Comment aider mon amoureux à accepter le polyamour...?!
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Mark
le samedi 07 septembre 2019 à 23h31
Intermittent
"Je te crois sur parole, je ne fréquente pas ces sites là. "
Moi non plus, ce n'est pas une expérience personnelle, mais c'est ce que je lis sur les forums où c'est un des sujets de discussions.
Grosse arnaque organisée que ces sites ...
Je te prie de m'excuser, je ne voulais pas insinuer quoi que ce soit dans ma réponse. ;-)
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HeavenlyCreature
le dimanche 08 septembre 2019 à 11h51
Intermittent
Tu n'as qu'à répondre (...) :
"Je ne pique pas les hommes mariés aux femmes, je ne fais que les emprunter, je les rends toujours et en meilleur état que je ne les ai trouvés ..."
J'ai trouvé ça savoureux ....
C'est effectivement savoureux comme réponse !
Cela dit, je n'ai jms piqué qui que ce soit ! Je ne donne pas dans les personnes casées.. Du flirt tout au plus, mais ça s'arrête là ! Je suis pour la paix des ménages moi :)
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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Meg59 (invité)
le dimanche 08 septembre 2019 à 21h49
Alors je vais te donner une autre vision. Deja je n ai pas choisi d etre poly, je le suis c'est tout... ce n est qu un constat. Le constat d aimer 2 hommes aussi fort l un que l autre, ce n est pas une question de physique. Non . Je partage avec cet autre d autres choses qu' avec mon mari. Ces choses ne l interresse pas. Un exemple j adore l opera mon mari n aime pas, mon amant qui est marié partage ce gout pour l opéra. Voilà ca résume.
Ai je envie de detruire ma famille? De quitter mon mari ? Oui le quotidien est dur ici 2ans et 5 ans... boulot enfants course repas lessive... je ne me sens plus femme. Pourtant loin de moi l envie de divorcer.
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Mark
le dimanche 08 septembre 2019 à 22h57
Meg59
Oui le quotidien est dur ici 2ans et 5 ans... boulot enfants course repas lessive... je ne me sens plus femme. Pourtant loin de moi l envie de divorcer.
Ce que tu décris est malheureusement une situation fréquente pour beaucoup de parents ; la notion de charge mentale. Indépendamment de la situation de polyamour (edit: amours pluriels, avant que je ne me fasse incendier) que tu vis, c'est avant tout une situation d'équité qu'il faut recréer au sein du couple, et pas toujours évident.
Cela dit, je peux comprendre que cette situation rend plus réceptif à une autre relation, éloignée de cette situation. Une bulle d'air en somme, ou l'on se reconnecte à soi.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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(compte clôturé)
le lundi 09 septembre 2019 à 11h24
""Je ne pique pas les hommes mariés aux femmes, je ne fais que les emprunter, je les rends toujours et en meilleur état que je ne les ai trouvés ...""
Excellent
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Gleyrirj (invité)
le lundi 09 septembre 2019 à 13h26
@HGWELLS
« Dans un couple polyamoureux de gens actifs avec jeunes enfants, le couple principal est là pour le difficile, le mauvais, l'épuisement, la gestion des obligations. Le couple initial est synonyme d'obligation. Le conjoint principal n'est là que pour nous rappeler à quel point la vie est difficile. Et les autres amants, eux, ne sont là que pour le plaisir.
Évidemment, quand on voit nos autres amants, c'est les vacances. Les responsabilités de la vie courante ne sont plus. On fait des sorties, on prend la vie relaxe, etc. Donc... ça fait quoi de notre partenaire principal ? Que du négatif. Le temps de qualité est toujours passé avec les amants, alors que le temps qu'on aimerait fuir est toujours passé avec le conjoint principal. »
Bonjour,
Je suis parent et en relation non-exclusive.
Si c'est vraiment la vision que tu as de la parentalité en relation non-exclusive, alors c'est triste et c'est vraiment de la merde.
Et quand je vois qu'il y a tant de gens qui sont venu soutenir ce genre de propos, ça m'afflige profondément.
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Mark
le lundi 09 septembre 2019 à 13h40
Gleyrirj
@HGWELLS
Si c'est vraiment la vision que tu as de la parentalité en relation non-exclusive, alors c'est triste et c'est vraiment de la merde.Et quand je vois qu'il y a tant de gens qui sont venu soutenir ce genre de propos, ça m'afflige profondément.
J'ai plutôt l'impression que ce sont les ressentis du moment qui lui donnent cette image. Je lui souhaite
en tout cas. Je suis aussi passé par une phase comme celle là, temporaire heureusement. J'ai su prendre avantage du déséquilibre dans la gestion du foyer pour me consacrer encore plus aux enfants.
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HeavenlyCreature
le lundi 09 septembre 2019 à 14h18
Ce type de configuration, je trouve que ça ressemble à la mort d'un couple : on reste ensemble pour pas péter la famille mais on partage que les contraintes, on "survit" en ayant son petit bol d'air à côté... Si chacun fait de même de son côté, ça peut être viable (pour les adultes, mais les enfants dans l'histoire ? Quelle image de l'amour on leur donne ? Et la tierce personne ?) si c'est unilatéral, ça s'appelle du foutage de gueule je trouve.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
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(compte clôturé)
le lundi 09 septembre 2019 à 16h39
Gleyrirj
@HGWELLS
« Dans un couple polyamoureux de gens actifs avec jeunes enfants, le couple principal est là pour le difficile, le mauvais, l'épuisement, la gestion des obligations. Le couple initial est synonyme d'obligation. Le conjoint principal n'est là que pour nous rappeler à quel point la vie est difficile. Et les autres amants, eux, ne sont là que pour le plaisir.
Évidemment, quand on voit nos autres amants, c'est les vacances. Les responsabilités de la vie courante ne sont plus. On fait des sorties, on prend la vie relaxe, etc. Donc... ça fait quoi de notre partenaire principal ? Que du négatif. Le temps de qualité est toujours passé avec les amants, alors que le temps qu'on aimerait fuir est toujours passé avec le conjoint principal. »
Bonjour,
Je suis parent et en relation non-exclusive.
Si c'est vraiment la vision que tu as de la parentalité en relation non-exclusive, alors c'est triste et c'est vraiment de la merde.
Et quand je vois qu'il y a tant de gens qui sont venu soutenir ce genre de propos, ça m'afflige profondément.
Je vais mettre les pieds dans le plat et touiller.
Pour avoir été poly subissant, comme beaucoup ici, oui ce ressenti est normal, lorsque l'on voit le conjoint/te partir à un rdv et que l'on reste avec les charges familiales, ça questionne, chose qu'un poly décidant ne peut pas voir.
L'équilibre est indispensable pour accepter une relation poly, ou alors un mental particulier. Mais imaginez le chemin que doit faire un poly subissant pour arriver au poly acceptant, lui qui n'imaginait pas avoir de type de relation.
Il est facile de critiquer, d'accuser, lorsque l'on est bien avec plusieurs partenaires , mais n'oublions pas le chemin parcouru pour y arriver, et combien de souffrances subies.
Perso je ne l'oublierai pas, j'ai muri, mais les débuts ont été dur.
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HGWELLS
le lundi 09 septembre 2019 à 20h41
Une bonne partie de ce thread a été passé sur un seul de mes arguments, soit l'injustice entre la facilité de la femme de trouver des amants versus celle de l'homme. Mais ce n'est qu'on petit point parmi tant d'autres.
En terme d'injustice, il y a déjà un point plus marquant que tous les autres, dans mon cas (et c'est probablement souvent le cas..) : le fait que la personne qui en fait la demande soit déjà amoureuse d'un autre (ce qui a catalysé la demande..).
Ça, ça fait en sorte que pour les plusieurs prochains mois (et peut-être plus), il n'y aura qu'un seul des deux qui aura une relation « extra-conjugale », alors que l'autre poireau devra remettre la machine en marche et déployer des efforts pour rencontrer plus de gens, le tout en subissant toutes les émotions qu'un polyamoureux subissant peut ressentir au début. Ça, c'est une réelle injustice, ou inégalité, qui fait en sorte que la relation polyamoureuse débute vraiment, mais vraiment mal pour le subissant, et tellement bien et facilement pour l'autre. Et l'amour (si on dit que le polyamour n'est pas une question de libertinage seulement mais plutôt de bâtir des relations amoureuses avec des gens) n'est pas aisé à trouver. Ça peut être très long avant de tomber sur quelqu'un avec qui on développe des sentiments amoureux. Mélangez ça avec le manque de temps en général dans la vie, le peu d'occasions pour rencontrer de nouvelles personnes, etc.
Elle, elle travaille dans un monde remplis de collègues jeunes et allumés, avec une clientèles toujours changeante et en pleine explosion sexuelle. Moi, je suis fonctionnaire. Dans un bureau. Vous voyez l'idée.
Alors si le subissant, nécéssairement, a des tonnes de sentiments négatifs, et que c'est difficile pour lui, qu'en sera-t-il si, en plus, il ne trouve pas rapidement une autre personne pour ne pas se sentir comme un connard qui a juste tout perdu?
Ensuite viennent mes autres questionnements et arguments que j'ai annoncé beaucoup plus haut ( mon premier message ). Le plus important est le manque de temps. Nous avons déjà presque jamais l'occasion d'être deux adultes ensembles qui profitent de la vie (boulot, enfants, tâches ménagères, etc.), et ce manque de temps à deux a presque complètement détruit la passion qu'avait ma conjointe envers moi (de son aveux : « Je me sentais morte à l'intérieur, je me sens vivante maintenant que j'ai rencontré Mr.X, mais je t'aime encore et je veux être poly. » ). Alors qu'en sera-t-il lorsque nous serons poly, que je serai un peu dévasté par la chose, et qu'en plus, le peu de temps de qualité disponible devra être divisé. Je vois très mal comment notre relation pourrait durer. Je vois encore moins comment elle pourrait s'« améliorer », comme elle le suggère.
Mais le temps me manque. Je dois prendre une décision rapidement maintenant. Je refuse de rester dans notre statu quo encore plus longtemps qu'en mi-octobre (ça fera un an qu'on discute de ça, qu'elle ne consomme pas totalement son amour avec l'autre). Et je crois avoir trouvé une solution qui réduis beaucoup les impacts négatifs qu'auront le polyamour sur moi....
Je continue d'y réfléchir quelques jours et je vous reviens avec ça :)
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Mark
le lundi 09 septembre 2019 à 21h35
Si tes conclusions sont celles que reflètent tes posts, je me demande ce que tu as pu faire comme travail introspectif depuis un an, à part rester dans le refus et déni?
Vos discussions, vos réflexions communes sur le sujet ne t'ont manifestement pas permis d'avancer sur la courbe du deuil/changement. Dommage.
Ce que je n'ai pas lu dans tes posts, sont tes réflexions et tentatives de chercher un nouvel équilibre dans vôtre couple. L'actuel, de toute évidence, ne convenant plus ni à ta femme ni à toi avant sa nouvelle relation.
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(compte clôturé)
le lundi 09 septembre 2019 à 22h42
Oui , comme Marck, je souhaiterai aussi connaitre tes avancement et sur quoi / comment tu y as réfléchi.
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HeavenlyCreature
le mardi 10 septembre 2019 à 00h04
HGWELLS
Mais le temps me manque. Je dois prendre une décision rapidement maintenant. Je refuse de rester dans notre statu quo encore plus longtemps qu'en mi-octobre (ça fera un an qu'on discute de ça, qu'elle ne consomme pas totalement son amour avec l'autre). Et je crois avoir trouvé une solution qui réduis beaucoup les impacts négatifs qu'auront le polyamour sur moi....
Je continue d'y réfléchir quelques jours et je vous reviens avec ça :)
Ben en fait rien ne t'oblige à être poly (le fait que tu utilises le terme "subissant" résume bien les choses !). Étant donné ton état d'esprit (personne ici ne peut remettre en cause ta souffrance, ton sentiment d'injustice, etc.) j'ai envie de te dire "barre toi"! Parfois, il faut savoir admettre sa "défaite" pour mieux repartir ! Étant donné tous tes ressentiments, c'est le mieux que tu puisses faire selon moi... Bonne chance en tous cas :)
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bidibidibidi
le mardi 10 septembre 2019 à 09h10
Je rejoins HeavenlyCreature, mais avec un autre angle : Il y a un fort sentiment d'injustice dans tes messages. Pour moi, ce sentiment d'injustice est profond, et n'est pas créé par le polyamour de ta femme mais révélé par celui-ci, comme la goutte qui fait déborder le vase.
Dirais-tu que tu as été vraiment heureux ces quelques dernières années, juste avant l'annonce de ta femme ? Dirais-tu que tu as évolué personnellement ?
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cinderella
le mardi 10 septembre 2019 à 14h26
Elle, elle travaille dans un monde remplis de collègues jeunes et allumés, avec une clientèles toujours changeante et en pleine explosion sexuelle. Moi, je suis fonctionnaire. Dans un bureau. Vous voyez l'idée. Alors si le subissant, nécessairement, a des tonnes de sentiments négatifs, et que c'est difficile pour lui, qu'en sera-t-il si, en plus, il ne trouve pas rapidement une autre personne pour ne pas se sentir comme un connard qui a juste tout perdu?
Le lieu, les personnes rencontrés, le travail... ne fait pas tomber amoureux, il n'est pas à l'origine de l'amour si je puis dire ainsi.
Je suis dans une profession où je rencontre beaucoup de personnes avec des jeunes et des moins jeunes et en plus je suis dans le domaine de la santé et des soins alors m'en voilà des occasions pour tomber amoureuse et pourtant et bien c'est mon conjoint qui est tombé amoureux (qui a une autre amoureuse) qui est dans un univers de mec et qui rencontre moins de monde que moi.
Je ne vais pas me forcer à tomber amoureuse de quelqu'un (d'ailleurs forcer et amour je trouve que cela ne va pas bien ensemble) mais peut être qu'un jour oui mais je ne me focalise pas la dessus...
Moi ce qui m'importe actuellement et mon besoin clairement identifié :c'est que je ne "rogne pas" sur mes besoins. C'est à dire je ne veux pas être que le quotidien je veux continuer le quotidien, les moments de qualité et nos projets d'avenir. J'ai exprimé mon besoin à mon conjoint qui à clairement compris cela et c'est un besoin pour lui aussi. En d'autre terme, je ne me verrai pas dans le polyamour si notre relation n'est que le reflet d'une contrainte pour lui et pour moi..
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Intermittent (invité)
le mardi 10 septembre 2019 à 21h46
"Le plus important est le manque de temps. Nous avons déjà presque jamais l'occasion d'être deux adultes ensembles qui profitent de la vie (boulot, enfants, tâches ménagères, etc.), et ce manque de temps à deux a presque complètement détruit la passion qu'avait ma conjointe envers moi"
Je m'étais fait allumer sur ce site, il y a quelque temps lorsque évoquant le cas d'un couple poly avec enfants ayant une relation à l'extérieur du couple à raison de deux jours par semaine chacun, je me demandais quel temps pouvait-il rester pour cultiver la relation primaire.
Effectivement, le problème du temps à consacrer à la relation primaire hors contexte parental, se réduit à "peau de chagrin".
En plus, il faut être honnête, la gestion des enfants au quotidien peut souvent être source de conflit entre les parents.
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HGWELLS
le mardi 10 septembre 2019 à 22h11
@Mark
« Si tes conclusions sont celles que reflètent tes posts, je me demande ce que tu as pu faire comme travail introspectif depuis un an, à part rester dans le refus et déni? »
Évidemment, sur ce forum, je vous balance tous les côtés négatifs que je vois, en espérant que vous les cassiez avec des arguments bétons. Les arguments positifs que je vois sont déjà intégrés dans ma réflexion et n'ont pas lieu d'être débattus ici.
S'il n'y avait que les arguments négatifs, effectivement :
@ourscalin « j'ai envie de te dire "barre toi" », ce serait déjà fait. Je ne suis pas pathétique au point de rester là si je ne vois que du négatif.
Bref, je formule mes idées encore un peu et, pour le plaisir, je vous exposerai la solution qui me semble être idéale. Par contre, je suis absolument certain qu'on la critiquera vertement...
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(compte clôturé)
le mardi 10 septembre 2019 à 22h54
On l'a critiquera peu être ou non, mais elle sera respectée.
Ne te perd pas, c'est tout ce que je te conseille.
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Mark
le mardi 10 septembre 2019 à 23h05
HGWELLS
Les arguments positifs que je vois sont déjà intégrés dans ma réflexion et n'ont pas lieu d'être débattus ici.
C'est ton choix mais je trouve ça dommage. Mon idée de l'entraide sur un forum est aussi de pouvoir partager et permettre à d'autres de s'inspirer des éléments positifs d'un cheminement.
HGWELLS
Je ne suis pas pathétique au point de rester là si je ne vois que du négatif.
Sauf que le cheminement n'est rarement linéaire ni effectué en un laps de temps court. (court étant très relatif). Je ne vois donc pas ce qu'il y a de pathétique pour toi ou d'autres qui sont dans un cheminement qui prends du temps. Même si pendant un certain temps, on ressasse le négatif pour essayer de mieux l'appréhender, contrôler puis l'évacuer.