. J'aime écouter les histoire des autres.
Mais surtout... C'est que pour moi, le PA peut être une sortie des merdouilles ordinaires. Il y a tout intérêt, pour moi, à ne pas juger quelqu'un qui expose sa situation... parce que c'est justement à ce moment là qu'il peut expérimenter l'intérêt de l'honnêteté, du PA, interroger ses besoins.
Ce moment où le menteur ne se cache pas aux forumistes peut accélérer la désagrégation totale du mensonge. Et comme pratiquant, je peux peut-être apporter quelque chose, surtout à ce moment là.
Maintenant, la définition du secret, ou de mensonge,est perméable à l'idée de non-dit. Ce n'est pas pareil de cacher à tout prix quelque chose que de n'en parler que si on en a envie ou si on nous le demande. On ne cache pas, un peu comme comme un ami ne te cache pas qu'il gagne un gros salaire, mais ne va pas forcément non plus se sentir obligé de t'en parler.
Il y a des choses que je ne dirais pas, tant que ça me semble pas approprié. La différence avec tromper, mentir, c'est que l'autre sait entre un peu et beaucoup sur ce qui n'est pas dit. Il ne sait pas tout, non seulement pas le détail, pas forcément l'essentiel (la partenaire me plait pour ci ou ça, on a ceci ou cela entre nous), en revanche la nature du non-dit (il ya un/des autres). Je crois que c'est dans la pratique qu'on peut observer si ce non-dit est éthique, bon ou pas... Plus que dans nos positions et recherches. D'où l'insistance que j'ai à ce qu'on parle de nos expériences, même quand elles s'éloignent de l'idéal.
Maintenant, à toi de répondre aux questions que je posais plus haut :
- à quel polyamour originel te réfères-tu ?
- ne crois tu pas que je revendique aussi une vrai éthique, et pas si lointaine, finalement, de la tienne ?
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009

Siestacorta
le jeudi 07 mai 2009 à 14h52
Oué : j'ai emménagé et j'ai pas pris d'abonnement à EDF. J'attendais qu'ils se manifestent.
Mais vu que j'ai jamais eu d'abonnement à mon nom avant, j'aurai pu attendre longtemps.
Heureusement que je me drogue pas... Qu'est ce que ce serait !
Discussion : Polyamour et secret

Siestacorta
le jeudi 07 mai 2009 à 14h40
Chers amis, vous avez une chance énorme :
on m'a coupé l'électricité.
Je n'ai pas donc pu venir faire mon malin et répondre à chaud et faire ma réthorique de PMU.
Et je constate avec joie que ça a bénéficié au forum, où il y a du dodu qui s'échange.
Eric :
Bon, un truc qui me semble toujours évident quand j'écris ici, même quand je me chauffe, mais qui va mieux en le disant... Je suis content que vous soyez là, tous autant que vous êtes, tels que vous êtes, quelle que soit la manière dont vous vous exprimez. Je vous préfèrerai parfois autrement, mais au fond, je suis surtout content que vous soyez là !
Je le rappelle surtout pour ceux avec qui je me suis pris la tête, Sorelle, Sam, Man... Et de façon implicite, apparemment, Eric.
Je ne serai peut-être jamais d'accord avec vous, mais je suis prêt vous courir après juste parce que j'aime vous parler, comprendre ce que je peux, mieux savoir ce que je veux moi. Débattre et vivre. Et vous, comme personnes, tout en désaccord que nous soyons, je tiens à vous comme interlocuteurs, un jour peut être comme personnes.
Eric, puisqu'on s'est croisé, je vois bien qu'on est pas dans le même trip, mais pourtant, j'ai adoré vous voir avec Samantha, et sur certains détails, je crois même qu'on pourrait avoir des trucs à partager en dehors du PA. Je parie 2 bières que les mots JDR et "altermondialiste" vous intéressent à certain niveaux... Comment dire ? La sympathie peut se créer, et notre exploration sentimentale ne devrait pas être un obstacle !
Je suis content que vous (Eric et Sam, et les polyfoyers, et les autres) viviez comme vous viviez. Je vous dis surtout pas que je vous tolère, je vous respecte carrément. Aussi bien que je respecte des monogames. Et des célibataires. Je vous respecte d'autant plus que j'apprend à vous connaître (oui, respecter ce qu'on connait pas du tout, ce serait un peu plus dur...)
Même si parfois on s'énerve sur ces sujets qui nous tiennent à coeur, et pour cause, ce sont des histoires de coeur quand même, j'espère que c'est clair pour tous qu'on vient là avec un désir de cordialité... Et d'ouverture dans les bons jours :-)
J'ai déjà eu des gros désaccords avec mes amis (le polyamour en fait partie), mais même si une question devient tendue, à la fin la qualité de la relation et de l'échange restent dans le positif... J'espère rester dans cet esprit.
Pour finir, et reprendre le fil du débat :
- Eric, quand tu dis "sens originel de polyamour", quelle est cette origine ? Je veux dire, les références historiques ou théoriques, ou linguistiques...
J'ai utilisé un lien l'autre jour, qui me semblait convaincant, et je viens de passer sur la déf du wikipedia anglais... je ne trouve pas l'endroit où "nos" PA s'excluent vraiment ?
- est-ce que tu me crois quand, tout en étant plutôt en attente d'une vie à rencontres avec une relation primaire (deux dans mon cas) qui demeure, je me sens malgré tout proche de ton éthique : dans le sens où si on me pose une question, je répond sans détour ?
J'ai l'impression que c'est le cas d'autres intervenants : même si la transparence ne me semble pas une obligation quotidienne, ni un devoir, pourtant je la pratique.
Ici, le fil est parti sur l'idée d'un secret ludique, juste pour "jouer avec ses pantoufles". Mais sur une pratique plus générale, l'opposition qui s'est exprimée ici peut sembler moins violente si on voit ça comme la différence pratique entre "je te dis tout" et "je n'ai rien à cacher". Les demandes de chaque partenaire seront les 1000 nuances entre ces deux propositions pas si éloignées que ça... ou disons toujours plus proches entre elles que le "je dis tout mais je ne fais rien" et le "je dis rien parce qu'il n'y a rien" d'autres mode de vie.
Il serait bon, je crois, qu'on revienne parfois à des récits de vécu (et ça passe encore mieux en live...). Par exemple, quand j'ai croisé Sorelle, ça m'avait semblé clair que nos quotidiens et nos échanges amoureux respectifs étaient moins dissemblables que nos idées...
Voilà !
Ca c'était du come-back, hein ?
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009

Siestacorta
le jeudi 07 mai 2009 à 13h28
Hum, des echkuzes, mauvais jours, suite à une paresse innattentive de ma part, je n'ai plus d'électricité, ni de batterie de mobile, et donc le moral était pas au déplacement...
Discussion : Résultat des courses...

Siestacorta
le mercredi 06 mai 2009 à 09h38
Même si tu sembles estimer ce garçon, je sens que tu es déjà en train d'amorcer ta décristallisation.
Il a raison de dire que la dissymétrie d'une relation est difficile à porter. Oui, pour toi ça a commencé avant, mais on ne peut demander à personne d'aimer une relation dissymétrique. Toi tu en es capable (peut-être un peu trop ?) mais chez lui, ou d'autres, ça créerait du déséquilibre.
Cela dit, impasse ? je dirais pas complète. Laisse refroidir, en toi. Laisse décristalliser, ou vérifie si ça se fait. Parce que - je crois - tu as conscience que non seulement il ne désire pas la relation, mais que même célibataire, il aurait un fonctionnement classique qui n'adhèrerait pas au tien. Il ne comprendrait sans doute pas certain de tes questionnements, même avec son ouverture d'esprit.
Donc une fois que ça aura bien refroidi, que tu auras l'impression de ne pas proposer une amitié dissymétrique, ou trop demandeuse pour lui, tu peux essayer de le relancer, pour voir.... Sur des sujets moins essentiels. (non parce que " on s'est presque jamais parlé mais j'ai une grande force de sentiment pour toi", c'est beau, mais pas très épanouissant en pratique...).
Ce que tu apprécies chez lui correspond sans doute à quelque chose de concret, des possibilités d'échange (goûts ? façons de penser ?), et cela n'a pas disparu.
Sa fin de non recevoir est sans doute dirigée envers tes sentiments amoureux, mais pas envers toi entière.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009

Siestacorta
le lundi 04 mai 2009 à 23h28
Bon, on est combien ?
Sur le groupe fb, on est 5 à venir...
Si on est peu comme ça... Ca peut attendre une autre date ? Nan ?
Discussion : Le polyamoureux vit-il mieux ses ruptures et son célibat ?

Siestacorta
le jeudi 30 avril 2009 à 10h25
Je ne sais pas quelle est sa maturité affective, mais on espère souvent que l'après soit une période amicale.
Et les monogames l'espèrent aussi platonique... et ton amie pourrait être déçue que tu n'arrives pas à le voir ainsi.
Quelle que soit la suite des évènements, tu dois respecter sa vision de la chose. Tu peux toujours continuer à expliquer le PA, rester dans son environnement pour trouver le moment où elle pourrait prendre conscience de l'intérêt de la chose. Mais je crois que pour l'instant, rester où vous en êtes avec elle et chercher ailleurs sont les meilleures attitudes !
D'ailleurs, si elle rencontrait quelqu'un, que ressentirais tu ? c'est une bonne question pour essayer de voir si ton cheminement vers le PA et ta rupture font bon ménage...
Discussion : Le polyamoureux vit-il mieux ses ruptures et son célibat ?

Siestacorta
le mercredi 29 avril 2009 à 21h19
Ca dépend comment se passe la rupture, en fait.
Je crois avoir remarqué que dans une logique polyamoureuse, on rompait moins brutalement.
C'est en partie du à la redéfinition de la fidélité : puisqu'il ne s'agit plus d'une conception sexuelle, il s'agit de quelque chose de plus affectif, qui résiste mieux à l'évolution d'une relation. Je dis souvent (je radote même) que polyamour, c'est plusieurs genre d'amours... Le sentiment d'intimité qu'on a avec une ex devient plus légitime. Et on ne s'empêche pas de se voir de peur d'être tenté : si ça arrivait, ce ne serait pas grave, si ça n'arrive pas, la relation est bien comme ça.
Evidemment, ça dépend aussi de ce que souhaite l'ex.
la fin de la partie amoureuse romantique dans une relation, c'est toujours un peu triste, hein. Mais c'est moins dramatique, parce que le polyamour donne un horizon.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le mercredi 29 avril 2009 à 13h45
Sorelle : quand tu dis que le polyamour est un mouvement américain des années 60, quelle est la référence ? Qui en parle, où ?
Parce que pour moi, c'est plutôt l'expression "amour libre" qui date de cette époque.
Bien que les paramètres, d'une non-exclusivité à l'autre, changent plus ou moins, je crois quand même que d'une époque à l'autre, le même groupe de pratiques cherchaient à s'y retrouver.
Maintenant, Amorgen, je suis bien conscient que "non-exclusivité" est une expression plus ouverte, et parfois plus pratique... Mais dans les recherches du blogueur de polyinthemedia
polyinthemedia.blogspot.com/2007/01/polyamory-ente...
que j'ai déjà cité, il est expliqué que les premières personnes à avoir utilisé le mot "polyamory", au début des 90's, l'avaient fait parce que l'expression "non-monogamie" leur semblaient insuffisante : cela manquait de valeurs positives à leurs yeux.
"Fonder" le terme polyamour, marquer ses racines, sa datation, ses applications, permet justement cela : donner un outil de définition et de dialogue à ses pratiquants.
Et c'est pour ça que c'est important pour moi de documenter cet historique du mot, et de souligner que dès le départ, son acception et minimaliste, et non- restrictive : pour que beaucoup de gens puissent s'y reconnaître, même si leur non-exclusivité est plutôt libertine, polyfidèle, polygame, échangiste...
Discussion : Besoin de conseils : Quand deux "monogames" se découvrent poly

Siestacorta
le mardi 28 avril 2009 à 01h29
lulu> oui, c'est grave. Ca a des conséquences lourdes, et j'aimerai bien arrêter d'avoir le comportement que tu évoques, il emmerde mon entourage.
Discussion : Comment ne plus être jaloux

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h37
Dans ton profil, tu as une case à cocher pour autoriser qu'on t'envoie des messages persos.
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h36
Sorelle : ma citation est d'abord vouée à montrer qu'il n'y pas une "vraie" acception du polyamour, et des fausses, indépendamment du lieu de la pratique.
Pour ce qui est de dire que la majorité des polyamoureux sont communautaristes... Je ne peux évidemment pas le vérifier.
Mais ce n'est pas parce que la plupart des artistes peintres font de l'art figuratif que ceux qui n'en font pas ne peuvent pas dire qu'ils pratiquent la peinture.
Par contre, j'entends parfaitement qu'il ne se passe pas la même chose dans un amour entre deux personnes et dans un amour de groupe. C'est d'ailleurs une part de l'intérêt de s'intéresser au poly dans polyamour : plusieurs genres d'amour.
Discussion : Besoin de conseils : Quand deux "monogames" se découvrent poly

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 23h21
Etant moi-même capable de pousser assez loin la procrastination, je dirais : oui...
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 21h13
Je reprend la def du dico d'oxford copiée sur le blo que j'ai linké
"The fact of having simultaneous close emotional relationships with two or more other individuals, viewed as an alternative to monogamy, esp. in regard to matters of sexual fidelity; the custom or practice of engaging in multiple sexual relationships with the knowledge and consent of all partners concerned."
- l'historique du terme (écrit dans le reste de l'article linké) explique que le mot est né pour remplacer "non-monogamie". C'est à dire que l'ensemble de départ est vaste !
-" simultanément" pris dans la définition de polyamour.info et de wikipedia n'est pas nécessairement étendu, dans les termes, à "collectivement". Déjà, comme on remarque, ce n'est pas le même mot. Ensuite, pourquoi insister sur la mise en cause de la fidélité sexuelle ? Cette insistance n'aurait pas lieu d'être pour définir une sexualité collective, qui engloberait nécessairement cette notion. Ces précisions définissent le polyamour comme alternative à une monogamie/fidélité pratiquée et/ou "trahie". Cela ajoute à "non-monogamie" une dimension amoureuse. Mais cette dimension n'est pas censée être collective, ou exclusivement reproductive, ou laïque et obligatoire... tout cela vient ensuite, selon les personnes concernées.
Discussion : Comment ne plus être jaloux

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 17h56
Sam... Désolé si je t'ai profondément effarouché. J'espère que ce n'est pas ce qui t'éloigne du forum.
Mes récentes observations, insistantes mais cordiales, n'ont aucunement pour but de t'écarter d'ici, ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant.
Ton témoignage a une certaine intensité, comme beaucoup de tes posts. En attirant ton attention sur une question de forme importante, je souhaite te donner un outil te permettant d'allier cette intensité à de l'efficacité. Sans en enlever aucune sincérité... Ou alors les poêtes ne sont pas sincères :-)
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le lundi 27 avril 2009 à 15h19
Pour la presse, ce n'est peut-être pas parce que le polyamour serait comme ça et pas autrement, mais aussi parce qu'il y a un désir de montrer quelque chose de radical, marquant... un peu spectaculaire. L'intention des médias n'est pas forcément mauvaise, mais ils préfèrent toujours montrer quelque chose de synthétique, quitte à simplifier par l'exemple, qu'un objet aux contours flous...
Une source qui m'a l'air bien fiable (je suppose que les exemples donnés par le dico Oxford English ont dû être documentés...)
polyinthemedia.blogspot.com/2007/01/polyamory-ente...
Source plus U.S :
(Lovemore est un média de référence sur le polyamour, "LE" magazine papier qui traite du sujet)
Dans les trois cas, la définition de polyamory est minimaliste, et comprend plusieurs types de pratiques.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - mercredi 6 mai 2009
Discussion : Appel à participation pour reportage sur le Polyamour

Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h29
"au vu des interventions sur ce site, j'ai l'impression qu'il y a majoritairement des célibataires ou des couples qui au mieux vivent d'autres relations de couples en série mais sans se fréquenter entre eux"
Le terme en série est impropre : c'est en alternance qui convient le mieux. Dans une série, tu ne repasses pas par l'étape précédent.
"donc rien à voir avec le polyamour tel que vous l'avez connu en Angleterre et qui en est la vraie acception."
La "vraie" acception : plait-il ?
Et pourquoi pas une seule forme de couple, de contrat de couple, ou même d'amour, tant qu'à faire ?
Le type polyamory dont tu parles n'est pas né du néant. Ce qu'on appelle ici polyamour (non exclusivité et transparence) a eu nombre de formes de pratiques avant, après, ailleurs. Le libertinage français à la Diderot, historiquement, ouvrait clairement sur cette possibilité.
Le mot "polyamour" permet de regrouper l'ensemble de ces formes. Un peu comme, quand on dit couple, on est pas obligé de penser "hétéro", même si historiquement le concept est plutôt ancré dans une norme sociale précise, et des contrats de mariages vérifiables.
Je n'ai pas encore cherché, mais c'est à vérifier... je crois que même dans les pays anglo-saxons, même en angleterre même, le "vrai" polyamour dont tu parles n'est qu'une pratique parmi d'autres.
Discussion : Fête du travail [1er mai]

Siestacorta
le dimanche 26 avril 2009 à 15h16
"Sur ce débat si par contre, je suis farouchement contre le terme de "travailleuse du sexe" ou de prolétaire, car il ne s'agit pas ici de vendre sa force de travail contre un salaire mais son corps. "
Ben... va leur dire ça à eux.
Si ils fondent un syndicat comme ça, c'est qu'ils ont une lecture économique et politique de l'usage du corps.
Personnellement, ça me convient, parce que quand on travaille, dans les autres métiers, on le fait aussi avec son corps, on laisse la raison capitaliste disposer de celui-ci pour un usage précis.
Ce qui distingue les travailleurs du sexe des prolétaires, c'est plutôt ce qui qualifie leur production : le plaisir. C'est la difficulté à définir celui-ci en économie qui complique l'intégration de la prostitution au système du commerce.