Participation aux discussions
Discussion : Je me sens anéanti ...
bonheur
le jeudi 25 novembre 2021 à 08h25
Le sacrifice signifie pour moi une victimisation. Je pense que le questionnement est là : suis-je victime ? Si oui, alors il faut quitter son bourreau. Si non, un travail est possible et un nouvel équilibre possible. Ce n'est pas parce que c'est difficile, que c'est "mauvais". Et dans le flou, le doute, et bien on peut venir s'exprimer ici. Faire la lumière, être accompagné. Et si on vient ici, plutôt que vers un prêtre ou un ami mono, c'est que l'on cherche à intégrer (percevoir si c'est possible, à minima) le polyamour de l'autre dans son existence.
Discussion : Je me sens anéanti ...
bonheur
le jeudi 25 novembre 2021 à 08h25
Bien au contraire ! "ma" est légitime. Ca ne fait aucun doute pour moi. Juste cette place est en mutation, en transformation, en adaptation...
Renseigne toi sur le deuil, car au final ton ancienne vie, il faut en faire le deuil. Pas la renier, ni l'ignorer, ni la minimiser, ni la dévaloriser, mais garder les souvenirs et aller de l'avant comme tu le peux/veux.
Discussion : Recherche correspondant.e.s
bonheur
le jeudi 25 novembre 2021 à 08h17
Cmoi31
Ce que je sais c'est que je veux son bonheur et pour le reste et bien je ne sais rien ...
c'est la base de l'acceptation (+) . Tu laisses l'avenir à ce qu'il sera et tu cherches à avancer. Les "ingrédients" sont là.
Autrement, tu peux m'envoyer des mp si tu le désires. Pour le live, je mène actuellement une existence fournie. L'avantage des écrits, c'est qu'il n'est pas obligé d'être dispo en même temps.
Accompagner, je sais faire (à ma façon, bien entendu).
Discussion : Tout nouveau
bonheur
le mercredi 24 novembre 2021 à 14h29
Ce n'était pas une interrogation écrite :-D
Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse, surtout pas !
Vous parlez donc de vie commune (mais pas tout le temps) avec une personne que toi comme ta chérie de vie, aimeriez. Si j'ai bien compris le "projet".
Je mets des guillemets car pour moi (et je parle dans tous les cas de mon optique, qui n'est pas une vérité absolue), l'amour survient sans s'y attendre. C'est l'amour qui guide ma vie et non moi qui cherche l'amour et qui régit avec un contrôle optimum ma façon de vivre ou même ma façon d'être.
Dans votre cas, vous êtes dans une quête, commune, pour deux relations interpersonnelles en plus de la vôtre. Il faut faire attention, bien que cela arrive parfois, que si A aime B et que B aime C, alors A n'aime pas obligatoirement C (ni sentimentalement, ni sexuellement).
Le monde du polyamour n'implique pas nécessairement que mon chéri de vie (mono par choix) aime mes amours extérieurs à notre couple. Il les connait, il les apprécie (ou pas), il les côtoie à travers mes invitations chez nous (par exemple). Un amoureux à moi, peut aussi m'inviter avec mon chéri de vie. Tout est possible, bien entendu. Mon chéri de vie peut devenir (par choix) poly, s'il tombe amoureux et qu'il décide de donner corps à ses émotions, sentiments.
Je crois aussi qu'il faut placer la tierce personne, commune à votre couple, ou qu'à l'un de vous deux, comme aimée et avec une place juste. Juste en terme de justice (équité) et juste en terme de justesse (équilibre).
Ce qui fera une "mise de côté" sera plus de l'ordre de la situation et des différents ressentis, que de l'ordre d'une volonté. Quand il y a de l'eau dans le gaz, difficile de s'extraire (sauf CNV et encore).
J'ai l'art de complexifier les choses, je sais. Sauf que l'amour est compliqué. Le polyamour n'est pas facile du tout, du fait des interactions, des sensibilités, des peurs (ou craintes),... Alors, débuté par un trouple (trois personnes qui s'aiment toutes), c'est ambitieux, je trouve. Surtout si on créé l'amour, que l'on cherche une candidate avec un profil précis (mon côté RH qui ressort) et des critères de choix à respecter. Mettre la main sur la perle rare. Pas impossible, c'est vrai.
Je reviendrai plus tard dans la journée lire ici. Prend le temps de la réflexion si tu le veux.
Discussion : Tout nouveau
bonheur
le mercredi 24 novembre 2021 à 13h12
Bonjour @GaetandeBelgique,
Une question qui me titille : vous envisagez quel type d'ouverture et quelle serait la place de cette tierce personne ?
"Ouvrir son couple", ça veut tout et rien dire, d'après moi.
Discussion : Est ce du polyamour? Comment vivre avec?
bonheur
le lundi 22 novembre 2021 à 13h23
@BB34 bonjour,
Mono et poly ne sont pas incompatible. Compartimenter offre des possibilités d'affronter sans tout mélanger.
Tu l'as bien compris, votre base relationnelle était biaisée : elle dans la cachoterie et toi dans la minimisation de tes flirts nombreux et répétés.
A part adopter une attitude réciproque poly (je ne peux percevoir autrement, désolée) et comprendre les failles du passé, je ne vois pas qu'indiquer de plus.
Le reste viendra ensuite, je pense.
Bon après, comme toujours, pas de recette miracle, pas de bon ou de mauvais, juste mon avis sincère.
Discussion : Questionnement
bonheur
le lundi 22 novembre 2021 à 09h16
Pour ma part, pas de schéma, pas de règles. Ce qui rend heureux, dans une communication saine, honnête, sincère, aussi en amont que possible. Chasser au mieux les envies de non-dits. Si c'est compliqué, c'est normal. Qui dit poly, dit à minima trois personnes, avec chacune ses peurs, ses choix, ses émotions... En plus, rien n'est figé...
Celui-celle qui veut du simple peut vite se retrouver enfermer dans les questionnements du polyamour. C'est mon avis qui n'engage que moi, comme toujours.
Discussion : Je me sens anéanti ...
bonheur
le dimanche 21 novembre 2021 à 16h30
Tu disposes en tout cas d'une grande détermination @Cmoi31.
Je souhaite que l'amour et le bonheur qu'il procure devienne une évidence, pour vous trois (+) .
Discussion : [Livre] « Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë
bonheur
le dimanche 21 novembre 2021 à 16h24
Lecture aisée et le livre est court (enfin pour quelqu'un qui lit volontiers)
Je suppose que certaines personnes découvriront. C'est un témoignage.
Je ne me retrouve pas du tout. Ma personnalité et mon vécu étant tellement différents. Mon entourage aussi, je pense.
@Lau : tu vois, je ne raconte pas :-D . Je crois que ce livre sera parlant pour toi (supposition), beaucoup plus que pour moi en tout cas (+) .
Discussion : Durée des relations non-monogames
bonheur
le dimanche 21 novembre 2021 à 11h39
Je ressens des tensions rien qu'en lisant la question (tension intérieure => mon cerveau beug tout seul). A partir de quand on "débute" une relation. A partir de quand on met "fin" à une relation. Autrement dit, définir plus précisément ce que l'on nomme relation. Sinon, personne ne parlera de la même chose. Une durée s'est précis : un an = du premier janvier 00h01 au 31 décembre 24h00, par exemple.
Et puis, il arrive que l'on soit en relation avant, des fois bien avant, et que rien n'était clair et net (pas même à l'intérieur de moi). Quant à la fin, chez moi, il n'y a pas de fin affective. Bon ok, là on parle de relation. Mais du coup, les quelques personnes qui sont revenues dans ma vie sans que je laisse justement la clarté s'initier à nouveau ou que cette clarté soit que je l'aime sauf que j'exclus désormais de revenir comme avant.
Bon, je dirai en moyenne, entre l'expression du "je t'aime" et "fin", j'estime entre 2 et 5 ans. Je n'ai pas envie de m'inscrire, sachant que c'est obligatoire. @Topper, tu tiens compte ou non dans tes statistiques de mon intervention ici. C'est au choix.
Discussion : Trouple et famille.
bonheur
le dimanche 21 novembre 2021 à 10h23
Bonjour @Léa,
Je vais juste t'offrir un témoignage, qui n'a de valeur que pour moi. C'est un simple exemple et une illustration des choix et du possible. Mes parents ne sont pas les tiens, donc la comparaison ne peut se faire à l'identique. En matière de coming-out et de révélation, aucune baguette magique, pas même le temps qui passe.
J'ai eu une enfance plutôt poly puis une adolescence où tout coulait, puisque adolescente (faut bien que ça se passe). Je n'étais pas encore majeur lorsque mon mari, que je connaissais depuis petite, et moi avons entamé une relation amoureuse. Et puis, nous nous sommes installés ensemble, j'ai obtenu mon BAC (1988) et un premier enfant (1990). J'étais dans les standards même si un ex avait resurgi dans ma vie. Relation étrange avec émotion amoureuse (sentimentalement) et cette contrainte de "rester à sa place". Bref, une vie mono bien comme il faut. Deux autres enfants (1996 - 1997)
En 2007, à 38 ans, j'entame une nouvelle vie pro et je rencontre cet homme. On est comme des aimants. Et puis un jour, je crains pour sa vie. Dans cette tornade intérieure, il ne me reste qu'une évidence : je l'aime. Je digère, durant des semaines, à ne pas savoir comment appréhender intérieurement. Et puis, je me résous à admettre l'évidence : je suis certaine de l'aimer. J'avais été, malgré mon enfance et mon adolescence tumultueuse, entrée dans cette norme et celle-ci devenait ignoble à vivre. Pas pour une sexualité plurielle. Pour une sentimentalité plurielle. Pouvoir sortir de moi ce "je t'aime" et exprimer à mon mari que "je l'aime aussi". Pour faire court, mon mari est anéanti à cette annonce et mon nouvel amour change la polarité de son aimant. Avec mon mari, nous déballons, communiquons, et évoluons dans le sens que je ne fais rien de mal à ressentir de l'amour. En 2011, nous prenons connaissance du mot polyamour et d'une définition succincte. Contrairement au libertinage, il s'agit d'avoir des sentiments amoureux pour plusieurs personnes. C'est la définition que je retiens pour moi-même et elle demeure entière et intègre encore aujourd'hui pour me qualifier.
En 2012, mon mari, qui devient mon "chéri de vie", explique "qui est maman" à nos deux plus jeunes enfants. Ils sont ados et comprennent bien. J'écris alors un petit essai avec comme conclusion, ma métamorphose. Ma mère était à cette époque ma correctrice. Je lui confie mon manuscrit. En retour, ma mère m'indique qu'elle a bien fait le travail demandé. Qu'avec mon père ils ont parlé de moi. Alors elle annonce, avec la présence et l'approbation de mon père, que si mon mari demande le divorce, et il le fera, ils seront présents pour lui, pour les enfants, mais certainement pas pour moi. Dans la bouche de mes parents, "être présent" a un double sens : le côté financier entre en ligne de compte. Mon chéri de vie a tenté de leur expliquer qu'il n'était justement pas question de divorce. Il s'entend répondre : "ça viendra et ce jour-là, tu pourras compter sur nous".
Ce jour-là, mes parents ont creusé un fossé. Durant plusieurs années, ils ne se sont adressé quasiment qu'à mon mari. Aujourd'hui, presque dix ans plus tard, je me moque de leur avis ou autres. Les invitations passent très souvent par mon chéri. Déjà, maintenant, je n'emmène plus un bouquin afin de m'isoler à la fin de chaque repas de famille (m'extraire de ces gens jugeant et toxiques).
J'emmerde (pardon pour l'impolitesse) copieusement les personnes qui ne sont pas en mesure de m'accepter. Je suis ainsi et basta. A presque 40 ans, je n'ai de leçon à recevoir ni de mes parents, ni de personne. Je suis adulte. Quant à l'héritage, puisqu'il s'agit aussi de cela, j'ai averti mon chéri que je ne me battrais pas pour avoir quoi que ce soit. Il se débrouillera, moi je ne veux rien. J'ai un frère près de ses sous, moi pas. Je gagne ma vie et basta. Je m'extrais aussi de cela. Un coming-out revient à s'affranchir des dépendances, je dirai. De la dépendance affective également. C'est certainement ce qui est le moins aisé.
Une différence avec toi, @Léa, je ne vis pas en trouple. Mes amours peuvent séjourner à la maison, en qualité d'invités et inversement, je peux être invitée chez un amoureux, accompagné ou non de mon chéri. La question de "avec qui passer la nuit" ne se pose pas, puisque je ne sexualise pas mes relations extérieures à mon couple d'origine.
Discussion : Joie, amour et liberté
Discussion : Partir ou la laisser vivre son amour?
bonheur
le vendredi 19 novembre 2021 à 20h17
Je n'ajoute rien à l'écrit de @lau93.
Daniel Balavoine chantait "contre le passé, y a rien à faire".
En fait, si. J'adorais Balavoine et souvent, lors d'évènements, je me demande ce qu'il penserait (actualités). Du coup, contre le passé il ne faut pas lutter, c'est vrai. Du passé, on peut s'inspirer. Le passé ne doit pas être un frein à demain. J'ai vécu, je vis, je vivrai. J'ai mes souvenirs, ma nostalgie (belle :-D ), mon présent à vivre et mon futur à inventer. Là au milieu, se trouve l'évolution et celle-ci devient éphémère dès que...
Tu comprends ?
Discussion : Partir ou la laisser vivre son amour?
bonheur
le vendredi 19 novembre 2021 à 13h26
@Sparkle
Il est difficile d'être dans la peau et dans la tête d'autrui. Et inversement.
Tant que l'explicite ne sort pas, le flou persiste.
Sortir d'une spirale infernale où l'implicite sert de base de réflexion. N'est-ce pas cela qui est destructeur ?
Discussion : De couple mono à poly
bonheur
le vendredi 19 novembre 2021 à 13h23
Je ressens aussi ce mix. Je peux être blotti contre l'un et pensée intensément à l'autre. Au final, ma concentration, mon attention ne se porte pas en exclusivité sur mon ressenti (touché, aura de l'un ; pensée envers l'autre). J'adore personnellement ce que je nomme le "tous ensemble". Je m'y sens merveilleusement bien (par exemple me promener en tenant les deux par la main). Après au-delà de deux, j'avoue mon incapacité à être attentive à l'ensemble.
Discussion : [Livre] « Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë
bonheur
le vendredi 19 novembre 2021 à 13h17
Promis, juré, craché :-D
Très prise actuellement, je ne sais même pas si je pourrai entamer cette lecture ce we...
Discussion : Partir ou la laisser vivre son amour?
bonheur
le jeudi 18 novembre 2021 à 20h34
@Gladys : parfois, il faut ne pas lire :-( , ne plus réagir :-/
Signaler ? :-)
Discussion : [Livre] « Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë
bonheur
le mercredi 17 novembre 2021 à 13h10
Dans ma boite aux lettres ce midi. Je ferai un retour après lecture. Très beau format et magnifique présentation : sobre et élégante.
Discussion : Aurais-je un Coeur assez grand ? Ma chérie rencontre quelqu'un
bonheur
le mardi 16 novembre 2021 à 13h29
Je me surprends à me retrouver dans ce que tu exprimes de ta vie et à la fois retrouver aussi mon chéri de vie.
Déjà, l'amour est sentimental et se cantonne à cela pour certaines personnes. Donc, cet amour qui n'en n'est plus un tout en en étant un... je connais. Personnellement, j'ai tranché en explicitant que c'est de l'amour et que je n'y mêle pas une sexualité (même pas envie d'ailleurs), alors que c'est de l'amour (émotion). Le hic, c'est qu'une fois que c'est établi, faut assumer. Et une fois le pas franchi, il reste la réciprocité (ou non), acceptée, assumée également. Et puis, lorsque l'on aime déjà... bref compliqué.
Le point de vue de mon chéri de vie. Il consiste en fait à aimer la simplicité. Donc, même s'il avait un coup de foudre, il n'admettra (sauf à moi, à qui il peut confier cela) pas publiquement ou même à cette tierce personne, qu'il est amoureux. Il sera plus ou moins proche.
Autrement dit, sache que tu aimes aussi (et tu le dis toi-même : "ton premier vrai amour") en dehors de ton couple. C'est une forme d'amour que tu pourras, lorsque tu y verras clair, embellir (éventuellement).
Discussion : Je fais peur à mon mec : angoisses et assymétries des attentes dans le couple
bonheur
le mardi 16 novembre 2021 à 13h13
L'honnêteté et la franchise sont à la base du polyamour. Bien sûr que non, tu n'es obligé à rien. Personne ne peut décider à ta place. Pour ma part, et ce n'est que mon ressenti, amour rime avec honnêteté, franchise, sincérité, transparence... Du coup, je ne sais pas exprimer autrement.
Tu mes sembles enfermé dans un cercle vicieux. C'est je crois désagréable à vivre, et c'est ce qui t'amène ici. Peut-être réfléchir à transformer ce cercle vicieux en cercle vertueux (où tu te sentirais mieux).
Je pense que ce n'est qu'à travers des discussions profondes que l'on avance. Sinon, le superficiel assurera parfaitement le quotidien et les non-dits auront un rôle "stabilisateur". Je trouve la seconde option fermée et limitée, bien que viable. Tout dépend de ce que l'on recherche, les enjeux et le facteur "risques".
Cet adultère existe, c'est un fait. Vouloir transformer la relation sans mettre ce fait en évidence ? Dans le cas où tu souhaites continuer sur des bases différentes, la vérité seule, je crois, permet une solidité acceptable. Ce n'est pas obligatoire, évidemment. Mes propos ne sont pas ceux d'une professionnelle, alors ce qui concerne la description de ton chéri, je dirais qu'il faut peut-être l'envisager sous un angle professionnel. Parce que dans l'immédiat, tu subis.