Participation aux discussions
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Green-Man-Outside
le lundi 31 mars 2014 à 23h28
RIP
Bref, la norme dont vous me parlez me laisse l'impression que vous me parlez davantage d'une arrière-garde que du XXI° siècle proprement dit sans que je ne sois pourtant capable de parler d'avant-garde.
Je ne cite que ce passage, mais je suis globalement d'accord avec tout ce que dit RIP dans ce sujet.
C'est pourquoi le terme "oppression" me parait caricatural et révélateur de la tentative de construction d'un "nous contre eux" chez certains, "nous contre eux" qui permettrait une idéalisation du mouvement polyamoureux voire des polyamoureux eux-mêmes (ou de ceux qui se qualifient comme tels).
Qu'il y a ait une norme monogame est une chose, simplement cette norme n'est nullement imposée autrement que par l'inertie culturelle (inhérente à toute culture quelle qu'elle soit). Nulle Stasi, nulle Gestapo pour emprisonner, fusiller ou poursuivre financièrement les poly et autres non-exclusifs. Donc parler d'une norme qui oppresse... c'est oublier que la majorité des gens sont leurs propres bourreaux de par leur libre adhésion à cette norme.
["libre" adhésion une fois quitté l'éducation nationale]
Donc, j'apprécierais un exemple de ces fameux "privilèges". Un exemple concret, s'entend.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Question pour une théorie générale vers le polyamour

Green-Man-Outside
le lundi 31 mars 2014 à 22h53
Je rejoins Apsophos et m'inscrit en faux (?) par rapport à Eva et Bouquet.
Je ne peux considérer qu'il y a une identité entre les polyamoureux (sinon cela reviendrait à propager cette illusion groupale que je critique régulièrement) par contre il y a effectivement une métastructure de l'idéologie amoureuse.
Donc, doudou34, je rejoins ta démarche à ceci près que selon moi tu réinventes la roue.
Spiral Dynamics permet déjà de modéliser l'idéal polyamoureux : vmeme Vert.
Ceci dit, il ne faut pas confondre les comportements et les motivations : on peut venir au "polyamour" pour des raisons Orange, Bleu, Violet (voire Rouge, j'ai déjà testé). Mais en gros, le polyamour tel qu'il est promu en général correspond au méta-système de valeurs Vert. Consensus, recherche de sa profondeur intérieure et de celle de ses interlocuteurs, le tout dans une ambiance libérale-libertaire-libertarienne post-Orange.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Humour] Manif de monos
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Green-Man-Outside
le lundi 24 mars 2014 à 17h25
Boucledoux
Pauvre. Ça va c'est pas trop dur la vie ?
L'ironie ne changera à rien aux dérives de la généralisation.
A moins que tu sois en train de me dire que moi, blanc-mâle-hétéro on a le droit de me stigmatiser parce que certains mâles-blancs-hétéro appartiennent à une caste dominante oligarchique. Ou parce que j'ai des "privilèges" (je veux bien qu'on me dise lesquels). Ou parce qu'il y a trois cents ans des blancs ont déporté des noirs. Un amalgame et un magnifique déni d'altérité.
(sans parler du fait qu'il n'y avait pas que des blancs impliqués dans le commerce triangulaire, mais passons)
Ce qui revient donc au fait de dire que tous les arabes sont des voleurs au prétexte que certains magrébins ont été effectivement condamnés pour vol. Ou que tous les juifs sont banquiers. Ou que tous les homosexuels aiment Mylène Farmer (un crime bien plus grave que le vol). Non, perso je me respecte suffisamment pour répéter que les généralisations ethnicistes et sexistes (donc essentialistes en fait) c'est de la merde.
Boucledoux
J'avoue que ce que j'en disais se voulait plutôt une réaction à chaud sur un discours qui m’énerve qu'une démonstration scientifique rigoureuse, désolé pour cette légèreté.
C'est un bon début de le reconnaître.
Il y a un truc qui s'appelle "l'illusion groupale". On peut objecter que la psychologie n'est pas une science exacte, mais penser que "les polys" seraient au-dessus de ce mécanisme psychologique... c'est prétendre qu'ils ne seraient pas humains. Un groupe (virtuel ou IRL) est nécessairement traversé par les mécanismes typiques de la psychologie collective.
Pour le reste, il y a une différence entre un communautarisme basé sur le rejet d'autrui, le préjugé, et un communautarisme basé sur les points communs. Si je suis passionné de death metal, il est normal que je sympathise avec des gens partageant ces goûts, et compréhensible d'en trouver dans mon entourage. Si par contre je considère que toute personne n'écoutant pas de death est un crétin et doit être exclue d'office de ma vie, là il y a un problème.
Et si je justifie cette exclusion a priori par un argument d'oppression "ils veulent nous empêcher d'écouter notre musique" là on est dans la généralisation et le "nous contre eux". Je déteste la posture du "nous contre eux". Parce que je déteste l'illusion groupale.
[mais ne me faites pas dire que Boutin n'a pas essayé d'annuler le Hellfest à cause de la chanson Jesus Christ Sodomized de Marduk ^^ ]
Boucledoux
J'ajoute pour préciser d'ou je parle que je suis moi même un mec blanc, pas bourgeois mais plutôt aisé néanmoins et valide. Cela étant, ça n'empêche pas de réfléchir à sa position pour éviter justement ce communautarisme là, un communautarisme de dominant.
Waow, donc tu t'es auto-racisté ? (copyright Jhon Rachid, mais j'aime trop cette expression)
Ce qui m'exaspère, c'est que les gens (indépendamment de leur couleur/sexe/orientation sexuelle) qui tiennent ce genre de discours sont soit
- des gens qui profitent du système qu'ils prétendent combattre (je pense à une mélanchoniste rentière et capitaliste de ma connaissance)
- des gens qui n'ont rien à voir avec une quelconque domination (toi peut-être)
Dans le premier cas c'est de la bêtise/du mensonge/du déni. Et dans le second... c'est une sorte redondance consistant à prêcher les convertis, voire à se prêcher soi-même. Tou(te)s les féministes sont d'accord pour critiquer la domination masculine... ce qui nous fait une belle jambe puisqu'en tant que personnes sensibilisées à ces questions, ils et elles n'exercent pas de domination masculine. Ou alors c'est qu'ils/elles appartiennent à la première catégorie et la boucle et bouclée.
Il est assez peu probable qu'un ministre se cache sur ce forum. Donc a priori les mâles blancs hétéro qui postent ou lisent ici n'appartiennent pas à une caste de viles oppresseurs de la femme, la veuve, l'orphelin, le poly et l'homosexuel-le. Pas plus qu'ils n'ont de raisons de participer à une quelconque domination.
Si tu es aisé, ce n'est pas mon cas. Je gagne moins que le smic, alors être affilié à une élite phallocratique caucasienne à cause de ma couleur ou de mon sexe (quelqu'un a parler de sexisme ?) ça me fait un peu rire jaune.
D'ailleurs avant que je sois freelance, mes deux derniers supérieurs étaient des supérieures. Il y en a même une qui me demandait de préparer le café. Est-ce que je me suis déclaré victime de sexisme ? Non.
[Et là c'est généralement le moment où votre contradicteur vous dit "et tu veux une médaille ?". Ce qui est assez intéressant, parce que critiquer les masculinistes/homophobes/mono/blancs/cocher-la-vilénie-de-votre-choix tout en disant aux individus qui sont respectueux de chacune et chacun "ah mais c'est juste normal, on va pas te féliciter"... c'est pas très constructif et ça ressemble même à une double-contrainte.]
Donc, oui, il y a une situation socio-historique dans ce pays qui fait que les postes de pouvoir sont majoritairement occupés par des hommes blancs, mariés (mais pas pour autant exclusifs), riches, de plus de quarante ans, issus d'un certain milieu socio-professionnel et adhérant à une idéologie religieuse (catho, protestante, juive ou franc-maçonne).
Sauf qu'il arrive un moment où l'idéologie dépasse son incarnation dans des personnes. C'est précisément ce qui fait la force d'une idéologie (cf le méta-système de valeurs Bleu dans Spiral Dynamics). Combien de "mono" attelés à l'écriture de fictions ou d'articles reproduisant/promouvant le "cliché" du couple ? Et combien d'auteurs peu ou pas "mono" attelés à la rédaction du même genre de contenu parce que "c'est ce qui vend, c'est ce que le public veut" ? ;-)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Green-Man-Outside
le dimanche 23 mars 2014 à 17h22
Boucledoux
Oui le communautarisme c'est le mal. Bon, évidement, à part le communautarisme male-blanc-mono-hétéro qui écrase ou rejette dans les marges à peu près toute autre expression d'envie ou de forme de vie en s'assurant un monopole absolu de la parole sociale. Mais ça c'est pas pareil, c'est l'identité nationale, la vraie culture en quelque sorte...
non mais sérieusement, vous êtes plus inquiet du "repli communautaire sur le sentiment d'oppression" que de l'oppression elle même ??
RIP
Cependant, je n'en ai pas moins peur des mouvements traditionalistes réactionnaires.
Tu sembles avoir une lecture sélective, Boucledoux.
Quant à parler de communautarisme mâle-hétéro... C'est d'une part un contresens (parce que si on est hétéro on ne traine pas qu'avec des mâles par définition) et d'autre part une remarque tendancieusement sexiste et ethniciste. Quand une fille lance une sortie "réservée au filles hihihihi" sur ovs, est-ce du communautarisme ou simplement une sélectivité passagère ? (le communautarisme des femelles existe tout autant que celui des mâles)
Dans la mesure où je suis mâle, blanc et hétéro, j'apprécierai qu'on arrête de pointer mes semblables - et donc moi malheureusement - du doigt de l'opprobre. Ce serait intelligent de ne pas "nous" faire porter la responsabilité de tous les malheurs du monde et d'utiliser l'intersectionnalité correctement.
Soit on fait une analyse sociologique, et on peut constater qu'il y a une majorité de blancs mâles au pouvoir... (encore faut-il préciser ce qu'on entend pas "blancs") auquel cas il faut aussi prendre en compte le milieu social (la "classe") ; soit on est dans la généralisation discriminante consistant à accuser bêtement tous les blancs (est-ce que tu mets les ashkénazes dans cette catégorie ?) tous les hétéros (y compris ceux qui ont été favorables au mariage pour tous voire l'ont fait voter ?) et tous les monos dans le même panier... ce qui est du même niveau que "les arabes sont tous des voleurs" ou "les poly sont tous des queutards".
Faut pas confondre l'égalitarisme avec la rancoeur transgénérationnelle. "You're blaming me for slavery ? A hundred years before I was born ?
www.youtube.com/watch?v=wuDx6_PLIVk
Et celui ou celle qui me dit que Ian MacKaye est raciste parce qu'il a le crâne rasé est prié de se racheter une culture illico presto.
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Green-Man-Outside
le dimanche 23 mars 2014 à 04h54
RIP
Ce qui m'inquiète le plus, c'est le repli communautaire et identitaire sur un sentiment d'oppression.
(+)
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Green-Man-Outside
le jeudi 20 mars 2014 à 01h03
aviatha
Je ne vois pas en quoi le fait qu'il puisse en avoir d'autres enlève quoi que ce soit au gâchis de celle-là. Je pense que ce n'est pas à vous que je vais apprendre qu'une histoire qui arrive n'en efface pas une autre.
Je suis tout à fait d'accord avec la seconde phrase. Ce qui me donne d'autant plus envie de rebondir sur la première : tu considères que ce que cet ex vivait avec la troisième protagoniste quand vous étiez encore en couple t'enlevait des choses ("que tout ce qu'il lui donnait m'était arraché, que chaque baiser entre eux était une injure jetée à mon visage"). Pourquoi ne pas, dans la même logique, considérer que les histoires à venir enlèveront des choses de ce gâchis ?
N'y a-t-il pas là un deux poids deux mesures ?
(d'ailleurs, ça me fait penser à un épisode de House sur la mémoire, je ne sais pas si ça parle à quelqu'un ici)
A mes yeux, j'ai été faible parce que j'aurais dû imposer ma vision, au lieu d'essayer d'accepter quelque chose dont je sentais instinctivement que ça allait me faire du mal.
En fait tu t'en veux de pas t'être écouté.
(la question intéressante serait "qu'est-ce que ça t'as apporté de ne pas t'écouter ?")
Pour ce qui est du gâchis, mais ça rejoint un peu LuLutine, pour moi le gâchis ce n'est pas être privé de ce qui reste, c'est saboter ce qui aurait pu être, et on aurait pu être beaucoup.
J'ai vécu ça, donc je comprends. Là encore, fort de ma confortable position extérieure, je dis que c'est ne pas être avec "ce qui est". L'idée de gâchis suppose que cela devait/pouvait être autrement. Or, avec des "si" on coupe du bois. La seule réalité c'est celle qui est. Que dans tes souhaits, tes envies, tes sentiments, cela eusse pu finir autrement, sûr. Mais... les univers parallèles n'ont aucun impact sur notre réalité présente. ;-)
Je ne l'aime pas, je le méprise, j'aime l'être qu'il a été comme on aime les morts, avec nostalgie. J'aimerais croire que cette belle personne dort en lui, quelque part, et qu'un jour elle reprendra le dessus, mais j'ai bien du mal.
Même réponse que dans le paragraphe ci-dessus : j'ai dit et écrit ce genre de choses, je te comprends... et de ma position extérieure, etc. ;-)
Quand à pourquoi j'en souffre : parce que je suis comme ça, comme vous vous souffrez de devoir être exclusif, et chez vous ça ne se questionne pas beaucoup plus que ça
Je pense que ça se/nous/ questionne plus que tu ne le penses. Mais je ne veux pas parler au nom des autres, d'autant que ne me considère pas "poly".
sa non-exclusivité est une injure à ce que je suis et ce que je ressens, et je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de changer pour l'autre
Je comprends et je suis d'accord. Ce qui m'amène à la question : pourquoi as-tu fait l'inverse de ce que tu prônes ici ?
Si malgré tout ce que je peux donner, il veut autre chose, il ne me mérite pas, et pour moi désormais ça s'arrête là.
Aaaah... comment dire. Je suis ok pour dire qu'il ne te "mérites" pas. En tout cas je suis ok pour que tu le dises, le ressentes, le proclames. Mais peut-être pas pour les mêmes raisons que toi.
L'explication "si malgré tout ce que je donne je ne lui suffis pas"... Il n'y a pas de causalité entre ce qu'on donne et ce qui est reçu (on peut le regretter). Pas plus qu'il n'y a de causalité entre recevoir le don de quelqu'un et mériter ce quelqu'un. Mais là encore, si tu t'aimes assez pour rejeter cet homme qui t'a fait du mal et trahi, ok pour parler de mérite. (+)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Quand un autre arrive dans notre vie brutalement

Green-Man-Outside
le jeudi 20 mars 2014 à 00h29
ipsos
Par contre un psy je pense que c'est vraiment pas approprié. Ou alors un polyamoureux.
Ce n'est pas la première fois que je lis ce genre de remarque sur le forum, donc fort de mon cursus en psycho clinique (je n'exerce pas en tant que psy, ceci n'est pas une publicité, tout le monde respire) je vais faire mon petit caca nerveux :
Oui, des psys il y a en des cons, des conservateurs, des mal-formés, des incompétents... et des cools. Les psys sont des gens comme les autres, comme les médecins par exemple. Ce n'est pas parce que c'est dur de trouver un médecin qui soit ouvert au dialogue et non dans une posture d'autorité crasse qu'on va arrêter de se soigner, non ?
Non, le problème c'est pas tant de trouver un psy "polycompatible" que la situation : quand l'un des deux (dans un couple) propose à l'autre d'aller chez un thérapeute, c'est un peu biaisé. Pas évident que l'autre accepte, surtout s'il y a une posture "regardez docteur, tout est de sa faute à LUI" ;-)
pepito
De mon côté, j'ignore si je suis polyamoureux
Cela tombe bien, on s'en fout : avec le verbe "être" on se colle facilement des étiquettes figées. L'important c'est que tu as rencontré quelqu'un et souhaite vivre les deux histoires. ;-)
Suis-je égoiste ?
Oui, comme tout le monde, y compris Mère Térésa. Question suivante.
Lui manque-je de respect ?
C'est peut-être son impression, mais est-ce ton intention ?
Toi seul à la réponse.
Suis je peu attentif à ses besoins et à ses ressentis ?
C'est la suite de l'histoire qui le dira.
Pour invoquer une fois de plus la parole de Rosenberg (créateur de la CNV) : "if anybody has to give in, everybody is going to pay for it one day".
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Green-Man-Outside
le mardi 18 mars 2014 à 02h37
aviatha
par définition, on est trahi que par ceux en qui on a confiance
Oui. Par définition, si on ne fait pas confiance il n'y a rien à trahir. (enfin, certains arrivent à se trahir tous seuls, mais c'est une autre histoire)
Et j'ai été faible.
Non.
Et j'ai pris une grande leçon.
Pour sûr. Reste à bien l'interpréter.
A l'avenir je serai plus méfiante.
Se méfier, oui. Ne plus jamais ouvrir ton coeur... ce serait dommage, tu ne penses pas ? ;-)
C'est l'histoire d'un gâchis
Je connais cette impression. Je la comprends.
Cependant, de ma tranquille place extérieure (le monde est injuste) j'ai envie de te dire "non". Non, ce n'est pas un gâchis. C'est plutôt un bon débarras. Même si tu ressens le manque parce que tu l'aimes, il n'a visiblement plus rien de bon à t'offrir. Bon débarras, donc. :-)
Et si malgré sa décision de partir avec elle, il m'aime toujours, c'est qu'il était bien capable de choisir entre nous deux
Oui, et que ce n'était pas un "poly".
et le long calvaire qu'il m'a infligé n'avait donc pas d'autre raison que de satisfaire son égo ou son plaisir, fusse au dépend de moi, jusqu'à ma santé
Il y a un temps pour panser ses blessures, et un temps pour les penser.
La question qu'il sera intéressant de creuser quand l'intensité du moment sera descendue, c'est : pourquoi cette relation visiblement source de souffrance. ;-)
Bon courage pour ton deuil en tout cas.
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

Green-Man-Outside
le lundi 17 mars 2014 à 04h07
LuLutine
Ah, mais ça c'est sexiste pour les hommes !
(+)
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

Green-Man-Outside
le dimanche 16 mars 2014 à 17h14
bouquetfleuri
Je sens comme un grand malentendu dans cette discussion.
Sans doute parce que je ne faisais que rebondir sur les propos d'Eric que j'ai cité, pas sur la discussion en général. ;-)
bouquetfleuri
Ce que je soutiens est qu'une histoire d'amour n'est jamais monotypique et ne suit jamais les rails qu'on imagine avant. C'est vrai entre mono, c'est vrai entre poly. Et cela peut être vrai entre mono et poly. Je dis également qu'une relation fait bouger les lignes.
Je suis entièrement d'accord avec ça (sauf avec le mot "monotypique" que je trouve fort laid et que je remplacerais volontiers par "monolithique").
Discussion : Tantrisme et polyamour

Green-Man-Outside
le dimanche 16 mars 2014 à 17h09
bodhicitta8
Pour quelles raisons pensez vous que l'on menace la société?
(+)
Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

Green-Man-Outside
le dimanche 16 mars 2014 à 15h46
PolyEric
La compréhension et l'amour ne me paraissent pas liés, heureusement.
Surtout que l'on peut comprendre avec le coeur, avec le corps ou avec la tête.
Discussion : La douleur.

Green-Man-Outside
le jeudi 13 mars 2014 à 00h22
Kaya
Génial, en plus d'être triste je commence à être rongée par la culpabilité (d'avoir dévié V. de sa route), elle est pas belle la vie ?
Sa route ? Une telle remarque présuppose que celle-ci serait tracée.
Ne croyant pas au destin pré-écrit moi-même, je pense que tu peux te dispenser du poids de ce genre de déterminisme. ;-)
Discussion : La douleur.

Green-Man-Outside
le mercredi 12 mars 2014 à 17h53
Siestacorta
Nan, c'est pas des blagues, et l'empathie d'un partenaire quand un autre laisse des blessures, c'est une des vraies richesses du polyamour.
Quand un adultère est quitté par son amant, son époux, en logique mono classique, peut penser "bien fait pour sa gueule". Pour un partenaire poly / polyacceptant, que l'autre soit blessé par ses amours ou par autre chose, c'est pareil, on essaie d'être à ses côtés.
Ca veut pas dire qu'on est incapable de se dire "haha, ça prouve que je suis le meilleur et que cet autre partenaire c'était du flan". Mais on ne ressent pas que ça, et on l'exprime, et c'est déjà tellement fort...
Message modifié par son auteur il y a 7 heures.
(+)
Discussion : Quant on laisse partant sans vraiment le vouloir

Green-Man-Outside
le mercredi 12 mars 2014 à 17h51
Siestacorta
Arf, désolé si le cafépoly t'as plus perdue qu'autre chose. On aurait sincèrement voulu te donner des pistes !
Est-ce nécessairement le but d'un café poly ?
Discussion : Les hommes poly et prêts à se lancer dans un projet de vie existent-ils ?

Green-Man-Outside
le mercredi 12 mars 2014 à 02h27
J'ai un projet : marquer l'histoire par ma musique. Nan, je rigole, trop pompeux. Je veux simplement sortir toute la musique que j'ai en moi avant de crever.
Faire mieux que la b-o de Shadow Of the Comet.
Sueder des films.
Courir un semi-marathon.
Aller à Cuba.
Emmener des gens que j'aime dans le Morbihan.
Et passer au moins trois nuits au muthafuckin' Goring de Londres.
Entre autres. Et je serais ravi que des femmes soient impliquées dans certains de ces projets. Sauf que... prévoir n'est pas faire.
Les projets peuvent s'entasser, la réalité les fait et les défait.
Discussion : La douleur.

Green-Man-Outside
le mercredi 12 mars 2014 à 02h19
Et bien... si ce n'est pas une blague, je remercie Scam et Ka de montrer un exemple concret de polyamour.
Au moins je n'aurais pas fréquenté ce site en vain. (+)
Mes hommages.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : La douleur.

Green-Man-Outside
le mardi 11 mars 2014 à 15h04
Kaya
Où mettre sa douleur quand on ne peut pas la montrer ?
Pourquoi ne pas la montrer ?
Où mettre sa tristesse quand on estime qu'on n'a pas le droit de l'être ?
Pourquoi estimer qu'on n'a pas le droit de l'être ?
Où mettre sa colère quand les belles choses se terminent dans la laideur ?
Pourquoi ne pas simplement la vivre ?
Et le manque, où l'oublier ?
Pourquoi l'oublier ?
Discussion : Un espace ou une rubrique de discussions " urgentes " ?

Green-Man-Outside
le mardi 11 mars 2014 à 02h18
GreenPixie
Serait-ce utile et*ou judicieux de réunir ces ' appels à l'aide ' et questions urgentes sous une même rubrique
Non.
Pour les urgences urgentes il y a sos-dépression et sos-amitié. Ou le Yi Jing.