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Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Deneb
le vendredi 30 août 2013 à 15h36
Janis
le légal lui-même n'étant plus fondé sur le moral, chacun serait libre de vivre comme il lui plaît tant qu'il ne nuirait pas à autrui.
(+) (+)
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Deneb
le vendredi 30 août 2013 à 11h04
J'ai entendu ce matin, un court reportage sur France Info sur la sexualité des ados dans les cités (Saint Denis) avec les témoignages, notamment des filles, c'est hallucinant, désolant ! (je connaissais déjà la situation) les luttes féministes ne sont pas passées dans toutes les cultures.
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Deneb
le vendredi 30 août 2013 à 11h00
Greenpixie
Les nombreux acquis féministes d'hier (du 20ème siècle) ne sont en rien définitifs et éternels, et en période de crises multiples (économique, sociale, écologique, culturelle...), il faut veiller à rester au front, pour ne pas voir les recherches d'équités femmes/hommes s'échouer.
Oui, d'autant que ces "acquis" féministes ne sont pas actés pour la plupart des pays sur la planète, notre "hier" est "l'aujourd'hui" de beaucoup de peuples...
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Deneb
le vendredi 30 août 2013 à 10h50
Metazet
J'ai trouvé des définitions en français !
Merci pour la recherche ! Je ne connaissais pas ces définitions.
Pour les liens en anglais, c'est bien pour le bosser un peu...
Bouquetfleuri
De nombreux mono acceptent bien de considérer que l'amour dépasse leur couple. Et je rebondis sur "l'amour exclusif", il est décrété exclusif, pas forcément pensé et encore moins vécu, par les mono amoureux
Oui, tout à fait d'accord !
Qui a décrété que l'humain était exclusif en amour ? Les lois qu'il s'est "imposées" pour créer "sa" ses société(s) !
Par "nature" nous ne sommes pas exclusifs, donc "mono","poly" sont des termes pour "distinguer" sur la base d'un comportement social, c'est pour cela que personnellement je n'aime pas classer les gens selon ces termes, ça ne les "définit" pas !
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Deneb
le jeudi 29 août 2013 à 23h25
Metazet
Par ailleurs, le fait que des asexuels produisent des analyses et réflexions qui s'appliquent si bien au polyamour va contre l'idée reçue que le polyamour a un rapport nécessaire avec le sexe
(+)
de même que l'amour tout court !
Discussion : Puis-je choisir les partenaires de ma partenaire ?

Deneb
le jeudi 29 août 2013 à 15h18
Metazet
Déjà, le simple fait que chacun ait cette possibilité d'agréer ou non tel ou tel partenaire de l'autre, ça me semble vraiment aux limites du polyamour... Je ne sais pas ce qu'en pensent mes petits camarades...
Je n'aimerais pas qu'on me dise quels sont les amis que je peux avoir et ceux que je ne peux pas avoir. Du coup, j'applique ça aussi aux "amours". Pour moi, fondamentalement, le polyamour, ça revient à étendre à l'"amour" et à la sexualité la liberté et l'autonomie dont chacun jouit dans ses autres types de relations (amicales par exemple), sans que ça soit remis en cause par la société.
OUI
Aviatha
Je vois deux possibilités : un, pouvoir donner un avis consultatif (ça arrive qu'on ne "sente" pas quelqu'un, on a l'impression qu'il est nocif ou quoi ou qu'est-ce); deux, vouloir s'opposer à l'arrivée de quelqu'un qu'on connait et avec qui les relations sont tendues (du style, un collègue de travail qui nous rend la vie insupportable au boulot).
Oui, demander un avis si on en a besoin à un amoureux au sujet d'une autre relation intime, pour moi c'est du domaine de l'échange personnel, pas du contrôle.
Discussion : Poly amour : façade ou réel amour

Deneb
le jeudi 29 août 2013 à 00h01
Bouquetfleuri
Le travail à faire est ailleurs et ne nécessite pas d'opposition.
Je comprends...
Discussion : Poly amour : façade ou réel amour

Deneb
le mercredi 28 août 2013 à 23h52
Demeter
Bah, ça rend un peu triste quand même de voir à quel point des mots peuvent faire mal quand ils ne sont ou ne peuvent pas être entendus, vous ne trouvez pas ?
Oui, je l'éprouve aussi cette tristesse et ce, dans bien d'autres domaines... quels sont les mécanismes qui permettent à ce point d'enrayer la capacité à remettre en question ses connaissances, ses idées, ses ressentis, ne serait-ce au final que pour mieux se les réapproprier ? A écouter et comprendre ce qui arrive de nouveau, d'inattendu, de pas prédit ? Une supernovae qui inonde en amino acides l'espace, et on ne veut absolument pas entendre que la vie est possible dans d'autres "coins" de l'Univers, pourquoi ???
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Deneb
le mercredi 28 août 2013 à 23h36
Siestacorta
Etre le seul au monde pour l'autre, moi Adam toi Eve, n'est pas possible, c'est une vue de l'esprit, donc désirer l'être n'est pas un point de comparaison utile pour définir comment on aime.
C'est tellement évident... comme il ne pouvait y avoir un homme et une femme à l'origine, il ne peut y avoir un "élu" pour un individu, sinon on ne serait pas là pour en parler...
Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Deneb
le mercredi 28 août 2013 à 15h22
Lulutine
elle lui balance qu'elle veut le polyamour (pour elle) avec les avantage de la monogamie (= que lui soit exclusif avec elle),
Je pensais à cette première lecture qu'elle était polyamoureuse mais les différents témoignages, nous apportent un autre éclairage, et toi tu arrives à la conclusion qu'elle n'est pas poly...
Donc là on est dans tout autre chose !
Je pense qu'il faut continuer à la faire réfléchir sur la situation telle qu'elle est vécue par elle et son amoureux depuis quelques mois (puisque si j’ai bien lu ils en ont parlé longuement déjà) , mais en recentrant le questionnement sur elle. Elle a peut-être besoin d’aide pour comprendre que si elle ne souhaite pas vivre le polyamour, ce qui n’est pas bien sûr n’est pas un « problème en soi", elle ne peut imposer son choix à B et qu'il faut qu'elle réfléchisse sur ce que l'amour représente aussi pour elle, pour les autres.
Chercher ce en quoi dans sa personnalité la pousse à être si "exclusive" c'est-à-dire "trop amoureuse" et que même si elle avait une relation avec un mono, il n'est pas implicite que l'exclusivité dans un couple renvoie à l'idée d'étouffement, de possession, de contrôle permanent de l'autre.
Donc ça pourrait ne pas marcher non plus avec un mono et on se retrouverait dans ce que j'évoquais plus haut (domination de l'un sur l'autre), elle pourrait très vite vivre un enfer dans un couple avec cette démesure dans les émotions ou les sentiments. Est-ce qu’elle serait plus heureuse dans la domination de l’autre et si oui pourquoi ?
Est-ce que « son » amour a des chances de se vivre pleinement et sereinement dans de telles conditions, même avec un mono ? Il y a aussi la question de la confiance en elle et plein d’autres aspects de sa personnalité sur lesquels elle doit s’interroger si elle veut s’aider aussi…. Si j’étais à Paris j’aurai bien aimé parler un peu avec elle…
Petite précision : j’ai peut-être donné l’impression plus haut de faire de la psycho à la petite semaine en utilisant le terme de « pervers narcissique », ce n’était pas du tout mon intention, c'est pas mon habitude non plus, c’était juste que le comportement décrit me rappelait celui de personnes que j’ai connues. :-/
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Deneb
le mardi 27 août 2013 à 16h13
Ce qui est gênant aussi c'est ce manque de respect évident vis-à-vis de son amoureux (sa relation primaire) cela ressemble à une personnalité du genre "pervers narcissique" à mon avis; dis-moi cet amoureux ne serait-il pas du genre gentil, serviable, prêt à convenir souvent à ses demandes ou exigences ?
Discussion : Elle veut tout contrôler, et ça vire au cauchemar

Deneb
le mardi 27 août 2013 à 15h57
Je passe rapidement sur le forum et je suis assez "consternée" par ce témoignage... cela ressemble à des histoires de collégiens pas mûrs qui se disputent un chéri pendant la récré ou à la sortie des cours (je dis pas ça pour toi bien sûr, tu avais compris)
A chaud comme ça, je pense qu'il faut qu'il prenne la situation en mains avec son "amoureuse" (je mets des guillemets évidemment)...
si j'ai bien compris, elle considère le polyamour pour elle plus que pour lui. De ce que j'en ressens, elle semble être possessive et a l'air de vouloir le maîtriser... elle me fait penser à 3 femmes que j'ai connues, qui ont mis sous "emprise" leur conjoint, jusqu'au jour où le "brimé" s'est enfui... je ne peux en dire plus, je ne connais pas les personnes, en tout cas, si c'est un fonctionnement de base entre eux, c'est une relation toxique pour lui (et pour elle forcément, même si elle a besoin de maîtriser) et toi tu risques de vivre en "résonance" de ce mauvais fonctionnement, avec toute ton empathie en plus, ce qui ne semble pas être le cas de cette fille.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Deneb
le lundi 26 août 2013 à 12h10
Pour le pique-nique c'est sûr c'est sympa, mais le problème c'est que cela ne permet pas trop de recentrer le débat et les témoignages sur le groupe au même moment.
Je trouve que ce fonctionnement est très riche car il permet de mettre en contact les personnes non poly avec tous les poly présents et de voir les réactions, questions en simultané.
C'est ce que j'ai retiré de très bien de mon premier café poly à Lyon en avril, ça permet de mettre en lien tous les participants et de voir les diverses réactions, on est plusieurs à envisager des réponses sur une même question, etc, etc....
De plus les bruits extérieurs peuvent aussi perturber et le fait d'être dispersés favorisera la com en petit groupe, même si les gens changent ensuite d'interlocuteurs, bon, ce n'est qu'un avis perso, à réfléchir !
Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle
Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

Deneb
le lundi 26 août 2013 à 10h21
Lulutine
Ce qu'ils provoquent en nous....ou bien chez les autres ?? ?
J'ai vécu les mêmes choses, habitant dans une grande ville et prenant souvent les transports en commun.
Je pourrais développer ici le pourquoi selon moi de tout ce désordre "relationnel" mais on serait HS..
Discussion : Forever loves

Deneb
le dimanche 25 août 2013 à 10h51
Green-man-outside
il y a plusieurs approches personnelles possibles en matière de "durée" de la relation, ce pour des raisons liées à la psychologie de chacun en tant qu'individu. Certains ne supportent pas qu'une histoire se finisse, d'autres passent facilement à autre chose. Certains ont besoins d'histoire courtes, d'autres sont incapables d'histoires longues. Certains vivent comme une mort le désamour de leur partenaire, d'autres acceptent (voire aiment) le conflit, la séparation. Certains sont ligotés à leurs souvenirs, d'autres s'appuient sur ces souvenirs pour avancer. Certains veulent oublier, d'autres considèrent que la rupture ne les sépare pas vraiment, au fond.
(+)
Nous avons tous de par nos capacités « cognitives » personnelles une variabilité dans l’analyse et le vécu de nos émotions, heureuse ou malheureuse parfois (pathologies) dans les divers domaines de la vie…
Lors d'un pique-nique, un polyamoureux a évoqué exactement son ressenti en ces termes quand je parlais de "désamour", pour lui c'était la mort ! Cette idée ne m’a jamais effleuré l’esprit pour ma part.
Green-man-outside
Certains veulent oublier, d'autres considèrent que la rupture ne les sépare pas vraiment, au fond.
Oui, pour moi une « rupture » peut nous séparer physiquement, mais le souvenir des moments heureux, magiques de la relation amoureuse demeure. Certains veulent oublier certes, pour mieux faciliter le vécu de la séparation. Mais dans le temps on peut faire remonter nos souvenirs à la surface, amplifiés, magnifiés parfois quand il s’agit de moments particulièrement heureux, surtout dans le domaine de l’amour….
Ce qui me fait penser que bien qu’étant séparés physiquement et volontairement, on conserve une connexion à un être aimé dans le passé.
Malgré une « rupture » (ne faisant pas suite à des évènements graves et traumatisants bien sûr) on peut souhaiter conserver la relation sous d’autres aspects, et la vivre sous d’autres formes qu’un rapport physique « intime », une complicité à travers le partage d’activités diverses, d’engagements communs, etc… ce qui a été relaté sur ce forum, la diversité des sentiments dans la relation « amoureuse » incluant l’amitié avec toutes sortes de variations personnelles.
Et comme dit plus haut, comment peut-on savoir si une rupture est définitive ?
De plus le terme de rupture à mon avis ne peut être employé également pour toute séparation entre deux personnes.
Pour certains c’est tout simplement un éloignement, une séparation certes mais sans la "cassure" que le mot rupture induit.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Aimer & communiquer autrement

Deneb
le samedi 24 août 2013 à 10h53
Vaniel
Comment savoir si les personnes en face de nous peuvent avoir l'utilité d'un nouveau mot que nous nous apprêtons à employer ? Mieux vaut le leur donner dans le cas où elles pourraient en avoir l'utilité, même si une seule personne sur quarante est concernée, est réceptive. C'est ce que je fais et j'ai, jusqu'à présent, des retours positifs.
Un nouveau mot, c'est un nouvel outil. Nous pouvons toujours le prendre même si nous n'en n'avons pas l'usage sur le moment. Et plus nous possédons d'outils, plus nous pouvons bricoler de nouvelles idées (entrecroiser les vocabulaires disciplinaires permet de débloquer de nouvelles interprétations, parfois inattendues)
OUI
Le langage évolue avec les humains, rajouter des mots, plus que de faire évoluer un vocabulaire c'est ajouter de la nuance, de la compréhension, le langage structure la pensée, notre vision du monde s'élargit au fur et à mesure que ce dernier nomme et signifie.
Pas de crainte par rapport à la "novlangue" car ici on ne retire rien, on ajoute, on enrichit, quand les mots manquent pour exprimer ce que l'on vit et bien naturellement nous les inventons...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Aprèm + soirée poly à Grenoble

Deneb
le samedi 24 août 2013 à 00h27
EmmaG
(je pensais également mettre l'info de la date, quand elle sera fixée, sur grenoble.indymedia.org
Je suis pour ouvrir l'info ! ça risque d'intéresser pas mal de monde, prévoir un espace en conséquence ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Forever loves

Deneb
le samedi 24 août 2013 à 00h21
Metazet
Pour moi, le principe de la durabilité fait partie de l'amitié et de l'"amour"
On peut se le poser comme un idéal et quand même vouloir positivement arrêter une relation parce qu'elle ne fait plus sens ?
Metazet
Ainsi, que serait une amitié qui n'existerait que les jours pairs ?
:-)
Quand je parlais de temps "limité", ce n'était pas "en alternance" bien sûr !
J'aurais du employer longue durée/moyenne ou courte durée...:-/
Discussion : Forever loves

Deneb
le vendredi 23 août 2013 à 23h26
Geraldin-e
J'ai toujours tendance à voir une rupture nette et définitive comme une sorte d'échec
Et bien, c’est selon les individus, je dirais que ce n’en est pas forcément un ! C’est selon le vécu de la relation en question, si les individus considèrent qu’ils n’ont pas autre chose à vivre ensemble sur le long terme, et que ce qu’ils ont vécu a été positif et heureux dans un temps qu’il ont choisi de vivre, alors ce sera une réussite… je pense qu'on ne peut établir une évaluation sur le temps vécu : durée = réussite temps limité = échec.
On peut être affecté de n’avoir pu accomplir ses projets, rêves etc… avec la personne avec qui ils étaient prévus, et selon le degré de souffrance, de frustration qu’on en éprouvera on pourra alors le vivre comme un échec…selon les individus je dirais que ça pourrait même leur donner envie de les réaliser encore plus fort avec une autre personne !
Geraldin-e
Pour moi, l'amour/amitié ne cessent pas vraiment, même longtemps après, même après une séparation, même en cas de gros désaccords.
Ca s'observe assez souvent je trouve, maintenant que plein de gens ont plusieurs « ex » (ou de futur ex :-) ) grâce au divorce facilité entre autres, ils se voient plus ou moins régulièrement, s’invitent parfois autour d’une table avec des amis communs, ont gardé un contact dans les cas bien sûr où il n’y a pas eu d’évènements « graves » ne pouvant être résiliés facilement..
Je pense en effet que quand on a aimé ou partagé des évènements agréables avec quelqu'un, le cerveau en garde la "mémoire" et établit une sorte de connexion sentimentale rémanente avec l'individu.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.