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Discussion : Ouverture d'une relation (en cours) - notre histoire - mes doutes

Topper
le vendredi 07 janvier 2022 à 11h33
Tu as raison de penser que le "don't ask, don't tell" empêche la compersion. Tu ne peux pas être heureux de ce que vit l'autre si tu ne sais pas ce que vit l'autre, ou alors ce n'est qu'en surface et selon-moi ce n'est pas de la compersion. Telle que je la vis, lorsqu'on me raconte une expérience, que l'on me relate un enthousiasme ou d'autres jolies émotions, je vais me mettre à la place de l'autre et me projeter dans son bonheur. Voir l'autre personne heureuse de vivre des choses fabuleuses, cela me rend aussi heureux par projection.
Je trouve la compersion assez extraordinaire à vivre, néanmoins ce n'est absolument pas nécessaire pour bien vivre une relation non-monogame. On la ressent, ou on la ressent pas. Ce n'est pas quelque chose qui se commande. On peut même ressentir de la compersion pour une relation de ta partenaire, et pas pour une autre. Cela peut aussi être variable dans le temps et être affecté par notre propre état émotionnel.
Beaucoup de gens expliquent la compersion comme une opposition à la jalousie. C'est une image compréhensible par la plupart des gens et qui n'est pas forcément inexacte si l'on considère que la jalousie est une souffrance liée aux autres relations de ton/ta partenaire, alors que la compersion est une joie.
Pourtant, pour moi, il ne faut pas voir ces deux sentiments sur une abscisse où d'un côté il y a la jalousie et de l'autre la compersion. On peut avoir tendance à imaginer que moins il y a de la jalousie, plus il y a de la compersion, et inversement. C'est surtout la jalousie vient en confrontation avec la compersion. Il est possible d'avoir cette dualité en soi qui est d'avoir de la compersion tout en ayant de la jalousie intrusive.
La problématique que je vois au "don't ask, don't tell" est que c'est une attention constante pour cacher les choses et ne pas confronter l'autre à nos relations. Comme on est tous faillible, j'ai du mal à imaginer qu'il n'y ait pas un moment où quelque chose qui nous échappe.
Cela me surprend cette sacralisation du domicile alors que ta compagne prône une totale liberté, une indépendance et non-contrôle de l'autre. C'est en effet beaucoup se compliquer la vie alors que vous avez l'opportunité d'accueillir d'autres personnes dans vos domiciles respectifs.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Ouverture d'une relation (en cours) - notre histoire - mes doutes

Topper
le jeudi 06 janvier 2022 à 13h13
Effectivement, on ne contrôle pas les sentiments. C'est très bien d'anticiper dans tes réflexions la possibilité que des sentiments puissent faire leur apparition (en particulier si vous avez des relations de libertinage suivies). De trop nombreux couples qui se lancent dans le libertinage ne prennent pas cette possibilité en considération et c'est le drame lorsque cela arrive. Tu as aussi raison de considérer que cela peut arriver dans d'autres contextes. Assure-toi que ta compagne est bien consciente de ça et discutez de cette éventualité.
Un conseil me vient à l'esprit. Je vous invite à éviter des règles qui pourraient régir ce qu'il est possible de faire ou non avec une autre relation. Si vous laissez l'autre libre de développer une relation, alors laissez l'autre libre sans appliquer des contraintes pour ménager vos angoisses. Cela cause un sentiment de contrôle sur soi, de la frustration et si une règle est enfreinte parce mal comprise, sujette à plusieurs interprétations, ou ignorée dans l'euphorie du moment, cela devient un drame à gérer.
Discussion : Ouverture d'une relation (en cours) - notre histoire - mes doutes

Topper
le jeudi 06 janvier 2022 à 10h23
Bonjour @Ktrdstr,
La première chose qui me saute aux yeux dans ton récit, c'est que je vois une succession de relations qui se terminent parce que l'un ou l'autre tombe amoureux d'une autre personne. C'est autant valable pour toi que pour ta partenaire actuelle. Je trouve ça tellement représentatif du fonctionnement monogame qui implique une rupture de la relation précédente lorsqu'une nouvelle relation se crée, alors que parfois, elles pourraient coexister dans un fonctionnement polyamoureux. C'était un aparté, passons...
En ce qui concerne ta situation, la chronologie est assez vague. On ne sait pas à quel point les évènements que tu relates sont rapprochés. Cela a pourtant son importance dans la gestion des peurs. Avoir des craintes, c'est quelque chose de naturel face à des nouvelles situations. Certaines personnes vont êtres stimulées par la nouveauté et l'inconnu et ne pas se poser de questions. D'autres vont beaucoup se projeter, en particulier dans des situations qui pourraient mal se passer, ce qui génère des angoisses.
Les peurs, c'est quelque chose qui se gère, voire se digère, qui se rationnalise, qui demande de faire une introspection pour comprendre d'où cela vient dans notre construction. C'est un processus qui prend un certain temps. Ce temps est très variable selon comment notre vie est chargée et nous permet ces moments de réflexions. Je rajoute également que les peurs peuvent aussi s'apaiser ou trouver une cheminement plus efficace en communiquant avec son partenaire. Là encore, c'est quelque chose qui demande de dégager du temps en sachant que nous ne sommes pas toujours disposés à se lancer dans des discussions chargées émotionnellement.
J'en reviens donc à la densité des évènements auxquels tu es confronté. Non seulement l'inconnu peut faire peur car on n'a absolument aucun contrôle dessus, mais ce qui peut être ressenti comme de la précipitation est un excellent carburant à angoisses, car là aussi on peut sentir que l'on a aucun contrôle sur ce qu'il se passe. Ce sentiment est exacerbé par le fait de ne pas avoir bien le temps de réfléchir à ce qu'il se passe et où on met les pieds.
Soyez attentif au rythme que vous avez dans vos expériences et qu'il soit en accord avec vos besoins.
De ce que vous semblez projeter jusqu'à maintenant, cela ressemble plus à du libertinage qu'à du polyamour. Ce sont deux modes de vie complètement différents même si l'un n'empêche pas l'autre. Dans les habitudes, les personnes polyamoureuses vont plutôt être indépendantes, rencontrer d'autres personnes seules, et vivre leurs expériences et leurs relations de leur côté. Rien n'interdit de le partager ensuite (attention au niveau de détails qui est un équilibre délicat) à ses autres partenaires.
En ce qui concerne tes peurs, tu resteras unique. Chaque partenaire que tu as eu dans ta vie est unique. Chaque relation qui s'est créée avec chaque partenaire est unique. Si ta compagne a 5 autres relations que toi, elles seront toutes uniques et tu ne sera pas moins unique pour autant. Les autres relations de ta compagne (comme pour toi), seront plein de nouvelles fois, parfois intenses, parfois fades. Vous aurez aussi des nouvelles fois en tant que couple, ce ne sera simplement pas comme une nouvelle rencontre, et cette euphorie de découvrir une nouvelle personne. Il y aura sans doute de l'ENR qu'il faudra bien gérer, que ce soit pour elle et pour toi.
Et oui, tu as raison, elle aura moins de temps à te consacrer et c'est normal. Ce sera également ton cas si tu développes d'autres relations. C'est délicat, mais ça se gère également, notamment en communiquant. Dans un couple, lorsque nous passons beaucoup de temps ensemble, nous ne passons pas du temps de qualité en permanence. Le plus important est justement de conserver du temps de qualité. Si elle voit un nouveau partenaire cela ne va pas te faire perdre plus de temps avec elle que si elle faisait une sortie avec des amies.
Enfin, pour la peur de perdre l'autre ce que je me dis c'est que pour ne pas l'avoir, il faut toujours faire en sorte d'être une personne bienveillante, soutenante, aimante, qui reconnait ses erreurs, et travaille pour corriger ses défauts. Si ta conjointe t'aime aujourd'hui, fais en sorte qu'elle aime le toi du futur. Il ne faut pas le voir comme une compétition avec d'autres potentiels partenaires. Simplement, fais en sorte de toujours tendre vers une meilleure version de toi-même (ou au moins pas pire). Pourquoi te quitterait-elle alors qu'elle peut t'avoir toi, tout en étant libre de vivre d'autres histoires ? Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas vous séparer dans le futur, mais cela viendra de votre relation, pas des autres relations qu'elle pourrait avoir comme si elle était dans un couple monogame.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Réparer

Topper
le mardi 04 janvier 2022 à 08h20
@Leonard2 "Je ne veux plus jamais avoir de contact de ma vie avec toi.", ça me semble une phrase assez claire.
Tu ne penses pas qu'il y a un truc qui ne va pas en insistant ? Tu ne te sens pas égoïste en tentant de forcer les choses comme ça ? Tu n'as pas le sentiment que c'est aller contre son consentement ?
Il n'y a rien à réparer. Ce qui est fait, est fait. Tu ne peux pas revenir en arrière. Tu as de toute évidence suffisamment abimé cette personne pour qu'elle ne veuille même plus échanger avec toi. A toi de vivre avec ta culpabilité. Elle ne te doit pas l'absolution pour que tu te sentes mieux.
Fais une introspection et sers-toi de cette expérience pour ne pas reproduire les mêmes erreurs auprès de quelqu'un d'autre. Réfléchir au consentement, ça ne me semble pas inutile.
Laisse-la se reconstruire de son côté sans lui imposer ta présence qui lui empêche de faire ce processus. C'est la meilleure chose que tu puisses faire.
Discussion : Utilisation du tchat
Discussion : Utilisation du tchat

Topper
le mercredi 29 décembre 2021 à 14h28
Moi, j'ignorais qu'il y avait cette fonction. Je n'avais jamais fait attention. J'ai cliqué et ça ne fonctionne pas.
Discussion : Guerre mono/poly ??

Topper
le mardi 28 décembre 2021 à 14h39
Plouf-plouf
Pourquoi plus j'essaie de me rassurer en lisant des témoignages ici et en en parlant avec la personne de ma vie cela ne fonctionne pas ?
Chaque histoire est différente. Chaque personne a son parcours, sa construction, ses insécurités, ses propres sensibilités, etc. Les conseils et les témoignages permettent de réfléchir et piocher certaines choses dans des expériences. Cela ne fait pas tout. Il s'agit de trouver son propre chemin avec l'autre pour que cela fonctionne. Et malgré tous les efforts possibles, il n'y a jamais l'assurance que cela fonctionne un jour.
Plouf-plouf
Pourquoi j'ai toujours la sensation que c'est une sorte de gué-guerre a celui qui renoncera a son mode de vie et a ce qu'il est pour garder l'autre ?
Dans le contexte auquel tu fais référence, il y a un décalage entre les deux partenaires. Chacun voit les relations différemment notamment en ce qui concerne la liberté et le contrôle sur l'autre. Cela crée une conflictualité qui peut être semblable à celle qui peut y avoir dans d'autres contextes qui divisent le couple car il remettent en cause la structure originelle du couple (envie d'enfant, changement de travail, nouvelles aspirations, etc.).
Plouf-plouf
Pourquoi j'ai toujours la sensation que c'est la personne mono qui est en faute?
Genre " si tu m'aimes tu m'accepte comme je suis avec l'ouverture du couple "
La personne mono n'est en faute de rien. Elle peut devenir poly-acceptante. Elle peut évoluer vers la non-monogamie. Elle peut avoir envie d'être polyamoureuse mais être face à beaucoup de difficultés. Elle peut ne pas vouloir d'un autre mode de vie que la monogamie. Il n'y a pas un choix plus valable que l'autre. Ce qui est important est d'être en adéquation avec le mode de vie qui nous correspond. Ce n'est pas binaire avec d'un côté ce qui est bien et de l'autre ce qui n'est pas bien.
Si tu as ce sentiment, cela vient probablement du fait que pour un grand nombre de personnes, la non-monogamie vient d'une déconstruction de la monogamie, un schéma relationnel considéré comme étant le seul valable dans notre société. Si bien, que parmi ces personnes, elles ont adhéré malgré elles à un mode de vie qui ne leur correspondait pas du tout pendant des années ou des décennies. Lorsque cette déconstruction est faite, il est alors impossible de faire le chemin inverse en sachant pertinemment que ce serait se résigner à vivre dans une relation qui ne lui correspondrait plus.
Plouf-plouf
La sensation d'une opposition de souffrance et que le mono perds toujours par amour pour l'autre.
Comment ça se passe dans le schéma monogame lorsque quelqu'un tombe amoureux d'une autre personne ? L'adultère et/ou la séparation. La perte est dans ce cas totale. Est-ce que c'est mieux ? Parce que la séparation est toujours quelque chose d'envisageable quel que soit le mode de vie.
Plouf-plouf
Quand la situation est "acceptée" par le mono le poly est bien il est heureux il vit sa vie amoureuse comme il l'entends le mono non...il ne vit pas sa vie amoureuse comme il l'entends.
C'est que la situation n'est pas acceptée. Si ce mode de vie de ne lui correspond pas, il y a la possibilité de se séparer
Plouf-plouf
Dites moi dans tout ça la personne mono qui reste par amour elle y gagne quoi?
Conserver sa relation et savoir l'autre heureux. Etre heureux de pouvoir lui offrir cette liberté tout en vivant à tes côtés.
Plouf-plouf
Pourquoi dire à une personne mono qu'elle est immature émotionnellement si elle ne peut pas vous partager?
C'est stupide de dire ça, et potentiellement toxique.
Plouf-plouf
Expliquez moi pourquoi on doit forcément être capable de vivre sans notre amour dans une relation exclusive avec nous?
Non, pas forcément. Il y a la possibilité de se séparer.
Plouf-plouf
Pourquoi votre vision de l'amour est mieux, plus mature que la nôtre?
C'est une autre façon de vivre les relations, et pas uniquement amoureuses. Ce n'est pas mieux ou plus mature. C'est une autre façon de voir les choses. On parle généralement d'une éthique relationnelle qui définit le rapport aux autres (que je ne vais pas lister ici).
La non-monogamie apporte aussi son lot de difficultés (que je ne vais pas non plus lister ici) qui peuvent mener à des relations malsaines car cela n'empêche pas qu'il y ait des personnes non-monogames toxiques et immatures.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Comment faire ?

Topper
le mardi 28 décembre 2021 à 12h02
Bonjour Mikemen, pour moi, il faut mettre les choses au clair avec ta femme. Là, nous ne sommes pas dans la spéculation sur des situations hypothétiques ou d'éventuels sentiments.
Ce qu'il se passe est concret, en plus de ne pas être rare. Dans le libertinage, si on ne veut pas que des sentiments se développent, on rencontre des personnes inconnues, on fait du sexe, on ne les revoit pas. A partir du moment ou une relation est un minimum suivie, même dans un cadre de libertinage, on découvre l'autre plus intimement, on partage autre chose que du sexe, on s'attache, on se découvre des affinités... et on peut tomber amoureux.
Je ne compte plus le nombre de libertins qui se sont vautrés lamentablement en pensant qu'il fallait juste se dire que "c'est que du sexe" pour avoir un contrôle sur ce qui allait se passer.
En l'occurrence, les sentiments ça ne se contrôle pas. On peut les réprimer et en souffrir, mais c'est tout. Les sentiments restent là, et c'est exactement ce que tu vis plus d'un an après.
Selon-moi, c'est là dessus que doit se porter la discussion avec ta femme. Peu importe que ça lui plaise ou pas, qu'elle ne veuille ou pas. Ce que tu vis est une réalité et vous devez en parler.
La première raison est que cela t'impacte profondément. Ton humeur et tes comportements doivent être affectés et elle ne doit pas les comprendre. Tout garder pour toi, cela peut te rendre dépressif, taciturne, irascible, distant, froid. C'est un contexte qui peut énormément fragiliser votre couple.
La seconde raison est que le fait que ce ne soit pas un sujet discutable, cela t'amène à t'enfoncer de plus en plus dans les non-dits, dans les cachoteries, dans la tromperie. A partir du moment où on commence à cacher des choses, il est difficile de trouver la limite acceptable dans les actions que l'on peut te permettre sans que ça vienne en confrontation avec les règles implicites de la monogamie. Tout pousse à aller toujours plus loin : ses propres envies, les envies de l'autre, la pseudo-sécurité du mensonge, puis les contraintes de la situation qui mettent dans une insécurité relationnelle (l'autre ne va pas t'attendre éternellement). Plus le temps passe, plus des étapes sont franchies, plus il est difficile de révéler une réalité qui peut être dévastatrice car elle ne sera pas arrivée progressivement au fil des évolutions. Et c'est sans parler de l'éventualité que ça finisse par t'exploser à la figure. A ce propos, je te suggère de calmer les choses avec cette autre femme. Si tu ne romps pas contact, au moins ne pas aller plus loin.
La troisième raison est la culpabilité de ce que tu ressens. C'est comme ça. Tu n'y peux rien. Tu n'as pas à te sentir coupable pour ça, mais je ne pense pas me tromper en imaginant que c'est néanmoins ce qui arrive. Tu dois déjà avoir la culpabilité d'être émotionnellement attaché à cette autre personne en sachant que ce n'est pas accepté. Tu dois avoir en plus la culpabilité de le cacher et garder ça pour toi en sachant que ça te ronge.
La quatrième raison est que se mettre face à la réalité ouvre au dialogue. Les sentiments sont là. C'est une réalité. Ce n'est pas possible de revenir en arrière. Maintenant, il faut faire avec ça. C'est ainsi qu'on discute, qu'on remet en cause nos certitudes, que l'on débat, que l'on tente de comprendre l'autre et se mettre à sa place. Cela permet aussi de se poser des questions sur notre propre rapport au relations. Pourquoi vouloir avoir ce contrôle sur l'autre ? Pourquoi autoriser du sexe mais pas du sexe avec des sentiments ? N'est-ce pas plus intéressant d'avoir du sexe avec quelqu'un dont on se sent proche ? Est-ce qu'il faut forcément que l'autre vive des choses moins satisfaisantes pour que ce soit acceptable ? Est-ce que si on a une amitié avec quelqu'un ça va, mais dans ce cas là il ne doit pas y avoir du sexe ? Qu'est-ce que l'amour ? Dans les nuances relationnelles quelle limite permet de définir une relation comme étant amoureuse ? Concrètement, qu'est-ce que ça change dans votre couple que vous partagiez un moment de plaisir avec quelqu'un pour que vous appréciez ? Pour qu'il y ait une possibilité d'une issue positive dans cette histoire, cela passera forcément par des heures de discussions, parfois douloureuses, qui peuvent chambouler pas mal de choses pour arriver à un nouvel équilibre à trouver à deux (ou à trois).
La cinquième raison est que la situation dans laquelle tu es peut très bien arriver à ta femme. Cela peut aussi ne jamais arriver, mais il y a toujours une probabilité. Des gens en couple tombent amoureux d'autres personnes, et pas besoin du libertinage pour ça. Je ne suis pas sûr que tu prendrais très bien une telle éventualité si de ton côté tu gardes cette rancoeur d'être passé à côté d'une jolie histoire, et que vous n'ayez pas fait la démarche commune d'au moins en discuter et partager ce que tu es en train de vivre.
Voilà pour mon avis. Je ne te dresse pas une solution miracle mais j'espère que tu trouveras ça pertinent sur la démarche d'en parler avec ta femme peu importe sa position ou l'issue possible.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Maintenir contact ou pas

Topper
le dimanche 26 décembre 2021 à 10h18
Bonjour @NorahSpinozi, de ce que je lis, il n'y a pas lieu de choisir l'un ou l'autre. Les deux semblent très differents et t'apportent des choses en fonction de leur personnalité. Tu as l'air d'avoir une place définie pour chacun.
La question est de savoir si les deux peuvent se satisfaire de la place que tu leur donne. En l'occurrence, celui que tu appelles ton amant redébarque dans ta vie, et tu n'as aucune idée de ses intentions, du cheminement qu'il a pu faire. C'est selon-moi la première chose à éclaircir. Une discussion sérieuse et sans illusions s'impose et pas avec des "oui, oui, ça me va" en étant dans le déni de la réalité ou en serrant les dents pour avoir des miettes de toi.
En fonction de ça, tu pourras aviser de si il est pertinent de considérer une reconduction de cette histoire ou non.
Discussion : Dois-je choisir entre ma polyamory et l'homme de ma vie ?

Topper
le mardi 21 décembre 2021 à 15h50
PlumeDeVent
Est-ce que cela vous semble cohérent/pertinent ?
4) Prendre le temps d'écouter tes envies et besoins. Tenter de définir ce que tu veux vraiment (même si tu t'apercevras que cela changera et s'ajustera avec le temps). Prendre ceci comme la situation que tu souhaites atteindre. Si il y a des compromis pour ménager l'autre, ils ne doivent être que temporaires et dans un but d'acceptation progressive. Il faut que ton partenaire soit au courant de ça.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Un choix cornélien : lui ou moi-même ?

Topper
le lundi 20 décembre 2021 à 19h57
Bonjour @Slaan74, dans ton cas, les possibilités sont limitées et tu les a énoncées. Soit tu continues avec lui en étant frustrée de ne pas avoir la vie que tu veux, soit tu reprends ta liberté mais ce sera sans lui.
Alors, je te le dis tout de suite pour te faire gagner du temps de prise de tête : dans les deux cas, tu vas morfler. Tu dois aujourd'hui choisir ce que tu abandonnes.
L'envie de non-monogamie est déjà quelque chose que tu as refoulé dans le passé. Cela revient aujourd'hui, j'imagine après une longue réflexion et documentation, et c'est encore un point de blocage.
Si tu restes dans ta relation actuelle, combien de temps va passer avant que cela revienne encore, et encore, et encore... et te ronge ? Des histoires similaires que j'ai pu voir autour de moi, cette stratégie s'est terminée à plus ou moins long terme en rupture.
Il reste une dernière solution, c'est d'envisager le polyamour. Au lieu de te quitter par amour, peut-il te donner cette liberté tout en étant avec toi par amour ? Au lieu de craindre que tu le quittes à 50%, pourquoi vouloir une option où il te perd à 100% ?
Discussion : Début du polyamour / accueillir quand l'autre va voir ailleurs

Topper
le dimanche 19 décembre 2021 à 11h32
@Storm En ce qui me concerne, je trouve ça normal de ressentir ce vide mais je ne trouve pas pour autant que ma partenaire fait quelque chose de mal. Selon-moi cela dépend surtout de la construction du couple et de la dépendance à l'autre.
Si l'on est habitué à vivre toujours avec l'autre, à organiser toutes nos activités ensemble, son absence provoque forcément un vide lorsque la personne n'est pas là.
Avec le temps, il faut réapprendre à vivre pour soi, en autonomie. Ce vide devient alors moins pesant.
Discussion : Dois-je choisir entre ma polyamory et l'homme de ma vie ?

Topper
le dimanche 19 décembre 2021 à 11h06
Bonjour @PlumeDeVent, je plussoie ce qui a été dit sur la durée de ton premier séjour avec ton amant. Une semaine, c'est affreusement long pour une première fois. Ton conjoint a dû avoir un effet bulldozer assez violent à gérer. Si cela avait été seulement une nuit, cela aurait réduit le sentiment de te perdre alimenté chaque jour qui passe.
Bon, c'est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Tu as eu énormément de frustrations cumulées, beaucoup de réflexions, tu as exprimé un désir et on t'a dit "oui". Difficile de s'auto-modérer alors qu'on a la certitude que l'autre est d'accord.
Alors oui, tu n'as pas géré les choses de la façon la plus judicieuse qui soit, mais dans ce genre de contexte peu de gens y arrivent et c'est souvent le n'importe quoi le plus total. Ne te flagelle pas à outrance. Vous semblez avoir une bonne communication, alors je pense que ce démarrage un peu raté est rattrapable.
Ce démarrage est rattrapable si ton conjoint est de base en accord avec cette liberté non-monogame.
Tu as fait un cheminement conséquent, celui de réaliser que tu peux aimer plusieurs personnes, et surtout que c'était important pour toi, dans le sens où ça te fait profondément du bien.
Je pense donc que c'est d'abord sur la compatibilité entre la relation avec ton conjoint et le polyamour qu'il faut axer la discussion. Cela implique notamment que si il te donne cette liberté ce n'est pas pour la restreindre en appliquant son véto sur qui tu ne peux pas voir.
Ce contrôle sur les relations de l'autre ne signifie rien d'autre que d'autoriser les relations avec les personnes qui ne provoquent pas d'insécurités, donc considérées comme étant moins bien que soi et moins ressenties comme une menace.
Il peut y avoir une résignation pendant un moment, mais la frustration et le sentiment de contrôle sur soi sera problématique à terme. Pour moi, c'est inévitable et ce n'est pas un compromis à envisager.
En ce qui concerne cette liberté dans votre couple, ton conjoint semble convaincu que tu vivrais mal les choses si il vivait la même chose. Est-ce que c'est le cas ? Est-ce que vous ne pouvez pas faire ce chemin d'acceptation ensemble, en vous soutenant, en étant à l'écoute des difficultés de l'autre ?
Discussion : Polyamorie et polyamour: une expérience et une incompréhension

Topper
le dimanche 19 décembre 2021 à 09h57
Leni
Je n’ai jamais rencontré de personnes m’invitant à franchir ce pas-là.
Etant dans une société dominée par le schéma monogame, celui-ci est considéré comme la norme. Sortir de la norme est compliqué. Si toi-même n'affiche pas une ouverture ou une envie d'avoir la liberté de vivre plusieurs relations, la probabilité qu'on te fasse des propositions dans ce sens sont faibles.
Leni
J’espère avoir répondu à tes questions.
Je n'attendais pas forcément des réponses. J'ai énoncé ces questions comme support de réflexion.
Leni
Pour ce qui est des HPi et autres, je suis intéressée par ta proposition;
Discussion : Polyamorie et polyamour: une expérience et une incompréhension

Topper
le jeudi 16 décembre 2021 à 09h51
Bonjour @Leni, pour ce qui est de la différence entre polyamour et polyamorie, je ne pense pas que ce soit le sujet le plus important. Ce n'est qu'une question de vocabulaire. Dans le premier cas, il y a une notion d'amour, et de potentiellement être amoureux de plusieurs personnes. Dans le second cas, il s'agit d'avoir des relations non-exclusives consensuelles. Il n'y a pas une définition meilleure que l'autre. C'est plus déterminé par notre propre sensibilité et comment on souhaite se définir. Avoir un conflit là dessus, qui met fin à la relation, cela me paraît ridicule. Selon-moi, cela vient d'un autre problème, avec éventuellement des non-dits, et la relation a été sabotée parce que c'était plus simple. Mais comme je disais plus haut, ce n'est vraiment pas le sujet qui me semble le plus important dans ton récit.
Moi, ce que je retiens de ton récit, c'est que tu parles de ton conjoint, beaucoup, que la vie avec lui n'a pas l'air simple, que tu t'adaptes beaucoup et fais énormément preuve d'abnégation. Je ne sais pas si c'est dans ta façon de présenter les choses où si c'est à l'image de la réalité, mais ça donne l'impression que tu te mets au second plan. Tes ressentis, tes difficultés, tu les survoles en quelques mots comme si ce n'était pas si important de s'attarder là dessus.
Et pourtant, c'est d'une importance capitale... Déjà, parce que tu es la personne la mieux placée pour être à ton écoute. Mais également, parce que si tu veux bien vivre les choses, et accessoirement être heureuse, il faut que ce tu fasses des choix qui correspondent à tes envies, tes aspirations et tes convictions.
Toi, de quoi as-tu envie ? Est-ce qu'une vie polyamoureuse est quelque chose qui te fait envie pour toi ? Si ce n'est pas le cas, as-tu vraiment envie d'accepter ça pour lui et pour quelles raisons ? Est-ce que lui permettre d'avoir d'autres relations, n'est pas une façon pour toi de déléguer une charge émotionnel qu'il a sur toi ? Si c'est ça, est-ce que c'est un motif suffisant pour supporter le reste ?
En podcast, je te conseille "Amours plurielles". Il n'y a pas de prosélytisme. Ce sont juste des témoignages d'expériences de non-monogamie. Même si on ne se reconnait pas dans les sensibilités ou raisonnement des personnes invitées, on peut trouver des paroles intéressantes qui peuvent nourrir nos propres réflexions. Il y a donc un intérêt à écouter tous les épisodes. C'est un podcast qui, je trouve, mais très bien en évidence la palette de relations et modes de vie possible dans la non-monogamie, là où la monogamie contraint à un modèle strict.
Hors-sujet : HPi est un diagnostic très contesté. Il se base sur le QI, qui est aussi très contesté et dont la pertinence est remise en cause depuis des décennies. HPi n'est pas considéré comme un trouble. Du coup, étant diagnostiqué ainsi, on explique ou on excuse tout et n'importe quoi du fait d'être HPi. Le problème, c'est que cela peut cacher des choses comme le trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), les troubles anxieux, autisme, etc. qui sont des diagnostics sur lesquels il est possible d'établir des stratégies. Si tu veux en savoir plus sur le sujet, je peux t'envoyer une vidéo qui en parlera bien mieux que moi.
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Help: comment devenir poly yes?

Topper
le lundi 13 décembre 2021 à 20h02
zoraP
j'entends l'idée que c'est un travail conséquent, je le lis partout. Quel intérêt alors de faire ce travail ? Pourquoi ne pas vivre l'amour dans son couple qui fonctionne bien plutôt que d'aller (pendant des années parfois) à la recherche d'un équilibre fragile ? C'est ça qui me dépasse. J'aime les challenges, mais là, j'avoue j'ai l'impression de n'avoir rien à y gagner, que à perdre.
Ce n'est pas forcément un travail conséquent. Cela dépend des personnes. Je parle bien des personnes qui ont une envie de non-monogamie (donc cette envie est bien là) et qui en pratique se retrouvent face à de nombreuses difficultés.
zoraP
c'est vraiment un excellent conseil. Pour le moment, j'ai laissé tomber cette idée de rencontrer car je me sens trop en souffrance pour être disponible pour l'autre. Mais à la fois, je me dis que porter mon attention ailleurs m'aiderait peut être à moins souffrir. Après je ne veux pas d'un kleenex.
Il est certain qu'une nouvelle relation rendrait bien moins dependante à celle existante. Encore faut-il en avoir envie et laisser une chance à cette nouvelle relation de se développer.
zoraP
Et pour finir sur le temps, pour moi nous ne passons jamais assez de temps ensemble lui et moi, qualité ou pas et c'est un gros point de discussion dans notre couple depuis longtemps.
Au-delà de tout le reste, il faut voir si ce problème est réglable. Il semble y avoir une grosse frustration sur ce point que le polyamour exacerbe de ton côté.
Discussion : Help: comment devenir poly yes?

Topper
le lundi 13 décembre 2021 à 13h49
zoraP
Je vois un problème à être mono ( enfin surtout mon partenaire) car j'ai l'impression que les couples mono/poly ne fonctionnent pas si bien que ça. et surtout parce que mon partenaire aimerait que je sois comme lui, poly, car il culpabilise de la situation et me voit malheureuse. Il est aussi très ( trop) militant sur le fait que ce soit la "bonne" façon d'aimer et sur ce point nous sommes en désaccord. Pour moi, chacun aime comme il veut ( peut?) et c'est ok.
J'ai beaucoup d'exemples de couples dont une personne est poly-acceptante et qui fonctionnent très bien. Il va de soit que c'est un équilibre qui leur convient.
Je peux comprendre que ton partenaire aimerait que tu vives le polyamour comme lui pour partager un mode de vie. Par contre, si c'est juste pour ne pas culpabiliser, c'est selon-moi un mauvais prétexte.
En outre, il n'y a pas une bonne façon d'aimer. Pour certaines personnes, la monogamie est idéale. Pour d'autre, c'est le polyamour. Et dans la non-monogamie, il y a de multiples façons différentes de vivre des relations qui peuvent convenir ou non.
A chacun de trouver le mode de vie dont il a envie, en sachant que ça peut changer au cours de la vie. Nous pouvons aussi avoir envie de quelque chose en théorie et que dans la pratique ce soit compliqué et que cela demande un travail conséquent avant d'y trouver un équilibre. Enfin, selon les personnes et leur capacité d'acceptation, tous les modes de vie ne sont pas forcément compatibles.
zoraP
Je n'ai pas d'autres partenaires, j'ai essayé d'explorer d'autres histoires depuis 3 mois mais je vois que j'abime les personnes que je rencontre car je ne suis pas suffisamment libre dans mon cœur.
Peut-être devrais-tu prendre le temps de bien définir ce que tu aimerais développer comme autres relations et comment aimerais-tu profiter de la liberté que tu as. Je te parle d'un idéal, sans tenir compte de tes difficultés ou capacités actuelles.
Ensuite, tenter de définir ce que tu aimerais développer comme autres relations en tenant compte de tes contraintes émotionnelles et capacités actuelles.
Si tu arrives à trouver des modes relationnels (par exemple, moins engageants) qui pourraient te convenir dans le second cas, alors tu peux chercher des personnes avec qui tu peux vivre ça, en étant très claire sur la teneur de la relation et sur tes envies actuelles.
Je pense que ça peut être intéressant de mettre face à face un idéal et une capacité raisonnable. Cela permet de prendre conscience d'une différence entre les deux et de présenter aux futures relations ce que l'on a en tête. Cela ne veut pas dire que l'idéal n'est pas atteignable.
zoraP
Je veux bien entendre que l'amour est extensif mais a priori dans notre univers pas le temps. Lui me dit que l'important c'est la qualité de nos moments . Moi je trouve quand même que la quantité est aussi importante.
Vous avez tous les deux raison.
Si l'amour ne se divise pas, le temps, oui. La quantité de temps est bien évidemment importante, mais la qualité aussi. Lorsque l'on passe moins de temps ensemble, nous faisons en sorte que ce temps passé ensemble soit vraiment de bonne qualité. C'est une réalité. Lorsque nous passons beaucoup de temps ensemble, quelle proportion passons nous réellement en interaction avec l'autre ?
Discussion : Help: comment devenir poly yes?

Topper
le dimanche 12 décembre 2021 à 19h11
Bonjour @zoraP, comme je disais dans un autre post à @Constance86 (Mon mari en aime une autre...aussi), "tu n'es pas première à évoquer le fait que les psys n'ont pas une écoute bienveillante lorsqu'il s'agit de non-monogamie. Dans le meilleur des cas ils ne réagissent pas parce que ça les dépasse (et c'est pas plus mal dans ce cas là), dans le pire des cas ils sont jugeant et influencent leur patient en suggérant la monogamie comme seul modèle acceptable. Il faut donc trouver quelqu'un d'autre de plus ouvert sur ce type de situation ou contourner le sujet en faisant une partie du travail que le psy ne fera pas, à savoir faire le lien entre nos émotions négatives et nos insécurités, puis travailler sur les insécurités identifiées avec le psy."
Même chose pour les connaissances qui ont une conception monogame des choses. Tu ne peux pas t'attendre à te sentir comprise, avoir des conseils et du soutien sur quelque chose qu'elles ne comprennent pas ou alors qu'en surface.
Tout ça plonge dans une solitude profonde. Tu as des ressentis intenses, des doutes, des angoisses et personne à qui partager ça.
C'est possible de le faire avec ton partenaire même si il n'y a pas la neutralité dont tu peux avoir besoin. Communiquer et réfléchir ensemble peut néanmoins t'aider si ce n'est pas déjà le cas.
Te rapprocher des communautés poly est une bonne chose également.
Tu dis ne pas te sentir polyamoureuse, éventuellement polysexuelle. Pourquoi penses-tu y voir un problème ? Chacun vit les relations multiples différemment. Certaines personnes ne vont avoir qu'une relation amoureuse, puis quelques amitiés sexuelles, d'autres vont avoir surtout des relations basées que sur le sexe, d'autres vont avoir plein de relations amoureuses.
Non seulement il n'y a pas de règles, mais en plus cela peut évoluer au fil des années, et enfin nous ne devons pas avoir forcément la même façon de vivre les relations que nos partenaires.
Ce qu'on y trouve et ce que notre partenaire y trouve n'a pas réellement d'importance. Ce qui importe est d'y trouver son équilibre.
Est-ce que de ton côté tu as d'autres partenaires, d'autres histoires à explorer ?
Message modifié par son auteur il y a 4 ans.
Discussion : Une NRE mal gérée ?

Topper
le dimanche 12 décembre 2021 à 10h41
Bonjour @BunnyG, il n'y a pas de doute que ce soit une NRE mal gérée. 10 rencontres en un mois, pour une ouverture de couple, ça me paraît énorme.
Tu as exprimé le fait que ça allait trop vite pour toi. Cela n'a pas été écouté et pris en compte.
Qu'elle soit complètement impliquée dans cette nouvelle relation, au détriment de la vôtre, c'est justement le problème d'une NRE mal gérée.
L'autre ne doit pas passer avant en toutes circonstances. Que lorsque vous passez un moment privilégié de 3h, et a l'issue de celui-ci elle passe tout son temps avec lui, c'est : zéro pointé !
Avoir ce genre de comportement en un mois de relation c'est n'importe quoi.
Tu es en situation de fragilité, elle doit être attentive à ton état émotionnel. Elle a non seulement intérêt à le faire pour toi et votre couple, mais aussi pour elle. Des couples ne s'en relèvent pas.
Choisis quand elle peut te parler de son partenaire. Tu dois être disposé à accueillir ce genre de conversation. Tu peux exiger des pauses. "Ce soir, je ne veux pas que tu me parles de lui.
Qu'elle arrête les conversations avec lui quand vous êtes ensemble. Si elle veut passer une soirée à discuter avec lui, qu'elle te le demande et organisez ça ensemble. Comme ça, c'est prévu, tu fais ta vie de ton côté et tu n'es pas en train de te crisper à chaque message envoyé.
Globalement, quand il y a une possibilité que sa relation soit intrusive dans votre quotidien, qu'elle te demande si ça te pose un problème.
Attention à la valeur du consentement. C'est bien de demander l'approbation, mais nous avons souvent tendance à accepter pour faire plaisir. Refuser nous fait culpabiliser alors dans bien des cas nous nous resignons à écouter nos propres envies.
Ton amoureuse doit être consciente de ça. Elle ne doit pas profiter de ce consentement faussé.
De ton côté, il faut t'affirmer. Si au fond de toi, c'est non, alors c'est non, et pas "ok" en serrant les dents.
Faites un bilan du mois passé. Prends éventuellement des notes pour ne rien oublier. Evoque tout ce qui selon-toi pose problème. Trouvez un moyen de recadrer tout ça ensemble.
Une NRE bien gérée, c'est avoir conscience de la place qu'elle prend, des difficultés que cela engendre pour ceux qui la subisse et des dégâts collatéraux potentiels. C'est à elle de faire ce travail d'analyse et d'auto-modération, pas à toi.
Discussion : Fréquence

Topper
le vendredi 10 décembre 2021 à 15h47
@Cmoi31 je ne suis pas poly-acceptant. C'est simplement que j'ai commencé à développer une relation quasiment un an après ma compagne. Dans les faits, cela ne change pas grand chose, mais voilà qui est précisé.
En ce qui me concerne, je n'ai pas eu de limites à appliquer. J'ai toujours trouvé qu'elle gérait bien sa NRE pour ne pas que ça m'impacte trop. La seule chose que j'ai demandé, c'est qu'elle ne soit pas tout le temps sur son portable le soir. Elle pouvait le faire mais avec plus de modération car ça devenait excessif. Si elle voulait consacrer une soirée à discuter à distance, il suffisait qu'elle me prévienne. Ainsi, je passais ma soirée de mon côté. Je préfère qu'elle profite à 100% du temps passé avec son partenaire, ou à 100% avec moi, plutôt qu'un petit peu des deux mais qui est au final pas un temps de qualité.
A une période, elle avait trois partenaires, et moi rien. Hasard des choses, c'est au même moment que j'ai commencé à ressentir de la compersion. J'étais donc spontanément enthousiaste de ce qu'elle pouvait vivre de son côté.
Que tu ne veuilles pas interférer c'est une chose, par contre tu as ton mot à dire et il est nécessaire que tu t'exprimes si quelque chose ne va pas.