Polyamour.info

juby

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Sherbrooke (Canada)

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Discussion : Amouritiés, comment mettre des limites?

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juby

le mardi 07 janvier 2014 à 20h15

Premièrement, merci à vous tous. Je commençais à surchauffer hier soir à me parler à moi-même. Ouf.

Bon, par où commencer?

Ce que je reproche à la situation? : bonne question. Dans les faits, moi je suis heureuse, je VEUX être plus proche d'eux, et je n'ai pas besoin de clarté, ou en tout cas, beaucoup moins qu'avant. J'ai une famille à statut très clair et ça me convient parfaitement que le reste soit flou, si ça convient aussi aux autres.

Le problème, il est dans ce si. Je les sens, déstabilisés?, pris au piège, en quelque sorte? Je les infantilise peut-être trop, à vouloir le mieux pour eux, à décoder leurs besoins. Mais le fait est, que dans le cas particulier qui m'occupe l'esprit en ce moment, et que j'essaie peut-être de généraliser à tort, il y a un empêchement moral à ce que notre relation dépasse certaines limites (qui en plus sont un peu illogiques pour moi, et pour lui, mais ça c'est une autre histoire). Mais je ne veux pas briser cette relation pour ça, j'aimerais trouver la formule magique pour que la relation évolue autrement, vous comprenez? Qu'elle reste vivante, et intéressante, mais qu'il ne m'aime pas "trop", pour pouvoir se respecter.

Et de me dire que ce n'est pas de mon ressort, à vrai dire, ça me tue encore plus. (controlante à ajouter au tableau? ;)).

J'ajoute que peut-être que tout ça explose maintenant à cause de la profondeur (très profonde!) de plusieurs de mes relations en ce moment. je me soucie d'eux, et eux de moi, et ... il me manque de légèreté? Je navigue sur Okcupid en ce moment en me disant que ça me ferait du bien, une relation superficielle. (Mais je le redis: cette profondeur, ce "blue deep", il m'est précieux et je le vénère ...)

bouquetfleuri : tu portes bien ton pseudonyme :). C'est un baume sur un coeur un peu surexcité que tu envoies. On aura peut-être l'occasion de se rencontrer si je retourne en Europe, un jour.

Mais pour le charme, je ne pense pas me tromper. Comme je disais, les conversations, encore plus par le biais de forum écrits, c'est mon fort. Mais je ne sais vraiment pas draguer. Je le redis pour que ce soit clair que le problème ne réside pas dans un système d’œillades et de déhanchements qui finit par les conquérir.

Metazet : Brassens n'était pas sérieux, mais il se moquait d'un fait assez établi. Il y a assurément des milieux où c'est beaucoup moins le cas, mais je sens bien ce que l'annonce de mon doctorat en mathématiques fait chez les gens (les garçons, en fait!). Cela dit, je m'accorde assez bien avec Junon. C'est un très bon tri et la preuve c'est toutes ces perles que je rencontre et que ma tête n'effraie pas.

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Discussion : Amouritiés, comment mettre des limites?

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juby

le mardi 07 janvier 2014 à 02h22

*** Attention, post à votre teneur égocentrique, passez si ça vous saoule***

Portrait rapide: je suis une femme de la mi-trentaine. Pas vilaine, j'ai de beaux cheveux quand je me donne la peine, puis de beaux seins. Le reste, pas génial mais pas moche non plus. Je ne suis pas délicate, ni distinguée, mais pas massive non plus. Pas un teint de pêche, mais pas le teint brouillé. Pas les traits fins, mais pas les traits grossiers. Moyenne quoi.

Côté charme, c'est un gros zéro. En fait, j'ai un charme à action lente, je crois, qui fait que mes amis m'apprécient bien. Mais dans un bar, je fais tapisserie à coup sûr. Aucune capacité de jouer du regard, de séduire sans parler. Ça se passe uniquement avec mon cerveau, et sans aucune subtilité.

Je me considère très intelligente. J'ai une intelligence académique qui a fait ses preuves (j'ai un doctorat en mathématiques) mais je pense aussi une capacité d'analyse qui déborde le cadre logique. Je suis une interlocutrice appréciée par mes pairs, que ce soit dans le cadre de mes recherches, de mon enseignement ou de mes fonctions syndicales. Bref, sur ce côté, je n'ai aucun souci, mais comme dit Brassens, "pour l'amour on ne demande pas aux filles d'avoir inventé la poudre" et aussi con que ça puisse être, c'est encore très présent, même dans les milieux dits féministes.

Bref, je ne suis pas un bon parti. J'en ai toujours ri, puisque ça ne m'a jamais empêchée de trouver ma place, partout. J'ai des relations profondes, et satisfaisantes, peut-être est-ce dû a mon bon tempérament, ou à ma sexualité très vivace, je ne sais pas. Si je fais ce portrait, bref, ce n'est pas pour vous expliquer un manque de "chance amoureuse" mais plutôt pour que vous puissiez comprendre la personne derrière le problème.

Parce que j'ai un problème. Mes amouritiés. Je suis une grande amoureuse, ça ne fait plus de doute, quand j'aime je suis entièrement dédiée à la personne qui a hérité de cet amour, que ce soit de l'amitié, de l'amour sexuel ou de l'amour fraternel, d'ailleurs. Je me suis rendue compte dernièrement d'un certain patern. Et je ne le comprends pas. En fait, je ne comprends pas que ce patern se répète des deux côtés.

C'est toujours un homme. Parfois c'est long avant d'enclencher, d'autres fois ce sont des coups de foudre amicaux. Ils sont toujours intelligents, très intelligents. Sinon, pas tant en commun. On devient amis, très bons amis, et, c'est inévitable, je m'amourache. Avec ma non subtilité, et aussi ma connaissance de pattern, dans la plupart des cas, je déballe tout ça assez rapidement. Certaines fois ce ne fut pas le cas, mais rien n'a changé. Au moment ou je déballe, je sens bien que l'amour n'est pas partagé. J'ai quand même un besoin de tout mettre au clair. De m'assurer que mes sentiments sont compris, et qu'on agit en fonction d'une réalité communément sue et comprise.

Bref, jusque là, je suis entièrement responsable du déroulement. C'est la parte logique du pattern. Ce que je ne comprends pas, c'est la suite. Pas un de ces amis profond ne m'a claqué la porte au nez. Jamais. Ils restent, ils comprennent, ils prennent encore plus soin de moi. Malgré ma mise au clair, les choses redeviennent floues, très rapidement. C'est souvent là que la proximité physique augmente de leur côté. Et je sens les choses monter, se construire. C'est effrayant, je ne saisis pas pourquoi. Et remise au clair, et réaffirmation qu'il n'y a rien, et re rapprochement effrayant.

Dans au moins deux des cas, dont avec le père de mes enfants, que j'aime et qui m'aime toujours, 8 ans plus tard, ça a monté assez haut pour que nous ayons une histoire commune. Dans tous les autres, je reçois des courriels ou des appels, me montrant qu'ils pensent à moi encore, et certaines histoires redémarrent dans cette roue infernale, même 13 ans plus tard. Les derniers en lice sont restés proches et sont de plus en plus proches, parce que je ne bouge plus beaucoup.

Il me semble que c'est supposé les mettre mal a l'aise, non? Un amour non partagé. Je ne sais pas trop ce que je veux en fait. Un nouvel "ami" est monogame, et je comprends ce qu'il me dit, mais plus il parle, plus je sens les limites fondre. Dans ce cas précis, c'est pas bien du tout. Il y a eu d'autres cas, surtout quand j'étais monogame, où j'ai tenté de stopper la machine en route. Rien à faire.

Vous avez des conseils pour moi? Qu'est-ce que je fais, comme gaffe? Remarquez, c'est parfois très bien, ces relations. Il y en a que je garderai jusqu'à la mort si ce n'est que de moi.

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Discussion : Peur du changement

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juby

le jeudi 26 décembre 2013 à 15h51

J'ajoute mon grain de sel. Le père de mes enfants et moi nous considérons comme anarchistes relationnels en devenir (parce que ce n'est pas parfait encore). Ce sont des valeurs qui nous rejoignent beaucoup, dont celle de la communication vraie (étape à ne pas sauter). Ça ne nous empêche pas de définir certaines parties de notre relation. Nous avons trois enfants, nous habitons ensemble (avec chacun notre chambre, mais bon, la cohabitation implique des règles de vie communes). L'anarchie, c'est juste la mise en perspectives des normes. Certaines sont bonnes pour nous, et applicables. Après en avoir discuté, nous les préservons. D'autres ne nous conviennent pas, elles sont mises en danger. On en discute, on essaie de trouver une entente qui nous convienne à tous les deux.

Il peut y avoir un coté insécurisant, car rien n'est éternel chez nous. Les normes qui nous vont aujourd'hui ne le feront peut-être plus demain. Mais bien franchement, je n'ai jamais cru au "toujours".
Jusqu'à maintenant, c'est loin d'être n'importe quoi chez nous :). En fait, mis à part notre philosophie, on est assez près de la norme. J'ai eu moins d'aventures sentimentales que bien de mes amies monogames.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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juby

le lundi 16 décembre 2013 à 15h43

On est seulement 6 millions, ça fait une différence. Et la révolution tranquille, ça fait un bail. Depuis le massacre de Polytechnique, il y a un quart de siècle, le féminisme était en dormance au Québec (je fais un lien entre le droit à l'autodétermination des femmes et la montée de mouvements polyamoureux). Cela dit, le printemps érable a réveillé un féminisme et des groupes anarchistes qui me semblent pouvoir se diriger vers un milieu polyamoureux plus actif. J'espère beaucoup :)
Oui, je suis au Québec, la province francophone. Mon nom de ville, Sherbrooke, semble anglo, mais c'est simplement un héritage du règne britannique.

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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juby

le lundi 16 décembre 2013 à 01h02

Siestacorta
HS : tiens, juby, tant que je t'ai à l'écran, il y en a, des cercles poly, au canada ?

Au Canada, je sais pas. Faut savoir qu'au Québec, quand on parle du "Canada", c'est l'autre Canada. L'anglo, le coincé, le poli. Au Québec, il y en a au moins un, mais il est pas aussi actif qu'ici. Quand même assez pour faire vivre une petite communauté qui se nourrit de rencontres américaines, même européennes. Parfois ça me manque par contre, un accès facile a des soirées discussions, des films, etc.

Puis pour mon "problème", je sais pas, je crois que je suis une rêveuse, et que je n'ai pas encore appris à gérer mes attentes. Mais ça va venir, je le sens ;).

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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juby

le dimanche 15 décembre 2013 à 21h21

Bon, je l'avoue en partant, j'ai pas tout lu, mais je veux simplement dire que je me sens exactement pareil, sauf que ça n'a rien à voir avec des fantasmes. J'ai des amitiés amoureuses qui n'offrent pas ce que les gens en face voudraient, et qui les place dans une position. Je les aime (comme ami, et plus) à la condition qu'ils se placent dans la position que je recherche. Bien sûr, je passe des nuits à m'en faire, sur le rejet, sur ce que j'exige d'eux, sur mes contradictions (à peu près les mêmes questions, sauf pour le tabou social déplacé à un endroit moins douloureux, je crois).
Mais bon, c'est inévitable je crois, non?
Ça m'empêchera pas de me rendre malheureuse avec ça, remarque.

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Discussion : [Le site] Mise à jour des cartes, lettre d'information et dons

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juby

le mardi 10 décembre 2013 à 18h02

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Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

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juby

le lundi 02 décembre 2013 à 17h10

Ohlala! Moi qui tente depuis une semaine de "décanter" cette conversation et de comprendre ce que j'aimerais en dire, vous me rajoutez des pavés à chaque fois!
Je vais me permettre d'être Hors sujet, et peut-être même de redire ce qui est déjà dit :
Est-ce possible que cette assimilation des vrais amis à un membre de la famille, et donc cette impossibilité de vivre cette relation comme un amour soit entre autre du au fait que l'amitié et l'amour sont sur deux plans incompatibles pour la plupart des gens? Qu'on se permette d'être soi-même avec un ami, d'être ridicule, pas à notre avantage, et donc qu'en un sens l'amitié aille plus loin encore que "l'amour" sur certains plans?
Si c'est vrai, si c'est bien ça, sortir de la "friend zone" serait donc l'inverse de ce que je cherche. Les amours que je cherche à construire sont justement des intersections entre ces deux plans là:
bris de la volonté d'assurer en tout temps, de se la jouer. Mais aussi une dimension sensuelle forte.
J'y arrive assez bien, jusqu'à maintenant. Mais bon, je dis pas que ce doit être l'objectif de tout un chacun, même si une part de moi est triste que cette dimension soit exclue de certains amours. Moi je serais pas heureuse, alors j'ai un élan qui tend à tenter de changer les choses. Je pense qu'il faut pas, qu'il faut laisser les autres décider pour eux-mêmes.

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Discussion : Sur le consentement

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juby

le mardi 26 novembre 2013 à 16h25

Oh!
"Par ailleurs, toutes ces demandes sont clairement plus simples à faire dans le cadre d'une relation où une certaine confiance est déjà instaurée. C'est vrai que c'est beaucoup plus difficile de manière générale de communiquer avec des personnes que l'on connait depuis peu. "
C'est un ajout très intéressant (l'ensemble du commentaire d'ailleurs, merci Maia!)
Ça me fait me souvenir, lors d'un de mes premiers rapprochements, un ami m'avait demandé: "jusqu'où on va?". Question toute simple, qui traduisait aussi la peur qu'il avait pour notre amitié, puis qui nous a mené sur une mise au clair de ce que je voulais, de ce qu'il voulait. Finalement, on a arrêté tout ça là, on ne cherchait pas du tout la même chose. Je garde de bons souvenirs de ce moment, et c'est un ami qui est resté très cher, quoiqu'on ait plus beaucoup de contacts, maintenant.
Mais c'était déjà un ami, profond, réel. Si on ne s'était pas connu, y serait-on arrivé?
Et vous, vagabonds du coeur? Qui nouez des relations au gré des occasions, vous faites comment pour communiquer?

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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juby

le dimanche 17 novembre 2013 à 22h13

Oh là! Non. Il y a de différent que le milieu de la prostitution tient en esclavage les filles qui y participent. Des putes indépendantes, assumées et qui gardent leur profit, j'ai rien contre, mais c'est malheureusement pas la réalité de 99% d'entre elles. Même lorsqu'elle est légale, les besoins pour des femmes plus jeunes (carrément des fillettes, disons le) et pour assouvir des besoins de domination font que les marchés criminels fleurissent. Ici, au Québec, des centaines de jeunes filles autochtones sont enlevées et envoyées sur les marchés américains et européens. C'est de ça qu'on parle, du traitement comme marchandise de femmes qui n'ont pas choisi cela, qui le font contre leur gré, et qui versent le fruit de leurs passes à un pimp bien dégueulasse et violent.
La solution, elle est pas dans la légitimation de cette situation. Je m'y refuse. Va falloir premièrement admettre qu'une femme qui a été une pute n'est pas une salope, et qu'elle a certainement besoin d'aide. Elles en sortent brisées psychologiquement, la plupart frôlent le suicide chaque jour.
Va aussi falloir poser le problème différemment, en terme d'éducation nationale.
Désolée, montée de lait qui guettait depuis 20 ou 30 messages ...

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Discussion : Sur le consentement

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juby

le vendredi 08 novembre 2013 à 01h09

L'autre fil de discussion m'a fait réfléchir, ces derniers jours. Je vous lisais tous, et ça semblait assez courant que de penser qu'un garçon qui demande avant d'embrasser, c'est pas top (c'est turn off, comme on dit ici). Je ne sais pas, il me semble que ça découle d'un mythe que je dois moi même combattre, celui de l'âme soeur, qui nous trouvera et nous comprendra dès le premier regard. Comme s'il était normal d'attendre d'un pur étranger, parce que nos phéromones connectent, qu'il nous comprenne sans qu'on parle, qu'il devine nos envies les plus secrètes, nos limites, nos humeurs.
Je trouve qu'on se met beaucoup de pression. Pour ne pas foutre en l'air une fausse impression de communion, on voudra jouer le jeu avec l'autre, faire semblant qu'il nous a bien devinée, et surtout ne pas dire non.
Bref, si je peux imaginer vivre une relation sexuelle parfaite et sans mot avec mon compagnon des huit dernières années, c'est surtout que nous avons osé à certains moments dire es choses qui ne se disaient pas, expliquer des choses qui "cassaient" le rythme, refuser un enchaînement qui semblait naturel à l'autre.
Voilà, j'avais envie de vous entendre là dessus. L communion physique au premier regard, ça existe vraiment? Vous sentez parfois de la pression à "se la jouer" ou pas?

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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juby

le mardi 05 novembre 2013 à 02h26

Greenpixie: merci pour ce mot plus léger, qui appelle à la réconciliation. Je suis quant à moi bien féministe, mais j'aspire surtout à un modèle qui permettrait aux femmes ET aux hommes d'être plus libres et de mieux se comprendre. Il s'agit en fait d'une culture de la communication, culture qui permettrait à chacun d'exprimer ses différences et ses similitudes, de jeter aux orties les étiquettes trop restrictives qui empêchent de se connaitre intimement.

Malheureusement, ce message ne porte pas encore, parce que trop souvent encore il est perçu par certaines personnes (hommes ou femmes d'ailleurs) comme une menace à ce qu'ils sont. Ça m'attriste beaucoup de lire ce fil, de voir qu'au lieu d'essayer de voir POURQUOI le ressenti de domination masculine existe, certaines personnes préfèrent le nier carrément. Ce n'est pas une accusation en soi, en tout cas, moi je ne le dis pas comme ça, tout simplement un constat. Un constat de la pression que JE me mets en relation, un constat du malaise que JE ressens quand certaines situations me forcent ou me poussent à dire non tout simplement. Ce n'est pas le fait des gens qui sont devant moi, mais le fait de la société dans laquelle j'évolue, qui m'a façonnée de manière à ce que je sois douce, polie et docile. Pour arriver à sortir de cette situation, il faudra malheureusement une prise de conscience collective et une responsabilisation individuelle.

Tout ça pour dire que je vous comprends, tous et toutes, c'est lourd à porter. C'est surtout injuste. Mais je pense qu'on à tous à y gagner, à s’asseoir et à construire une culture qui exclurait pour nos enfants ce sentiment de sous-caste, ce moule qui ne convient pas à toutes ( ni à tous).

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Discussion : Vivre une grossesse en etant amoureuseS

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juby

le dimanche 06 octobre 2013 à 23h38

Bonjour!
De mon côté, j'ai abordé le polyamour en étant enceinte de mon premier. Ça a été un pas naturel pour les monogames en séries que nous étions. je te dirais que la grossesse a été pour moi une période de plénitude et de grand bonheur. Je n'avais personne de mon côté, mais le papa de mes enfants voyait quelqu'un et ça a été formidable à vivre. Le bout le plus difficile a été les premiers mois de vie de mon aîné. C'est une période qui demande beaucoup d'ajustements, et où les hormones jouent moins en notre faveur. Mais avec beaucoup de communication, notre couple en est sorti grandi.

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Discussion : Poly + non poly = voie sans issue

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juby

le mercredi 25 septembre 2013 à 00h24

Infiny
Je pense qu'il ya aussi de cela.

On papillone car on n'a peur de l'engagement ou on aime pas.

Il faut faire attention aux généralisation: on PEUT papillonner pour cette raison. On peut le faire pour bien d'autres ;). De plus, il existe tellement de manière d'être poly, et d'être mono. Vos aspirations n'étaient pas les mêmes, tout simplement.

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Discussion : Des relations & des courts ou longs métrages ?

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juby

le lundi 23 septembre 2013 à 01h58

aimerplusieurshommes: je crois que ce n'est pas tant la relation qu'on a devant nous plutôt que ce qu'on veut y mettre.

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Discussion : Des relations & des courts ou longs métrages ?

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juby

le dimanche 22 septembre 2013 à 02h55

C'est beau à lire, mais c'est drole, j'écoute justement l'antithèse d'un court-métrage: Samsara. C'est à mon image, moi qui fraie d'intenses amitiés sur le long terme, qui mélange un peu d'amour à tout ça. Je ne virevolte pas (quoique, dans mon coeur si), je creuse et je découvre. Je goûte beaucoup aux longs voyages parce qu'ils me permettent justement d'enlever des couches à ce que j'ai vu au départ. Mon coeur aime bien s'enraciner.

Et oui, étant jeune, je rêvais d'aventures et je trépignais. Je voyais ma mère, qui me ressemble (en fait, à qui je ressemble de plus en plus) et je la plaignais. Mais bon, je sais que c'est ça, que je veux. Ce n,est pas la peur, ni la routine, juste ce besoin de gouter les choses dans leur longueur.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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juby

le mercredi 10 juillet 2013 à 16h48

Je suis un peu tard pour remonter ce fil, mais l'échange de Métazet et de Lulutine me fait réfléchir. Qu'est-ce qui fait qu'on se sent si mal quand notre amour n'est pas partagé? Que ce soit de manière comptable (il m'aime moins que je l'aime, c'est horrible) ou de manière évanescente (S'il compte pour moi, je veux compter pour lui) on a un besoin de réciprocité insatiable (que je ressens aussi). Est-ce une construction sociale? Peut on imaginer un monde nouveau où les gens ne s’empêcheraient plus d'aimer quelqu'un parce que cette personne n e leur retourne pas leur amour? Où la bienveillance suffirait?

Je ne sais pas, j'aime des tas de personne, dans le fond de moi. J'en ai au moins deux dans la peau. J'imagine que certaines personnes m'aiment aussi. On finit par cacher tout ça, à cause de ce malaise, cette peur du rejet. On exprime mal ce qu'on ressent exactement, ce qu'on attend, ce à quoi on est prêts. Je trouve ça un peu nul aujourd'hui.

Y a t'il moyen pour quelqu'un d'exprimer un attachement profond, une dévotions sans provoquer un malaise instantané?

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Discussion : Compersion, et vous ?

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juby

le dimanche 30 juin 2013 à 15h13

Pour moi aussi la compersion est naturelle, même s'il m'est aussi arrivé de me sentir menacée, et donc jalouse. Je me souviens d'une histoire du père de mes enfants en particulier. C'était difficile avec un nouveau bébé, notre vie. De le voir de nouveau passionné, allumé, ouvert; de sentir son bonheur m'a vraiment remise sur pieds. Je pense qu'une condition nécessaire à éprouver ce sentiment de manière profonde est honnête est de sentir la bienveillance en face de soi.
Quand l'amour est vécu de manière honnête, ouverte et compatissante, il y a de meilleures chances d'arriver à un état de bonheur général.
Malheureusement, comme tous les sentiments humains, on doit continuer à les construire et les nourrir jour après jour. C'est parfois énergivore!

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Discussion : Qu'est ce que la confiance dans les relations polyamoureuses ?

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juby

le dimanche 09 juin 2013 à 00h56

Oh que oui :)
Nous avons, mon amoureux et moi,à gérer toutes sortes de situation impliquant de la confiance, y compris dans la gestion de nos relations affectives. Il ne s'agit pas pour nous de liberté totale, plutôt d'une réception et d'une acception des besoins et des sentiments de l'autre. J'ai besoin d'une confiance entière et suprême envers lui pour premièrement m'ouvrir à lui de mes sentiments envers d'autres, de mes envies, et aussi pour accepter de l'écouter. Je sais qu'il me veut du bien, qu'il navigue sa barque de manière à devenir une personne plus complète, et qu'il désire que je fasse la même chose. C'est de la confiance ça non?

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Discussion : Engagement humanitaire

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juby

le vendredi 07 juin 2013 à 02h10

ah oui ;) Je m'excuse dans ce cas! J'étais moi aussi HS.

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