Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : [Vidéo] Brigitte Vasallo - Monogamie et polyamour dans la culture hispanique - juin 2020

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le mercredi 24 juin 2020 à 13h00

00' : Présentation du festival en français
1'12 : Présentation du festival en espagnol
2'35 : Présentation de la conf' en français
3'27 : Présentation de la conf' en espagnol
4'30 : Début de la conf' en français (sous-titrée en espagnol)
29'40 : Questions du public
47'30 : fin

Le lien ne fonctionne plu.

Le programme reste accessible ici (dans le programme du festival) ou (lien direct YT).

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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le mardi 23 juin 2020 à 10h46

Dans la lignée de ton post initial, et sur la question du consentement du (futur) père à la grossesse, je signale ce film que je viens de découvrir :

Les Robinsonnes, téléfilm français réalisé par Laurent Dussaux, 2004 (dispo sur YT)

Je préfère prévenir ce n'est pas du tout poly et même très très monogame (mais j'ai trouvé le film assez touchant).
Le film contient une scène vers la fin de paternité imposée. Avec une résolution négociée.

Si vous voulez je raconte.

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Discussion : [Podcast] Cœurs à corps, Épisode 7 : « Rencontre avec Françoise : "Le polyamour est une remise en question du lien amoureux" » - par Deborah Antoinat, juin 2020

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le jeudi 18 juin 2020 à 03h45

Voici le lien où trouver le podcast Cœurs à corps et le lien où trouver la page de présentation de l'épisode 7. Comme la lecture en ligne ne fonctionne pas chez moi depuis cette page de présentation, je mets aussi le lien direct d'écoute ou téléchargement de l'épisode 7 (mp3).

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Discussion : Monogamie, polyamour hiérarchique, anarchie relationnelle : déconstruire le couple et ses hiérarchies

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le jeudi 11 juin 2020 à 19h18

— au fait, n'hésitez pas @Vaniel, @Erion et les autres à proposez vos textes comme articles du site, plutôt que de seulement les publier/mentionner ici en pages discussions : ça peut à la fois leur donner +de visibilité, et à la fois inciter d'autres à publier des articles à leur tour, et donc favoriser le débat et les réflexions —

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Discussion : Monogamie, polyamour hiérarchique, anarchie relationnelle : déconstruire le couple et ses hiérarchies

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le jeudi 11 juin 2020 à 01h49

J'ai l'envie (et même le besoin je pense), avant d'aller +avant dans la discussion, d'expliciter en quoi « l'anarchie relationnelle » ne me convient pas (sachant que je ne me ressent ni monogame ni poly-hiérarchique). Ceci m'aidera à y voir +clair, je pense, tant pour moi-même, qu'en vue d'un polylogue. Cela me permettra de rassembler quelques idées que je n'ai pas trop le sentiment de lire, ni même d'entendre autour de moi et donc d'étayer le débat vers, je le souhaite, d'autres possibles.

Je préfère ne pas le faire sur ce fil, pour ne pas décentrer ce fil de son sujet. Du coup je pense que je le ferais sur un autre fil (quand je trouverais le temps de faire ça), puis reviendrais discuter ici.

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Discussion : Monogamie, polyamour hiérarchique, anarchie relationnelle : déconstruire le couple et ses hiérarchies

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le mercredi 10 juin 2020 à 02h26

Merci pour ce nouveau texte (et pour la peine prise à nommer la situation d'énonciation et les Références/influences bibliographiques).

Il m'a manqué peut-être en introduction une définition du "couple". Et je me suis demandé qu'elle était le sujet principal du texte : en finir avec le couple ou vanter les mérites de l'anarchie relationnelle ?

Aussi mon premier sentiment est que ce texte semble considérer qu'il n'y a que trois façon de relationner : la monogamie, le polyamour hiérarchique, ou l'anarchie relationnelle (le célibat étant énoncé comme appartenant a la grille de lecture du couple, donc au duo monogamie+polyamour.hiérarchique).

Certes on peut se dire que c'est lié à ton vécu : tu ne parles que de ce par quoi tu es passée : monogamie (de-fait), puis polyamour hiérarchique, puis anarchie relationnelle. Voire même on peut avoir l'impression que d'une certaine manière tu cherches à faire de ton parcours un modèle à suivre (dixit « le polyamour hiérarchique devrait se penser comme une structure transitionnelle, un point d’étape rassurant avant de se diriger vers des formes d’anarchie relationnelle »).

Mais du coup, moi, m'a manqué une ouverture à d'autres possibles que la trinité étudiée. Que ces autres possibles aient d'ors et déjà leurs ptit'noms ou pas.
Je pense que l'on est +d'un·e qui ne se retrouvent dans aucun de ces trois modèles et qui, comme moi, ont peut-être alors du mal à appréhender ce texte.
Peut-être est-ce aussi pour ça que je posais la question du sujet principal du texte… je pourrais être tenter de creuser +avant mais ne sais sur quoi porter mon attention : la critique du "couple" ou la pertinence de "l'anarchie relationnelle"…

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Discussion : Comment se comporter avec un partenaire polyamoureux à la dérobée?

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le mardi 02 juin 2020 à 22h33

Bienvenue ici @sandyana

"polyamoureux à la dérobée" est un parfait non-sens. Si c'est "à la dérobée" ce n'est pas polyamoureux.

Et au vu de ce que tu décrit non seulement ce n'est pas polyamoureux, mais de surcroît ça n'a l'air ni respectueux, ni agréable, ni renforçant… ni rien de ce qu'une relation "saine" devrait apporter.

J'aurais tendance à dire : Fuis !

Et que tu oublies tout ses mauvais gestes à ton égard dès qu'il te consacre du temps et t'exprime son amour, ne me semble pas du tout rassurant. Soit tu es sous emprise, soit tu as un attachement insécure. Dans les deux cas ça ne me semble pas judicieux de t'attacher avec un tel homme.

Et en tout cas ne t'empêches pas de vivre une autre relation (même mono) pour cette relation là. Tu ne lui dois rien.

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Discussion : Nos relations poly au temps du coronavirus ?

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le jeudi 28 mai 2020 à 02h19

Le titre de la vidéo ("J'ai besoin d'être embrassé") me rappelle (en réponse) ceci : Y'a personne à embrasser (à écouter par ex ici).

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Discussion : Recherche d'oeuvre littéraire : découverte du polyamour par un sujet féminin

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le mardi 26 mai 2020 à 22h45

Bonjour @Clememoi,
Qu'entends-tu par "polyamour" ?
De Beauvoir ça te va ?

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Discussion : Comment gérer l'attachement dans une relation secondaire ?

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le lundi 25 mai 2020 à 03h39

Bienvenue ici Mouche Tzé.

…l'amour et l'attachement, vaste sujet !

en te lisant j'ai eu le sentiment que ton amoureux était en train de virer Mono, et décrivait "tous les symptomes" de la monogamie (la jalousie en moins peut-être) : désintérêt de la vie en l'abscence de l'autre, demandes de +en+ grandes, etc et j'ai trouvé que ce n'était pas bon signe

et presque j'ai eu le même sentiment pour ton compagnon (un cran en dessous tout de même) : comme s'il se mettais à ressentir qu'on était en train de lui voler quelque chose (ce qui est cohérent dans une logique mono, mais pas dans une logique poly)

et j'ai soupiré : ah si l'on cessais vivre l'amour avec possessivité, ce serait tellement +sain (et +simple) !

puis je me suis rappelé que moi aussi parfois j'ai des envies +fortes que l'autre et que je peux être atteint par ce qui peut m'apparaître comme un désintérêt, une négligence de l'autre à mon égard

à quel moment l'attachement devient possessivité, à quel moment il n'est que recherche de cohérence relationnelle et de partage ? bien difficile de trancher, surtout en étant extérieur à la situation

j'ai tendance à penser qu'en tant de femme*, il y a un enjeu à ne pas, et ce presque sous aucun prétexte, se laisser enfermer, ligoter et renoncer à sa liberté

j'ai tendance à penser qu'en tant qu'homme*, il y a un enjeu à travailler sur soi pour ne pas transformer ses envie/besoins en attentes/injonctions à l'autre

non pas que l'inverse ne soit pas vrai, mais l'inverse se fait +facilement

mais au delà de ces schèmes structurels, comment trouve t-on un équilibre de personne à personne ? comment réussir à vivre l'amour sans attachement-possessif-injonctif mais sans non plu indifférence-désintérêt-négligence ? je ne sais pas

et comment fait-on évoluer ensemble l'amour (qui n'est pas forcément réciproque) et l'attachement-partagé qui lui doit trouver, sinon un équilibre, du moins une manière de se vivre qui soit non seulement ok pour chacune des parties, mais même de préférence conjointement-enthousiaste

perso je ne sais jamais trop que faire de ces écarts d'attachement, et ça me semble un vrai enjeu de nos relations (poly ou pas d'ailleurs)

surtout que des fois y'a un effet vases communiquants vite fatiguant autant que déstabilisant : +tu es attaché·e moins je le suis, moins tu l'es +je le suis, etc

pas facile d'être à la fois en paix avec tout ça, de respecter ses propres limites, et de ne pas enfermer l'autre…


*sous entendu cisgenre

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Discussion : Nos relations poly au temps du coronavirus ?

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le mercredi 06 mai 2020 à 12h24

Moi ce qui m'inquiètes c'est surtout le long terme. Pas les 6 mois à venir, mais les années à venir.

On nous a inventé un état d'urgence sanitaire (et on sais que les "états d'urgence" finissent toujours par devenir la norme).

Chaque "gestion de crise" est aussi le moyen de toujours mieux contrôler la population et assoir ses privilèges. Le corona sert déjà de prétexte à étouffer les mouvements sociaux, mais se dirige t-on vers un nouveau puritanisme (guerrier de surcroît) sous couvert de lutte contre un virus ?

Le parallèle avec le sida me semble tout à la fois biaisé et inquiétant. Et tout ça me laisse assez perplexe…

Après l'anti-terrorisme et l'écologie, la santé comme nouveau fer de lance du capitalisme ?
(même si c'est pas nouveau, non plu)


Déso @Lili-Lutine, je ne réponds pas trop à ton questionnement sur la bise et les hugs (que j'entends dans une temporalité courte). Bien que sans doute il y ai du lien justement. Mais pour l'instant je n'arrive pas à voir comment…

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Discussion : Charte de discussion

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le mardi 05 mai 2020 à 16h08

jissi
Je suis surpris car j'avais vu ou cru comprendre que cela n'était pas permis dans le fonctionnement du site.

il y a la charte et les usages.
Tout dépend comment et pourquoi l'événement est payant.

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Discussion : Nos relations poly au temps du coronavirus ?

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le lundi 04 mai 2020 à 04h21

Je suis par hasard tombé sur cet article : L'adultère au temps du Corona, qui parle un peu de polyamour…

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Discussion : Revers de la compersion

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le dimanche 03 mai 2020 à 15h38

PointG
et tu lui demandes de te consoler de la tristesse

Je pense que tu as mal lu @PointG
@Caoline à écrit dès son 1er post :

Caoline
ça à la limite on pourrait se dire que ce n'est pas forcément à lui de le faire,

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Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

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le samedi 02 mai 2020 à 18h49

En tout cas ce fut mon chemin. J'ai souvent eu besoin d'exemples et de modèles féminins pour aller à certains endroits. Il faut dire que d'exemples ou modèles masculins il y en a peu (ou je n'ai pas sû les trouver).

Aussi ce "clivage" me semble utile face à un autre type d'essentialisme (masculiniste quand il est porté par des hommes) qui voudrait, que par nature nous soyons humains avant d'être des femmes ou des hommes, et qui sert bien souvent de prétexte à invalider toute considération systémique.

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Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

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le samedi 02 mai 2020 à 18h11

Bequelune
D'autre part il a un coté très essentialiste qui m'a vraiment géné. Je me demande : pourquoi ce qui est ici décrit pour les femmes ne serait pas aussi valable pour les hommes ?

Caoline
je le trouve lourd et vraiment dans la binarité, le clivage, les stéréotypes, l'opposition.

C'est pour ça que j'ai fait cette mise en garde. Ce texte date d'une époque où la femme n'avait officiellement "pas de sexe". Aujourd'hui on connaît l'importance et l'étendue du clitoris. On sait que les orgasmes dit "vaginaux" ne sont autres que clitoridiens. Etc. A l'époque on ne savait pas ça.
Perso je comprends que quand tu vis dans un monde où on te dis que tu n'a pas de sexe, tu puisse avoir besoin de te construire une mythologie à partir de l'existant. Et je trouve ça très beau la manière dont Luce Irigaray le fait.

Quand j'ai découvert ce texte, il a été pour moi un chemin pour découvrir autrement la sexualité féminine, avant de revenir ensuite —nourri de ce chemin— vers la possibilité d'une sexualité masculine différente.

Il me semble que l'essentialisme, a-minima, peut être un outil, comme l'est la non-mixité. Et que par exemple, ça peut être un outil pour des personnes (hommes ou femmes) qui ne sont pas prêtent à accepter la non-mixité en tant qu'outil, pour ensuite tendre enfin vers une possible réconciliation.

Le chemin est long et les voies sont multiples. Cette forme d'essentialisme là, me semble en être une.

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Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

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le vendredi 01 mai 2020 à 14h26

Je pense même qu'on pourrait trouver dans ce texte des liens avec le polyamour (et son origine féminine). Si la femme est plurielle, si sa sexualité est plurielle, pourquoi ses amours ne le serait pas ?

Quand la monogamie au contraire n'est sans doute qu'une résultante socio-historique du patriarcat, de son caractère auto-centré et phallo-centré, mono-centré même. Le phallus —sexe unique par excellence— comme symbole et totem du patricarcat et de la monogamie, de sa volonté de toute-puissance, de son aveuglement à ne pas voir la pluralité.

(même si à part ça j'aime bien les phallus —quand c'est une partie du corps et non un instrument de torture et de pouvoir… à l'instar de ses substituts symboliques, le bâton qui frappe et le pistolet qui tue)

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Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

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le vendredi 01 mai 2020 à 00h04

Perso la première fois que je l'ai lu, il y a de ça une petite dizaine d'années, ça m'a ouvert des portes sur en quoi la sexualité féminine pouvait être différente de la sexualité masculine, tant dans ses enjeux que dans son imaginaire. Et donc éclairé aussi sur la complexité des relations hétérosexuelles.

Il convient cependant de replacer ce texte dans le contexte d'une époque où le clitoris n'avait pas encore été reconnu dans son entièreté et où la théorie freudienne (clitoridienne/vaginale) avait encore une place prépondérante.
Si ce texte serait peut-être écrit différemment aujourd'hui, il conserve toutefois, je trouve, une actualité prégnante.

Je lui trouve en outre, une beauté littéraire peu commune dans des écrits théorique de ce type.

J'ai été ravi de découvrir qu'il est disponible en accès libre.

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Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

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le jeudi 30 avril 2020 à 23h44

Je voudrais vous partager ce texte, que j'aime et dont je viens de découvrir qu'il était dispo en pdf sur le net.
Ce n'est pas à proprement parler sur le polyamour, quoique…

Je vous laisse le découvrir.

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Ce sexe qui n'en est pas un de Luce Irigaray
in : Les Cahiers du GRIF, n°5, 1974. Les femmes font la fête font la grève. pp. 54-58.
dispo en ici (en pdf)

Ce texte à également été publié dans le recueil homonyme : Ce sexe qui n'en est pas un, Éditions de Minuit 1977, pp. 21-32.

Extraits :
La sexualité féminine à toujours été pensée à partir de paramètres masculins (…) De la femme et de son plaisir, rien ne se dit (…) Son sexe est fait de deux lèvres qui s'embrassent continûment. Ainsi en elle, elle est déjà deux —mais non divisibles en un(e)s— qui s'affectent. (…) La femme n'a pas un sexe. Elle en a au moins deux, mais non identifiables en uns. Elle en a d'ailleurs bien davantage. Sa sexualité, toujours au moins double, est encore plurielle. (…) Le plaisir de la caresse vaginale n'a pas a se substituer à celui de la caresse clitoridienne. Ils concourent l'un et l'autre, de manière irremplaçable, à la jouissance de la femme. Parmi d'autres… la caresse des seins, le toucher vulvaire, l'entr'ouverture des lèvres, le va-et-vient d'une pression sur la paroi postérieur du vagin, l'effleurement du col de la matrice, etc. (…) Or, la femme a des sexes un peu partout. Elle jouit d'un peu partout. (…) la géographie de son plaisir est bien plus diversifiée, multiple dans ses différences, complexe, subtile, qu'on ne l'imagine… dans un imaginaire un peu trop centré sur le même.

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Discussion : Bienvenue

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le jeudi 30 avril 2020 à 19h00

Bienvenu @Cogito,

Les émissions dont tu parles ont été discutées et .
N'hésites pas à participer aux débats sur les fils dédiés.

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