Polyamour.info

Caoline

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Dijon (France)

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Discussion : J'aime deux femmes

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Caoline

le mercredi 20 février 2019 à 09h44

DeMDeP si tu cherches du soutien crées toi un profil et expliques nous ta situation précise car là tu risques de ne pas avoir de reaction.

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Discussion : Jugement des autres : au secours !

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Caoline

le mercredi 20 février 2019 à 09h39

Bonjour

Je pense que le fait de te cacher, de demander à le cacher, n'aide pas du tout à ce que les autres aient une perception positive. Si tu le caches c'est que c'est honteux, mal... dans la perception des gens.
Pour ma part, je ne me cache pas, j'en parle dès que l'occasion se présente voir je provoque la discussion quand je sens que des doutes pourraient s'installer. Par exemple il y a 2 ans je suis allée à 2 manifestations culturelles ou il y avait des amis de mon couole d'origine avec mon autre amoureux de l'époque. La première fois je me suis dit que 15 jours après ils nous verraient tous les 3 et seraient rassurés sur le fait que mon compagnon était au courant et à l'aise. Finalement mon compagnon n'a pu venir la deuxième fois non plus. Du coup, soit j'ai pu en discuter quand je croisais des amis soit j'ai envoyé un petit mail après pour qu'ils ne s'inquiètent pas ne se posent pas de questions. Ils m'ont félicité de ma démarche et ont trouvé ça très chouette si tout le monde était d'accord.

Bref comme pour beaucoup de choses je pense que le regard des autres dépend de sa posture et de sa confiance en soi.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : [Presse] le Monde : Echangisme, candaulisme, polyamour : la fidélité s’écrit (aussi) au pluriel, Maïa Mazaurette, fév 2019

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Caoline

le lundi 18 février 2019 à 08h17

Je le trouve très bien fait, pas dogmatique, juste appelant à la réflexion.

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Discussion : Existe-t-il une prédisposition pour les relations intimes ?

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le vendredi 25 janvier 2019 à 18h26

bidibidibidi

J'ai tendance à douter grandement du couple. Clairement, j'en doute en tant que seul modèle relationnel valide pour élever des enfants. Pour moi, il faudrait ouvrir le choix pour que chacun puisse vivre dans la structure relationnelle qui lui convient le plus. Et par là, je ne parle pas que de l'exclusivité, je parle aussi de la vie commune, de la taille de la cellule familiale, etc...
A mon avis, en limitant les possibilités au couple, on fait un grand paquet d'exclus et pas mal de malheureux.

Il y a d'autres choses qui se développent même si elles sont encore rares. De toute façon, les enfants vivant toute leur enfance avec le même couple, qui plus est heureux tous les d'eux d'être en couple, ça devient rare aussi donc c’est sûr qu'il y a des choses à inventer.

Par contre je ne vois pas le rapport avec le sujet.... ou alors tu voulais dire des prédispositions pour la vie de couple ?

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Vivre ou sombrer

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Caoline

le vendredi 25 janvier 2019 à 18h18

De mon point de vue, plus tu attends pour lui dire très clairement ce que tu ressens et plus elle t'en voudra, surtout si elle a déjà des doutes. Et de toute façon vu votre proximité à tous elle ne pourra que finir par être sûre et ça me semble beaucoup plus difficile à accepter si c'est elle qui le voit que si c’est avoué.

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Discussion : Mono et DA : les réponses que le polyamour m'a apporté!

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Caoline

le mardi 18 décembre 2018 à 12h52

Joli témoignage qui je pense en effet peut être utile à d'autres. Merci de l'avoir écrit ici.

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Discussion : As-tu passé un bon week-end ?

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Caoline

le lundi 10 décembre 2018 à 19h51

Je me suis exprimée un peu sommairement et donc ça peut être mal interprété. Lui dire que c’est difficile pour toi et ce que tu ressens en effet je ne suggéré pas non plus de le faire par sms.
Ma suggestion de sms c'était une façon de ne pas rompre totalement le contact quand il est avec son autre amoureuse.

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Discussion : Mauvais timing

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Caoline

le lundi 10 décembre 2018 à 05h27

Ce genre de situation ne m'inspire rien de positif. Je parie qu'il ne supporterai quand même pas que tu ai une autre relation. Je pense qu'il veut juste lui faire ce qu'il veut comme il veut mais sans réciproque.
Fais vraiment attention à ne pas accepter l'inacceptable.

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Discussion : As-tu passé un bon week-end ?

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Caoline

le lundi 10 décembre 2018 à 05h23

La réalité sinon comment pourrait il en tenir compte ? Plusieurs week-ends en un peu plus d'un mois pour une ouverture de relation ça me sembke assez brutal.
De même demander quelques nouvelles, quelques signes qu'il pense aussi à toi ne le semblepas aberrant à demander.
Quand nous sommes séparés avec mon compagnon de vie nous échangeons toujours au minimum un sms le matin un le soir et parfois quelques uns ou un petit appel.

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Discussion : Couple vers Trouple notre transition notre histoire

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Caoline

le mardi 04 décembre 2018 à 19h46

Ca me semble aussi une très mauvaise idée de ne pas dire les choses clairement aux enfants, de toute façon ils sauront. Je pense aussi qu'il faut vous préparer à assumer au lieu de faire l'autruche car ça se saura forcément.

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Caoline

le vendredi 30 novembre 2018 à 06h17

artichaut
Je trouve ça paradoxal cette façon de voir/dire les choses.
C'est un peu comme dire "je suis libre !" (comme un truc intouchable) puis reconnaître que tu ne l'es pas (car on est des êtres sociaux).
Et du coup je trouve ça emprunt d'idéologie libérale ("je suis libre !") alors que foncièrement tu serais plutôt socialiste (au vieux sens du terme)… en tout cas dans tes relations amoureuse/intime
Et encore le dire comme ça, laisse entendre que c'est une question d'idéologie

et surtout, cette liberté ne me semble pas souhaitable
parce que
- soit elle est synonyme de séparation (je vis seul dans ma bulle)
- soit elle est synonyme de domination (j'impose des trucs aux autres)

En fait chez moi c'est plutôt de l'anti-domination. Je suis libre dans le sens où je ne reconnais à personne le droit de m'imposer quelque chose. Si mon compagnon me disait "je refuse que tu ai des relations sexuelles avec quelqu'un d'autre" ça be me conviendrait pas du tout. Concrètement je remettrais notre relation en question mais en fait concrètement ça n'a jamais eu aucun risque d'arriver. Quand il ne sentait pas prêt à l'accepter il s'accordait le droit de modifier ou mettre fin à notre relation si elle ne lui avait plus convenu mais jamais il ne m'aurait interdit de vivre mes envies. Ce n'est pas pour rien que ça va faire 28 ans que nous sommes heureux ensembles. Par contre si il me dit qu'il souffre ou même que telle chose est difficile à vivre ou envisager pour lui, c'est une évidence pour moi que je vais en tenir compte.
Je pense que tout ça se traduit bien dans le déroulement de l'ouverture de notre couple. J'avais besoin de savoir si c'était ok pour lui que j'aille voir l'homme dont j'étais amoureuse en envisageant qu'il puisse se passer n'importe quoi entre nous. Il ne s'est rien passé de sexuel mais j'ai pu constater qu'il l'aurait mal vécu si ça avait été le cas. Notre couple s'est réellement ouvert plus de 6 mois plus tard après beaucoup de discussion, d'évolution et en tenant compte de son ressenti.

Donc oui je suis libérale car je ne supporte pas l'idée que quelqu'un ou une règle/loi m'impose ce que je dois ou ne dois pas faire. Mais je suis socialiste, si on veut, parce que pour moi c'est une évidence absolue, un élément incontournable, de tenir compte de l'effet de mes choix sur les autres. C'est compliqué, même si dans les faits je ne peux malheureusement que le constater, d'imaginer que cette prise en compte de l'effet de tous ses actes sur les autres ne soit pas une évidence universelle !
Eh oui en fait je suis une idéaliste en souffrance...

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Caoline

le jeudi 29 novembre 2018 à 10h01

alinea7
Je prends un exemple d'enjeu différent du sexe : si deux personnes se sont accrochées l'une à l'autre sur leur plaisir à cuisiner, s'ils ont mis en place cette activité et qu'elle a été un élément central présent et marquant tels qu'ils n'avaient jamais eu avec d'autres personnes, l'un l'autre se retrouvant souvent et avec plaisir là dedans, à l'anticiper avec joie, à imaginer, préparer puis partager leur passionnante gastronomie.
On peut imaginer l'insécurité si l'un des deux se met à pratiquer cette passion avec quelqu'un d'autre avec un bonheur d'autant plus grand qu'il y a un renouvellement du fait du nouveau partenaire, avec de nouvelles idées et le partage du meilleur qui avait été découvert dans la relation initiale.
La défection est certes compensée par l'enthousiasme, le bonheur dégagé par celui qui pratique cette activité avec quelqu'un d'autre, et les découvertes partagées au retour mais ce n'est pas pareil de se faire partager une expérience ou d'en faire la découverte conjointe. Pas pareil de constater le bonheur du partenaire ou d'en être partie prenante. Sans compter qu'il y a moyen de se sentir abandonné dans l'activité, de se sentir relégué au passé en même temps que les anciens moments précieux, puisque l'énergie et l'envie sont dirigés plus fortement vers la nouveauté avec la nouvelle partenaire au lieu d'en ajouter de nouveaux avec l'ancienne comme si le plus beau avait déjà été vécu et qu'on avait fait le tour de la question. Et surtout, surtout, y a moyen de ne pas vouloir partager ça, de vouloir que ces activités soient exclusives au couple parce que c'est précieux justement, que c'est associé à plein de choses dans la relation.

Bref tout ça pour dire que pour d'autres ça sera peut-être pas le sexe l'élément fondateur de la relation, et que ça passera même bien pour le sexe, mais que la cuisine, niet. Besoin d'avoir un temple de la relation ? C'est grégaire ça ? ^^

L'analogie est intéressante et plus je lis sur ce besoin d'exclusivité, d'être unique... plus j'ai l'impression qu'il doit y avoir des prédispositions à la non exclusivité.
Personnellement ce que j'aurais eu du mal à partager avant de l'avoir expérimenté, c'est les sentiments, de peur qu'il aime plus l'autre et parte, et le temps vraiment disponible l'un à l'autre, de peur d'en manquer.
Mais le sexe ou toute autre activité, je me rends compte en lisant cette analogie que je trouve toujours l'apport extérieur intéressant, enrichissant et que comme je suis persuadé que chaque partage avec une personne différente est différent, je n'ai pas peur du tout de perdre l'exclusivité. L'avoir expérimenté m'aide c’est sûr, toutes mes relations ont été uniques même quand des personnes et ce qu'on partage se ressemblent. En fait cette expérience on la fait dans toute les relations depuis notre naissance, non ? donc pourquoi ça serait différent en relation amoureuse ou intime ?
Pour moi l'élément fondateur de la relation avec mon compagnon de vie c'est les sentiments, et ses sentiments non seulement restent mais même s'intensifient quand j'en ressens pour quelqu'un d'autre. Et je ne vois pas pourquoi ça serait différent pour lui.
Pour le temps, je n'ai plus peur d'en manquer puisque je sais que ce temps je pourrais en profiter pour vivre des choses intenses avec d'autres personnes, amours ou ami.e.s ou entre les 2.

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Discussion : Liberté sexuelle de mes partenaires

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Caoline

le jeudi 29 novembre 2018 à 09h47

Cette question de la liberté est complexe.
Je dis toujours que je suis libre de faire mes choix, mais que je fais mes choix en fonction de ma conscience et il me serait impossible de faire consciemment quelque chose qui fait du mal à quelqu'un avec qui j'ai une relation amoureuse/intime.

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Discussion : L'important

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Caoline

le jeudi 22 novembre 2018 à 16h43

Je ne fais pas de citation car trop compliqué car je vais répondre à plusieurs messages.

Pour commencer, je voudrais préciser ce que j'ai pu exprimer à Tempête. Je trouve insupportable de dire "tu peux avoir une relation intime avec telle personne mais je t'interdis d'avoir des relations sexuelles" pour 2 raisons. La première c'est inconcevable pour moi que quelqu'un ai le droit de m'imposer ce que je peux vivre ou pas. La seconde est qu'il n'est pas envisageable pour moi de passer du temps en tête à tête avec quelqu'un pour qui j'ai du désir, et qui en a pour moi, sans que ça s'apparente à de la torture.
Cependant, ça ne veux pas dire du tout que je pourrais avoir une autre relation intime si mon compagnon en souffrait. Mais m'exprimer son ressenti et que j'en tienne compte, ça n'a rien à voir avec m'interdire. J'ai toujours dit que je ne savais pas ce que j'aurais fait si mon compagnon avait mal vécu mon envie de vivre une autre relation, puis d'autres. J'aurais essayé et probablement longtemps d'y renoncer et si vraiment ça me faisait trop souffrir, j'aurais choisi de le quitter.

Donc pour intermitent, oui il avait vraiment le choix. J'aurais préféré ne pas aller voir la personne pour qui j'avais des sentiments et du désir que d'y aller en ayant des interdits car je sais que je risquais de manquer de résistance si nous avions envie de relations sexuelles et que ça s'avérait possible. Cependant, le fait que je n'ai pas forcément senti mon compagnon vraiment prêt à ce que je vive mes envies a probablement joué dans le fait qu'il n'y a pas eu de relations sexuelles. Mon compagnon a beaucoup de mal à dire non, mais en presque 28 ans, 20 à l'époque, j'ai appris à décoder les vrais oui des faux.

Ca me semble capital que l'accord soit préalable à la concrétisation de la relation. En tout cas je pense que je n'aurais jamais pu accepter que mon compagnon me trompe puis me demande d'accepter et donc je n'aurais jamais été capable de lui faire ça. Ça me semble infiniment plus compliqué à accepter mis devant le fait accompli.

Pour finir, je peux certifier que les couples mono-poly (y compris avec sexualité totalement libre) où le mono est plus heureux que quand la relation été exclusive car il se réjouit pour le poly ça existe, puisqu'on le vit depuis presque 8 ans. Il n'a pas eu besoin de se détacher, il est très autonome émotionnellement, pas du tout dans le besoin ou la possession, pas du tout dans la dépendance affective, alors que moi je l'étais. Et ça ne veut pas dire que nous sommes distants, loin de là, nous sommes plutôt très fusionnels.

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Discussion : L'important

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Caoline

le mercredi 21 novembre 2018 à 14h33

Bonjour Tempete,

J'ai pour ma part besoin de transparence dans mes relations, j’exècre le mensonge, les cachoteries... Mais ta limite me semble tellement intenable qu'elle me semble être une incitation au mensonge.
Imagines tu pouvoir ne pas partager d'intimité avec quelqu'un que tu aimes, parce que quelqu'un d'autre te l'interdit ? Moi non. La première fois que je suis parti rejoindre mon deuxième amoureux pour un week-end, j'ai dit à mon compagnon que j'avais besoin pour y aller qu'il accepte qu'il puisse se passer n'importe quoi entre nous. Il a accepté, de toute façon il a toujours considéré que personne n'a le droit de restreindre la liberté d'une autre personne. Finalement il n'était pas prêt à bien le vivre, je l'ai compris à mon retour mais ça tombe bien, nous n'avions pas eu de relations sexuelles.

Bon cheminement.

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Discussion : [Le site] Bientôt 10 ans

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Caoline

le vendredi 16 novembre 2018 à 20h13

10 € par personne pour un week-end, c'est vraiment pas cher.
Je ne m'engage pas dans l'orga car longtemps à l'avance, sans savoir quand ça sera, ce que je ferais à ce moment là... ça fait trop d'incertitudes pour moi. Mais il est probable qu'à ce moment là, j'aurais envie de donner un coup de main.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Passage mono - poly

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Caoline

le vendredi 26 octobre 2018 à 19h59

Ça fait plaisir de lire ces nouvelles Yuzu. Merci.

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Discussion : Première expérience.... Et confusion... Suis-je trop idéaliste ?

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Caoline

le lundi 22 octobre 2018 à 20h53

bidibidibidi
Utiliser une personne pour son propre plaisir ? Il est là mon problème. Je trouve que cette phrase est hallucinante. Parce que la nana, elle est "utilisée" ? Elle est pas consentante dans l'acte sexuel ?

Elle se sent utilisée si elle a consentie à un moment de plaisir partagé avec sensualité... et que dans les faits l'autre ne s'occupe que de son plaisir et se barre.

bidibidibidi
Elle n'a pas sa part de responsabilité dans le "tirer son coup puis s'en aller" ?

Je ne nie pas qu'elle en a une part aussi, mais la pression de son éducation, la société machiste dans laquelle elle vit, les mecs comme toi qui pensent qu'on est un bon coup si on est endurant à la pénétration et qui le colportent, sont encore plus responsables pour moi.

bidibidibidi
On est face à deux personnes qui ont un acte sexuel consenti des deux côtés. Et l'acte s'avère assez nul, au minimum du point de vue féminin, et soudainement c'est de la faute du mec qui, lui, a du pleinement apprécier.

Si il n'apprécie pas, pourquoi il continue à faire comme ça ? Pourquoi il discute pas, il fait pas de l'initiation en partageant soit ce qu'il connait soit en proposant d'expérimenter ensembles.
Mais en fait je pense que celui qui fait ça, il ne sait même pas que ça pourrait être autrement et infiniment mailleur pour les 2. Il se contente lui aussi de s'en tenir aux stéréotypes de l'homme endurant qui perd pas son temps avec les trucs de nanas. C'est un homme un vrai lui. Ou alors il était pressé de rentrer retrouver bobonne pour pas qu'elle pose trop de questions.

bidibidibidi
Je persiste à dire que le seul consentement qui a été explicitement donné dans le cas présent c'est celui de l'acte sexuel.

C’est pour moi vraiment une porte ouverte à l'abus, à l'utilisation. Ca ne veut pas dire du tout qu'il faut lister les actes qui auront lieu mais j'insiste tout est une question d'objectif, d'intention. Le consentement donné par les femmes me semble en général être donné pour un moment de "PLAISIR PARATGE" par pour un acte sexuel.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Le polyamour : j'ai testé, mais je n'y suis pas arrivée...

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Caoline

le vendredi 19 octobre 2018 à 20h17

artichaut
pour nuancer un peu tout ça, il n'est pas inutile de préciser :
- que ce dont il est question ici, sont des comportement très très très genrés (il ne s'agit pas tant de "faire des efforts" que d'avoir de l'empathie, et l'empathie c'est comme la jalousie : …ça se travaille… !)
- que l'on n'est pas des êtres immuables, on peut changer, se changer (j'en sais quelque chose, je ressemblait beaucoup, avant, au portrait de cet homme, et c'est grâce à une amoureuse très très très patiente que j'ai changé, …et j'en suis bien content aujourd'hui)

certes il y a des incompatibilités, mais si chacun.e reste sur son quant-à-soi on ne peux pas avancer

il y a souvent, je trouve une hypocrisie (mec-cisgenre-hétéro, pour ne pas la citer) de se prétendre comme ci ou comme ça, alors qu'il y a juste la volonté, en effet, de rester dans sa bulle de privilèges, de mettre la merde sous le tapis, de faire zéro efforts (mais où il est le travail relationnel ?), de ne pas s'engager, ne pas se mettre en jeu, ne pas prendre le risque de montrer ses émotions, et j'en passe

après oui, la différence entre l'hypocrisie virile (générant le fait que c'est tjs les même qui se tapent la charge mentale et la charge relationnelle) OU une vraie limite importante (générant éventuellement incompatibilité), c'est pas tjs facile à discerner, autant pour soi-même, que chez l'autre

toujours est-il qu'en tant que mec-cis-hétéro, on se ment beaucoup à soi-même
à force de vouloir tjs paraître fort, immuable et sûr de soi, on passe à côté de beaucoup de choses…

perso j'en découvre encore tous les jours

et le travail sur l'empathie, whoua, c'est comme le travail sur la jalousie, ça te réconcilie avec toi-même, ça te permet de résoudre des blessures profondes, et tant d'autres belles choses…

Merci pour ce beau message artichaut. Même si je ne suis pas sûre que ce soit forcément genré (enfin la charge mentale si vraiment), il y a aussi une question de tempérament, ça me semble très important de réfléchir à tout ça.

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Discussion : Première expérience.... Et confusion... Suis-je trop idéaliste ?

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Caoline

le vendredi 19 octobre 2018 à 19h31

Désolée, je continue car je trouve ça intéressant et que je pense que ça peut l'être pour d'autres. Ceux à qui ça ne convient pas, ils peuvent ne pas lire non ?

@bidibidibidi
Je l'ai déjà écrit, mais vu tes réponses j'ai l'impression que tu ne me lis pas, si l'autre personne a consenti à l'objectif "je tire un coup et je me barre (ou je te raconte ma vie sans me soucier de la tienne pour en revenir un peu au cas présent)" je n'ai aucun souci avec ça, la personne n'est pas un goujat, elle a fait ce qu'elle avait dit. Mais en fait je doute que beaucoup de femmes consentent à ça, sans nier qu'il puisse y en avoir. Et donc ceux qui on fait miroiter tout autre chose et font ça, oui pour moi c’est des goujats.

bidibidibidi
Quand je m'engage à faire un match de tennis avec quelqu'un, la seule chose à laquelle je m'engage, c'est de suivre les règles. Si j'humilie le mec et qu'il en sort en se disant qu'il ne jouera plus jamais contre moi, je n'ai pas "mauvaise conscience".

Wahou, en lisant ça je me rends compte à quel point on a une vision différente des relations humaines.
Moi si je joue avec quelqu'un au tennis et qu'il est beaucoup plus fort que moi, je ne me sens pas humiliée, je me dis juste qu'il est bien plus doué que moi au tennis et que ça doit pas être très intéressant pour lui de jouer avec moi. Et j'en sors en lui demandant si malgré cela il acceptera encore de jouer avec moi pour que je puisse progresser. Si jamais il a une attitude montrant qu'il cherche à m'humilier, j'arrête de suite de jouer et je considère que c'est une personne toxique et sans intérêt donc je n'ai plus d'interaction avec lui.

bidibidibidi
Donc pourquoi, quand on parle d'acte sexuel, soudainement, tout change, et alors que j'ai juste consenti à une partie de jambe en l'air, on commence à juger ce que je fais d'un point de vue moral ?

Je n'ai aucun jugement moral sur les actes mais sur le fait de mentir pour pouvoir utiliser une personne pour son propre plaisir.

bidibidibidi
Alors, bien sûr, je parle pas du cas où je violerai les règles (du consentement, du respect, ou quoi que ce soit d'autre).
Il n'y a aucune raison d'avoir mauvaise conscience après un acte sexuel à partir du moment où le consentement à été respecté. Ca n'est pas mal moralement de tirer son coup et se barrer. Par contre, je comprendrai que la demoiselle ne veuille plus jamais jouer avec moi.
Et d'ailleurs, j'aimerai bien savoir pourquoi, pour toi, c'est mal.

Je dois vraiment le dire encore une fois ?

bidibidibidi
Être un bon ou mauvais coup ne te condamne pas à une vie sexuelle excellente ou chiante. Il faut ensuite prendre en compte les affinités personnelles et les sentiments, deux choses qui peuvent drastiquement changer la perception des performances d'une personne.

Je ne suis pour ma part pas d'accord avec les expressions bon coup, mauvais coup, non seulement je trouve ça bien trop jugeant mais en plus pour moi ça n'existe pas. Il y a des personnes respectueuses, attentionnées, qui sont dans l'idée qu'une relation sexuelle c'est un moment de PARTAGE de plaisir, qui respectent ce qu'elles ont dit. Et il y a des personnes qui mentent sur le projet pour tirer un coup.

bidibidibidi
Et puis, le sexe n'est pas tout dans une relation, loin de là. J'irai pas condamner les asexués à une absence de plaisir relationnel.

Là on parle des rencontres à objectif sexuel pas des relations où on partage pleins de choses.

bidibidibidi
Basée sur des témoignages un peu moins directs et un échantillon peu représentatif, donc à prendre à la légère. Mais qui montre quand même un peu plus de sérieux que ta presse spécialisée. Et des conclusions en opposition complète avec ce que les femmes disent en général.

Euh je n'ai jamais lu de presse spécialisée, c’est toi qui a parlé de ça. Je lis de temps en temps des articles de blogs dont je trouve les auteurs intéressants par leurs questionnements sur la sexualité. Je discute aussi du sujet avec beaucoup d'amies.

bidibidibidi
Je te remercie de me donner de jolis arguments. Si la pénétration était effectivement si peu intéressante, les lesbiennes se feraient pas suer à utiliser des jouets. Enfin, il est aussi possible que mes copines lesbiennes/bi n'aient pas les mêmes jeux que les tiennes ;-)

Toutes les lesbiennes n'utilisent pas des jouets pénétrants et si tu regardes les sextoys les plus appréciés, tu verras que ce n'est pas des pénétrants. Et puis si elles peuvent en utiliser, les hommes aussi donc pas besoin qu'ils soient endurants !

bidibidibidi
Pardon, pardon. Mais dans tous les cas, tu te bats contre rien, j'ai jamais dit que la pénétration était obligatoire ou quoi que ce soit. Juste que c'est un acte basique, commun, habituel.

Non non, tu as dit "Par contre, je suis d'accord avec toi sur le fait que l'absence de pénétration peut faire des ébats mémorables. Mais ce n'est pas quelque chose que tu fais avec un partenaire occasionnel. C'est en général le signe d'une forte connivence permettant de transcender la sexualité au delà de son expression la plus basique."

Je dois être super douée et n'avoir eu que des partenaires super doués (sauf 2) pour avoir presque toujours transcendé la sexualité :-D
En fait, je pense que je sélectionne énormément sur les qualités humaines et pas du tout sur l'apparence et les compétences.

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