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Discussion : Nos relations poly au temps du coronavirus ?

artichaut
le mercredi 06 mai 2020 à 12h24
Moi ce qui m'inquiètes c'est surtout le long terme. Pas les 6 mois à venir, mais les années à venir.
On nous a inventé un état d'urgence sanitaire (et on sais que les "états d'urgence" finissent toujours par devenir la norme).
Chaque "gestion de crise" est aussi le moyen de toujours mieux contrôler la population et assoir ses privilèges. Le corona sert déjà de prétexte à étouffer les mouvements sociaux, mais se dirige t-on vers un nouveau puritanisme (guerrier de surcroît) sous couvert de lutte contre un virus ?
Le parallèle avec le sida me semble tout à la fois biaisé et inquiétant. Et tout ça me laisse assez perplexe…
Après l'anti-terrorisme et l'écologie, la santé comme nouveau fer de lance du capitalisme ?
(même si c'est pas nouveau, non plu)
Déso @Lili-Lutine, je ne réponds pas trop à ton questionnement sur la bise et les hugs (que j'entends dans une temporalité courte). Bien que sans doute il y ai du lien justement. Mais pour l'instant je n'arrive pas à voir comment…
Discussion : Charte de discussion

artichaut
le mardi 05 mai 2020 à 16h08
jissi
Je suis surpris car j'avais vu ou cru comprendre que cela n'était pas permis dans le fonctionnement du site.
il y a la charte et les usages.
Tout dépend comment et pourquoi l'événement est payant.
Discussion : Nos relations poly au temps du coronavirus ?

artichaut
le lundi 04 mai 2020 à 04h21
Je suis par hasard tombé sur cet article : L'adultère au temps du Corona, qui parle un peu de polyamour…
Discussion : Revers de la compersion

artichaut
le dimanche 03 mai 2020 à 15h38
Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

artichaut
le samedi 02 mai 2020 à 18h49
En tout cas ce fut mon chemin. J'ai souvent eu besoin d'exemples et de modèles féminins pour aller à certains endroits. Il faut dire que d'exemples ou modèles masculins il y en a peu (ou je n'ai pas sû les trouver).
Aussi ce "clivage" me semble utile face à un autre type d'essentialisme (masculiniste quand il est porté par des hommes) qui voudrait, que par nature nous soyons humains avant d'être des femmes ou des hommes, et qui sert bien souvent de prétexte à invalider toute considération systémique.
Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

artichaut
le samedi 02 mai 2020 à 18h11
Bequelune
D'autre part il a un coté très essentialiste qui m'a vraiment géné. Je me demande : pourquoi ce qui est ici décrit pour les femmes ne serait pas aussi valable pour les hommes ?
Caoline
je le trouve lourd et vraiment dans la binarité, le clivage, les stéréotypes, l'opposition.
C'est pour ça que j'ai fait cette mise en garde. Ce texte date d'une époque où la femme n'avait officiellement "pas de sexe". Aujourd'hui on connaît l'importance et l'étendue du clitoris. On sait que les orgasmes dit "vaginaux" ne sont autres que clitoridiens. Etc. A l'époque on ne savait pas ça.
Perso je comprends que quand tu vis dans un monde où on te dis que tu n'a pas de sexe, tu puisse avoir besoin de te construire une mythologie à partir de l'existant. Et je trouve ça très beau la manière dont Luce Irigaray le fait.
Quand j'ai découvert ce texte, il a été pour moi un chemin pour découvrir autrement la sexualité féminine, avant de revenir ensuite —nourri de ce chemin— vers la possibilité d'une sexualité masculine différente.
Il me semble que l'essentialisme, a-minima, peut être un outil, comme l'est la non-mixité. Et que par exemple, ça peut être un outil pour des personnes (hommes ou femmes) qui ne sont pas prêtent à accepter la non-mixité en tant qu'outil, pour ensuite tendre enfin vers une possible réconciliation.
Le chemin est long et les voies sont multiples. Cette forme d'essentialisme là, me semble en être une.
Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

artichaut
le vendredi 01 mai 2020 à 14h26
Je pense même qu'on pourrait trouver dans ce texte des liens avec le polyamour (et son origine féminine). Si la femme est plurielle, si sa sexualité est plurielle, pourquoi ses amours ne le serait pas ?
Quand la monogamie au contraire n'est sans doute qu'une résultante socio-historique du patriarcat, de son caractère auto-centré et phallo-centré, mono-centré même. Le phallus —sexe unique par excellence— comme symbole et totem du patricarcat et de la monogamie, de sa volonté de toute-puissance, de son aveuglement à ne pas voir la pluralité.
(même si à part ça j'aime bien les phallus —quand c'est une partie du corps et non un instrument de torture et de pouvoir… à l'instar de ses substituts symboliques, le bâton qui frappe et le pistolet qui tue)
Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

artichaut
le vendredi 01 mai 2020 à 00h04
Perso la première fois que je l'ai lu, il y a de ça une petite dizaine d'années, ça m'a ouvert des portes sur en quoi la sexualité féminine pouvait être différente de la sexualité masculine, tant dans ses enjeux que dans son imaginaire. Et donc éclairé aussi sur la complexité des relations hétérosexuelles.
Il convient cependant de replacer ce texte dans le contexte d'une époque où le clitoris n'avait pas encore été reconnu dans son entièreté et où la théorie freudienne (clitoridienne/vaginale) avait encore une place prépondérante.
Si ce texte serait peut-être écrit différemment aujourd'hui, il conserve toutefois, je trouve, une actualité prégnante.
Je lui trouve en outre, une beauté littéraire peu commune dans des écrits théorique de ce type.
J'ai été ravi de découvrir qu'il est disponible en accès libre.
Discussion : [Texte] Ce sexe qui n'en est pas un, de Luce Irigaray, 1974

artichaut
le jeudi 30 avril 2020 à 23h44
Je voudrais vous partager ce texte, que j'aime et dont je viens de découvrir qu'il était dispo en pdf sur le net.
Ce n'est pas à proprement parler sur le polyamour, quoique…
Je vous laisse le découvrir.
——————————————————
Ce sexe qui n'en est pas un de Luce Irigaray
in : Les Cahiers du GRIF, n°5, 1974. Les femmes font la fête font la grève. pp. 54-58.
dispo en ici (en pdf)
Ce texte à également été publié dans le recueil homonyme : Ce sexe qui n'en est pas un, Éditions de Minuit 1977, pp. 21-32.
Extraits :
La sexualité féminine à toujours été pensée à partir de paramètres masculins (…) De la femme et de son plaisir, rien ne se dit (…) Son sexe est fait de deux lèvres qui s'embrassent continûment. Ainsi en elle, elle est déjà deux —mais non divisibles en un(e)s— qui s'affectent. (…) La femme n'a pas un sexe. Elle en a au moins deux, mais non identifiables en uns. Elle en a d'ailleurs bien davantage. Sa sexualité, toujours au moins double, est encore plurielle. (…) Le plaisir de la caresse vaginale n'a pas a se substituer à celui de la caresse clitoridienne. Ils concourent l'un et l'autre, de manière irremplaçable, à la jouissance de la femme. Parmi d'autres… la caresse des seins, le toucher vulvaire, l'entr'ouverture des lèvres, le va-et-vient d'une pression sur la paroi postérieur du vagin, l'effleurement du col de la matrice, etc. (…) Or, la femme a des sexes un peu partout. Elle jouit d'un peu partout. (…) la géographie de son plaisir est bien plus diversifiée, multiple dans ses différences, complexe, subtile, qu'on ne l'imagine… dans un imaginaire un peu trop centré sur le même.
Discussion : Bienvenue

artichaut
le jeudi 30 avril 2020 à 19h00
Discussion : Revers de la compersion

artichaut
le jeudi 30 avril 2020 à 12h11
Moi j'aurais tendance à penser que : de même qu'il n'est pas conseillé de prendre des décisions importantes en phase de NRE, de même il ne me semble pas judicieux de prendre certaines décisions en phase de confinement. L'une comme l'autre sont des situations exceptionnelles… et attendre de se revoir en vrai, me semble préférable…
Mais je ne suis pas dans vos vies. Donc mal placé pour dire ce qu'il faudrait faire ou ne pas faire.
Discussion : Je me demande si je suis limerent

artichaut
le jeudi 30 avril 2020 à 11h50
Polyelo
Depuis que, avec ma femme, nous avons compris qu'elle etait Polyamoureuse j'ai une attirance extreme pour ma femme peu etre par crainte.
II me semble effectivement, également, qu'il ne s'agit pas de limérence, mais d'une réaction au fait que ta femme aime, ou puisse aimer, quelqu'un·e d'autre.
C'est une réaction tout ce qu'il y a de +"normale", si tu ne savais pas que c'était possible.
On nous apprend que l'amour est unique (et exclusif, et possessif, et éternel, etc). Découvrir que ce n'est pas le cas, oui y'a de quoi tomber de son piédestal en marbre. Et développer une attirance extrême (ah les lois de la gravitation !) en espérant ainsi ne pas tomber, est une réaction bien commune : tu sens que le sol se dérobe sous tes pieds, alors tu t'agrippes à l'autre à côté de toi, oui c'est humain.
Risquer de tomber ça fait peur. Et tomber ça fait mal. Aucun doute là-dessus.
Maintenant, que veux-tu faire de tout ça ?
Discussion : Revers de la compersion

artichaut
le jeudi 30 avril 2020 à 11h20
Caoline
Et ca aura signifié, pas été la cause, de la fin de notre relation
Je ne suis pas sûr de comprendre. Tu parlais dans ton 1er post de "ne pas l'avoir vu depuis plus de 7 semaines", et là tu parle de fin de relation… Est-ce que la situation a engendré une fin de relation ?
Discussion : Revers de la compersion

artichaut
le jeudi 30 avril 2020 à 00h15
Merci @Caoline pour ce post sur cet aspect de la compersion dont on parle peu.
D'abord je dirais que ça fait un peu "problème de riche".
- Alors déjà certains monos dirais en effet, comme pour les ruptures, que "c'est pas grave", ou "de quoi te plains-tu ?" puisque tu as un autre amoureux. Certes ce n'est pas entendable quand c'est un mono qui le dit, mais je pense qu'il y a un peu de vrai quand même. Ce n'est pas "pas grave" certes, mais tout de même +facile, malgré le revers de la compersion, que pour quelqu'un·e qui n'a personne d'autre. T'as +de relations, donc t'as aussi +de soucis avec : problème de riche.
- Ensuite je dirais que c'est la même chose au niveau émotionnel. Ces relations habituellement te comble, tu y investis beaucoup et elles t'apportent beaucoup, donc quand elles ne sont pas là le manque est +fort. Là encore, t'as +d'émotions, donc aussi t'as +d'émotions négatives : problème de riche.
Je ne dis pas ça pour dire que tu ne devrais pas te plaindre, mais pour relativiser le problème —malgré la souffrance bien réelle—. Des fois relativiser ça aide (moi ça m'aide en tout cas).
Et je ne dis pas non plus qu'il faudrait devenir "pauvre" (ne plu avoir de relations, ne plu ressentir d'émotions). C'est un peu ce que nous dicte la société monogame : contentes-toi de peu, et verrouille bien tout ça, tu souffriras moins.
Peut-être qu'on ne sait plu accueillir la souffrance comme faisant partie d'un tout.
Après si on creuse un peu j'y vois plusieurs choses.
1. Le problème majeur semble être le manque. Si tu résout le manque, tu résout le reste. Donc une des question principale pourrait-être : comment résoudre ce manque ?
Et la première chose qui me vient à l'esprit c'est : eh bien voyez-vous ! Ce n'est pas comme si on était en guerre, ou dans l'impossibilité matérielle de circuler.
J'ai l'impression que parfois on oublie d'envisager sérieusement les solutions les +simples, ou qu'on les balaye un peu trop vite du revers de la main.
Et si vous faites le choix de ne pas vous voir, il y a possiblement plein de choses à inventer pour pallier au manque. Cf les posts ou discussions sur les relations à distance.
2. L'autre problème, et c'est celui que tu soulève avec ton post, c'est celui de l'empathie (compersion) de ton compagnon historique pour ta tristesse, qui donc double ta peine. Là il me semble qu'il y a un truc à travailler entre vous deux. Tu dis qu'il s'exprime peu à froid et pas du tout à chaud. C'est en effet compliqué en ce cas de prendre soin de l'autre, et ça révèle peut-être chez lui une incapacité/difficulté à prendre soin de toi quand tu vis des moments difficiles. Ce n'est pas lui qui souffre le+, donc tu pourrais légitimement attendre de lui qu'il soit pour toi réconfort et soutien et non pas miroir-de-tristesse. S'il le souhaite, il a peut-être à travailler là-dessus. Et si comme pour beaucoup de mecs, les mots ne sont pas son fort, il y a peut-être plein d'autres choses non-verbales qu'il peut faire pour t'apporter réconfort. Quant-à-toi, ce n'est clairement pas à toi de gérer sa tristesse (sinon oui c'est double peine, à l'instar de la "double journée de travail" qui incombe a de nombreuses femmes), mais sans doute que tu as des choses à travailler aussi, pour apprendre à mieux gérer le manque (cf point 1), pour apprendre à prendre soin de toi même (puisque ton compagnon n'y suffit pas), pour ne pas favoriser la culpabilité (ce n'est pas de ta faute si ton compagnon souffre, ce n'est pas à cause de toi qu'il ne va pas bien mais à cause de la situation), pour ne pas te rajouter la charge émotionnelle et relationnelle de devoir faire en sorte que ton compagnon ne soit pas triste, pour aller vers une guérison de tes blessures (tant il est vrai que le manque, comme la jalousie est une émotion, et donc comme telle reliée à nos blessures de vie).
Je n'ai pas de solution à te proposer, encore moins toute-faite ou à court terme, sinon comme ça a déjà été dit de chercher et activer tes sources de joies propres. Je ne peux pas du tout croire que vous n'en ayez pas, l'un et l'autre.
Les enfants c'est encore du relationnel, donc encore (malgré tout le bonheur que ça peut être) une forme d'évitement, à être capable de se procurer soi-même du bonheur (à court, moyen et long terme).
Se donner du bonheur, se procurer de la joie, ça peut être des choses très simples et très instantanées, comme des choses +complexes et projetés sur du +long terme.
Par exemple (mais ce ne sont que des exemples) pour ma part, me préparer un bon repas pour-moi-tout-seul ou faire un mini-bilan de ma vie, sont des choses qui me recentre donc m'apporte de la joie. C'est à chacun·e de chercher qu'elles sont ces choses (minuscules ou immenses) et c'est aussi la quête d'une vie, mais une quête tout aussi passionnante que celle du polyamour. Je dirais même une des quêtes du polyamour, trouver l'amour de soi. Et l'un des rôles de l'amour (poly ou non) me semble être de s'entraider mutuellement à chérir et entreprendre cette quête… pour chacune des personnes concernées.
J'ai le sentiment que là où d'autres galèrent avec la jalousie, toi tu galère avec le manque. Mais que foncièrement ce n'est pas très différent (la possessivité en moins) : faire dépendre des seul·e·s autres notre capacité à être heureu·x·se.
Discussion : Amours multiples mais monogame par choix

artichaut
le lundi 27 avril 2020 à 16h06
Mark
@artichaut … Je le lis comme un jugement de valeur
Tu fais bien de pointer ça alors.
Car il est en effet possible, que ça puisse être perçu comme ça.
Discussion : Amours multiples mais monogame par choix

artichaut
le lundi 27 avril 2020 à 09h33
bonjour @Elisa_93 et bienvenue ici.
Je ne suis pas sûr de rentrer dans la catégorie de personnes ayant vécu une situation similaire... mais ton récit m'évoque plusieurs choses.
Elisa_93
Nous nous sommes rapprochés mais n'avons jamais franchis le stade du baiser.
C'est déjà beaucoup !
…et comme c'est très bien expliqué dans par exemple le livre La Salope éthique, un baiser… c'est déjà du sexe. Même un simple regard, des fois, c'est déjà du sexe. Surtout du point de vue de la personne meta (ici ton conjoint).
Elisa_93
Nous savons tous les deux que nous ressentons des sentiments très forts l'un pour l'autre.
Vous en avez parlé ?
Le seul fait qu'il y ai du flirt (cf le baiser) peut (à la mode NRE) exagérer très fortement les émotions et la perception de ce qu'est l'autre. La seule possibilité du sexe crée dans le monde dans lequel on vit, une attirance complétement démesurée pour l'autre. Cette possibilité est d'ailleurs parfois même +forte, +stimulante qu'une partie de jambes en l'air (préliminaires-coït-dodo). …et c'est malheureux, mais c'est ainsi, si cette possibilité disparaît (soit parce qu'on a essayé et c'est pas bien, soit parce qu'il devient certain que ça n'aura jamais lieu) l'intérêt pour l'autre peut fondre comme neige au soleil. Et je dirais, de manière encore +flagrante et fréquente chez les mecs (les mecs ayant une injonction sociétale +forte à la sexualité coïtale).
Elisa_93
Mon conjoint est au courant de la situation et je le rassure comme je peux en lui disant/montrant que c'est avec lui que j'ai envie de faire ma vie bien que j'éprouve de l'affection pour un autre homme que lui. Il comprend parfaitement la possibilité d'aimer plusieurs personnes, mais beaucoup moins ce besoin que l'on a de discuter (mon ex collègue et moi).
Étrange…
C'est super qu'il comprenne parfaitement la possibilité d'aimer plusieurs personnes, mais qu'entend-il par aimer ?
Le besoin que l'on a de discuter ça se fait "même avec des amis" (comme on dit).
Le besoin de discuter est pour moi, la base même de l'amour, +encore que l'envie de sexe.
Du coup qu'il ne "comprenne" pas cela, me fait plutôt penser qu'il n'accepte pas (ou +difficilement) cela. Ce qui est tout de même différent. Espérant peut-être que cet autre homme reste bien gentiment dans sa case : un flirt sans danger, et pour qu'il soit "sans danger pour son couple", il faudrait qu'il soit sans sexe (ouf, tu le rassure sur ce terrain là), sans amour-amoureux (qui fait qu'on a envie de passer du temps ensemble), voire même sans amitié ? (qui fait qu'on a envie de discuter).
En+ quand il y a frustration quelque part (par ex. sur le côté sexuel, où vous vous empêchez) il faut bien que le corps trouve compensation quelque part (par ex dans des discussions à n'en plu finir, et donc la présence physique de l'autre, proche de nous, et dans une situation dédiée rien-qu'à-nous, donc une discussion-rien-qu'à-deux). Peut-être ton conjoint à t-il peur de ça car ces discussion-rien-qu'à-deux sont peut-être ce qui maintient le lien érotique entre vous.
Tout ça pour dire que se forcer à maintenir une distance dans le seul but de conserver un choix monogame, peut amener plein de choses chouettes (flirt prolongé, érotisation de la discussion, etc), mais que du point de vue de ton conjoint ça peut aussi être "jouer avec le feu" et venir titiller ses zones de confort et de sécurité affective.
Il y a tout de même dans le schéma monogame un genre de possessivité et d'appropriation de l'autre (de son corps, mais aussi de son emploi du temps, voire de son "temps de cerveau disponible") dont il est bien difficile de se départir, a fortiori en souhaitant rester monogame.
Du coup, est-ce que ta question porte plutôt sur…
- comment toi, réussir à maintenir la bonne distance, pour toi-même ?
ou
- comment réussir à maintenir la bonne distance, du point de vue de ton conjoint ?
Qu'entends-tu par transformer l'amour en amitié ?
Veux-tu supprimer tout enjeu de flirt avec cet homme ? Et si oui, pourquoi ? Qu'est-ce qui à changé par rapport à avant ?
- tu n'en a plu envie ?
- ça te semble dangereux ?
- c'est pour rassurer ton conjoint ?
- etc
Es-tu prête à ce que supprimer le flirt supprime toute la magie de la relation ? Es-tu prête à découvrir que peut-être c'est ça qui maintenais chez cet homme un intérêt pour toi ?
As tu envie d'avoir des amis hommes ? Et te sers-tu du flirt pour les attirer, espérant ensuite transformer la relation en amitié ?
Si ces questions t'ennuient, juste n'y répond pas. Mais puisque tu parle de schémas récurrents dans lesquels tu a le sentiment de te laisser entraîner, en causant beaucoup de souffrance, je t'invite à réfléchir sur tes motivations profondes.
Est-ce que tu cherche… la liberté, la nouveauté, du flirt, du sexe-soft, la magie du début, des amis-hommes, etc ?
Voire même… que cherches-tu en venant sur un forum… poly, pour peu-ou-prou demander "comment rester monogame ?" !
Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

artichaut
le dimanche 26 avril 2020 à 09h26
Après le
Polyamour : orientation relationnelle intime non-exclusive consensuelle…
…je propose :
Polyamour : aimer que les personnes que l'on aime, aiment plusieurs personnes.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

artichaut
le dimanche 26 avril 2020 à 08h02
Je trouve dommage que cette discussion n'ai pas été poursuivie.
J'avais essayé de clarifier des thèmes qui me semblaient se dessiner dans la proposition de départ.
artichaut
Nous vlà avec 4 sujets en un :
- Ma compagne veut un enfant / Pas moi / (Qui à raison ?) Que faire ?
- Les commentaires sur des sites comme Doctissimo sont affolants
- Consentement non-sexuel VS Consentement sexuel
- Consentement & Enfance
Je ne sais si cet essai de clarification était pertinent…
Toujours est-il qu'on a très succinctement abordé le sujet "Consentement & Enfance" et je regrette qu'on ai pas+ exploré celui-ci :
- Ma compagne veut un enfant / Pas moi / (Qui à raison ?) Que faire ?
Discussion : Souffrance et Impasse Amoureuse

artichaut
le samedi 25 avril 2020 à 23h42
bimici
des discussions ou des membres qui seraient des monos devenus avec bonheur polyacceptants (ou au contraire qui auraient échoué) ?
Je ne sais pas si ça peut aider, mais p-être tu peux trouver des trucs là : Les avis positifs sur le polyamour.
Discussion : Poly amoureux = poly coeur brisés

artichaut
le samedi 25 avril 2020 à 00h38
Mark
pratiquer le "dirty delete"
Oui, c'est toujours un peu désolant, cette pratique.
Mark
Une suggestion. Tu as la possibilité de demander la suppression de la discussion entière auprès de la modération.
Non, pas vraiment.
Enfin perso, je ne suis pas pour : ni de demander du travail supplémentaire aux modos, ni pour le respect des autres contributeurs et contributrices.
A tout prendre, je préfére la discussion orpheline…