Participation aux discussions
Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

Deneb
le lundi 15 juillet 2013 à 23h08
@ Greenpixie,
Ma remarque ne concernait pas le contenu, mais juste le verbe réapproprier...
J'y voyais plus "s'approprier" le futur mais j'ai peut-être pas saisi une nuance ! :-)
Discussion : Travaux libres à la grange et préparations du Week-End

Deneb
le lundi 15 juillet 2013 à 22h50
Bonsoir Eric,
J'arriverai le mercredi en fin d'après-midi, avant le repas du soir pour pouvoir aider avant d'y participer !
Geraldin-e, ma compagnonne queer dérangée, euh non, dégenrée, te donnera les précisions sur les repas et le couchage...
Nous participerons avec plaisir aux travaux dans la mesure de nos compétences et on espère bien que les conducteurs desdits travaux en auront aussi...
Bon courage pour les préparatifs et merci pour toute cette organisation !
Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

Deneb
le lundi 15 juillet 2013 à 14h15
Coucou Greenpixie,
Ca chauffe tant que ça à Lyon en ce moment ?:-D
Nan, je plaisante...
Bon, déjà se ré-approprier le futur c'est drôle... mais rien est impossible si on a une machine à voyager dans le temps (mon rêve de gamine)
Plus sérieusement, je vais prendre le temps de lire en entier et te donnerai si j'ai un peu de temps un (des) point de vue...
Discussion : Week-end à la grange

Deneb
le dimanche 14 juillet 2013 à 21h46
Bonsoir Eric,
Je suis heureuse de pouvoir me joindre à tous ces joyeux drilles, d'autant que je souhaite bien participer au concours d'humour...
Je viendrais sûrement en milieu de semaine pour travailler un peu, accompagnée de mon joyeux lutin (ou lutine, je sais plus....) qui est déjà inscrit.
On te précise le jour et la réservation des repas sur l'inscription à la semaine.
Bises,
Discussion : Autre coming-out

Deneb
le dimanche 14 juillet 2013 à 16h30
Salut Metazet,
Encore un commentaire, en plus ça tombe mal, c’est un gros pavé que j’envoie, désolée, mais j’avais besoin de communiquer sur cette notion de « homme-lesbien ».
Même si personne ne le lit, ça n’est pas grave, ça m’a fait du bien de le rédiger, disons, une sorte de thérapie pour mon maintien dans un état psychologique serein.
Je sais que la question du genre fait débat ici et ailleurs, mais je voudrais juste préciser quelques détails et montrer à quel point, à mon humble avis, on est en train de se débiliser en définissant à l’infini des « genres » qui nous catégorisent de plus en plus !
Sans refaire l’historique du concept de genre comme « sexe social » qui a figé et fétichisé sous un seul mot un ensemble très divers de significations du masculin et du féminin, on sait qu’il est « construit » et a justifié tout au long de l’histoire de l’humain des rapports de domination et autres.
Aujourd’hui, on veut « déconstruire » le genre (masculin, féminin) hérité et subi depuis des générations. Très bien.
Le problème avec certaines théories (queer notamment) c’est de vouloir déconstruire les genres en créant des « identités de genre », basées sur l’orientation sexuelle d’un individu et en miroir aux « anciens » genres.
Or, l’orientation sexuelle est un choix et non un « genre » émanant des divers désirs qu’éprouve un « humain », désirs qui évoluent, individuellement et socialement, avec lui d’ailleurs.
Mon « identité » ici sur la planète en tant qu’individu c’est : humain !
Je ne m’identifie point à un sexe, à une orientation sexuelle, ni même à un « genre ».
Petite parenthèse l’humain mâle, n’est pas un « genre » différent de moi, femelle, mais il est issu comme moi d’une binarité des sexes nécessaire à la génération de notre espèces (et dautres), et cette « binarité » n’est pas une marque de différence « essentielle » mais une nécessité dans l’organisation biologique… qui nous rassemble, puisque notre patrimoine est commun, je pourrais dire que l’humain est « un » à nous deux (et c’est avec cet argument, à mon avis, qu’il faut déconstruire le mythe de l’Homme androcentré construit dès l’antiquité).
Il paraît alors bien vain de vouloir créer des « identités de genre » sur des orientations sexuelles, d’autant qu’elles peuvent être variables. Sauf si le but est de vouloir SE différencier des autres, et c’est là qu’on tombe dans un des « travers » ou plutôt dans une constante du fonctionnement du cerveau humain : l’identification à un « clan », un groupe…
Et c’est là le piège de la théorie queer, on ne déconstruit pas le masculin et le féminin, on rajoute encore des genres, la dualité restant en fond de toile, on va venir rajouter des « catégories » et diviser un peu plus l’humain dans ses sexualités.
Se révèlent même des sous-catégories dans ces identités : lesbienne « butch », lesbienne « fem », « queer », etc… selon leur pratiques ou leurs apparences, et c’est bien de ces individus vis-à-vis de la société qu’émane ce désir de catégorisation pour mieux s’autodéfinir, se différencier, en opposition.
Aimer comme une lesbienne ? Ca veut dire quoi ?
Une lesbienne peut aimer comme une hétéro, ou un homo, et qu’importe ! Tu vois l’absurde de cette affirmation.
Si on réfléchit au mot « homme-lesbien » et à sa signification, on définirait sa pratique sexuelle en écho à un genre + un genre, à chaque « pratique sexuelle » de chaque genre ! Ce qui ne veut absolument rien dire !
Et c’est pas parce que tu te « sens » pas dominant en faisant l’amour avec une femme que tu n’en est pas moins un « mâle » (pour ne pas dire homme (genré)) parce que tous les « mâles » ne sont pas dominants, car cette particularité n’est pas constante dans le « genre masculin » qu’on leur a attribué ! (ni même la virilité, la force, etc…) et l’on sait bien que « naturellement » les mâles humains peuvent être délicats, sensibles, attentionnés, communicants, et cela n’en fait pas des « homosexuels » pour autant ! (illustration parfaite avec le témoignage de Lutinette) donc cette « définition » est bel et bien privée de véritable signification puisque entièrement construite sur des attributs genrés ! (bien sûr ce n’est pas toi qui est en cause…)
Moi je dirais un humain fait l’amour avec un autre humain, point barre ! Equité induite.
Les pratiques sexuelles sont partagées par tous les humains quelles que soient leurs orientations, du fait qu’ils jouent tous avec les même organes sexuels, en plus d’organes artificiels, je ne vois pas en quoi on pourrait attribuer telle pratique à telle « orientation » (je ne donnerai pas d’exemple, non, non) !
Et ce à quoi on peut s’attendre à l’avenir, c’est encore de voir séparer, trier les gens en fonction de ces « genres » dans lesquels on les aura inscrits.
Vous me direz, parmi les compétences du cerveau humain, il s’en trouve une, l’évaluation, qui est un élément important de son fonctionnement, qui induit la notion de tri, de valeur (et commune à d’autres primates d’ailleurs)
Donc, finalement on se plaint que la « société » nous a imposé des « genres », on diabolise le féminin et le masculin (à juste titre) et on se construit à la place, sans les neutraliser, d’autres « standarts » de genre, tout aussi malsains que les précédents, qui vont nous gonfler très vite, il me semble.
La liberté de l’humain serait, je pense, d’affirmer qu’il a le choix d’orientations et de pratiques sexuelles liées à ses facultés propres, mais qu’il refuse toute « identité » en fonction de ses orientations !
Et c’est de cela qu’il faut convaincre dans les débats, les manifs, et éduquer nos enfants à cette liberté, à mon avis, car on est pas sortis du féminin/masculin et de la domination androcentrée (et non hétérocentrée comme on l’affirme !) et qu’on se fout de créer de nouveaux prototypes en fonction des sexualités.
Une excellente analyse, réfléchie, hors de toute « idéologie », sur la question du féminin et du genre et qui m’a bien servi : « Femmes, entre sexe et genre » par Sylviane Agacinski, que je vous conseille parce que très « claire » !
Bon sur ce, je vais supprimer mon pseudo…
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Compersion, et vous ?

Deneb
le dimanche 14 juillet 2013 à 14h10
Metazet
J'ajoute que rien n'est jamais forcément définitif
Oui, oublié de le préciser, merci d'avoir complété...
Discussion : Compersion, et vous ?

Deneb
le dimanche 14 juillet 2013 à 13h52
Pour ce qui est d'un sentiment non partagé, je rejoins complètement Lulutine et Metazet, il est important d'exprimer son sentiment, avec les mots appropriés, que cela génère de la tristesse ou pas, ensuite on peut gérer en fonction de la personnalité de chacun, et cela ne doit pas aboutir à plaindre et à entretenir cet état de tristesse, mais essayer d'amener au constat que ce n'est pas un "drame"...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Compersion, et vous ?

Deneb
le dimanche 14 juillet 2013 à 13h17
aviatha
D'ailleurs, si on oublie ça, ça voudrait dire qu'il y aurait deux poids deux mesures : on devrait se réjouir qu'un être cher soit amoureux et heureux, cela devrait nous apporter du bonheur par ricoché, mais il ne faudrait pas être atteint par sa tristesse, surtout quand on est concerné de prés. Cela me semble un peu étrange comme fonctionnement, mais peut-être qu'il n'y a qu'à moi que cela semble paradoxal.
Non, pour ma part ça ne correspond pas à ma perception de la relation « amoureuse » ni d’autres types de relations d’ailleurs. Si ça ne paraît pas paradoxal, c'est qu'on est dans un esprit extrêmement "utilitariste", sachant que les sentiments amoureux ou "l'amour" n'est jamais exempt d'intérêt individuel, à des niveaux divers et cela est essentiel pour sa construction…
Mais vouloir ne recevoir ou partager que le côté « bonheur» de la part d’une personne dans une relation, cela nie un peu l’idée d’échange et d’interaction d’émotions ou d’états autres que celui de « bonheur » possibles dans des domaines divers, où l’on n’est pas forcément en quête de bonheur et de plaisir, mais où l’on attend ou apporte autre chose… c’est toute la richesse et la particularité de la communication humaine d’ailleurs !
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Insurmontable jalousie

Deneb
le samedi 13 juillet 2013 à 00h44
Bonsoir Polynovice,
Ton témoignage m’amène à quelques réflexions, d’après ce que tu nous décris :
je pense que ton compagnon n’est simplement pas un polyamoureux ; tu as plutôt affaire à un « mono qui cumule » qui s’est installé visiblement dans une relation à deux « pôles » (c’est une image …) pour des raisons que je ne peux connaître, mais qui semble (la relation) le sécuriser (peut-être es-t-il un « angoissé » ?)
Je renvoie à Boucledoux :
« Pour moi il y a un élément important, indispensable, central dans le polyamour, c'est l'idée de la recherche d'un consensus, d'un arrangement négocié qui permette à chacun-e de trouver son compte et son épanouissement dans une relation. Je me trompe peut-être mais je ne lie pas beaucoup cela dans l'attitude de ton compagnon. «
A la lecture de ton récit plein de questions se posent à moi comme une évidence, mais peut-être y as-tu déjà réfléchi !
Il te « dépeint d’une manière « déplaisante », en te suspectant de l’avoir trompé par vengeance ?
Déplaisante, il te traite donc avec peu d’empathie, qualité qu’il devrait mettre en œuvre « à minima » dans une telle situation, surtout s’il t’aime et a besoin de toi pour son équilibre !!
Il est suspicieux et te reproche quelque chose que tu n’as en réalité pas fait, pourquoi ne se pose-t-il pas plus de questions à ton égard, te rendre coupable sans autre procès, c’est un peu facile, mais peut-être est-ce l’effet » miroir » ?
Penses-tu alors qu’il se serait posé autant de questions que toi si la situation était inversée et comment aurait-il réagi ?
Enfin, s’il échafaude un plan que tu es incapable de mettre en œuvre, cela m’interroge : il te connaît donc si mal ?
C’est comme s’il ne voyait pas les efforts (tant matériels que psycho) que tu fais en essayant de comprendre et essayer de vivre au mieux une situation dans laquelle tu es en réelle difficulté.
Toutes ces questions en cascade pour mettre en évidence le fait qu’il est tout à fait humain que tu te sentes « abattue » !
Je pense qu’il serait constructif qu’il se questionne sur son comportement vis-à-vis de ses deux compagnes, car tout ne semble pas si évident pour elles.
L’ensemble des témoignages à ce fil apportent de réelles solutions : sortir d’une relation fusionnelle, trouver tes propres limites et tes envies, si, si, tu en auras…
Et pour ma part, chercher à te recentrer sur toi et te situer dans « tout ça » en tant qu’être amoureux et indépendant…
« Je sais que j'ai aussi toute la liberté de m'ouvrir à d'autres amours, mais, autant matériellement que psychologiquement, ça me semble compliqué, je n'en ai pas l'envie. Peut-être devrais-je, pour mieux le comprendre. »
» mais, autant matériellement que psychologiquement, ça me semble compliqué »
Matériellement, il prend ton relais, psychologiquement, tu te recentres un peu sur toi….
« ça me semble compliqué »
Tu as la preuve en face de toi que non ! Il suffit de s’organiser (un planning… pour toi aussi)
« je n'en ai pas l'envie »
La déprime ? Il suffit peut-être de « mettre en route » quelque chose.
Peut-être devrais-je, pour mieux le comprendre.
Oui, ça aiderait peut-être mais aussi pour toi !
Tu t’accordes une « ouverture » sur l’en-dehors de ton « trouple » infernal, au même rythme que ton compagnon, 2 fois par semaine, tu lui exposes tout cela, tes envies nouvelles (même si….)
Tu t’ouvres une fenêtre sur d’autres relations qui t’amèneraient dans un premier temps à te changer les idées, à partager tes qualités, ta personnalité, et à être appréciée par d’autres personnes que ton compagnon, ce qui pourrait t’aider à reprendre confiance en toi, et ça compterait beaucoup… un nouvel amour se pointerait peut-être, qui selon les témoignages lus sur ce site, te rendrait » radieuse » au retour au foyer (humour) et qui, peut-être, dissiperait le malaise dont tu nous parles dans ton couple, et qui sait, rendrait ton compagnon tout heureux de ton bonheur et plus attentif et respectueux de tes désirs et attentes (vis-à-vis de lui bien sûr !) tant il aurait crainte de te perdre…
et il pourrait enfin se révéler « polyamoureux » !
Un scénario de science-fiction… non, pas vraiment ! Reste à trouver en toi l’impulsion de « réagir » mais pas en « bloquant » la relation mais en l’ouvrant !
Désolée pour le ton un peu « petit théâtre de Bouvard »….
Discussion : pique-nique chez Bouquetfleuri

Deneb
le lundi 24 juin 2013 à 23h24
Je serai heureuse de retrouver ce personnage si agréable et pertinent... rencontré à Lyon à l'occasion d'un premier café poly !
Bises et à très bientôt !
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Deneb
le vendredi 31 mai 2013 à 20h24
Geraldin-e
Oui, handicapée est peut-être trop fort. Disons plutôt "très largement incultes" car je me plaçais au niveau politique et culturel d'abord.
Effectivement, le mot ne convenait pas et laissait entendre tout autre chose !
Etre inculte relève bien d'un manque de culture, alors qu'un handicap est la privation d'une capacité.
J'ai donc rédigé en fonction de l'énoncé pris à la lettre (n'hésitez pas à relire plusieurs fois l'énoncé avant de rédiger ! :-), ça m'est resté !)
Effectivement, au cours des siècles les diverse cultures ont varié face à l' érotisme et la connaissance des sexualités, les religions du livre ont hélas ramené l'homme à un être presque "sans corps" et sont allées très loin avec la castration mentale...
Discussion : Fiction / conte sur le polyamour ?

Deneb
le jeudi 30 mai 2013 à 23h06
Siestacorta
Je crois que ce qui rend les relations désirables, en poly, c'est aussi une variété des sentiments et une variété de gens. Un intérêt pour l'altérité.
La biodiversité ! Si propice à la qualité de la vie... et de l'environnement :-)
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Deneb
le jeudi 30 mai 2013 à 22h57
P.S : au niveau du coït, il me vient un doute, je sais plus si c'est 3 ou 5 mn ? J'ai peut-être un peu abrégé...
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Deneb
le jeudi 30 mai 2013 à 22h48
Iam
Je rejoins plutôt l'idée qu'on apprend à aimer, on apprends à être hétéro, on apprend à s'identifier à un genre (dans une palette réduite), on apprends à faire l'amour (idem palette réduite et source d'inspiration limitantes).
Oui, on naît avec une « aptitude » à faire l’amour pas avec une « méthode » !
Dire que l’on est des « handicapés » de la sensualité, de l’amour, de la sexualité selon la compréhension courante que l’on peut avoir de ce terme, voudrait dire que l’on serait privés de pouvoir développer ces sensations ou sentiments.
Un exemple connu : le bébé qui découvre la sensualité dès les premiers jours de sa vie au sein de sa mère, et ce, déjà, dans l’échange avec une autre personne que lui !
Tout d’abord le plaisir qu’il en retire et qu’en retire sa mère sont l’assurance qu’a mis en place l’évolution pour que cet acte fastidieux procure un plaisir, donc la capacité à le recevoir (le plaisir) est bien intrinsèque à l’individu ! Puis, grâce à la panoplie large de ses sens, odorat, vue, toucher, ouïe, il va développer ce potentiel qui est en lui et découvrir des sensations tout au long de son enfance, qui l'amèneront, dans un environnement favorable à son développement bien sûr, à la découverte de ses désirs sexuels et des émotions qui y sont liées...
Iam
Les récits au sujet des différences culturelles entre peuples, ou par exemple les récits au sujet des enfants sauvages qui ont grandit hors d'une communauté humaine nous montrent bien que sans les autres (donc sans éducation, au moins l'éducation par l'exemple) on ne parlerait pas, on ne marcherait pas debout, et très certainement on ne ferait pas l'amour pareillement...
Pour ce qui est du langage oui, c’est certain, pour ce qui est de la marche, je ne sais pas vraiment (je n’ai pas de connaissances dans ce domaine, mais je ne le pense pas…) mais pour ce qui est de l’amour, donc de la reproduction, là tu peux enlever le « très certainement », c’est clair, pas besoin de « l’éducation par l’exemple », le reptilien est là pour assurer ! lol !
Le « manuel méthodologique» est inscrit dans nos gènes ! :-) (humour)
S’il avait fallu que les membres de notre espèce aient un exemple éducatif fourni par les autres pour se reproduire (faire l’amour) et bien nous ne serions pas là pour en parler ce soir :-(
Un exemple plus proche de nous : nos grands-parents dans les campagnes du début du siècle (sans parler des campagnes victoriennes...)! Pas le droit de s’embrasser ou de se caresser avant le mariage, pas l’occasion d’observer leurs parents dans leurs ébats cachés et vécus comme le « péché » (durée moyenne du coït à l’époque : 3 mn et quelques), pas d’ accès à une quelconque photographie « érotique » ou qui auraient pu les « instruire » (bien sûr il devait y avoir des exceptions, moins dans les classes les moins instruites) , ils découvraient le corps nu et le sexe de leur époux pour la première fois le soir de leur noce et je peux t’assurer qu’on ne leur a jamais expliqué comment il fallait s’y prendre et ils y sont, heureusement pour nous, bien arrivés… :-)
C'est sympa ce site, on s'imagine pas tout ce qui peut s'y causer !
Discussion : Découverte du polyamour dans une communauté

Deneb
le jeudi 30 mai 2013 à 11h40
geraldin-e
En fait, étant donné nos origines et notre éducation, il me semble qu'on soit au départ (sauf exceptions) des sortes d'handicapées de l'amour, du sexe, de la sensualité.
Coucou !
Ah non ! Les humains ne sont pas « dès le départ » des handicapés du sexe, de l'amour, de la sensualité !
Bien au contraire, nous naissons avec cette aptitude à faire l’amour !! (hormis les problèmes individuels)
Plein de gens sont sensuels, ouverts aux autres, aiment le sexe, partagent et jouent avec les autres (tiens, regarde Greenpixie avec « câlins maillard » lol) !
Je pense qu'il est hasardeux de généraliser…même aux "jeunes" !
Le fait que tout au long de ta « jeunesse » tu étais peu communiquant avec ceux de ton âge, une sorte « d’autiste » comme tu me l’as expliqué, inhibé de par aussi ton caractère angoissé, une éducation familiale peu ouverte à ces questions (comme pour beaucoup d’entre nous…) ce « vécu » qui a généré des frustrations fortes, tu le transposes (presque) toujours aux « autres »…
Je me souviens tellement de notre premier moment d’intimité, tu étais si mal que tu as failli avoir un « malaise », un état émotionnel « violent » qui te faisais trembler etc… finalement oui, si j’analyse un peu, une sorte de « handicap » à ce moment-là à aborder mon corps, mon intimité (physique et émotionnelle) ?
Aujourd’hui tu as encore des inhibitions malgré ton désir très fort de faire l’amour sans entrer dans les normes de genre, etc… mais il faut que tu brises cette « vision » que tu as des autres (fabriqués uniquement par la société, individualistes, normés, etc...) et qui t’empêche peut-être d’être à l’aise naturellement avec eux !
Continue ton effort à aller vers les autres, mais ne les englobe pas, puisque tu dis toi-même que chaque individu est différent !
Ton « amie-amoureuse »,
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Deneb
le mercredi 29 mai 2013 à 11h46
Len
Et bien je pense que vivre l'amour cela nécessite l'exclusivité. Et cela n'empêche pas d'avoir des amis.Pour que l'amour descende en soi, et grandisse en soi cela nécessite à travailler intérieurement, le manque, les manques de sa/son compagne/compagnon. C'est se transcender, grandir intérieurement sans aller chercher à l'extérieur ces manques.
Ce travail sur soi permet à l'amour de grandir, on s'individualise plus et on approfondi plus la relation.
Pour un homme où une femme cela revient dit autrement à maitriser ses désirs. Suivre un code morale pour se transcender.
Donc oui la fidélité est très importante et pas seulement physique, aussi du cœur pour réussir au mieux et faire grandir son amour.
Certaines personnes ont effectivement le besoin ou le désir d'approfondir leur relation afin de construire et d'ouvrir dans l'espace et le temps de cet amour avec l'autre, une multitude de champs à explorer (amour, amitié, empathie, solidarité, aventures, attente d'altérité, confrontation, valorisation, etc...) bref à évoluer avec l'autre, qui sera différent tout au long de sa vie, je connais un couple qui a vécu dans une harmonie rare, qui a grandi, grandi avec le temps... aussi parce que très ouverts aux autres...
Donc pourquoi pas ?
Si cela est leur relation à l'amour tant mieux ! Chacun la perçoit et la vit selon ses possibles !
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Deneb
le mercredi 29 mai 2013 à 11h15
Siestacorta
Je veux dire par là que les recherches sur l'amour que nous faisons, que ce soit dans une optique poly ou une optique mono, ne sont intéressantes que pour nous aider à interpréter nos situations concrètes. Individuelles. Il y a des choses générales à lire sur l'amour, mais c'est tes ressentis personnels dans des moments vécus spécifiques qui vont t'amener à des choix particuliers, persos... Les règles sont là pour qu'on réfléchisse avant de les enfreindre
Oui !
C'est pour cette raison que je ne pense pas que l'on puisse assujettir l'amour à une vision personnelle ou à une morale quelconque, juste une perception fluctuante, d'un individu à un autre et voire chez un même individu, selon les différentes situations vécues tout au long de sa vie...