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Discussion : Question pour une théorie générale vers le polyamour

Anarchamory
le lundi 31 mars 2014 à 22h47
Bonsoir doudou34,
doudou34
D'après les observations que j'effectue depuis près d'un an, j'ai constaté que les polyamoureux dans leur ensemble pouvaient être mis dans quatre groupes distincts de métiers/passions/occupations (ayant la possibilité d'être mixé dans plusieurs groupes) :
=> Artistes
=> Intellectuels/philosophes
=> Scientifiques, geeks, psy-
=> Mystiques, spiritualistes
Il apparaît également que les polyamoureux doivent aimer ce qu'ils font pour réellement pouvoir réfléchir au-dit polyamour justement, afin de reproduire ce qui leur offre une dynamique de leur manière de vivre ou leur occupation dans leur vie sentimentale ou passionnelle
J'ai l'impression que ce caneva dépasse largement le polyamour. Prend n'importe quel groupe "alternatif" (ex. : les naturistes, les gothiques, les vegans, les féministes, les libertariens, etc.), il me semble que tu y trouves en majorité des passionnés qui cherchent à cultiver une certaine éthique du bonheur personnel, avec en général un certain niveau d'érudition et de recul sur la vie qui fait que les artistes, intellectuels/philosophes, scientifiques/geek/psy, mystiques/spiritualistes y seront pas mal représentés (au moins parmi les bavards). Je crois que le fait d'être une minorité et de devoir constamment se justifier aux yeux du monde, le côté aventurier des formes de vie non-balisées, etc. ça joue pas mal sur ces paramètres... C'est vrai pour les polys comme pour les autres.
Discussion : Dépassons ensemble les « handicaps » ?!

Anarchamory
le dimanche 30 mars 2014 à 22h45
@GreenPixie :
Je ne sais pas quels sont ces problèmes et pourquoi ils t'obligent à te retirer du forum, mais en tout cas bon courage à toi pour les surmonter, et j'espère que tu nous reviendras vite et débarrassé des problèmes en question. En attendant, reçois toute ma sympathie.
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?
Discussion : Hébergement à la Grange (vers Dijon) Week-end du 1er mai

Anarchamory
le samedi 29 mars 2014 à 16h18
Ça m'intéresse aussi de visiter les grottes de Bèze ! :-D
Discussion : Café polybertin Dijonnais - événement privé
Discussion : Café polybertin Dijonnais - événement privé

Anarchamory
le jeudi 27 mars 2014 à 19h19
Le-prince-charmant
Non non, il faut faire des requêtes formelles, du style :[...]
Il faut aussi soigner les accents et la grammaire, envoyer le tout en courrier A dans une enveloppe rose et rappeler après trois jours. L'avantage est que une demande de ce genre peux aisément passer comme recherche d'emploi chez Pôle Emploi ! :P
Ah mais tu as oublié qu'il fallait formuler la demande en trois exemplaires et accompagner chaque demande d'un formulaire bleu dûment rempli (pour obtenir le formulaire bleu, merci d'en faire la demande à l'aide du formulaire rose). Ensuite, après contrôle de légalité par le Haut Commissariat au Polybertinage, une réponse est adressé sous quinzaine.
Discussion : [Humour] Manif de monos

Anarchamory
le mercredi 26 mars 2014 à 13h36
Slogans détournés :
Monogamie : on fait quoi pour vous aujourd'hui ?
Love réac : parce que je le vaux bien !
Discussion : Café polybertin Dijonnais - événement privé

Anarchamory
le mardi 25 mars 2014 à 23h08
gcd68
On peut se faire une sortie ailleurs, pas nécessairement en club libertin et pas aussi cher. S'intéresser au libertinage ne veut pas dire obligatoirement pratiquer.
(+)
gcd68 Par contre, s'immerger dans le milieu ne veut pas dire dire oui, vu que l'on a la possibilité de dire clairement non.
C'est surtout aussi que j'ai rien envie de demander à quiconque ;) chuis timide mouaaa ! :P ... et aussi que nous autres, les mâles, nous pouvons être sujets à des... pannes pour la moindre contrariété... Faut pas croire, c'est fragile comme tout un mâle ^^
gcd68 Par contre, il faut se sentir à l'aise et être entre amis n'aide pas toujours.
... ou pas ! ^^
gcd68 Après, je préfère perso les boites libertines avec possibilité de danser que les saunas où l'on ne peut que difficilement exprimer l'exhibition, l'érotisme et la sensualité. Mais, ça évidemment ce n'est que moi.
Ben disons que s'il faut que j'investisse en plus dans des costumes chicos et/ou sexy, c'est pas gagné... :/ Être à poil, ça revient moins cher !
A propos de poils, j'espère aussi qu'il n'est pas requis de s'épiler pour aller dans ce genre d'endroit ? Je tiens à mes poi-poils :P Désolé si je pose une question con, mais sur Internet, j'ai vu pas mal de personnes glabres en cherchant "sauna libertin". Je préfère me renseigner avant que de passer pour un déviant le jour dit ;)
Discussion : Café polybertin Dijonnais - événement privé

Anarchamory
le mardi 25 mars 2014 à 19h39
Hum, 20 €... C'est sûr que dans l'absolu, ça peut être beaucoup plus cher... Mais vu que je suis fauché comme les blés, et que j'ai tendance à être régulièrement fauché comme les blés en ce moment (à cause de qui vous savez...), je ne peux pas promettre (surtout si longtemps à l'avance) que je pourrai les sortir sans problème. Ça ne serait pas raisonnable. Qui plus est, je compte/comptais venir dans ce club-sauna libertin, beaucoup plus pour l'aspect "sauna entre amis" (et aussi, un peu, par curiosité, certes...) que pour l'aspect "libertinage entre amis", dont la perspective me met un peu mal à l'aise (pour des raisons psychologiques, pas pour des raisons morales...), surtout pour une première, donc je ne sais pas si le retour sur investissement serait au rendez-vous ;) J'avais pourtant cru comprendre que l'entrée était gratuite pour les couples, il y a eu du changement ?
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Anarchamory
le vendredi 21 mars 2014 à 23h50
Arthur Schopenhauer
Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.
Pour ma part, j'aurais tendance à penser que pour le polyamour, on est d'abord passé par l'opposition, avant la ridiculisation. Aujourd'hui, je crois qu'on est dans une phase de ridiculisation, pas dans une phase de franche opposition (les relations extra-conjugales ne sont plus considérées comme des fautes pénales depuis 1975, par exemple). On ridiculise parce qu'on voit bien qu'on ne peut plus vraiment s'opposer (enfin je suppose que c'est en bonne partie l'explication). Avant, c'était : "Je vous interdis pour votre bien de blablabla...". Maintenant c'est : "Ah ? Vous voulez vivre vraiment comme ça ? Bien bien, vous êtes libre, mais je ne vous donne pas 3 ans, ça vous passera, vous vous en mordrez les doigts, etc.".
Je me demande même si ce n'est pas plutôt ce chemin là le plus fréquent : opposition --> ridiculisation --> acceptation (au moins dans nos démocraties plus ou moins libérales qui, en théorie au moins, ne cautionnent pas la persécution des personnes différentes et font du pluralisme et de la tolérance des valeurs centrales).
Quand je lis ce genre d'article ( www.marieclaire.fr/,infidelite-on-ne-parle-plus-d-... ), je vois surtout beaucoup de ridiculisation, on nous rabaisse à un phénomène de mode, à une sorte de "culture de djeunz immatures", à côté des néo-"gothiques", des fanas de Justin Bieber et des collectionneurs de cartes Pokémons... On nous assimile à ce qu'on n'est pas (ou pas nécessairement) : les adultères, les libertins, les polygames, etc. pour mieux nous disqualifier ensuite, tout en prétendant qu'on serait hypocrites parce qu'on n'avouerait pas notre vraie nature et qu'on se cacherait derrière une novlangue... Autant dire que tous les monos sont en fait —explicitement ou implicitement— des défenseurs du patriarcat, et donc que la monogamie est mal car elle fait violence aux femmes... ^^
Chez certains, le polyamour tourne à l'obsession : nous ne sommes plus des êtres humains, nous sommes des "polys", et toute notre vie ne devient plus compréhensible que selon cette seule grille d'analyse. Bon, je caricature un peu, mais je vais m'expliquer avec un exemple concret. Depuis que ma mère sait que je suis poly et que je fréquente ce milieu, c'est comme si pour elle, soudain, le monde ne se divisait plus qu'entre les polys et les non-polys (les monos). Ainsi, quand je lui parle de quelqu'un du sexe féminin que je connais, fréquente, ou dont j'ai fait la connaissance, une des premières questions c'est : "elle est poly ?", comme si je n'avais plus que ça en tête, que plus rien d'autre n'avait d'importance... Ce n'est donc pas de la franche opposition, on le voit bien, mais le fait de se trouver réduit, par ce genre de questionnement (et avec la meilleure volonté du monde, j'en suis sûr), à un des aspects de sa personne, il me semble que ça joue dans la catégorie de la ridiculisation inconsciente, car poser des étiquettes simples sur des réalités complexes, est quelque peu ridicule.
Discussion : Polyamour et société : où en sommes-nous à votre avis ?

Anarchamory
le vendredi 21 mars 2014 à 23h06
LuLutine
J'ai riennnn commmmpriiiiiiis !
Désolée ! :/
C'est peut-être à cause de ce passage :
bouquetfleuri
Pour faire le joint
^^
Bon, j'ai pas compris grand chose non plus...
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Anarchamory
le vendredi 21 mars 2014 à 22h38
LuLutine
J'envoie plein de baisers aux merveilles de la vie qui me lisent ici...
Merci, je prends ^^ (bah quoi laisse moi un peu rêver en pensant que tu parlais, entre autres, de moi ;) )
LuLutine Bah, disons que je ne la connais pas, elle ne me connaît pas, et ce qu'elle dit ne colle pas, mais absolument pas avec mon vécu.
Depuis que je suis poly je ne fonctionne justement plus du tout de la même façon ! Je dirais presque que j'ai tout changé ! Et que ça engendre d'autres changements en cascade dans ma vie...
Et si je n'avais pas justement réfléchi sur des tas de peurs, je n'en serais pas là.
Et par exemple, non je n'ai pas peur de l'envahissement ou de l'exclusivité. Je n'en ai pas envie, certes. Mais ça ne me fait pas peur. C'est comme si je n'aimais pas les radis et que tu me dises que j'en ai peur. Ben non, peut-être juste que j'aime pas ça, que j'en ai pas envie, et que j'ai la possibilité de choisir, alors je choisis. De ne pas en prendre.
Et une louche d'exclusivité ? Non merci, pas pour moi non plus... :)
Tout à fait d'accord. En fait, j'ai réalisé, après mes premiers propos un peu trop enthousiastes vis-à-vis de cette psy, que ça pouvait être tout simplement un manque d'envie de l'exclusivité, mais aussi une envie de la non-exclusivité, qui nous mène vers le polyamour. C'est vrai que non seulement (là je parle de moi), on peut dire que j'ai peur de l'envahissement, mais en plus j'expérimente un bonheur positif au fait de vivre "polyamoureusement" (comprendre : de ne pas m'enfermer dans une seule relation affective et de ne pas enfermer autrui dans une seule relation affective avec moi).
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Anarchamory
le jeudi 20 mars 2014 à 20h43
aviatha
- Parce que ce n'est pas sur la même timeline, ce qui arrivera dans le futur ne répare pas ce qui a été fait. En revanche ce qui arrivait sur cette période entre elle et lui avait une influence sur ce qui arrivait dans la même période entre lui et moi : plus il se rapprochait d'elle, plus il s'éloignait de moi, plus il était attentif envers elle, moins il l'était envers moi, plus son désir d'elle grandissait, plus son désir de moi s'éteignait, plus leur relation devenait solide, plus notre avenir devenait incertain, on pourra dire que ce n'était que des impressions, n'empêche que l'histoire a prouvé que j'avais bon sur toute la ligne...
Au fond, est-ce que le problème ce n'est pas ça, davantage que le polyamour ? Parce que, si : plus il se rapprochait d'elle, plus il se serait rapproché de toi, plus il était attentif envers elle, plus il l'aurait été envers toi, plus son désir d'elle grandissait, plus son désir de toi aurait grandi, plus leur relation devenait solide, plus votre avenir serait devenu certain ; alors, est-ce que l'histoire aurait pu être différente ? Parce qu'en principe, le polyamour, c'est supposé être gagnant-gagnant, pas gagnant-perdant. On est heureux du bonheur de l'autre, parce que l'autre est heureux il est charmant avec nous, etc.
aviatha
-Pourquoi ai-je essayé de changer ? Au risque de déranger un peu (et je m'en excuse), en partie à la suite de ce qui m'a été dit ici. Comme quoi je n'avais pas vraiment mal, c'était plus de la peur, que je devais déconstruire, ou c'était un conditionnement culturel sans véritable fondement, le fait que je devais respecter sa liberté avant tout et que lui imposer mon exclusivité c'était le contraindre, que ça n'arrivait que parce que j'étais trop fusionnelle, que c'était un mode de fonctionnement naturel qui ne devait pas me poser de problème si j'arrivais à être rationnelle et que le mieux pour tout le monde c'était encore que j'arrive à m'y faire et à l'accepter parce que les poly reviennent rarement "en arrière" et que donc c'était à moi d'aller "en avant"... Voilà voilà.
Ça aurait pu être le cas, et sur un forum de polyamoureux, "malheureusement" pour toi, tu trouveras surtout des personnes pour qui ça a été le cas, et qui peuvent difficilement faire autre chose que de te parler de leurs expériences, leurs réflexions, leurs ressentis... Mais je crois qu'il y avait aussi une autre raison qui a essayé de te pousser à changer, c'est que tu l'aimais. Et c'est, à mon sens, la principale raison. Puisque tu l'aimais, tu voulais qu'il puisse s'épanouir en autonomie, selon son individualité, sans être un frein à cela. Malheureusement, le prix à payer était trop important.
aviatha
Je ne lui reproche pas d'avoir été malintentionné (y manquerait plus que ça), mais comme dit ma mère "je ne te demande pas de faire du mal pas fait exprès, je te demande de faire exprès de veiller à ne pas en faire".
Mais les deux ne sont pas incompatibles : on peut faire exprès de veiller à ne pas faire de mal, et malgré tout faire du mal sans faire exprès. Par exemple, j'ai tenu bon, tant bien que mal, avec mon épouse, à ne pas avoir de relations sexuelles ou amoureuses extra-conjugales (j'ai donc fait exprès de veiller à ne pas lui faire du mal... tout en me faisant du mal à moi-même, et donc je pourrais dire d'elle qu'elle m'a fait du mal sans le faire exprès, tiens !...). Et malgré cela, j'ai trouvé le moyen, sans le faire exprès, de lui faire du mal, juste en faisant un chaste câlin à une amie poly (je pensais sincèrement que ça, au moins, je pouvais le faire sans problème, ben non !).
aviatha Moi je crois fermement, comme étant une des personnes qui connait le mieux notre histoire, quand même, que oui, il a saboté ce qui aurait pu être, lui même étant le premier a reconnaître que sans doute ce désir/amour/passion lui serait passé si je n'avais pas cédé.
Oui mais c'est quand même difficile à dire, je trouve, comment se seraient passées les choses, si autre chose que ce qui est advenu était advenu...
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Anarchamory
le mercredi 19 mars 2014 à 15h13
Salut Aviatha,
Heureux de te retrouver, en effet ! :D Dommage pour vous que ça se soit fini ainsi. Oui, je dis "pour vous", car je ne suis pas sûr que ça a été facile aussi pour lui, même si tu lui fais porter le mauvais rôle (sans doute largement à raison, d'ailleurs). Je ne sais pas trop quoi ajouter vu tout ce qui a été dit. Comme souvent (toujours ?), LuLutine a fait une réponse tout à fait remarquable ^^
Comme Siesta, je pense que ta psy a vu juste. Même si certains polys ont pu défendre l'idée qu'il y avait d'un côté des monos apeurés et de l'autre des polys délivrés des peurs, je pense plutôt qu'on a des peurs différentes, et qu'on n'affecte pas le même degré de crainte selon les cas. Tous, nous cherchons à nous délivrer de peurs plus secondaires, pour ne pas subir des peurs primaires. J'ai essayé de m'analyser vite fait en lisant ta prose, et je pense qu'on peut dire qu'en effet, je crains davantage l'envahissement que la solitude, l'exclusivité que la rupture, etc.
Maintenant que cette histoire est finie, je pense, et j'espère, que tu sauras en tirer des enseignements positifs pour toi-même. La prochaine fois que tu auras quelqu'un dans ta vie, tu pourras mettre tout de suite les choses au clair : votre relation sera exclusive ou ne sera pas, et ça ne changera pas sinon "bye bye". Au début, je me suis dit que mes presque 9 ans avec ma future ex-épouse c'était du gâchis, mais je pense que ça a répondu à un besoin du moment, que si je suis resté malgré les difficultés, c'est que je jugeais que ça en valait la peine (pas pour plus tard, mais au jour le jour). Et même si ça s'est fini, ça n'a pas présenté que du négatif, ça m'a permis de mieux me connaître, de développer certaines qualités : patience, prise de recul, etc. Parfois, je me dis aussi que si notre relation s'était mieux passée, j'aurais davantage hésité à la quitter et je serais peut-être passé à côté de plein de personnes intéressantes (à commencer par les gens rencontrés via la communauté poly), je serais passé, surtout, à côté de moi-même (et ça c'est quand même chiant... je repense souvent à ce message qui m'a fait l'effet d'un déclic lorsque je me questionnais sur l'avenir de mon couple : /discussion/-Er-/Besoin-d-aide/#msg-48631 ; message dont je te conseille la lecture car il est applicable à toute situation de choix...), ou alors j'aurais eu des remords.
Je pense que tu as fini par prendre la bonne décision, mais c'était bien d'essayer quand même. On ne peut pas savoir si ça ne convient pas tant qu'on n'a pas essayé. Je pense que si tout le monde n'est pas forcément fait pour la non-exclusivité, tout le monde devrait au moins savoir que ça existe, que c'est possible et moralement admissible, et considérer la question pour lui-même, afin de faire un vrai choix en autonomie. C'est ce que tu as fait, tu as eu le courage de vérifier par toi-même, tu sais maintenant, en connaissance de cause, que tu es monogame. Avant cette démarche, il aurait été possible de suspecter un simple conformisme à "ce qui se fait". Tu peux au moins avoir cette satisfaction : tu as choisi en conscience la voie de la monogamie, en sachant qu'il y a d'autres chemins, et en ayant tenté de les emprunter. C'est pourquoi, aussi, tu auras maintenant un argument de poids à faire valoir si quelqu'un d'autre te propose la non-exclusivité : l'expérience personnelle. On n'apprend pas uniquement de ses succès, mais aussi de ses échecs. Ce n'est pas à une scientifique que je vais l'apprendre :-)
J'espère que le temps te permettra de faire disparaître tout ressentiment envers ton ex. Je ne dis pas qu'il faut que vous reveniez ensemble, non, bien sûr. Mais à quoi bon le haïr ? Je ne le connais pas, mais il ne me paraît pas impossible qu'il soit quelqu'un qui s'est trouvé dans une situation difficile, à prendre des décisions difficiles, à naviguer à vue car il était perdu, dépassé par les événements, à avoir peur de l'avenir, cherchant à ménager le loup, la chèvre et le chou... Qu'il ait été faible, qu'il ait fait des erreurs, c'est possible. Mais était-il malintentionné ? A-t-il vraiment saboté ce qui aurait pu être ou n'y avait-il pas d'autre issue possible ? Peut-être que si c'était lui qui avait renoncé pour toi, qu'il en aurait été malheureux (et toi aussi par ricochet, du coup), si, fondamentalement, l'exclusivité n'est pas son truc ? Au fond, peut-être qu'il n'y avait pas d'autres choix que la rupture (qui est un malheur intense mais bref) ou l'aliénation (qui est un malheur plus lancinant mais durable), car vous n'êtes tout simplement pas compatibles sur un aspect de votre personne que vous n'aviez pas encore exploré mais qui semble central chez chacun de vous. Cela dit, serait-il inconcevable qu'il devienne (pas tout de suite, hein) un ami ?
Je sais que ce puits de sagesse qu'est LuLutine explique parfois que lorsque quelque chose ne va pas avec l'une de ses relations (amicale, amoureuse, amireuse, etc.), elle lui propose d'en renégocier les modalités d'une façon qui ne fasse souffrir personne (ou le moins possible, disons : plus de bonheur que de souffrance). Il me semble que c'est un aspect méconnu (y compris par de trop nombreux polys) du polyamour (et surtout de l'anarchie relationnelle, à vrai dire) qui peut trouver à s'appliquer dans une bonne mesure au sein de relations monogames : les niveaux de gris. Tout n'est pas forcément tout noir ou tout blanc. Ce n'est pas parce que deux personnes renoncent à la vie commune, au sexe, aux projets de vie et à l'amour amoureux, qu'il est nécessaire de renoncer aussi à tout le reste... Tout dépend si vous en souffrez ou pas, si vous y trouvez une satisfaction ou pas. Mais ça peut valoir le coup d'essayer.
Gros bisous et toute mon affection pour ces moments difficiles que tu traverses... <3
Discussion : Rencontre Dijonnaise mai 2014

Anarchamory
le mardi 18 mars 2014 à 19h58
(+) Quand il aura 36 ans, il sera content d'être pris pour un jeune ^^
Discussion : L'appétit amoureux

Anarchamory
le mardi 18 mars 2014 à 18h17
LuLutine
Si tu parles d'état amoureux (papillons dans le ventre, admiration, piédestal, etc...) alors on parle de la même chose.
C'était bien de cela que je parlais ^^
Discussion : L'appétit amoureux

Anarchamory
le mardi 18 mars 2014 à 18h16
KittyN
bah, si tu aimes manger des spaghetti tous les jours pendant 50 ans, c'est ton droit, mais perso je trouve cela archi dur, lol....donc manger de façon pluriel comme on dit, cela a du bon.
Outre que je ne vois pas le rapport entre le passage que tu cites et ta réponse, je me permets de te rappeler qu'en fait, je suis poly (wouah la révélation ^^ ) donc je "mange" de façon plurielle... et je ne vois pas, du coup, la pertinence de ta comparaison "spaghettiesque".
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Vivre la même chose que ma femme poly, et être aussi heureux que ce qu'elle peux être

Anarchamory
le mardi 18 mars 2014 à 08h00
KittyN.
en clair, le sexe c'est normal, le coeur c'est dégueu ~~~~
La pensée mono est incohérente :
- Le sexe sans amour = pas bien
- Le sexe multiple = pas bien
- Le sexe avec amour = bien
- Le sexe multiple sans amour = OK
- Le sexe multiple avec amour = pas bien
Donc : pas bien + pas bien = OK
Mais : pas bien + bien = pas bien
Discussion : L'appétit amoureux

Anarchamory
le mardi 18 mars 2014 à 01h01
LuLutine
Quand ça ne me convient pas, il m'arrive de ne plus être amoureuse, mais (jusqu'à maintenant) ça ne m'est jamais arrivé de ne plus aimer.
En fait, je ne l'ai pas précisé, mais je parlais uniquement de l'amour amoureux.
Discussion : Tantrisme et polyamour

Anarchamory
le lundi 17 mars 2014 à 23h18
Oui, et pendant ce temps là, les ressources naturelles n'augmentent pas, elles auraient plutôt tendance à diminuer même... C'est un vrai problème car du coup ça veut dire que la part pour chacun ne cesse de décroître...