Polyamour.info

artichaut

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Rennes (France)

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Discussion : MST Questionnaire

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artichaut

le vendredi 02 avril 2021 à 14h55

Bienvenu ici @Aladin

Aladin
pour le moment il y a 3 réponses

Il faut dire que tu ne donnes pas trop envie de répondre.
- profil créé très récemment, et pas de texte de présentation ;
- très peu d'explications sur pourquoi ce questionnaire, et à quoi il va servir…
- aucune indication sur le type de questions et de la longueur du questionnaire (il y a t-il une seule page ?)
- aucune indication sur la méthode et semble t-il aucune réflexion sociologique
- etc

Perso, je ne pige pas en quoi ton questionnaire, même avec 100 ou 1000 réponses, apporterait des réponses sur le sujet.

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Discussion : La Commune Kerista, communauté poly américaine, à San Francisco (1971-1991)

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artichaut

le vendredi 26 mars 2021 à 11h55

Il en est question aussi là :
Polyfidelity and the Dynamics of Group Romantic Relationships, de Jeff R. Peterson, Walden University, 2017.
Voir le pdf ici, en anglais. (et on trouve des schémas )

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Discussion : [PodCast] Le Talk Chaud #6 - Variations sur le même t'aime - by Le Vestibule – 24 mars 2021-

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artichaut

le jeudi 25 mars 2021 à 12h35

Merci @Lili-Lutine
Chez moi ce lien ne donne pas la possibilité d'écouter l'émission.
Si c'est pareil pour vous, en voici 2 autres qui le permettent : (1), (2).

Le Talk chaud
Chaque mois, Joe et Cécile prennent le micro pour vous donner la parole. Ici, nous parlons de sexe, de genre, de pratiques mais aussi de difficultés, de société, de féminisme avec vous et avec nos invité.e.s. En plateau, la sexologue Claire Alquier réponds aussi à vos questions.

…depuis la plateforme Le vestibule (Sexe, genre et féminisme... Toutes les occasions sont bonnes pour en parler.) : Le Talk chaud, Le docu du Lab, Le dico du Q

Le Vestibule

" Le Vestibule c’est une partie de l’oreille interne qui communique en permanence avec le cerveau. C’est aussi l’entrée du vagin. Mais surtout le Vestibule, c’est cette pièce d’où s’ouvrent plusieurs portes. Une invitation à découvrir d’autres espaces, les uns après les autres, dans l’ordre que l’on veut. Une invitation à assouvir toutes ses curiosités… "

Aujourd’hui, le Vestibule, c’est une plateforme de podcasts dédiés aux sujets de sexualité et de genre.

Vous pouvez y trouver des podcasts originaux sous différentes formes et dans toutes les positions : des témoignages, des débats d’idées, des pastilles humoristiques, des performances artistiques, des interviews, des émissions pour les jeunes, les moins jeunes, pour toutes les sexualités, pour tous les genres, pour celles et ceux qui en parlent, qui y pensent, qui en rient… Et même les autres (du moment qu’ils sont consentants) !

" Dans notre Vestibule, nous voulons une parole libre, authentique et décomplexée. "

Vous trouverez aussi des podcasts invités. Parce que nous les aimons, nous leur proposons de venir batifoler chez nous.

Nous pensons qu’il est essentiel de se rencontrer, partager, réfléchir ensemble, c’est pourquoi le Vestibule propose également des événements publics :
- des labs : espaces d’échanges en petits comités pour parler de ce qui ne se dit pas ;
- des conférences ;
- des rendez-vous festifs et culturels.


D'horizons divers, nous sommes toutes convaincues que parler de sexualité, c'est autant parler d'intimité que du vivre ensemble, de soi que du rapport à l'autre, de zones érogènes que de politique.

Nous nous sommes rencontrées au sein du Cabinet de Curiosité Féminine. Nous y avons animé des ateliers et avons créé une émission de radio, diffusée sur Super 8 Radio dans un premier temps, puis sur Radio Campus Paris.

Aujourd'hui, nous rêvons d'un espace où se réuniraient celles et ceux qui parlent de sexe et de genre avec intelligence, bienveillance et sensibilité. Le Vestibule sera cet espace.

Claire Alquier, Églantine alias Mrs Rose, Joe, Cécile Martin

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Discussion : Première rupture polyamoureuse

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artichaut

le jeudi 25 mars 2021 à 11h31

crocolutin
Je n'arrive pas à me dire chanceux

C'est un peu le drame de l'occident (ou des personnes trop habituées à être privilégiées en tout)…

crocolutin
d'un important besoin de sécurité, d'un recentrage sur soi, voire sur notre couple.

L'important besoin de sécurité est normal, on en a toutes et tous besoin, juste on tend à l'oublier et on ne fait pas l'effort de chercher à combler ce besoin par nous-même (on attend que d'autres le fasse à notre place… comme quand on était bébé).

Le recentrage sur soi est généralement une très bonne chose. Car c'est bien de là que tout commence (la tristesse, comme la joie). Prendre soin de soi-même est sans doute le meilleur début pour retrouver comment répondre à notre besoin de sécurité.

Le recentrage sur ton couple, est signe que tu ressent le couple comme faisant partie de toi. C'est bien ou pas bien selon ce que ça fabrique pour toi (en terme de sécurité mais aussi de dépendance, etc). Ça peut aussi être bien à court terme mais pas à long terme (ou le contraire). À toi de jongler avec ça et savoir quel place y accorder.

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Discussion : Le poly : des demies relations ?

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artichaut

le jeudi 25 mars 2021 à 08h33

bidibidibidi
Artichaut étouffe en monogamie

merci @bidibidibidi de me comprendre

melodie3229
Le problème enfin ce n'est pas un problème mais c'est ce qui me pose problème lol...c'est qu'il a un son emploi du temps plus un enfant plus déjà une copine.Ses journées ne font que 24h comme tout le monde .Du coup oui ça me donne la sensation d'avoir un reste de temps libre.Mais ce n'est pas lui (qui essaie de me rassurer au max) c'est moi qui ai besoin de beaucoup

un truc qui moi m'a aidé, c'est de bien faire la différence entre les besoins et les attentes

la question de l'emploi du temps est un thème récurent quand on découvre le polyamour, mais souvent, c'est parce qu'on calque ce qui devrait être sur ce qu'on a tjs vécu (en monogamie)

avoir de grands besoins est une chose, demander à l'autre d'y répondre en est une autre

perso, ce sont des questions encore et toujours présentes :
- quels sont mes besoins réels ?
- puis-je creuser et trouver d'autres besoins +profonds derrière ce qui m'apparait comme des besoins ?
- comment y répondre par moi-même et/ou par d'autres moyens que ce qui me vient en premier à l'esprit ?
- comment ne pas faire porter mes besoins aux autres ?
- comment être dans des relations où la réponse aux besoins de l'autre n'est pas le principal mode relationnel ?
- etc

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Discussion : Première rupture polyamoureuse

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artichaut

le mercredi 24 mars 2021 à 22h48

Une bonne nouvelle (ta femme à une nouvelle relation) vient en atténuer une moins bonne (une de tes relations vient de se terminer). Tu es un homme chanceux dans ton malheur.

Bien sûr ça ne suffit pas à compenser. Mais tu peux être heureux pour ta femme, donc pour toi-même. Tout le monde n'a pas cette chance là.

Bienvenu en metamorie !

(tu avais fait la moitié du chemin, il te reste l'autre moitié à parcourir)

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Discussion : Le poly : des demies relations ?

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artichaut

le dimanche 21 mars 2021 à 10h28

@melodie3229

Vu ta réaction, j'ai relu mon message (car j'étais étonné que tu le prenne aussi personnellement). Et ok, après relecture, je peux comprendre que tu l'ai pris ainsi. Désolé, ce n'était pas mon intention.

Mes "tu" et mes "ta" se voulaient génériques, mais sans doute sont-ils maladroits et je comprends qu'ils prêtent à confusion. Je ne te connaît pas, donc je serais bien en mal de parler de ton rapport à la richesse, etc.

En revanche, oui, ton concept de miette me parle (même si je vois bien que tu l'utilises ici dans un sens négatif). Perso j'aime bien ce mot de miette, il me parle. Et en effet je trouve que les miettes méritent d'être revalorisées, et que chaque miette contient en soi tout un univers.

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Discussion : Le poly : des demies relations ?

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artichaut

le samedi 20 mars 2021 à 23h46

melodie3229
Je précise que j'ai conscience que peut-être cela vient de moi qui suis excessive et fonctionne en hiérarchique.
Mais vraiment je vis les relations comme des "demies relations".

Il me semble que ceci peut facilement entraîner cela, oui.

Moi ce sont les relations mono ou hiérarchiques qui aujourd'hui me semblent des… demies (ou quart, ou ce qu'on voudra) relations, des relations tellement engoncées et verrouillées, normées et inéluctables, qu'elles en perdent toute substance. Et ne ressemble qu'à des fantômes de relations, obligées d'en rajouter sans cesse dans le superlatif, comme pour s'auto-convaincre de leur importance, ou de leur caractère extraordinaire… alors que bien souvent elles peinent à être autre chose que des coquilles vides ou des fake qui ne trompe plus personne.

melodie3229
pour le moment je trouve que le poly fait plus resortir ma solitude qu'autre chose.

Il me semble que c'est justement par là que passe une manière de relationner qui puisse être vraiment respectueuse de l'autre et de soi-même.
Ça ouvre des horizons tellement vastes que la notion de "demies relations" n'a plus lieu d'être justement : pour être le "demi" de quelque chose, il faut avoir cette norme référentielle censée représenter l'entièreté.


Pour le dire autrement :
- si ta norme référentielle idéale c'est : amour+sexe+tendresse+conjugalité+enfants+richesse+durabilité(+relation_secondaire)+etc, si t'enlève la moindre de ces choses, ce sera toujours une manière de relation tronquée et incomplète

Mais
- si ta norme référentielle c'est juste toi même et ta solitude dans sa complétude, alors la moindre relation, avec le moindre des ses éléments pré-cités, devient un univers entier tellement vaste qu'il en est impossible d'en dessiner les contours, et dont on ne finit jamais d'en explorer les immensités

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Discussion : Première relation polyamoureuse

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artichaut

le samedi 20 mars 2021 à 12h30

kill-your-idols
Antiféministe? Moi?

Le problème vient souvent de là. Ce déni primordial.

Comme Depardieu qui clame "Moi, violeur ?".

Tant que nous serons dans ce déni là, et que nous ne saurons pas écouter la parole des premières personnes concernées, on ne risquera pas d'avancer.

Moi aussi j'ai jadis réagi comme ça. Aujourd'hui si on me dit que je suis anti-féministe (et c'est récemment arrivé sur ce forum), j'essaie de dire merci avant toute chose. Et j'essaie de comprendre le point de vue de l'autre. Je ne dis pas ça pour m'envoyer des fleurs, mais pour partager mon vécu sur ce chemin.

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Discussion : Dispute grave entre amoureux et métamour

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artichaut

le vendredi 12 mars 2021 à 12h35

EdK

artichaut
T'es-tu posé la question de toi-même prendre un peu de distance, vis-à-vis des deux et si oui, comment y as-tu répondu ?

Je ne comprend pas bien la question, j'ai une relation amicale avec T et une relation amoureuse avec A. Je gère chacune de ces deux relations comme étant des relations à par entière bien différenciés. Même si l'état de la relation entre A et T à un instant donné m'impacte émotionellement.

Ce que j'entends c'est que tu as peur de faire de l'ingérence et que tu as peur de culpabiliser d'influer sur l'état de leur relation (dispute, séparation potentielle, etc).
Moi il me semble que dans un cas comme ça, je pourrais avoir tendance à m'éloigner de la tempête (soit pour m'en protéger, soit pour les laisser gérer leur histoire).

Mais bon, après y'a aussi que trop souvent on voudrait être "neutre", ne pas influer sur les relations des autres, etc. Alors qu'en réalité —et ce n'est même pas propre aux relations non-exclusives— nous sommes des êtres liés, interdépendants, et qu'on le veuille ou non, nous influons sur les autres, donc aussi sur les relations entre les autres (et censées être indépendantes de nous).

Le motif de fierté dont tu parles (dire et agir avec sincérité) peut en effet être une manière de dealer avec ça.

Peut-être aussi que tu as peur pour toi, car la dernière fois tu t'es fait larguer en même temps que T… ou peur de devoir choisir, si effectivement les 2 se séparent (= ne pas pouvoir continuer à relationner avec chacun·e des deux séparément)

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Discussion : Dispute grave entre amoureux et métamour

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artichaut

le vendredi 12 mars 2021 à 00h10

Situation bien difficile en effet. Et la possible "répétition du même", n'est pas pour rendre la chose +facile.

En as-tu parlé avec T (tel que tu nous en parle là) ? De tes peurs ? De ce qui te ferais culpabiliser ? Ça me semble possible d'en parler sans forcément que ça provoque de l'ingérence.

Aviez-vous déjà reparlé de cette histoire ancienne ?
T est il/elle convaincu·e par ce mode de fonctionnement non-exclusif ? Ou bien c'est toi qui amènes ça a chaque fois dans le couple ?

T'es-tu posé la question de toi-même prendre un peu de distance, vis-à-vis des deux et si oui, comment y as-tu répondu ?

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Discussion : [Vidéo] Maman, papa et les autres..., de Marcus Lenz et Patrick Waldmann, Arte 2020

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artichaut

le vendredi 05 mars 2021 à 12h24

Le pitch
Susanne (34 ans) veut changer radicalement sa vie. La relation avec son mari Sascha (39 ans) est en crise. Elle aime ses enfants. Elle veut être mère, mais ne souhaite plus mener une vie de couple traditionnelle. Ni Susanne ni Sascha ne veulent mettre fin à leur mariage. Susanne propose alors de vivre en polyamoureux : les deux partenaires pourraient ainsi avoir d'autres relations en dehors de leur mariage. Une expérimentation dont le résultat reste incertain.

Merci pour ce partage. Très chouette docu.

Il sont mignons et touchants ces poly.

Et il est chouette ce docu, qui ne nie pas les problèmes, qui filme les gens de manière respectueuse et tendre, qui donne la parole aux enfants, qui ne tombe pas dans les clichés.

J'en retiens notamment ceci :

Susanne
Je voulais la liberté mais je me rends compte que je suis tributaire des autres.
(à 32' de film)

Susanne
Si je ne suis pas heureuse, alors mes filles non plus.
(à 37' de film)

Susanne
Ma vie actuelle est belle. Très chaotique. Rien n'est trop sûr pour moi en ce moment. La seule sécurité que j'ai, ce sont mes relations. La polyamorie m'a fait comprendre que le contrôle est une illusion. Les gens en relation monogame ont l'illusion d'avoir le contrôle. Mais quand on regarde de plus près, ils ne contrôlent rien. La polyamorie nous confronte à ce qui se passe quand on perd ce contrôle. Comment on vit les uns avec les autres ? On peut aimer sans restriction, sans être abandonné. Donc je dois prendre mes décisions moi-même. Je dois me demander ce que je fais de toutes ces émotions qui émergent.
(à 41' de film)

Finalement, à travers cette histoire poly, ce docu devient le portrait de Susanne, une femme qui décide de vivre sa vie, pleinement, et en en assumant toutes les facettes.


PS : quelqu'un·e à t-il réussis à le télécharger (avec sous-titres) ?? J'aimerais bien en conserver une copie et il n'est dispo que jusqu'au 21 mars. Si oui, contactez-moi en mp. merci

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Discussion : La suite 7 ans après.

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artichaut

le vendredi 05 mars 2021 à 02h35

melodie3229
Jusqu'ici je ne disais pas ouvertement que j'étais poly du coup je tombais sur des monos et maintenant que je le dis on me propose + de PQ qu'avant :-/

Sur Okc tu peux éventuellement te définir comme poly et demisexuelle.
Qui sait, ça peut aider, p-être… (= faire fuir quelques relous) ?

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Discussion : La monogamie ne fonctionne pas. Le polyamour fonctionne mieux ?

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artichaut

le jeudi 04 mars 2021 à 20h07

LeaBridou
La vie ça fonctionne pas et ça finit toujours par foirer. Pourtant on essaie quand meme.

Je trouve ça bien dit.
Peut importe que ça "fonctionne" que ça "réussisse", de toute façon ça finira par mourir !
Alors oui vivons quand même.

Du reste nos manières de relationner seraient pétrie de notre rapport à la mort, que ça ne m'étonnerais pas.

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Discussion : La monogamie ne fonctionne pas. Le polyamour fonctionne mieux ?

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artichaut

le jeudi 04 mars 2021 à 19h27

…je précise que mon intervention n'avait pas vocation polémique. Ni non, plus de jouer sur les mots.

Je pense vraiment qu'il y a une pensée du fonctionnement, qui est à abandonner complétement. Et qu'abandonner cette pensée est quelque chose de difficile dans ce monde là. Car c'est ancré en nous, profondément. Mais ça me semble +que nécessaire.

Alors comment répondre autrement à cette question :

Caoline
Déjà j'aimerai bien savoir ce que ça veut dire fonctionner pour vous. J'imagine que ça signifie que les partenaires sont tous satisfaits, heureux dans leur(s) relation(s) et idéalement que celle(s)-ci dure(nt).

J'ai pensé à remplacer "fonctionner" par "réussie".
Ça donne ça :


Qu'est-ce qu'une relation réussie pour vous ? J'imagine que ça signifie que les partenaires sont tous satisfaits, heureux dans leur(s) relation(s) et idéalement que celle(s)-ci dure(nt).

Mais l'idéologie de la réussite, comme celle du fonctionnement, me semble contenir en elle le principe même de l'échec (àa cause de cette injonction à la réussite, justement). À penser comme ça on sera tjs insatisfaites, jamais heureux et jamais épanouis.
Alors j'ai imaginé ceci :


Qu'est-ce qu'une relation vivante pour vous ?

Et déjà il me semble +clair que pour que la relation soit vivante, ça demande d'y mettre de soi, de s'y impliquer.
Aussi que la relation soit vivante ou morte me semble assez parlant, et ne dit rien du nombre de partenaires ou autre truc, somme toute anecdotique.

(Et loin de moi l'idée d'une "idéologie de la vie". La mort c'est bien aussi, hein.)


Finalement une relation c'est comme un enfant (ou un adulte d'ailleurs), si tu veux qu'elle soit belle et vivante et libre… il faut lui donner à manger, lui donner un toit, lui donner de la confiance, lui donner de la sécurité affective, pas trop l'enfermer non plus, la laisser vivre sa vie, etc… sinon ça meurt.
Et des fois c'est pas grave que ça meurt. Mais ça ne se fait pas tout seul. C'est nous qui la faisons mourir.

Est-ce qu'on gère nos relations comme on élèvent nos enfants ? Question parallèle, mais qui te parlera sans doute @Caoline

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Discussion : Asexualité + jalousie = sexneg ?

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artichaut

le jeudi 04 mars 2021 à 03h56

coin
J’aimerais pouvoir partager des moments de sexualité avec mon partenaire S. parce que je souhaiterais vivre la complicité, les sensations et les émotions qui peuvent aller avec. Mais je ne me sens jamais excitée et j’imagine bien que l’enjeu fait que je me mets la pression lorsque je démarre un rapport avec S. Je n’arrive pas à prendre de recul sur ça et je me sens complètement bloquée. Je me sens frustrée et triste, et je développe une haine grandissante pour A et un dégoût profond pour le sexe et le corps.

Pourquoi pour "vivre la complicité, les sensations et les émotions qui peuvent aller avec", vouloir à tout prix "partager des moments de sexualité avec S." ??

J'entends bien qu'il y a une injonction hyperforte à ça. Mais dans le fond pourquoi chercher ici "la complicité, les sensations et les émotions". Et aussi pourquoi nécessairement avec S. ?

Qu'est-ce qu'il y a derrière, comme réel besoin ?

Ou pour le dire autrement, pourquoi persister dans la voie du dégoût (qui ne peut mener qu'au dégoût de toi-même… et que la jalousie est déjà susceptible de fabriquer) ?

Les autres voies, comme ça que j'imagine :
- vivre de la complicité, des sensations et des émotions avec S. aussi forte que le sexe mais dans un autre domaine et que ça devienne un enjeu entre vous
- expérimenter des formes de sexualité sans S. (seule ou avec quelqu'un·e d'autre)
- creuser pour chercher tes vrais besoins cachés derrière cette envie là, et que l'injonction à la sexualité tend à kidnapper
- etc

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Discussion : La monogamie ne fonctionne pas. Le polyamour fonctionne mieux ?

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artichaut

le jeudi 04 mars 2021 à 03h43

Ni la monogamie, ni le polyamour ne fonctionnent. Il n'y a que ce qu'on en fait.

…comme dit Brigitte Vasallo :

Vous dites que le polyamour ça ne marche pas. Ben oui, évidemment, que ça ne fonctionne pas. D’ailleurs, cette phrase est à la base du fait que ça ne fonctionne pas. Parce que cette manière de penser l’amour est en elle-même monogame (…) le polyamour, (…) n’est pas une machine distributrice de sodas ou un ascenseur. Le polyamour n’est pas un truc auquel il est possible de faire « reset », ou de lui donner des petits coups, de ceux qui font que quelque chose remarche alors que c’était en panne. Le polyamour ne fonctionne pas : il faut le faire fonctionner.

in Le polyamour, Le nouveau miracle au pouvoir dégraissant, janv 2018

À mon sens, la monogamie est un leurre. Et le polyamour, qui bien souvent tente d'imiter la monogamie (sans forcément sans rendre compte), en est un aussi.

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Discussion : Couple primaire hétéro/lesbienne et moi je suis paumée

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artichaut

le mercredi 03 mars 2021 à 10h32

Assumer pleinement ses choix (et les conséquences de ses choix) n'est pas chose facile en ce monde. Donc c'est normal qu'elle ai du mal à parler à son mari. Mais plus elle attendra plus elle aura raison d'avoir peur, car +ça risque d'être cata.

Cette phrase par contre me questionne :

Alice73
Nous nous sommes revues et n‘avons pas pu résister à la tentation étant toutes les deux encore amoureuses.

pas pu résister… hum, vraiment ?
et quel rapport avec le fait d'être amoureuses ?

Ça +le mensonge de ton amante, perso ça m'allume de gros warnings.

Dans les deux cas, j'y vois une fuite ou un refus d'assumer vos envies ou vos actes.
Je peux me tromper bien sûr. Je ne suis pas à votre place.

En tout cas le présenter comme ça au mari ("pas pu résister à la tentation") me semblerait une très mauvaise idée. Comment placer ensuite de la confiance dans un truc qui échappe même aux premières concernées ?
Certes tu n'as pas du tout dit que là était votre intention (le dire comme ça au mari), je ne fais que soulever l'hypothèse pour expliquer ce qui me semble dangereux (pour vous comme pour lui).

Après, vivez ce que vous avez à vivre. Même l'adultère après tout est une option. Mais ça ne semble pas ce dont tu aurais envie.

Enfin dernière chose. Tu dis :

Alice73
Dans l‘absolu, j‘ai fait une croix sur une relation „classique“ avec elle car elle n’envisage absolument pas de quitter son conjoint qu‘elle aime.

Ça me pose la question : dans qu'elle mesure y as-tu vraiment renoncé ? et… quels sont tes besoins (de reconnaissance sociale ou autre) en la matière ?

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Discussion : La suite 7 ans après.

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artichaut

le mercredi 03 mars 2021 à 10h08

melodie3229
Mais je trouve difficile de trouver des partenaires. Certes gérant mes enfants je n'ai pas la situation la plus évidente mais bon entre ceux qui très exclusifs en mode "les femmes vertueuses sont monos" et ceux qui croient que cela équivaut à plan cul suivi....bfffff
ça me semble presque inaccessible tout ça aujourd'hui.Il faut dire qu'en ajoutant le corona ça ne facilite pas les rencontres ^^

…p-être avec les applis de rencontre…

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Discussion : Couple solide, très amoureux... veut s'ouvrir et a peur!

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artichaut

le mercredi 03 mars 2021 à 10h03

libertinage ou polyamour, ça ne semble pas forcément très clair vers quoi vous voulez aller, alors, aussi, je pourrais vous conseiller (si vous aimez la lecture) de lire des livres sur le sujet

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