Polyamour.info

LuLutine

LuLutine

Paris (France)

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 14h41

femme parti
Il ne tient pas compte de mes efforts qu'il juge normal

Et oui... :\

femme parti
La question que je me pose est la légitimité de faire souffrir son conjoint afin de vivre son propre épanouissement

Tu ne le fais pas souffrir !
Ce n'est pas toi qui fais activement quelque chose, c'est lui qui souffre de la situation.
Bien sûr ce n'est pas volontaire de sa part (ni de la tienne, d'où ma remarque !), mais vous pouvez chercher ensemble (vous l'avez déjà fait je crois) ce qui pose problème et s'il y a moyen de le résoudre.
Si la solution c'est la séparation, alors c'est la séparation. Point.

Mais tu n'es pas la cause de sa souffrance. Je me rappelle il y a une quinzaine d'années, une discussion avec un copain plus âgé. Il voyait que je souffrais des agissements de quelqu'un d'autre, et il m'a dit : "Mais pourquoi tu te fais souffrir comme ça ?"

Et il avait raison. C'était moi qui me faisais du mal, qui me complaisais peut-être même dans ma souffrance. Je me prenais la tête sur des attentes déçues qui de toute façon ne seraient probablement jamais satisfaites. Autant prendre ma vie en main, arrêter d'être dépendante des autres (je te rassure - ou pas ! - ça a mis des années à se faire réellement). Et autant je peux dire à quelqu'un "Tu as fait cela, ça m'a blessée", autant je ne passe pas des mois (ni même des semaines) à dire à quelqu'un "Regarde comme tu me fais souffrir". Je trouverais cela déplacé. Si la situation ne me convient pas, je m'éloigne ou je m'en vais (après avoir dit ce qui me posait problème bien sûr, puisque ça peut amener l'autre à discuter et/ou modifier son comportement).

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Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 14h29

Moi je veux bien, mais j'y étais pas, à la soirée ! :)

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Discussion : Perdü dans la monogamie, je ne sais plus qui a raison

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 14h18

Si t'es un salaud, qu'est-ce que je suis.

Pour te répondre, je suis une femme polyamoureuse (certains m'appellent une "s...", mais il n'y a qu'une seule personne qui ait réellement réussi à me blesser profondément et durablement en utilisant ce terme).

Donc oui, elles existent !

Moi aussi je me suis "heurtée" si l'on peut dire, à des hommes non-polyamoureux. Donc ces situations se vivent pour des hommes comme pour des femmes.

Je n'ai pas de recette miracle, à part le dialogue, tenir compte des envies de chacun. Si la relation doit se terminer...c'est comme ça.

Au début j'ai rencontré surtout des hommes monogames (ayant vécu de cette façon) et certains sont "devenus" polyamoureux en sortant avec moi (bon, je pense que le fait qu'ils ne connaissaient pas ce mode de vie était pour beaucoup dans le fait qu'ils vivaient en monogames avant de me rencontrer). D'expérience, je dirais que ceux qui étaient réfractaires à la base le sont (malheureusement) restés. Bien sûr il y a des exceptions...mais je ne voudrais pas te donner de faux espoirs.

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Discussion : À quel point cloisonnez vous les relations ?

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 14h10

Moi je cloisonne s'il y a une demande de l'autre (des autres) pour ça, sinon je n'ai pas la nécessité de cloisonner.

Par contre j'apprécie des moments à deux par exemple, même dans une relation qui ne serait pas "cloisonnée" d'avec les autres.

Avec mes amis aussi il y a des soirées entre amis (genre 5 ou 15 ou 20 personnes...) et d'autres où l'on va être juste deux ou trois. J'apprécie tous ces moments et j'ai envie de vivre cette diversité.

Mais le cloisonnement total, je ne cours pas après, je ne le fais que dans la mesure où c'est demandé.

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Discussion : Comment entretenir ses relations distantes ?

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 14h00

Et bah GreenPixie, tu trouves qu'il n'y a pas assez d'activité sur le forum en ce moment, c'est ça :P ? ;)

GreenPixie
Est-ce que cela peut passer par des lettres sur papier, confidentes ?
par une invitation à venir nous voir avec billet de train aller/retour ou hébergement offert ?

Moi j'envoie d'autant plus facilement des confidences par écrit (lettre ou email) que c'est un moyen de communication souvent plus facile pour moi que l'oral.
Même si avec le temps, je découvre qu'une conversation en présence, parfois c'est mieux voire nécessaire.
Et quand on ne peut pas se voir (distance géographique), il y a le téléphone, même si je ne suis pas très à l'aise avec.

Sinon, je n'offre pas encore le billet de train, mais l'hébergement oui, y a pas de problème :) ! A l'inverse, je suis capable de sauter dans un train si on me propose une solution d'hébergement.

A part ça, je suis 100% en accord avec la réponse de Siesta (Qu'est-ce qu'il écrit bien décidément ! Il a toujours la remarque juste !) :

Siestacorta
Ya l'autre solution : être à fond là quand on est dans l'échange ou la présence, mais pas forcément se faire des noeuds en absence.

(+) (+) (+)

Je partage aussi la vision de Notomys :

Notomys
Fondamentalement, rien n'est nécessaire pour "entretenir" cette relation, elle se suffit.

Je ne dis pas qu'il ne faut "rien" faire, mais la spontanéité, le fait d'éviter de se faire 36 noeuds au cerveau en se demandant comment on va faire parce que l'autre est loin (bah on va faire, et puis c'est tout, peu importe le "comment"), ça me semble important.
Partager ce qu'on peut et veut partager ensemble. Comme avec ceux qui sont "plus proches".

En tout cas ce fil me parle. Entre une relation très épisodique avec quelqu'un qui voyage beaucoup et qui a besoin de solitude, aussi (donc même lorsqu'on se trouve dans la même ville, on peut ne pas se voir pendant un certain temps) ; et une relation naissante dont la nature n'est pas encore vraiment déterminée (mais peu m'importe) et qui se fera nécessairement à distance, je suis en plein dedans.

Il y a aussi des gens qui sont "sur place" mais que pour des contraintes diverses (emplois du temps, autre relation un peu possessive...) je ne vois vraiment pas souvent.

Et je ne me vois pas "calculer" ce que je vais faire ou pas faire, pour que la relation évolue ou non. Je fais avec mes envies et celles des autres, et comme le disait bodhicitta, je reste au maximum dans le dialogue (la communication).

Parler de mes envies, oui (et accepter la réponse qui vient en face, positive ou négative). Faire des plans, des calculs, que sais-je...pourquoi donc ?
A moins que ces plans ne soient faits à deux (ou plus ^^ ) à partir d'un désir commun, bien sûr !

Pour résumer ma réponse, je dirais juste : ne pas hésiter à dialoguer et parler de ses ressentis/envies. Le reste je trouve, se fait naturellement. Par exemple (exemple vécu depuis très longtemps), à force de se dire mutuellement pendant des semaines qu'on a envie de se voir, y a bien un moment où on trouve une occasion pour le faire...

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Discussion : Comment rentrer dans la vie d'une presque inconnue?

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 13h21

Pinkman
dans son travail je ne suis pas persuadé qu’on peut tenir longtemps derrière un masque, sans un jour péter une durite, c’est très prenant.

Je ne serais pas aussi catégorique que toi sur ce point.

Siestacorta
s'extasier sur les bienfaits du mieux/exactement comme j'attends nous fait manquer ce que l'autre nous donne, et lui demander des trucs qu'il ne peut pas donner, ou pas comme ça.

C'est tellement vrai. Je crois que beaucoup de gens ne l'ont pas compris, malheureusement, et à force de rester "bloqués" sur ce qu'ils aimeraient obtenir, passent à côté de beaucoup de cadeaux que la vie pourrait leur offrir.

Où en serais-je si j'étais restée "bloquée" sur "mon" "idéal" ? Certainement pas là où j'en suis aujourd'hui, et probablement pas plus heureuse...

Jessy/Pinkman
En fait, ce que je voudrais c’est vivre tout ça, la découvrir telle qu’elle est, donner ce que je peux lui apporter de bon dans sa vie, si je peux la rendre plus heureuse tant mieux, si je peux l’aider dans sa vie super. Si je peux la faire rire même un petit peu, ça serait génial, si je peux être une oreille attentive, excellent. Bref qu’elle se sente bien, dans un climat propice à son évolution personnelle.

En fait un truc me gêne un peu dans ton discours là juste au-dessus...
Tu es en train de dire que tu veux faire plein de choses pour elle (du moins je le traduis ainsi), la rendre heureuse, mais peut-être qu'elle ne te demande(ra) rien ?
Ca peut paraître un peu violent peut-être dit comme ça, mais on se casse tellement la gueule à vouloir donner à quelqu'un qui n'a(vait) rien demandé...que je préfère relever ce passage. Ca me semble très important.

Pour moi, aimer c'est partager, c'est donner oui, mais pas si l'autre n'a rien demandé / n'en veut pas. Et il faut se faire à l'idée qu'on ne peut pas, qu'on ne doit pas s'obstiner à donner si de l'autre côté il n'y a pas de volonté de recevoir.

Je l'ai vécu, des deux côtés du miroir. Il y a des années, j'ai développé un amour très fort (qui est toujours là) pour quelqu'un, non réciproque, et à une époque je m'acharnais à toujours vouloir l'aider, lui "donner" alors que je n'étais pas sollicitée. J'ai fini par me rétamer sévère (honnêtement). Un jour j'ai décidé de ne plus donner lorsqu'il n'y aurait pas de demande explicite. Et lorsque je pensais que mon aide/ma présence ou autre serait appréciée, mais que je n'en étais pas sûre (pas de demande explicite à mon intention, mais parfois des propos pouvant laisser entendre que...), je proposais et s'il y avait refus je n'insistais pas.
Notre relation n'en est amha que meilleure aujourd'hui (je peux pas revenir dans le temps et faire autrement pour comparer, mais bon a priori, c'est quand j'ai arrêté de vouloir donner sans qu'il y ait demande que j'ai arrêté de m'en prendre plein la gueule).

Dans l'autre sens, j'ai vécu une relation (hmm ptet bien plusieurs en fait) où l'autre se lamentait de ne pas suffisamment "[me] rendre heureuse". J'ai eu beaucoup de mal à expliquer qu'on ne "rend" pas heureux quelqu'un, que bien sûr on peut contribuer à son bonheur mais qu'il y a d'autres facteurs qui entrent en compte.
Que par exemple d'avoir le soutien de quelqu'un d'aimant dans une période ou ça ne va pas, même si ça ne règle pas mon problème, c'est déjà précieux, et qu'il n'y avait pas d'obligation de résoudre magiquement toutes mes difficultés, en brave chevalier servant, pour que la relation m'apporte quelque chose !

Bref je me suis fendue d'un petit pavé là, mais fantasmer une relation qui n'a pas encore commencé, en se représentant tout ce qu'on va apporter à l'autre comme tu le fais, ça me semble juste casse-gueule. Donc attention à ne pas fonder trop d'espoirs là-dessus (pas forcément volontairement, ça peut être partiellement inconscient, d'où mon opinion qu'il faut y être attentif).
Si ça se trouve, ta nana, tu lui apportes du caviar, mais elle en veut pas. Et c'est comme ça !

Jessy/Pinkman
Par contre ce qui serait judicieux de ne pas mettre dans la relation, ce sont des choses négatives [...]l’amour en prend un sacré coup selon mon expérience.

Je réagis aussi rapidement là-dessus, parce que je crois qu'on ne peut pas passer à côté des choses négatives, dans une relation. C'est ça aussi, une relation. C'est même pas parce qu'on s'aime que tout doit aller de soi, se passer bien etc.

Justement, une relation c'est aussi accepter la venue de ces choses négatives. Et si nécessaire, trouver comment les surmonter ensemble.

Pour ce qui est de ton expérience, je dirais donc que la mienne est à l'opposé. C'est dans des moments où l'on s'est soutenus (même si ça ne règle pas magiquement les problèmes comme je le disais plus haut) que des relations se sont renforcées.

On dit souvent que c'est dans la difficulté qu'on reconnaît ses vrais amis. Ceux qui sont là même quand ça ne va pas du tout. Même quand tu donnes à voir le pire de toi. Je suis assez d'accord et je ne vois pas en quoi ça serait différent avec les relations amoureuses.

Donc en gros assez d'accord avec Siesta sur ce qu'il t'a répondu.

H.S. pour Siesta : lol, la "méthode bonsaï", j'aime bien le nom ! ;)

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Discussion : "Tu finiras seule, sans enfant, avec un boulot nul, dans ton appartement en location". Eloge de l'espoir par mes amis monogames heureux...

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 12h33

Notomys
Ce qui risque d'arriver c'est qu'il me dise que je suis une amie + et qu'il va se mettre en quête de la "bonne".

Déjà, s'il ne part pas en t'insultant, c'est pas mal !

Notomys
Merci Cendre.
Je vois que j'ai fait cependant une immense faute, que je ne fais jamais ! "influencée" par lui ! La honte :)

Bah, c'est pas la honte, et tu sais qu'en tant que membre inscrite, tu peux modifier tes messages ?
Comme ça tu peux corriger tes fautes de français ^^

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Discussion : Les lundis poly - 4 novembre - Paris - Bubble Bar

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 12h22

LittleJohn
- Lulutine : les allées et venues au café poly sont libres, tu peux donc venir pour la première partie, repartir et revenir plus tard ;)

Oui je sais bien, c'est juste que ça me fait plein d'allers-retours !
Sacrée organisation en perspective...mais je vais voir si c'est faisable ou bien si je ne viens qu'à 22h.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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LuLutine

le mardi 22 octobre 2013 à 12h01

Janis
Il y a des degrés entre simplement demander avec respect si on peut aller plus loin, et faire signer un formulaire de décharge (jeu de mollets) en trois exemplaires.

Ha, ça me fait penser à un truc que j'ai dit récemment à quelqu'un : "T'inquiète pas, je ne vais pas te faire signer un contrat en trois exemplaires !" ^^

Janis
Quand on est une femme et qu'on sort le soir, et qu'on est à pied (9 cas sur 10 en ville) et qu'on va à un "rendez-vous galant", et qu'on habite pas sur place, il y a toujours un moment où se pose la question du retour.

Et c'est comme ça que je me suis retrouvée un soir, à héberger une jeune fille que je ne connaissais pas (enfin seulement depuis le soir-même, car elle avait eu la (bonne ?) idée de sympathiser avec moi - pour mettre de la distance entre elle et un "ami" un peu trop insistant, d'après l'impression que j'ai eue). En effet l'ami avec qui elle était venue l'a laissée en plan après que son dernier train (à elle) soit parti ! (D'après ce qu'elle avait compris il avait donné son accord pour rester avec elle toute la nuit en ville, mais - voyant qu'elle ne souhaitait pas "approfondir" leur relation peut-être ? - il aurait changé d'avis tardivement.)

Sinon pour revenir sur la question du consentement, et du fait de demander, ou pas, parce qu'on ne sait pas si l'autre veut, ou pas :

N'étant pas dans la position du "dominant" (vu que je suis une femme), ça m'arrive d'oser des trucs avec les hommes en me disant qu'en face, vu que c'est un homme, si ça ne l'intéresse pas ou le dérange, il saura dire non.
Après, ce n'est pas forcément toujours vrai. Il peut y avoir des hommes qui se disent "Ben elle a envie, tu ne vas pas refuser quand même !". Cela par exemple - mais pas seulement et il peut y avoir d'autres raisons - parce qu'un homme, c'est bien connu, il a envie tout le temps, donc il ne va pas dire non.
Parenthèse en passant, j'ai débuté ma vie amoureuse avec un homme qui ressentait moins de désir que moi, et donc souvent c'était lui qui disait non, et je ne m'en formalisais pas. Même si j'avais envie, tant pis je prenais sur moi. C'est de vouloir insister, le "forcer" qui n'aurait pas été "normal" !
Après ça j'ai rencontré des hommes qui se plaignaient que je n'ai pas aussi souvent envie qu'eux, et ça par contre ça m'a énervée (vu que dans le cas inverse je ne m'étais plainte de rien ; notamment, je considère que le désir ne se commande pas, et contrairement au discours qu'on m'a parfois servi, que son absence n'a rien à voir avec une absence ou diminution de l'amour).

Bref pour en revenir au fait de demander explicitement ou pas quand on ne sait pas. Parfois on n'a pas envie de formuler une demande verbale explicite, ça arrive. Et bien dans ce cas-là, j'applique le même principe que ce que dit l'elfe sur son blog (Les Questions Composent) en réponse à un commentateur :

N
[...] ce n’est pas de notre faute, si des femmes croient encore à la transmission de pensée

l'elfe
ben dans ce cas TU GARDES TA BITE DANS TON PANTALON c’est si difficile que ça à comprendre?

Récemment, j'avais envie d'embrasser quelqu'un (je parle d'un "french kiss", pas d'un petit bisou), et je ne savais pas si c'était réciproque (bien qu'on soit proches physiquement à ce moment-là et qu'on ait déjà discuté d'un désir mutuel de rapprochement ; en effet rien ne dit qu'on ressentait les choses de la même façon - ni qu'on ait eu envie du même degré de rapprochement, ce qui est probablement le cas d'ailleurs au vu de nos discussions antérieures).
J'aurais pu demander, je ne l'ai pas fait. Et bien pour reprendre le même type de formulation que l'elfe, j'ai gardé ma langue dans ma bouche ! C'est pas bien compliqué. J'en suis restée à un bisou sur la joue (et j'en ai reçu un en retour, accessoirement).

A considérer aussi, le fait que quelqu'un peut avoir envie, et ne pas se sentir à l'aise pour d'autres raisons. Tous les sites de pick-up artists qui expliquent aux hommes que "si, il faut insister, elle ne veut pas mais en fait elle en a envie" me dégoûtent. Moi ça m'est arrivé d'avoir envie et de ne pas vouloir pour certaines raisons.
J'entends que cette volonté soit respectée, alors même si de mon côté je ne passe pas mon temps à demander des permissions explicites, je ne me jette pas non plus sur les gens, j'essaye d'être attentive à leurs réactions et de respecter leurs limites aussi.

Je suis persuadée que même sans demande explicite, avec un peu d'empathie et d'attention à l'autre, si on ne se précipite pas, on voit assez bien si un désir est partagé ou non, si tel acte (un baiser par exemple) a des chances d'être accepté ou rejeté. Et quand ce n'est pas clair : je m'abstiens.

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Discussion : Les lundis poly - 4 novembre - Paris - Bubble Bar

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LuLutine

le lundi 21 octobre 2013 à 15h02

Paul-Eaglott a bien compris, en tout cas pour avoir eu des nouvelles directes d'Isa samedi soir (heureusement que je l'ai contactée, me serais pointée toute seule ce soir moi :P !), c'est ce que j'ai compris aussi.

Mais du coup, ceux qui sont libres seulement à partir de 22h le 4 et qui voudraient participer au film, ils font comment ? :\
(Quoique, arriver à 17h30 ça m'est peut-être possible, mais je repars vers 19h30 et je reviens ensuite à 22h ?)

Bon Isa m'a dit qu'elle en ferait un autre, la semaine d'après peut-être, je suppose que c'est pas encore totalement fixé...

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Discussion : "Tu finiras seule, sans enfant, avec un boulot nul, dans ton appartement en location". Eloge de l'espoir par mes amis monogames heureux...

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LuLutine

le lundi 21 octobre 2013 à 14h57

Notomys
On me dit que n'aimer qu'une personne c'est la respecter. Moi je crois que n'aimer qu'une personne, c'est faire offense à toutes les autres qui seraient susceptibles d'être aussi des gens qui nous correspondent...

Je le crois aussi !

Notomys
en réalité l'abandon frappe les monogames comme les autres, sans doute davantage les monogames d'ailleurs qui doivent faire des choix uniques.

Exactement. Et lorsqu'ils s'interdisent une relation parce qu'ils sont déjà avec quelqu'un, ils ne vivent pas cela comme un abandon, mais quelque part je trouve que ça compte aussi !
Si on (essaye d')empêche(r) les sentiments ou la relation de se développer, ils considèrent que ça ne compte pas...moi si !

Je ne peux pas "oublier" quelqu'un. Et - paradoxalement diraient certains - encore moins quelqu'un avec qui je n'ai entretenu aucune relation (probablement parce que je l'ai idéalisé, du coup, mais en tout cas le résultat est là).

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Discussion : Polyamour et/ou libertinage ?

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LuLutine

le vendredi 18 octobre 2013 à 00h22

Dans la définition du polyamour, moi je remplacerais bien "sentimentale" par "intime"...

Bon, je suis un peu hs peut-être...

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Discussion : "Tu finiras seule, sans enfant, avec un boulot nul, dans ton appartement en location". Eloge de l'espoir par mes amis monogames heureux...

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LuLutine

le vendredi 18 octobre 2013 à 00h05

Notomys, oui j'avais bien compris que le titre ne reflétait pas ton opinion mais celle de tes proches mono !

C'est plutôt à eux que je répondais, à travers toi.
D'autant plus que quand tu entends ça, tu ne peux pas leur dire "Non vous avez tort, regardez-moi" puisque dans leurs yeux peut-être (du moins je l'ai supposé) tu n'es pas (encore) un contre-exemple à ce qu'ils disent (même si tu sembles loin d'être seule, entre autres choses !).

Du coup, je me disais que si tu avais un contre-exemple (moi, mais je suis loin d'être la seule ici) à ce discours, ça pourrait t'aider. Après des années à vivre le polyamour, je suis plus (ou peut-être mieux ?) entourée qu'avant, plus satisfaite qu'avant de mes choix de vie - notamment professionnels, etc.

Vaniel
se perdre leur serait bénéfique !

Ah oui par contre, ça j'avais oublié, mais c'est vrai, tu peux rajouter que je suis complètement paumée !!!
Mais je suis paumée dans une forêt enchantée (bon y a quelques pièges mais pas mortels) qui me plaît sacrément bien.

Et je plussoie dominik pour finir : je pense que tu es tout-à-fait "normale" ! En tout cas, au moins aussi "normale" que moi... ;)

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Discussion : "Tu finiras seule, sans enfant, avec un boulot nul, dans ton appartement en location". Eloge de l'espoir par mes amis monogames heureux...

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LuLutine

le jeudi 17 octobre 2013 à 03h33

Pour répondre au titre du fil (même s'il y aurait beaucoup d'autres choses à dire !) :

Finir seule ?

Je suis quinze fois plus entourée depuis que je suis poly - pas seulement par des amoureux, par de multiples relations bienveillantes, amis compris, sur lesquelles je peux réellement compter - y compris pour ne pas me juger, et ce même avec des amis "mono" ! Ce qui est assez extraordinaire (du moins à première vue) et surtout hautement agréable !
Bon, il y a bien eu quelques "faux" amis, des hypocrites qui au final m'ont tourné le dos...mais si je ne pouvais pas être moi-même avec eux, et être respectée et acceptée en tant que telle, était-ce vraiment une grosse perte ? (Je réponds à ma question : en fait non ce n'est pas une perte, c'est un gain !)

Sans enfant ?

Avoir des enfants est un but en soi dans la vie ? Faudrait poser cette question aux personnes qui t'ont dit ça.
Et quand bien même tu en voudrais (mais on ne devrait pas avoir des enfants "pour avoir des enfants" ou "pour faire comme tout le monde" et encore moins par caprice, je tiens à le préciser !), ce qui semble être le cas, il y a des solutions autres que de trouver un géniteur, l'adoption par exemple ?
Bon ça met sans doute longtemps et je ne suis pas experte mais...33 ans ? Tu es jeune encore !
(Et notamment lorsqu'on veut adopter, je crois que c'est rare d'avoir le droit de faire une demande avant 28 ou 30 ans, de toute façon.)

Avec un boulot nul ?

Depuis quand la vie amoureuse conditionne totalement la vie professionnelle ?
En plus, une femme célibataire a en général un meilleur boulot qu'une femme mariée me semble-t-il...alors ?
Je ne comprends pas cet "argument", sincèrement !
C'est plutôt en rentrant dans le "moule" imposé par notre jolie société patriarcale que tu risquerais de "finir avec un boulot nul" !
(A noter que si j'en crois mes sources, c'est l'inverse pour les hommes : être marié, avoir une famille, des enfants, boosterait la carrière par rapport à celle des célibataires. Mais toi t'es une femme, non ? Donc voilà.)

Dans ton appartement en location ?

Bah, y a rien de mal à louer ! Certaines personnes louent toute leur vie, par choix. Etre propriétaire n'est pas un passage obligé (pas plus que les enfants, le mariage etc.).

Cela dit moi j'ai tout faux, vraiment...
Je suis plus entourée que jamais, j'ai un boulot que j'aime (mais pas facile et je vais peut-être bifurquer vers un autre boulot que j'aime, c'est ça la poly-attitude), et je suis propriétaire !
Bah mince alors, j'ai tout fait de travers !

Ah si, j'ai fait un truc bien dans le tas pour coller à la citation : je n'ai pas d'enfants !
Mais bon, je ne suis pas bien vieille non plus et j'ai encore le temps d'en avoir...certes ce n'est pas en projet mais je ne préjuge surtout pas de ce que me réserve l'avenir ! (Essayer de prévoir m'ayant joué trop de tours par le passé.)

Notomys
si demain, je n'avais *réellement*plus envie de partager une intimité avec lui, alors il l'accepterait car il considère que la relation doit être la réunion de deux envies. Mais si les deux envies sont présentes mais que l'une est artificiellement maintenue et contrainte, alors là, il considère que la relation est fausse

J'ai le même fonctionnement. Quand un ex qui venait de me quitter sous la pression d'une nouvelle copine m'a demandé à ce qu'on soit "amis" (parce que c'était ce que sa copine voulait, et non de par sa volonté propre, il a bien été explicite avec moi sur ce fait), j'ai refusé et j'ai coupé les ponts. Je ne veux pas d'une relation où il faut faire semblant. L'hypocrisie, ça lui convient visiblement, (surtout qu'il y a d'autres trucs sur lesquels il a été super hypocrite, y compris récemment) mais pas à moi !

Sinon pour la question des enfants, je voulais aussi dire qu'on peut en faire sans que les parents n'habitent ensemble. Beaucoup l'ont fait, dont des poly !

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Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

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LuLutine

le mardi 15 octobre 2013 à 19h57

MetaZet
"La parole est interdite pour préserver le secret de celui ou celle qui n’a pas les yeux bandés."

Le secret, c'est-à-dire les envies et interdictions indiquées dans l'enveloppe, c'est ça ?


Si on lit attentivement la phrase, c'est plutôt pour que celui qui n'a pas les yeux bandés ne soit pas connu de celui qui les a ! (En tout cas c'est ainsi que je le comprends)
En résumé : si tu as les yeux bandés, tu ne sais pas qui est en face de toi. Ni avant, ni pendant ni après si j'ai bien compris (enfin, après c'est peut-être "autorisé", mais pas avant ni pendant ?).

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Discussion : Les lundis poly - 7 octobre - Paris - Bubble Bar

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LuLutine

le mardi 15 octobre 2013 à 19h36

Evavita
Etre honnête n'est pas une contrainte pour moi,

Pareil pour moi. C'est plutôt de devoir mentir ou passer sous silence certaines choses qui l'est...

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Discussion : Soirée Open kiss & polysensuelle

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LuLutine

le mardi 15 octobre 2013 à 01h09

Joyeux anniversaire (un peu en retard) Coquelicot !

Ben quoi, c'est pas le fil pour souhaiter son anniv' à Coquelicot ici ??? :)

Bon, sinon :

Siestacorta
Je suis preneur d'un petit CR technique, qu'est-ce que vous avez fait exactement, quelle limite, quel truc à prévoir la prochaine fois ?

Tout pareil que Siesta !

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Discussion : Une lumière pour ma lanterne ? Poly ou paumée ?

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LuLutine

le lundi 14 octobre 2013 à 20h01

Oui, c'est vraiment terrible et injuste...
Je ne crois pas trop m'avancer en disant que tu as tout notre soutien (le maigre soutien qu'on pourra t'apporter en tout cas).

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Discussion : Une auberge espagnole polyculturelle & coopérative ?

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LuLutine

le samedi 12 octobre 2013 à 15h25

Je voulais préciser qu'à l'instar d'aimerplusieurshommes, j'espère bien sûr que personne (poly ou non-poly) ne sera de fait exclu de ce type de structure !

Ce n'était pas ainsi que je l'avais compris, en tout cas.

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Discussion : Polyamour et plaisirs associés

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LuLutine

le samedi 12 octobre 2013 à 01h40

Tcheloviekskinoapparatom
oui, il peut y avoir quelque chose de particulièrement excitant avec une nouvelle personne, mais d'un autre côté il peut aussi y avoir de la gène, de l'embarras, de l'incertitude, de la nervosité, etc. toutes choses qui peuvent disparaître avec le temps, avec le développement d'une relation où on se sent en confiance.

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