Participation aux discussions
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.
artichaut
le jeudi 24 février 2022 à 23h23
Siestacorta
Un article.
"Trouple : le modèle de couple qui monte chez les Z".
pas compris ce que ce post, venait faire dans ce fil…
Discussion : Mes amours avec un grand S
artichaut
le jeudi 24 février 2022 à 00h14
Merci @Caoline pour ce texte. Ça semble presque trop idylique pour être vrai (malgré plusieurs remarques qui disent que ça n'est pas un long fleuve tranquille).
Discussion : Le Polyamour signifie beaucoup plus de travail émotionnel, et pas nécessairement plus de sexe.
artichaut
le lundi 21 février 2022 à 19h15
En tout cas ça serait un joli titre pour un article : "Le Polyamour signifie beaucoup plus de travail émotionnel, et pas nécessairement plus de sexe." (un témoignage, une compile de conseils aux débutant·e·s, une première pierre contre les idées reçues sur le polyamour, etc)
Si quelqu'un·e veut l'écrire… (!)
Ou bien une traduction dudit article en anglais ?
Discussion : Le Polyamour signifie beaucoup plus de travail émotionnel, et pas nécessairement plus de sexe.
artichaut
le lundi 21 février 2022 à 18h16
Siestacorta
A noter que, en connaissance ou non, ça part d'une définition restrictive de polyamory :
"Polyamory is the state of having romantic relationships with more than one other person at the same time.".
On pourrait alors proposer une nouvelle définition !
Polyamour : goût prononcé pour le travail émotionnel
(je précise, au cas où, que c'est une blague)
Discussion : Le Polyamour signifie beaucoup plus de travail émotionnel, et pas nécessairement plus de sexe.
artichaut
le lundi 21 février 2022 à 14h28
Je suis tombé par hasard sur cet article.
L'article n'apporte rien de très nouveau. Mais j'ai été frappé par la justesse de son sous-titre : More partners means a lot more emotional work, and not necessarily more sex.
Si l'on disait ça au néo-poly de tout poil, peut-être il y aurait-il moins de déceptions à l'arrivée… !
Si vous cherchez à mettre plus de sexe dans votre vie, vous vous trompez d'adresse ! Le polyamour c'est d'abord et avant tout beaucoup plus de travail émotionnel. Si vous n'aimez pas le travail émotionnel et relationnel, ou si vous n'avez pas le temps pour ça, laissez tomber ! Ça vaut mieux pour tout le monde.
Devenir poly c'est multiplier, non pas par 2, mais au moins par 10, le temps passé en travail émotionnel et relationnel, c'est à dire le temps à passé : à en parler, à y réfléchir, à chercher des ressources sur le sujet, à s'organiser à plusieurs, à travailler sur soi, à soutenir les autres, à résoudre des conflits, à profiter des joies, etc etc. Mieux vaut le savoir, et mieux vaut aimer ça.
Discussion : [Avignon] - Dîner PolyBlaBla #8 - le samedi 12 février de 19h30 à Minuit ☺
Discussion : Descriptif / Prescriptif
artichaut
le samedi 12 février 2022 à 20h59
bliss
Je découvre récemment qu'après avoir transformé une relation que l'on définissait avec un de mes " amoureux", justement comme "amoureuse"
(…)
Bref tout ça parce que mon besoin de passer du temps avec lui était plus grand que le sien.
(…)
Et je me rends compte que j'étais complètement dans une relation prescriptive, dans une projection de ce que doit être une relation amoureuse quand on la définit comme tel. Au lieu de juste profiter à 100% de ce qu'il pouvait me donner dans les moments où il était 100% avec moi.
Ah chouette que tu ai réussis à opérer ce switch.
Oui, moi aussi je suis passé par là : comment gérer les différences d'envies (besoins ? attentes ?) dans une relation ? Et comment la société nous formate à avoir telles ou telles attentes.
Avoir une relation amoureuse est une injonction (pour être heureuse ?), et c'est sous-entendu avec les critères que tu décrit, en effet (critères non-dits, mais comme allant de soi pour valider la relation en tant que telle). Donc oui, c'est du prescriptif (ou de l'injonctif).
Moi c'est quand j'ai compris la différence entre les envies, les besoins et les attentes, que j'ai commencé à y voir +clair dans tout ça.
J'essaie maintenant, autant que possible :
- de comprendre mes besoins
- de nommer mes envies
- d'avoir le moins possible d'attentes
+facile à dire qu'à faire certes. Mais ça donne un horizon.
Comme tu dis : profiter à 100% de ce qui est là.
Et au passage, combler une partie de ses besoins.
Discussion : Descriptif / Prescriptif
artichaut
le jeudi 10 février 2022 à 10h04
Merci @bliss.
Tiens un autre texte : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions (de @Raphaelle ), où il est question de descriptif/prescriptif.
Tu veux nous en dire+ sur en quoi c'est en train de bouleverser à nouveau ta manière de voir ?
Discussion : Polyamour et solitude
artichaut
le mercredi 02 février 2022 à 14h23
MaiaDesbois
Mais là je parle spécifiquement des relations amoureuses, qui ont une place spéciale pour moi.
C'est peut-être cette "place spéciale" des relations "amoureuses" que j'apelle gamie (x-gamie), gamie comme engagement : désir d'engagement et besoin d'engagement de l'autre.
Avec des degrés en besoins d'engagement, variables selon les personnes, bien sûr, et même selon les moments.
Et je me rends compte ces temps-ci, que je suis encore pas mal (poly?)gamique à cet endroit là (j'ai envie ou j'aurais besoin d'engagement dans la plupart de mes relations), là où d'autres autour de moi, semblent assez détaché·e·s de ça.
Il me semble en outre que la "place spéciale" augmente les attentes. Pas forcément les besoins, en soi, mais les attentes. On attend que ce soit ces personnes spécialement (puisqu'on est relation "spéciale" avec elles) qui comblent nos besoins.
Je me demande même si cette "place spéciale" n'est pas l'équivalent d'un "viens combler mes besoins" ou "je t'aime, car tu combles mes besoins" (qui n'est pas forcément un problème en soi, mais qui est rarement assumé comme tel).
MaiaDesbois
Et en fait je me rends compte que c'est sur ce dernier point que je souffre le plus. Je m'adapte beaucoup aux autres, je fais tout pour comprendre et respecter leurs besoins, et pour essayer d'exprimer mes besoins le plus clairement possible et faire ce qu'il faut pour qu'ils soient entendus et respectés aussi.
Là dessus, clairement on ne fonctione pas toutes et tous pareil. Et ce n'est pas simple de trouver un équilibre en la matière. C'est comme l'envie d'intensité relationnelle (pas seulement se voir souvent ou pas, même si ça en fait partie), ou l'envie de partager du sexe : il est rare que l'on soit au même endroit, au même moment.
MaiaDesbois
Pour moi une relation de qualité c'est quand on prend soin de soi, de l'autre et de la relation. (…) Il ne veut pas comprendre que j'ai besoin de prévoir de se voir de temps en temps et de tenir ces engagements, (…) Je fais des efforts pour m'adapter mais là ça devient ingérable pour moi.
Effectivement, vous ne semblez pas chercher la même chose… en tout cas, là tout de suite…
Discussion : Polyamour et solitude
artichaut
le mercredi 02 février 2022 à 00h59
MaiaDesbois
Je suis polyamoureuse depuis 20 ans, dans différentes configurations, je suis très compersive et ouverte.
Joli chemin !
j'ai beau avoir 2 amoureux que j'aime, qui m'aiment, je suis seule la plupart du temps
C'est le lot de pas mal de poly. Contrairement au cliché, ou au fantasme, du poly "multi-monogame" (c'est à dire qui vivrait l'équivalent d'une relation monogame mais avec plusieurs personnes à la fois, voire qui réussirait à les additionner), beaucoup de poly vivent seul·e, dorment le +souvent seul·e, passent plus de temps solo que de temps à deux.
Et là je bloque.
Je veux continuer mes 2 relations. Je doute d'avoir le temps et la capacité pour une 3ème relation de qualité. Je ne sais plus trop quoi faire pour être heureuse.
Pourquoi doutes-tu d'avoir le temps et la capacité pour une 3ème relation de qualité ? N'as-tu réellement que 2 relations de qualité dans toute ta vie ?? Qu'est-ce qu'une relation de qualité pour toi ? N'as-tu pas une relation de qualité avec toi-même ? N'as-tu pas une/des relation(s) de qualité avec de la famille ou des "ami·e·s" ?
J'ai parfois le sentiment qu'on à tendance à remplacer la monogamie, par de la bigamie, trigamie… polyagamie… sans faire le pas de passer à vraiment autre chose (qu'on apellera comme on le voudra).
Et si nous arrêtions d'avoir des relations qui ne soient pas de qualité ? Et si nous mettions de la qualité dans toutes nos relations ?
Discussion : [Lexique] Kitchen-table-poly et Parallel-poly / Polyamour convivial vs Polyamour parallèle
artichaut
le dimanche 30 janvier 2022 à 10h35
Merci @IsaLutine pour ces réflexions et ces nouvelles propositions de termes. J'aime beaucoup inclusives.
Après bien sûr il y a continuum entre ces différentes façon de vivre les relations non exclusives. Par exemple, j'ai connu des personnes qui pratiquent des relations semi-cloisonnées : seul le prénom de l'autre partenaire est connu, ou a peine plus, …mais avoir ne serait-ce que ça, le prénom de chaque autre partenaire, est déjà pour moi rassurant, et évite de trop partir dans le fantasme. En revanche se rencontrer entre co-partenaires (pour reprendre ton terme) est inenvisageable (ou inenvisagé).
Alors que dans parallèle, du coup, j'entends que se rencontrer n'est pas un tabou. Ça arrive ou ça n'arrive pas, mais ce n'est pas un tabou. Et du coup, probablement ça arrive avec certains partenaires et pas avec d'autres.
IsaLutine
je n'aime *pas du tout* le terme de "metamour", mais ça, c'est sans doute ailleurs que je devrais l'écrire ? ;-))
Chouette de la dissension !
J'aime que l'on ne soit pas d'accord sur les mots. Ça prouve qu'il y a plein de manière de vivre les choses.
Discussion : [Avignon] Jour de l’an festif et dansant le 31 décembre 2021 à 20h ☺
artichaut
le mercredi 05 janvier 2022 à 19h33
Siestacorta
Faudrait un réveillon pour chaque saison.
En voilà une bonne idée.
Discussion : Un mot pour 2022
artichaut
le samedi 01 janvier 2022 à 22h56
Diomedea
un beau mais injustement négligé mot, si bellement parlant :
"confélicité "!
Il est vrai que compersion n'est pas aussi explicite (on cherche inutilement ce que peut vouloir dire persion) et possède de surcroît une étymologie quelque peu partriacale… (de compère)
Merci d'avoir partagé cette trouvaille.
Discussion : Besoin de scénarios positifs
Discussion : Un choix cornélien : lui ou moi-même ?
artichaut
le mercredi 22 décembre 2021 à 10h37
Slaan74
soit je renonce à une partie de moi-même (…) soit je me lance dans l’inconnu
Le problème il est peut-être là…
Renoncer à une partie de toi-même, c'est mort, y'a pas moyen (et je pense que tu le sais déjà et je pense que ça mérite d'être très claire sur ça tant avec toi-même, qu'avec tes proches).
Mais pourquoi vouloir te lancer dans l'inconnu ?
N'y a-t-il pas des manières d'être toi-même sans "te lancer dans l'inconnu" ?
En partant du connu, peut-être justement…
En partant de qui tu es, de ce que tu connaît, de là où tu es à l'aise et vers où tu veux aller, mais en y allant tranquillement, un pas après l'autre.
Ça veut dire répondre à la question : « Que veux-tu ? »
Discussion : Un choix cornélien : lui ou moi-même ?
artichaut
le mardi 21 décembre 2021 à 21h09
Slaan74
un choix cornélien : lui ou moi-même ?
Pour moi la réponse est dans la question. Lui ou moi-même ? Pour moi la réponse sera toujours moi-même.
Et je ne comprends pas comment un amour qui enferme et empêche d'être soi-même, pourrait être un amour « parfait ».
Pour moi c'est une vue de l'esprit. Une vue très répandue, certes, mais une vue quand même : je t'aime, donc je t'enfermes.
Discussion : Help: comment devenir poly yes?
artichaut
le lundi 13 décembre 2021 à 11h52
Bonjour @zoraP et bienvenue ici.
Déjà, comme tu le dis toi même, la souffrance n'est pas acceptable, en tout cas pas sur le long terme, et encore moins comme mode de vie. Si la souffrance perdure trop, il y aura des conséquences à tirer, et des mersures à prendre (à toi de savoir lesquelles).
La seule acceptation (de la situation), le renoncement, qui va vite vers le déni se soi, ne me semble pas +acceptable (ah tiens marrant que ce soit le même mot qui me vienne) que la souffrance. Il ne sagit pas selon moi d'accepter cette souffrance, mais de trouver comment la transformer en autre chose. Bref pour moi, il n'y a pas à accepter.
Ensuite, ta situation a l'air effectivement difficile à vivre. Entre "On m'a toujours dit que" et ce que te disent tes ami·e·s ou ta psy, tu ne semble entourée quasi que de personnes qui invalident tes (tentatives de) choix de vie. Même ton compagnon, en un sens se retrouve à les invalider, puisque tu le dis "très ( trop) militant". Tu semble donc bien seule dans ce que tu tente.
Et oui comme ça a été dit, je t'invite à essayer de te rapprocher de personnes vivant une situation similaire. Il y en a sur ce forum, il y en a dans les cafés poly, il y en a ailleurs.
Ne pas accepter, c'est aussi ne pas accepter que l'on invalide tes choix de vie, ou tes tentatives de choix de vie. Toi seule sait ce que tu veux et dois vivre, ce que tu veux expérimenter, et ce que en définitive, tu choisiras pour toi. Toi seule à raison. Toi seule peut construire la situation qui fait qu'enfin tu te sentira bien avec toi-même et avec (tous) les autres.
Je voudrais revenir sur un point. Tu dis "Il souhaite arriver à des relations anarchiques ou en tout cas avoir deux relations équivalentes". Pour moi ce sont 2 choses totalement contradictoires.
Vouloir deux relations équivalentes, c'est presque toujours, non pas vivre "l'anarchie relationnelle", mais vouloir dupliquer la monogamie : vouloir avoir une relation monogame +une relation monogame (le beurre et l'argent du beurre). Or oui, généralement ça ne fonctionne pas.
Et bien logiquement on retrouve ici la problématique de la question du temps. Problématique par laquelle à peu près tous les couples monogame cherchant à explorer le polyamour se retrouvent confrontés.
La question du temps est pour moi une question profondément monogame (sans jugement en soi sur mononogamie vs non-monogamie). Et on ne peut, selon moi, "résoudre" cette question sans, d'une certaine manière, quitter la monogamie.
Certain·e·s (qui quitent la monogamie donc) la résolve par la qualité plutot que la quantité, mais effectivement, comme le nomme @alinea7 pour d'autre cette question de la quantité pourra être cruciale. Du reste ton compagnon ne fait t'-il pas que déplacer ce besoin de quantité
, de la quantité de temps passé avec une personne, à la quantité du nombre de relation. Auquel cas non, il ne fait pas passer la qualité avant la quantité.
Pour finir je voudrais dire que tu me semble te comparer (ou que ce que dit ou te fait vivre ton compagnon me semble ammener des comparaisons). Ce qui ne peut que conduire à la peur de perdre la place qui est la tienne.
Ce qui me fait dire ça :
- "Il souhaite (…) avoir deux relations équivalentes"
- "je n’arrive pas à dépasser la souffrance (…) qu’elle prenne la même place que moi"
- "plus de temps pour eux c'est moins de temps pour nous"
Alors oui, rencontrer son amoureuse me semble une bonne idée, car ça peut endiguer ces mécanismes de comparaison. Tu va rencontrer une vraie personne, forcément très différente de toi. Après, à lui aussi de faire (très) attention à ne rien faire/dire qui puisse déclencher ces comparaisons (vouloir être poly c'est un gros gros taf) ; vouloir avoir "2 relations équivalentes" c'est être prêt à y consacrer le +clair de son temps, à en faire LA priorité dans sa vie (est-ce bien son cas, ou prent-il tout ça à la légère, et compte t-il sur vous pour faire le taf à sa place ?), ça peut vouloir dire renoncer à d'autres activités par exemple, pour justement faire de la place dans sa vie et que sa nouvelle relation n'enlève pas du temps pour vous (c'est à lui de gérer ça, pas à toi de le subir).
Quoiqu'il en soit, bon courage pour tout ça. Et surtout ne t'oublies pas dans l'affaire. Qu'il ai une, deux , trois amoureuses, le +important sera toujours comment toi tu veux vivre ta relation avec lui, indépendemment de ce qu'il peut vivre par ailleurs.
Discussion : Parler à sa compagne ?
Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour
artichaut
le mardi 16 novembre 2021 à 11h50
- « Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë, chez aka éditions, 2021.
Discussion : A paraître : « Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë
artichaut
le mardi 16 novembre 2021 à 11h45
Pour info, j'ai crée cette page :
« Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë.