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Aimer & communiquer autrement
- 67 réponses
- 31 aout 2013

Anarchamory
le jeudi 29 août 2013 à 18h45
gcd68
Je voudrais ajouté en nouveaucabulaire "amouritié" inventé par MetaZet.
(+) :-D
J'avais aussi inventé kathénogamie (pour la monogamie en série), mais il est visiblement passé inaperçu...
Sinon, un autre terme que j'utilise aussi parfois, un peu sur le modèle de "amouritié", c'est la notion d'amireux ou d'amireuse, et le fait d'être amireux.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Caelur
le jeudi 03 avril 2014 à 16h36
Ce matin je rentre chez moi sachant que la personne avec qui je vis avait passé la soirée/nuit avec un amireux que nous avons en commun.
Et là, alors que j'apprête à me lancer dans ma journée, sur le lit, un magnifique petit mot avec plein d'amour, signé par les deux :)
C'est quand même cool la vie :)
Savoir vivre ?
- 7 réponses
- 27 mai 2015

(compte clôturé)
le lundi 25 mai 2015 à 10h47
J'affirme publiquement depuis des années mon choix de vie, je partage des moments de vie en public avec tantôt mon mari, tantôt des amis, des amireux, des amoureux, mais je suis si peu démonstrative qu'à part les intimes à qui j'en ai parlé, personne ne connaît la nature de nos liens, du plus officiel au plus sporadique. Ce n'est pas par crainte du regard des autres mais parce que je ne suis pas, par nature, démonstrative, et que par ailleurs je souhaite que ma vie privée demeure... privée. Pour la même raison, je raconte très peu de choses sur FB et autres sites.

(compte clôturé)
le mardi 31 mai 2016 à 19h44
Il m'est plusieurs fois arrivé de perdre des amoureux partis loin ou désirant "former couple" avec quelqu'un. Je les ai souvent retrouvés, parfois plusieurs années après. Avec certains, en amoureux, d'autres en amireux (amitié amoureuse) d'autres en amis, mais dans les trois cas, avec des sentiments partagés. Quelques-uns aussi, soyons honnête, ont disparu totalement, mais les retours précités m'ont toujours permis de me dire "ce n'est pas forcément fini", ce qui permet de bien mieux vivre le manque, et parfois de soi-même se détacher...
[Lexique] Champ lexical du polyamour
- 62 réponses
- 20 nov 2017

Anarchamory
le mardi 08 avril 2014 à 17h38
Le-prince-charmant
Sur l'amitié amoureuse (ou amireux, amiour), je vois qu'il y a deux définitions :
Comme les deux sens expriment deux concepts assez différents, faudrait-il utiliser deux mots différents pour les deux sens ?
Peut-être qu'on pourrait réserver "amitié amoureuse" ou "amouritié" pour le second sens, et utiliser "amitié tendre", "amitié affectueuse", etc. pour le premier ?
(N.B. : étant l'auteur de la définition en question, je me donne mon accord à moi-même ^^ )
La fin de l'amour
- 90 réponses
- 23 mar 2017

coquelicot
le lundi 22 juin 2015 à 22h31
L amour n est pas mort certes mais si l autre dit non il faut bien se faire une raison....
On peut garder cet a mour comme un joli souvenir une douce pensee
mais s y accrocher, vouloir le garder a tout prix ne sert strictement a rien si l autre est sourd .....
Par contre , il est vrai que chaque histoire reste un peu comme un film qu on se repasse de temps a autre
Chaque amoureux je dis bien pour moi , reste ou deviens un amireux ...
Un amoureux un vrai avec qui j ai veu de belles choses , courtes ou longues mais belles !
Je parles pas des squatteurs de coeur ou de c..
ceux la je n ai aucune difficulté a les oublier ...
[Lexique] Votre terminologie perso (termes et étiquettes pour définir une relation, un·e partenaire)
- 22 réponses
- 9 août

GaëlleB (invité)
le lundi 15 avril 2019 à 16h35
Loin de la recherche de la définition parfaite et universelle, je voulais savoir si vous accepteriez de partager votre terminologie personnelle.
Quels sont vos étiquettes ? ("amoureux", "petits-amis", "sex-friends", "amireux", "amis", "partenaires de vie", ... )
Quels sont vos critères ? ("Si j'ai un amoureux avec qui je construit des projets longs termes plutôt ambitieux (genre foyer), alors je le considère comme petit-ami")
Vos étiquettes et celles de vos amoureux sont-elles les mêmes ?
Quelle place ont ces étiquettes personnalisées dans votre vie relationnelle ?
Je sais qu'on se prend des fois trop la tête avec les étiquettes, mais faut dire qu'elles sont bien pratiques des fois.
De la lecture
- 7 réponses
- 1 aout 2016

(compte clôturé)
le lundi 01 août 2016 à 16h23
Bonjour Enora,
La réédition de 2010 a été faite par "Autres mondes" maison d'édition que j'ai créé et gérée pendant 4 ans, mais il n'en reste plus.
Il y a aussi une édition "associative" qui a été faite en 2015, avec plein d'adresses et de renseignements complémentaires. Ecrivez moi sur [e-mail, cliquer pour voir l'adresse] et on verra ce qu'on peut faire.
Pour répondre à bonheur: rien à voir entre mon livre et celui de Thalmann. L'un est théorique- celui de Thalmann, l'autre relate une histoire vécue à partir de laquelle s'articule une réflexion plus générale. C'est d'ailleurs pour cela que le texte s'est enrichi au fil des années, il a tenu compte des événements, de ce qui se passe quand les enfants grandissent, quand les amoureux/amireux/amants vieillissent ou meurent, bref, il est en phase directe avec la vie telle qu'elle est, et si souvent différente de ce qu'on imagine par la seule réflexion intellectuelle.
Ceci depuis... 1970, ce qui donne un certain recul sur le sujet.
[Lexique] Votre terminologie perso (termes et étiquettes pour définir une relation, un·e partenaire)
- 22 réponses
- 9 août

Tiao88
le lundi 28 juillet 2025 à 01h11
J'aime bien les termes :
- d'amoureux.se
- relation
- ami.e/ pote /cop(a)in(e) (qu'il y ait du sexe ou non) -> mais la fracture entre ces 3 étiquettes est un peu floue pour moi.
- amant/amante même si ça ne dit pas grand chose de la relation, juste qu'il y a sensualité/sexualité, donc forcément accolé (si j'ai envie ou ressens l'obligation de le préciser) à l'étiquette "ami.e/pote/copaine/amoureux.se".
- "relation amireuse" ou "amireux.se" tout court (Pour les relations justement entre amour amical et amoureux).
-Histoire d'un soir ("coup d'un soir" je trouve hyper réducteur)
- non-exclusivité (c'est une négation mais ça englobe plusieurs courants de pensé/vision des choses)
- ex : pour moi c'est pas forcément quelque chose de précisé si je dois parler de la personne ou la présenter. ça signifie qu'on a été en relation dite de couple ou amants mais peut y avoir une relation au présent
Je ne supporte ni le mot ni le concept de "plan cul". Mais je crois que c'est à peu près le seul mot qui m'insuporte et me ferait bondir.
[Lexique] Champ lexical du polyamour
- 62 réponses
- 20 nov 2017

(compte clôturé)
le lundi 07 avril 2014 à 23h05
Sur l'amitié amoureuse (ou amireux, amiour), je vois qu'il y a deux définitions:
amitié amoureuse
SENS 1. Personne avec laquelle est entretenue une relation amicale non-classique, c'est-à-dire une relation qui, par l'affectivité et les manifestations d'affectivité (câlins, caresses, proximité physique, partage de nudité, baisers à pleine bouche, promenades main dans la main, etc.) qui sont échangées, déborde de ce qui est habituellement entendu par le mot "amitié", sans pour autant que ce soit une relation amoureuse à proprement parler (absence de sentiments romantiques et/ou de désir sexuel).
SENS 2. Personne avec laquelle est entretenue une relation qui est à la fois pleinement amicale et pleinement amoureuse, en ce sens qu'elle conjugue harmonieusement les meilleurs aspects de ces deux types de relations, notamment la non-exclusivité, l'honnêteté, la loyauté (fidélité), l'égalitarisme et la bienveillance de l'amitié, avec le désir et les sentiments de l'amour.
Comme les deux sens expriment deux concepts assez différents, faudrait-il utiliser deux mots différents pour les deux sens?

coquelicot
le mardi 04 novembre 2014 à 09h57
ca fait longtemps qu n a pas eu de beaux temoignages ici
alors je fait remonter pour ajouter un peu de sucré a la douceur de l automne !
Amoureuse , heureuse , apaisée , equilibrée : il etait temps !
Deux amoureux merveilleux , differents aimants mais presents
Une sérénité toute nouvelle , une acceptation a recevoir , a penser a vivre a ressentir .
Tout ca a mis du temps a se mettre en place , a s harmoniser , a se lier a se concretiser , mais comme l a dit un grand sage : quand tu veut quelque chose et que tu le decide l action est immediate !
Arretter de focaliser sur ce qui n iras peut etre pas pour ne voir que ce qui vas bien
Arretter de depenser de l energie vitale en pensées negatives qui noircissent obligatoirement le beau le rose le tendre .
C e tendre est fragile , je le prserve , j le dorlotte a grand coups de pensés positives .....
Je ne cherche plus a convaincre mais a me chouchouter aussi !
un autre grand sage a dit: le bonheur attire le bonheur ......
Toujours l effet boomerang , envoie de belles pensées , elles te reviendront .....
Mes amours , je vous aime et enfin je m aime par vous et a travers vous !
Mes amireux , je vous cheris pour la force que vous me donnez
Mes amis je vous aime pour votre presence qui me donne des ailes !
La vie est belle quand on s en donne la peine quand on s en donne la joie
<3 <3
[Lexique] Polyamorie vs Polyamour
- 16 réponses
- 1 sep 2022

invité (invité)
le mercredi 28 octobre 2020 à 11h56
Exceptionnellement, je viens donner mon avis.
Je n'aime pas le mot "polyamorie" que je trouve sémantiquement laid et qui, de plus, vient des Etats-Unis depuis les années 90 alors que les anarchistes français ont réfléchi et théorisé le fait d'aimer plusieurs personnes dès les années 30. Comme ils ne confondaient pas l'amour et la passion (eh oui, celles et ceux qui disent que "amour" renvoie à "être amoureux" font cette confusion. Or, on peut aimer sans être amoureux, désirer sans être amoureux, et être amoureux sans désirer!), les anars de l'époque parlaient de "camaraderie amoureuse".
Pour ma part, j'aime aussi les mots féminins, et j'aime l'idée qu'aimer peut inclure toutes les formes de liens affectifs, pas seulement le lien dit "amoureux". Voilà pourquoi je parle dans mes livres d'amours plurielles" (au pluriel, amour devient féminin, comme délice et orgue!) plurielles signifiant aussi bien qu'il y en a plus d'un mais aussi que chacun est différent, qu'il y a une pluralité de sortes de liens. Comme il est très répandu j'utilise le mot polyamour dans les interviews en précisant toujours qu'il ne s'agit ni de passion amoureuse, ni de multiplier les "couples". Je ne parle pas d'amoureux, mais d'amireux pour inclure l'idée d'amitié dans ces liens. Enfin, j'ai inventé le terme "lutinage" qui a donné "Lutine" dans le film 'Isabelle.
Françoise Simpère
[Lexique] Champ lexical du polyamour
- 62 réponses
- 20 nov 2017

Caelur
le jeudi 03 avril 2014 à 17h01
Et je ne résiste pas au plaisir de vous mettre la liste :)
adultère
agenre
amireux
amitié amoureuse
amour
amour fisionnel
amour fusionnel
amours libres
anarchie relationnelle
asexualité
BDSM
bisexualité
bisounours
bondage
co-amoureuse
coming out
communication non violente (CNV)
compersion
copain de couette
copain-câlin
cowboy
dont ask, dont tell
dépendance affective
emprise
escalator relationnel
faire le lien
famille composée
fluid bond
fuck buddy/friend
féminisme
gender blind
genderqueer
homophobie
homosexualité
hétérosexualité
jalousie
LGBTQIA
libertinage
licorne
limérence
lutinage
manipulateur
mariage ouvert
mono
monogamie
monogamie sérielle
monogamish
monopoly
multicité (qualitative des relations, brouillage des frontières)
multipartenariat
métamour
new relationship energy (NRE)
orgie
orientation relationnelle
orientation sentimentale
orientation sexuelle
panaffectivité
pansexualité
parent social
personne pivot/charnière
pervers narcissique
plan-cul régulier (PQR)
polyaffectivité
polyamour
polyandrie
polycurieux
polyexclusivité
polyfamille
polyfidélité
polygamie
polyginie
polygynandrie
polynormativité
polyphobie
polytolérant (ou polycompatible)
polyvangélisme
pronoïa
père-noël secret
période de réassurance
queer
queerphobie
relation en chaîne
relation en N
relation en V
relation en W
relation ouverte
relation primaire
relation queerplatonique
relation satellite
relation secondaire
salope
slut
swining / échangisme
tiers aimé
transitivité
transmission par rebond
trio
tryade ou triade
végétarianisme
écologie
érogramme
En couple avec une femme polyamoureuse : je le vis très mal, comment faire ?
- 18 réponses
- 2 sep 2016

(compte clôturé)
le jeudi 25 août 2016 à 12h36
Je ne répètes pas ce qui t'a déjà été dit, c'est-à-dire que l'autre ne t'appartient pas et que par contre vous semblez vous aimer sincèrement, ta compagne et toi. Je remarque surtout que, parti d'un accord assez serein, où vous discutiez de ce qu'elle pouvait faire, où tu établissais tes limites (se protéger, c'est évident, indispensable, et aussi que l'autre ne pollue as votre relation quand tu es avec ton amie, etc), tu es devenu en colère et mal après en avoir parlé à un copain. Qui t'as dit que lui, il ne supporterait pas. Que c'était impossible de vivre comme ça. Ce 'est pas impossible, de plus en plus de gens le font et s'en trouvent bien. Je le vis depuis plus de 40 ans et suis toujours avec le même homme, et d'autres amireux (amis/amants/amoureux, le lien est fluctuant mais solide).
En revanche, entendre les critiques des autres, leurs propres peurs, ça peut d'une part te faire peur, d'autre part te faire craindre qu'on te prenne pour "le cocu de service". S'entendre dire qu'on est "bien trop complaisant" ou "qu'on est une bonne poire", c'est extrêmement désagréable et ça peut faire perdre confiance en soi. Or, en polyamour, la confiance en soi et en l'autre, en les autres, est essentielle.
Bien souvent, ces réflexions reflètent la jalousie de personnes qui aimeraient être aussi libres que ça mais n'osent pas, n'y arrivent pas. Elles affirment donc que ce n'est pas possible pour justifier leur position. A toi de te dire "ce n'est pas possible pour lui, mais c'est possible pour nous". Et éventuellement de répondre aux personnes qui peuvent te critiquer ou te faire peur que tu comprends qu'elles n'y arrivent pas mais que ton choix de vie ne regarde que ta chérie et toi (et vos éventuelles autres amours, car toi aussi tu rencontreras peut-être des personnes avec qui tu auras envie d'une relation intime, quelle que soit le degré d'intimité). La crainte du regard des autres, c'est terrible...
Mon histoire, ma découverte...
- 14 réponses
- 7 mai 2019

oO0
le mercredi 01 mai 2019 à 12h01
Ton histoire, ta découverte ...
Leur histoire, leur découverte ...
Actuellement, tu sembles respecter intuitivement le rythme de ton conjoint, de ton humoureux et de sa conjointe.
Cependant, je reviens sur la société, parce que dans mon expérience personnelle, ma colère vis-à-vis de ce que je pouvais percevoir être la société m'a quelque fois conduit à oublié les personnes. Cet état me semblait ne pas me respecter, respecter qui j'étais ou voulais être, ce qui m'enlevait toute envie de la respecter, d'en respecter les règles ... sans me rendre compte que, en fait, je prenais le risque de ne pas respecter des personnes. La société me semble injuste, pourquoi devrais-je être juste ? Oui, sauf, que la société n'existe pas, il n'y a que des personnes qui existent, co-existent déjà comme elles peuvent, ce qui fait que, en certaines occasions, c'est moi qui ait été injuste avec des personnes.
L'histoire de la société, ses découvertes ... Elle a aussi son rythme à respecter, la société, cette co-existence nébuleuse ou nous n'avons pas d'autre choix que de vivre ensemble comme il n'y a qu'un seul monde à se partager.
La situation conjugale de ton humoureux lorsque sa femme semble incapable d'envisager une amitié possible entre hommes et femmes exprime probablement une insécurité affective chez elle. Peut-être qu'elle s'autorise des amitiés avec des hommes et ne lui en autorise pas avec des femmes, parce qu'elle est une femme et qu'elle sait se contrôler et contrôler des hommes et qu'il est un homme, que les hommes ne se contrôlent pas ... alors que votre histoire montre le contraire. Peu importe ce qui est juste ou injuste, il y a une réelle insécurité affective, des peurs en jeu : la peur de la perdre pour lui et pour elle, ... elle le sait mieux. Ce que je constate, c'est que si elle croit vivre dans un monde où l'amitié entre hommes et femmes est impossible, elle croit vivre dans un monde plus hostile qu'il ne l'est. Pour le polyamour, c'est certain, vu la proximité avec l'amitié ...
J'ai essayé une fois de sortir d'une situation où mes sentiments amoureux empêchait toute perception d'intentions amicales bien que j'avais accepté leur non-réciprocité, que je n'avais plus aucune intention de relation amoureuse. La seule manière dont je suis sorti de cette situation, c'est en acceptant que je ne sortirais jamais de la confusion qu'entretenait mes sentiments amoureux pour elle. Que le fait que je puisse l'aimer signifie l'accepter telle qu'elle est, c'est-à-dire sans place dans sa vie amoureuse pour moi était purement et simplement inconcevable. Tout ce que je pourrais dire ou faire ne serait jamais interprété autrement que comme des tentatives amoureuses et ne continuerait qu'à alimenter cette confusion.
Ici, ce n'est qu'un cas particulier où l'amour domine toutes les autres interprétations possibles, je n'ai aucune idée de ce que c'est quand il s'agit d'une généralité qui dirige une vie. La seule porte d'entrée que je vois pour ton humoureux, c'est la question de l'amitié dans leur relation à eux : ont-ils l'impression de se traiter mieux ou moins bien que s'ils étaient amis ? Qu'est-ce que l'amitié dans leur relation peut leur apporter ? Ce n'est pas un cheval de Troie, je pense juste que des conjoints incapables d'amitiés entre eux ne peuvent voir à termes qu'un couple voué à l'échec. Bien souvent, l'amour est prétexte à ne pas respecter les valeurs les plus élémentaires de l'amitié, prétexte à faire ce que jamais il ne serait possible de faire à un.e ami.e. L'amitié vient elle aussi de notre capacité à aimer et sans elle, il n'est que possible de ne pas se sentir aimé ... pleinement.
Bon, personnellement, je ne vois pas ce que je pourrais te dire d'autre. Pour ce qui est de l'amitié, d'une forme de polyamour sans sexualité, il y a bonheur qui est l'une des mieux placée pour parler de ce qu'elle appelle la polyaffectivité. C'est un choix de vie pour elle plus que le choix d'un moment de vie. Ce qui pour soi n'est qu'une étape de vie est parfois un lieu de vie pour d'autres tout comme une étape peut devenir un lieu de vie.
Il y a aussi d'autres personnes qui parlent d'amireux : contraction d'ami et amoureux qui peut signifier une amitié avec des sentiments amoureux, mais qui restent principalement une amitié.
Bonne route dans ton acceptation de soi, des autres et ... de la société :-)
L'ouverture aux autres des polyamoureux
- 35 réponses
- 12 jan 2015

Tremblements2Mer
le dimanche 04 janvier 2015 à 12h51
Siestacorta
... Mais aussi, c'est vrai, parce qu'il semble assez logique que les relations affectives autres que l'Hâmour que le polyamour permet d'explorer sont d'une grande variété. Donc en pratique, puisqu'il est possible d'exprimer un grand éventail de sentiments et pas le seul "grand l'unique le total d'ailleurs on on cause dans les chansons", c'est cet éventail-là que tu verras le plus souvent....
Bref... Tu dis toi-même que tu ne comprends pas ce que les poly ressentent. Ce n'est pas grave, hein ?
Je sais que le polyamour permet d'explorer une grande variété de formes affectives, et c'est justement ce qui m'a attiré en premier lieu vers le polyamour. Par contre ce que j'ai du mal a saisir dans certains discours de polyamoureux est que "tout est pareil".
Ils reconnaissent l'unicité de chaque relation car chaque personne est différente unique et apporte quelque chose de singulier mais en même temps "mes relations sont toutes pareilles": sont elle donc toutes des relation qu'on apprécie?
J’apprécie la relation que j'ai avec ma boulangère car elle est mignonne et sympathique.
Mais ce que je vis avec ma meilleure amie, est plus que cela!
Est ce que "mes relations sont toutes pareilles" veux dire qu'on les aime toutes sincèrement, profondément et complètement?
"mes relations sont toutes pareilles" pour moi est dévalorisant pour chacune d'entre elles car ça lui enlève sa prétendue unicité et singularité. Elles sont toutes interchangeables selon les besoin du moment.
Je comprend beaucoup mieux les polyamoureux qui "définissent" leurs relations des amoureux des amis et j ai lu ici les amireux.
Est ce que c'est mal de faire ses "catégories" mais sans les hiérarchiser pour autant? un amoureux n est pas plus important qu un ami, les relations sont différentes..
je trouve que ce refus de certains est un refus de se poser la question sur leur propres sentiments, "les relations sont toutes pareilles" pourtant dans le polyamour il y a une liberté totale de sentiments pourquoi donc s'en cacher?
Il ne me semble pas avoir dis que je ne comprend pas ce que les polyamoureux ressentent..
c'est plus ce que j'explique ci dessus que je ne saisi pas.

cactus
le lundi 07 février 2022 à 13h18
Bonjour ac74,
Je note ceci :
ac74
(ils sont pré ado et pour moi ce genre de révélation c'est quelque part dévoiler une part de la sexualité parentale, je trouve cela déstabilisant).
ça m'a assez étonnée que tu associes "j'ai un autre amoureux que papa" avec une révélation sur ta sexualité.
Y'a une raison à ça, c'est que, dans mes relations, l'aspect sexuel, s'il peut être présent, reste accessoire. En tout cas, ça n'est pas l'élément central de mes relations.
Et du coup ça m'amène à la réflexion que la fréquence qui convient est probablement dépendante de ce qui compose la relation.
Si entre 2 partenaires, le sexe est le point principal sur lequel la relation se base, peut-être qu'effectivement, le besoin de se voir fréquemment va se faire sentir plus intensément.
Quand j'avais expliqué à un ami que je ne voyais mon amireux que tous les 2/3 mois, il m'avait dit "Mais comment vous faites?!?". J'avais été interloquée par sa réaction parce que pour moi, ça ne posait pas de soucis particulier, vu que les échanges restent eux, fréquents. Mais cet ami n'envisage pas une relation basée sur autre chose que le sexe, du coup pour lui ça ne serait juste pas tenable d'entretenir une relation à distance de la sorte.
Ensuite il y a l'aspect "NRE/début de relation" où clairement, il y a chez moi un besoin de voir la personne fréquemment, parce que je suis dans la phase de découverte.
Donc j'imagine qu'il y a à la fois le "niveau de maturité" de la relation, ce sur quoi elle se base, et vos contextes respectifs. Bref pas de recette toute faite mais un rythme propre à vous à trouver, comme déjà dit plus haut. Il faut tester, et ajuster.
Pour les enfants :
- ma grande de 15 ans est parfaitement au courant, pour elle c'est naturel, et pour moi c'est important qu'elle réalise qu'elle n'a pas à s'enfermer dans un schéma qui ne lui convient pas, parce qu'en vrai il existe plein de choix relationnels possibles, et plein d'orientations sexuelles et romantiques, y compris le fait de n'être intéressé.e ni par les relations amoureuses, ni par le sexe ;
- mon plus jeune n'est pas encore au courant de tout, pour diverses raisons.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

Juliejonquille
le lundi 12 juin 2017 à 15h09
Bonjour,
Je suis la relation secondaire d'un homme en couple poly depuis presque un an. Elle est très belle et profonde et surtout au tout début, avait commencé comme un rêve car mon ami avait du temps, car sa compagne avait aussi une relation à l'époque et me voyait même arriver d'un bon oeil car j'équilibrais la situation.
Vous devinez un peu ce qui s'est passé, l'amant en disparaissant du paysage, a brusquement changé l'équilibre. Soudain, plus de soirées ou de nuits car sa compagne était déprimée et vivait mal les absences de son compagnon alors qu'elle avait perdu son chéri. Je ne parle même pas d'avoir un week-end ensemble, c'est devenu un rếve fou.
Maintenant, un des enfants a besoin de beaucoup plus de temps pour des raisons médicales et je le comprends tout à fait.
Petit à petit, on s'est mis à ne se voir que quelques heures en journée et ce temps diminue comme peau de chagrin, je ne l'ai vu que 3h le mois dernier, 2h ce mois... Nous avons aussi des agendas et des déplacements qui compliquent tout.
Voilà, je ne suis que la secondaire et quelque part, ce n'est pas sur moi que reposent les soucis, les contingences matérielles, la garde des enfants de ce couple.
Seulement je vis très mal de voir cette belle relation, par soucis de temps, se changer en relation épisodique voire satellite. Je le vois quelques heures par mois en ce moment et les quelques sms hebdomadaires n'entretiennent pas vraiment une relation.
De plus, les grandes vacances approchent à grands pas et je sais qu'avec nos enfants, les gardes, ce sera complexe de se voir surtout qu'on est assez nuls en organisation.
Là, ça fait deux week-ends que je me morfonds. Je vois un peu plus un amireux qui me change les idées et on partage du temps, je vois des amis, mais ça ne m'empêche pas d'être dans l'attente... et d'avoir cette frustration au fond de moi "c'est pas juste". Je ne me sens aussi pas entendue car il me répond que j'ai bien de la chance d'avoir du temps libre...
Il faudrait peut-être que je demande un break ou une pause pour faire le deuil de la "super relation secondaire" ou que j'arrive à l'imprimer dans ma tête pour ne profiter que des bons moments et pas du manque. Je me sens égoïste de vouloir plus de temps et d'attention...
C'est difficile de savoir quand on doit s'accrocher, patienter ou lâcher l'affaire... et faire respecter ses limites ! (mon éternel point faible)
Ce n'est vraiment pas facile, même si j'essaie de prendre sur moi et de ne pas toujours quémander. Je ne veux pas non plus gâcher les quelques heures où on se voit en pleurnichant sur ma solitude alors qu'il vit une situation compliquée et est presque en burn-out.
Ah, les misères du solo-poly après celles du mono-poly.... :D Je sais, je suis une hyper-sensible, je devrais prendre de la hauteur et voir le positif mais j'ai du mal certains soirs de week-end.
Si vous avez des petits retours d'expériences sur vos relations "secondaires"...
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

Lili-Lutine
le mercredi 13 mai 2020 à 12h54
Météo nonchalante ce matin
Je suis envoutées par ses mystères et ses promesses
Attractions et désirs en ballades
Avant hier j’ai hésité, la pluie m’a aidé à rester chez moi, encore un petit peu confinée
Hier, j’ai tenté deux sorties, à l’affût de quelques débordements que j’appréhendai
Aujourd’hui, mes pas furent plus légers, plus courageux et détendus, je ressentais la volonté d’affronter ce monde d’avant qui revient à moi bien trop vite
Mes instincts sont en alertes, ils me disent tous de prendre mon temps, de bien sentir en moi les nouveaux mouvements en cours, d’écouter ce monde impatient qui s’affole... de le regarder avec calme, et surtout de loin... pour l’instant
J’ai détruit mes attestations dimanche soir... mais "en-dehors" je suis encore traversée par leurs souvenirs
Mon cerveau tourbillonne et se questionne, je frisonne un peu parfois en petites peurs diffusent, je ressens l’impatience du toucher et des embrassades à pleine bouche
Je manque, depuis lundi, de peaux à caresser, à masser, à malaxer, à lécher et d'autres à mordre et à griffer, de nos peaux se respirant
J’ai rêvé, souvent, à ces moments de nos retrouvailles, avec chacun.e de vous tous.tes mes aimés.es, mes sens en pagailles et mon cœur joyeux tambourinant
Durant ces deux mois j’ai laissé les secondes s’égrener, goutte à goutte, une à une, très lentement, je me suis connectée encore plus intensément à toutes mes sensorialités
J’ai aimé explorer mon corps isolé, seule, avec mes mains, mes doigts et avec tous ses autres possibles à inventer, le masser, le caresser et le jouir de mes désirs et de mes rêves érotiques
J’ai eu envie de prendre mon temps, encore un peu... un tout petit peu
Puis j’ai eu envie de déconfiner mon corps avec toi l’amireux, tu as répondu favorablement et avec pétillement à mon souhait de préférence
M'échapper de ma brume en ta compagnie, et bruisser avec toi
Depuis toujours, nos particularités sensorielles, à toi et à moi, nos besoins récurrents de distanciation physique et sociale nous ont rapprochés, leurs échos en l’autre ont construit notre relation d’une bien jolie façon depuis quelques années
Toi et moi, nous n’avons pas attendu le covid-19 pour confiner et déconfiner régulièrement tout au long de nos vies
Dans quelques petites heures nous allons tout doucement danser nos corps et nos esprits entrelacés à nos sens
Merci d’exister dans ma vie, tu participes à mes bonheurs
***********
Et vous les poly vous déconfinez ?
Pourquoi le faire maintenant ?
Et comment le faites vous, avec qui ?
Quel est votre rythme et besoin rien qu'à vous ?
Est-ce partagé et compris par vos autres relations, en complicité avec vos métamours ?
Je suis très curieuse de nos partages en ces temps troublants et confrontants :-D
Merci <3
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
Informer son conjoint
- 36 réponses
- 28 mai 2015

Leolu
le jeudi 28 mai 2015 à 12h55
Le poly est un dictateur :
aviatha
les polys dans la majorité des cas problématiques de transition ne veulent pas juste être polys, ils le sont déjà, ils veulent l'être ET que leur conjoint reste, du coup faire comme si c'était le mono le problème est un peu du moquage de figure.
Le mono est un dictateur :
Leolu
Les trois-quarts des difficultés du membre mono d'un monopoly viennent de ce qu'il aimerait imposer à l'autre un comportement qui ne lui convient plus (à cet autre). Ce qui est justement antagonique avec la vie poly !
... et j'aurais tendance à dire : "la vie est un dictateur" ;)
Elle nous a fait changeants et évolutifs, sur des décennies, dans nos parcours personnels, ET particulièrement grégaires, recroquevillés en groupes unis, fortement attachés à la stabilité affective et professionnelle.
(certains étant plus dans l'un de ces cas que dans l'autre, et vice versa)
Donc vivre est en soi un problème cornélien :)
Comment s'entendre entre une personne qui met le couple et sa stabilité au premier plan ET une personne qui est (à ce moment là) plus dans le mouvement et l'ouverture ?
Quelques pistes (intuitives et personnelles) :
- le besoin rassurant de stabilité : faire comprendre que le polyamour ne le met pas en cause, puisqu'il remplace le divorce (que personne ne veut) par un partage au titre de "compagnon principal" (ce qui implique justement la stabilité préservée). Je vois toujours des gens qui comparent le couple avec le polyamour. Non, c'est le divorce ou le polyamour ! Celui-ci étant la méthode traditionnelle d'évolution amoureuse mono (et c'est bien plus parlant pour le mono inquiet ;) ) Combien de mono divorcent bêtement alors qu'ils restent amireux ? (et moi le premier)
- le besoin d'ouverture amoureuse et de vie autonome : il me semble qu'on se focalise un peu trop sur les autres amours, alors que le problème principal est d'abord l'envie de se retrouver une autonomie que le couple entrave. Vivre comme si on était adulte, célibataire et libre (mais aussi retrouver sa famille lorsqu'on en a besoin, en fil rouge permanent). C'est bien souvent cette autonomie que craint le tenant du couple uni : il a peur qu'elle devienne totale, et se retrouve (bien malgré lui souvent) à prôner le patriarcat, l'enfermement à vie et un "retour à la maison" un peu infantilisant.
Oublions donc un instant la jalousie et insistons un peu plus sur l'idée qu'un couple c'est 3 éléments ("toi nous moi")... dont on sacrifie un peu vite les deux tiers du commandement ! Le "nous" étant devenu obèse et omnipotent... Viendra ensuite assez tôt le fait que cette liberté pourra être AUSSI sentimentale.
- les traditions, la société, le qu'en dira-t-on : quand on est dans la rébellion d'un étouffement sclérosant, on a tendance à oublier ces "obligations sociales", et on les retrouve dans les dialogues du conjoint inquiet... qui prend les allures d'un "suppôt du système". (exactement comme ces adolescents qui ne voient dans les discours des adultes que les commandements d'un système oppressant bien trop invasif).
Tout comme un parent, donc, le conjoint se voit obligé de rappeler ces fondamentaux (dont il ne comprend pas qu'on puisse s'éloigner). Et tout comme un adolescent, le polyamoureux se voit obligé de rappeler qu'humanisme et traditionalisme ne vont pas toujours de pair. Faire ce qui nous semble juste, ce qu'on ressent intimement et qui ne fait de mal à personne, et non "ce qui se fait".
On est tous des "dictateurs" (en alternance) quand on vit des choses en commun dans le besoin l'un de l'autre. On peut aussi être des pourvoyeurs de bonheurs et se concentrer sur ces points positifs :
- "Je pourrais te laisser avoir plus d'autonomie"
- "Je pourrais te rassurer plus sur notre stabilité"
- "Je pourrais te donner de l'amour et non exiger une exclusivité"
- "Je pourrais te donner plus d'amour en te faisant oublier qu'il n'est pas l'unique"
- "Je t'aime en tant qu'individu libre, je n'aime pas seulement notre couple constitué"
- "Je vais te montrer que mon moi autonome est plus intéressant que mon moi-parent-conjoint-citoyen"
Des directions à prendre, donc, des efforts mutuels. Et pas des obligations, ni des interdictions, ni des droits de veto...
...mais on a tous nos limites. :(