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Alinea7

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(France)

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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Alinea7

le lundi 27 juillet 2020 à 23h28

bidibidibidi
Et bien entendu, mon second ne pourrait bénéficier de ce qu'a reçu le premier et le premier verrait une diminution drastique de l'attention que lui accorderont ses parents.

Ben mince alors si j'avais pensé lire ça d'un poly un jour ! :-)

bidibidibidi
Mais aussi parce que j'ai répondu que mon principal frein c'est de ne pas avoir le temps, l'énergie, le plaisir de faire ça bien. C'est donc un problème assez personnel au final, rien qui ne soit en lien avec mon fils ou mon potentiel second.

Et c'est parfaitement respectable. Que ce soit temporaire ou permanent.

Mais ce qui est dommage c'est que dans ce schéma il semble que l'un des deux impose forcément quelque chose à l'autre. Sauf à sortir de la situation idéale imaginée et essayer de trouver ce qui compte le plus. Est-ce que c'est plus important pour elle d'être mère que d'avoir un père pour son deuxième enfant ou bien est-ce qu'un géniteur suffirait ? Ou bien est-elle prête à attendre que ce soit ton envie aussi d'avoir un second enfant, quitte à ne pas en avoir ? Et toi, est-ce que tu serais du genre à faire un don de gamète, ou est-ce que tu ne pourrais pas faute d'être sûr que ça se passe bien pour tes enfants à naître ? Est-ce que tu serais plutôt d'avis qu'elle trouve un autre père / géniteur ?

En tout cas tu pourrais bien être aussi impliqué pour deux que pour un. Le temps n'est pas extensible, comme tu dis.

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

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Alinea7

le lundi 27 juillet 2020 à 12h57

Beaucoup de gens te diront que ce n'est pas nébuleux comme argument.

bidibidibidi
Son choix d'avoir un second enfant est plus nébuleux à mes yeux. Elle n'arrive pas à me l'expliquer en des termes compréhensibles. Elle me dit qu'elle ne veut pas que mon fils soit "seul", que les enfants uniques sont plus malheureux que ceux qui ont des frères et soeurs. Ce qui ne me paraît pas très concret...

C'est une croyance populaire, un conditionnement. Il y a en tout cas d'autres façon de lui fournir un réseau social stable de personnes de son âge.
En tout cas, c'est plus un choix qu'on fait pour soi que pour eux. Pour les gamins, ce qui est normal, c'est ce qui semble normal aux parents.

Après ce n'est que mon avis, selon mon expérience de vie.

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Comment lui suggérer l’ouverture du couple?

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Alinea7

le vendredi 24 juillet 2020 à 18h52

Polyarthrite
J'ai lu ce fameux document des 14 étapes, certaines m'ont fait bondir.
La 8 ème par exemple, qui explique qu un mono qui fait l'effort d ouvrir le couple pour son partenaire donne une immense preuve d'amour envers le poly et que ce dernier aimera encore plus son conjoint.

Alors que si le mono ne fait pas d effort et se met en travers du transitionnement alors c est juste une façon de garder son bonheur propre et ce n'est pas une manière de rendre le couple plus heureux. Le mono empêche le poly de combler son besoin et le frustre.

Donc en gros, ya les gentils poly acceptant et les méchants mono réfractaire ?

Tout n'est pas à jeter dans ce texte mais pas que que le faire lire à son partenaire soit une si bonne idée

Tu as raison. Et je suis aussi d'avis qu'il faut aborder la lecture de ce document avec un esprit critique (est-ce que ce n'est pas toujours le cas ?).
Je ne suis pas non plus d'accord avec le passage que tu cites et c'est vrai que pour quelqu'un qui découvre ce n'est pas adapté. Ces phrases et cette façon de penser je les avais déjà lues ailleurs et donc je ne m'y suis pas arrêtée. Ce que j'ai apprécié (mais j'avoue que je ne l'ai pas relu récemment) c'est qu'il aborde la possibilité de ne pas ouvrir le couple de façon binaire, on casse tout et on recommence autrement et ça passera parce que l'Amoûr pour qui que ce soit doit pouvoir s'exprimer librement et que si ça casse un autre couple au passage c'est que ce couple était condamné à plus long terme de toute façon. Ce avec quoi je ne suis pas d'accord.

Aussi, il met en avant le fait que toutes les relations ont besoin de soin, y compris lorsqu'on souhaite l'ouverture de son couple mais plus généralement tout le long de la relation. Ce qu'on a tendance à oublier quand on a une relation qui dure depuis plusieurs années.

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Discussion : De la possessivité. Des différentes formes de possessivités. De comment être moins possessif/possessive.

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Alinea7

le vendredi 24 juillet 2020 à 12h45

J'ai envie de creuser l'idée de possession d'objet, ça me paraît plus facile à réfléchir.
Certaines personnes sont plus généreuses / plus prêteuses que d'autres de leurs affaires. J'ai l'impression qu'il y a là une sécurité d'avoir selon son besoin (ou gérer la frustration), et pour le prêt aussi (confiance d'avoir selon son besoin si besoin ou bien confiance de gérer la frustration) et une confiance sur le fait de retrouver l'objet dans un état qui permet d'en reprendre l'usage si besoin (confiance de d'avoir à nouveau selon son besoin dans le futur).

J'ai noté de la possessivité sur de la nourriture par exemple lorsque l'aliment est rare et savoureux et que la personne ne souhaite pas partager : un bon whisky, un bon plat ou un bon dessert au restaurant.

Quid de la transposabilité aux relations ?
Peut-on dire que les personnes possessives ont dans des proportions variables :
- une insécurité à avoir leurs besoins satisfaits (dans le passé ou dans un futur imaginé)
- une difficulté à gérer la frustration (qui peut être en lien justement avec l'insécurité à être de nouveau satisfait dans le futur, ou bien en lien avec des insatisfactions passées)

Évidemment je souhaite tout de suite lever le biais induit : les gens ne sont pas des objets et à la différence du dessert dont les gourmands essaient de s'entendre pour le partager ou non, une personne a son mot à dire sur la question.
Et bien évidemment, si la personne souhaite passer du temps avec une personne plutôt qu'une autre c'est son droit. En revanche, ça peut expliquer des comportements possessifs liée à une frustration : j'avais une ressource qui était d'accord pour combler des besoins avec moi, ce qui comblait des besoins à moi et ça n'est plus le cas ou plus autant, qu'est-ce que je fais avec ? Tu étais d'accord pour ceci ou cela et ça n'est plus le cas, qu'est-ce que je fais avec ? J'avais espéré X et ça se passe différemment, etc.

Après j'ai cru comprendre que pour certains, la possessivité consiste à ne même pas exprimer ces peurs mais imposer à l'autre des comportements de manière à ne pas les ressentir. Et ça je suis d'accord que c'est inacceptable mais d'après moi (je suis incorrigible je n'arrive pas à penser les gens comme intentionnellement toxiques), ça ne fait qu'exprimer une peur qui est tellement intense qu'elle n'est pas gérable. Je pense à un manager en action en particulier (cf extrait du tome 3 "les émotions, enquête et mode d'emploi").

Et donc pour moi la voie vers moins de possessivité envers une personne spécifique c'est la voie vers la connaissance de soi et de la multiplicité des façons de combler nos besoins plutôt qu'avec une seule ressource. Ça peut passer par la non exclusivité ou non.

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Rompre et rester en contact

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Alinea7

le mardi 21 juillet 2020 à 13h50

Je ne suis pas sûre qu'on se soit compris.
Surtout quand je vois que tu vas la contacter.

Pourquoi as-tu besoin qu'elle sache ce que tu en penses ?

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Rompre et rester en contact

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Alinea7

le mardi 21 juillet 2020 à 11h33

Vancen34
Couper le contact, c’est disparaître, se supprimer aux yeux de quelqu’un. C’est comme un suicide.
Pour la personne qui ce suicide, tout va comme elle le souhaitait.
Pour ceux qui restent, ils doivent faire leur deuil.
Mais dans le cas présent il n’y a pas de corps.
Donc ce deuil est impossible à faire.

En voyant sa prise de distance comme un suicide tu es encore centré sur toi. Elle est vivante, elle continue sans toi. De son point de vue ce serait plutôt un meurtre. Et ce n'est pas toi qu'elle a assassiné c'est votre relation. Avoir des contacts même épisodiques reste une relation, même si ce n'est plus une relation romantique. Ce qu'elle ne souhaite plus, au moins temporairement.
Et que tu ne peux lui imposer sans basculer par définition dans du harcèlement.

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Alinea7

le lundi 20 juillet 2020 à 23h13

Henriette34
@Minora, je pense comme toi, pas de généralité.
@alinea7 je n'ai pas d'avis préconçu sur les enfants de psy, j'ai fait ce que j'ai pu comme j'ai pu. Etre parents est un parcours compliqué, il l'est aussi pour les psys.

Oui bien sûr c'est le problème d'avoir un petit échantillon non représentatif, je m'en rends bien compte et je suis désolée si l'expérience que j'en ai eu jusqu'ici et la généralisation que j'en ai faite a pu être blessante.
De votre côté est-ce que vous diriez qu'avoir des parents psys donne des clés pour la gestion des relations ?
Car j'ai l'impression que quelque part cette information joue dans la relation entre toi Henriette34 et ton conjoint. A moins que j'aie simplement mal compris et que tu aies juste voulu souligner qu'en tant que fille de psy tu étais parfaitement ouverte à l'idée de consulter et que tu ne limitais pas cette activité aux malades mentaux. (+)

Henriette34
Merci de ta lecture de mon histoire.
Je ne sais pas trop quoi répondre à tes questions.
Par rapport à la volonté de transparence, ce que je voulais dire, c'est que je n'ai pas vraiment vu les bénéfices d'une parole sincère, sinon que je me suis sentie allégée. Je n'ai plus de culpabilité. Mais le fait de dire, d'exposer une situation n'a rien apaisé en lui. Je ne change pas d'vis pour autant, ej ne veux pas du mensonge.

Et je suis presque sûre que lui non plus.
Je suis aussi d'avis que l'honnêteté est difficile à court terme mais la seule voie à long terme.
Je pense que l'évolution vers le polyamour n'est pas forcément quelque chose de binaire. J'ai envie de redonner ici les mêmes informations que sur un autre post donc je mets le lien ici.

Henriette34
je donne un exemple. J'aime la solitude choisie pendant les vacances par exemple et c'est quelque chose de difficile à admettre pour l'homme avec qui je vis, qui n'a pas le même besoin.

Ton exemple me parle car j'ai pu avoir ce type de comportement. Je pense qu'on est conditionné à imaginer l'activité idéale comme étant celle qu'on passe avec "sa moitié". Rien que le terme, c'est pas rien.
En bout de ligne je pense qu'on se perd en chemin et que l'angoisse de perdre l'autre s'il est libre est tellement forte qu'on est prêt à renoncer à une activité qui nous faisait du bien avant d'être en couple (et continuerait à le faire si on s'y autorisait !) pour avoir la sécurité totale de ne pas perdre l'être cher.
Et quelque part je pense que cette insécurité naît quelque part, soit de par l'histoire de la personne ou au fil de la relation. A un moment naît le doute puis il se transforme en conviction puis en pathologie. D'un autre côté, certains vivent toute une vie comme ça, tant que les deux ont envie de vivre la même chose...

Je vous souhaite un développement positif pour tous les deux quoi qu'il en soit.

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Discussion : Comment lui suggérer l’ouverture du couple?

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Alinea7

le lundi 20 juillet 2020 à 22h26

Tu sembles penser à l'ouverture de ton couple au delà de cette personne.

Tout le monde n'a pas la même réponse à la question : à partir de quand c'est tromper ? Certains posent la limite à la relation sexuelle, d'autres sur le fait de simplement y penser. Il serait intéressant de savoir pour ton partenaire ce qu'il met dans la relation qui doit être exclusif.
Mais ce sont des questions délicates à poser lorsqu'on a déjà quelqu'un en tête car sa première question sera : y a-t-il quelqu'un ?

J'avais vu un document qui s'appelait 14 étapes pour ouvrir sa relation (je l'ai retrouvé, il est téléchargeable ici). Il est en anglais, est-ce que tu lis l'anglais ?
Est-ce que quelqu'un sait s'il a été traduit en français ? J'ai cherché rapidement je ne l'ai pas trouvé.

Je crois que @Caoline a pu ouvrir son couple sur le long terme, tu pourrais lire ses posts pour alimenter ta réflexion sur comment procéder.

Est-ce que ton conjoint lit ? Certains livres comme Compersion d'Hypatia ou Aimer plusieurs hommes de Françoise Simpère sont souvent cités.

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Discussion : Dialogue au paradis de l'anarchie relationnelle

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Alinea7

le lundi 20 juillet 2020 à 22h10

J'aime beaucoup cet article, le dialogue rebondit bien et allège la lecture.
Je trouve intéressant de discuter des termes et de ce qu'on met derrière, je trouve que la question du care est cruciale dans les relations. Et ça va au delà même de la non monogamie parce qu'on peut (très facilement) faire de la merde relationnelle en couple monogame, et même célibataire.

Et ça m'a posé plein de questions sur mes propres comportements et ce que je pourrais y changer. Sur ma position dans un couple, privilégiée bien que pas du tout assurée de façon permanente.
Mais aussi sur comment mettre en place autre chose.
Typiquement je trouve très intéressant l'idée de ne plus hiérarchiser les relations romantiques vs amicales. Mais en pratique je ne sais pas comment ça se traduit ?

Faut-il donner à chaque relation la possibilité de se développer selon son potentiel ? Le souci que je vois à ça c'est qu'il y a beaucoup de personnes avec qui j'aimerais développer un lien amical. En pratique, développer et entretenir un lien ça demande justement du soin et donc du temps. Qui est une ressource limitée. J'ai déjà l'impression que certaines amitiés bénéficieraient de plus de soin. Du coup : +de relations, moins de soin ?
Est-ce que moins de relations, c'est forcément plus de hiérarchie ?

Une autre question que je me pose par rapport au care c'est celle de la violence.
J'ai l'impression qu'il y a une forme de rejet de la violence. Je suis d'accord avec ce mouvement, je suis pour faire tomber le patriarcat et les privilèges. Je me questionne sur les limites. Peut-on et doit-on abolir toute violence ?
Peut-on : je n'en suis pas certaine. Quid de la personne qui veut relationner avec quelqu'un qui ne le souhaite pas ? Comment mettre une limite sans violence et sans se faire violence ?

En tout cas merci d'apporter des éclairages et tracer des pistes à mon envie de faire mieux que ce qui m'a été appris. :-D

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Discussion : De la possessivité. Des différentes formes de possessivités. De comment être moins possessif/possessive.

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Alinea7

le samedi 18 juillet 2020 à 21h03

Chic un sujet de réflexion !
J'aimerais qu'on définisse le mot possessivité et ses symptômes car pour moi c'est un terme poly pour nommer le besoin d'espace opposé au besoin de partage du partenaire.

Possessif pour moi ça serait quand on ne veut pas partager. Je cherche une formulation qui permet de couvrir la possessivité sur les objets et sur les personnes.

Édit : il s'agit en fait sans doute plutôt un désir que d'un besoin d'espace/partage. Ce qui paraît il est la même chose, le besoin étant à l'origine du désir (ce dont je ne suis pas entièrement convaincue mais je n'ai pas trop creusé la question).

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Je veux mais lui refuse

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Alinea7

le samedi 18 juillet 2020 à 16h38

Bonjour @Henriette34.
Je suis admirative de ton autonomie de pensée et de la franchise avec laquelle tu as abordé la question du polyamour avec ton partenaire. J'aurais souhaité découvrir le féminisme bien plus tôt et asseoir ma vie sur mon propre développement personnel et professionnel. Il est plus facile de trouver un équilibre autour de soi que dans une relation amoureuse, ce à quoi nous sommes conditionnées en tant que femmes. Ton conjoint semble aborder cet aspect sur le tard comme moi, c'est dommage car il me semble qu'il faut du temps avant que cette exploration de soi porte ses fruits.

J'ai noté deux critiques qui m'ont semblé dures envers ton conjoint. Et je voudrais les relever dans l'espoir que ça puisse améliorer ton image de lui et de ses réactions.

Henriette34
il était le premier à dire non au mensonge, mais quand j'ai parlé sincèrement, il m'en a voulu

D'avoir parlé ou de souhaiter la non exclusivité ?
J'ai du mal à imaginer qu'il aurait préféré que tu le trompes.

Henriette34
Donc, il se voit moins cool, moins ouvert qu'il n'est en réalité, et beaucoup plus conformiste qu'il ne se croit. C'est une épreuve cruelle.

Est-ce que c'est ce qu'il t'a dit ?
Est-ce que ce serait possible que ce soit toi qui le voies comme ça ?
Si je dis ça c'est qu'en réalité, il pourrait être très ouvert à ce qu'une connaissance développe un amour avec cet écart d'âge. Et que ces critiques étaient peut-être juste une tentative improvisée, facile et certes normée d'atteindre l'image que tu pourrais te faire de la relation que tu te proposes de développer et qui le blesse.

Tu sembles aussi reprocher des comportements oppressants pour toi par le passé. Je crois que l'équilibre d'une relation a des fragilités et que les deux partenaires s'adaptent spontanément ou pas pour que la relation se poursuive le plus fluidement possible. Il est compréhensible de souhaiter changer un équilibre qui ne convient plus. Il est utile pour notre compréhension de nous donner un historique sur la problématique entre ton besoin d'espace et son besoin de fusion donc je le prends comme tel. J'espère en revanche que vous n'en êtes pas à compter les points. Je ne crois pas que ce soit bénéfique pour la relation, même si effectivement dès le départ il semble qu'il était plus fusionnel que toi et que vous ayez déjà eu à travailler sur cet aspect. Simplement il est difficile de sentir ce que coûte un effort à notre partenaire si réciproquement ça ne nous coûterait pas.

Par ailleurs on te lit très bien, je ne crois pas qu'il soit utile de clarifier ton propos entre parenthèses. C'est une pratique d'écrivain ? ^^

Aussi, je n'appelle pas de réponse parce que c'est sûrement trop personnel mais, pour connaître des enfants de psys, c'est loin d'être une garantie d'équilibre psychique. En fait j'avais même jusqu'ici pensé que ça confirmait plutôt l'adage "les cordonniers sont les plus mal chaussés". Clairement ce n'est pas ton cas et je suis donc curieuse de la façon dont s'y sont pris tes parents pour arriver à transformer leur formation professionnelle en pratique éducative. Ils ont dû s'intéresser de près à plusieurs gros mots dont pédagogie. :-)

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Débuts difficiles

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Alinea7

le samedi 18 juillet 2020 à 15h07

Bonjour al.massyliano.
Un autre membre du forum (je crois que c'est @Kuoni) parlait d'une organisation circulaire avec des moments à trois mais aussi des moments à deux avec un temps pour leur couple, un temps pour l'autre couple et un temps pour les deux hommes, avec partage du temps de famille.

Je ne connais pas l'organisation exacte mais vous pourriez vous en inspirer pour que tu aies des temps avec ton ami et du temps pour toi même si tu n'as pas de plan particulier.

Édit : l'organisation en question pour exemple car il n'existe pas de modèle clé en main : /discussion/-bCX-/Nouvelle-perdue/page-3/#msg-90508

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Apprentissage, encouragements, différences : le chemin d'un mono pour suivre sa femme poly

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Alinea7

le vendredi 26 juin 2020 à 21h41

Oui Esther Perel ne semble pas prendre de parti pour ou contre l'exclusivité mais j'ai eu l'impression qu'elle était personnellement concernée par cette question : elle est toujours très attentive à tempérer lorsqu'elle a un discours franchement pro non exclusivité. En tout cas je l'ai ressenti comme ça.
Je n'ai pas vu toutes ses vidéos, le plus explicite que je l'ai vue être selon moi a été lorsqu'elle a dit que les gens au fond ont toujours une préférence entre la loyauté ou l'autonomie. Mais ce n'est pas le sujet ici.

Tu voudrais de la reconnaissance sur les efforts que tu fais. En avez vous parlé ?
Car d'un certain côté, elle est libre de son corps et n'a pas besoin de ton autorisation pour en faire ce qu'il lui plaît. D'un autre côté tu es d'accord pour que ça se passe dans le cadre de votre couple et c'est déjà moins commun.
L'autre point, c'est que ton besoin de reconnaissance est lié au fait que tout ça c'est pour elle que tu le fais, et surtout que ça te coûte. Par rapport à ça ce message te parlera peut-être.
Et peut être aussi en partie celui-ci.

Tu n'as pas répondu : est-ce que tu as toi aussi des moments où la charge de la famille lui est confiée et où tu es libre de faire ce que bon te semble ? Ce n'est pas indispensable si tu n'en as pas envie, mais ça peut aider à trouver du positif dans le cas contraire et te retrouver, reprendre l'exploration de tes propres aspirations et possibles en tant qu'individu.

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Discussion : Apprentissage, encouragements, différences : le chemin d'un mono pour suivre sa femme poly

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Alinea7

le vendredi 26 juin 2020 à 00h02

Toi qui vénère Esther Perel, il me semble qu'elle dit qu'on ne désire pas quelque chose qu'on a. On désire le mystère, l'aventure, le risque.
Ta disponibilité, tes demandes d'attention sont très sécurisantes. Quand elle revient auprès de toi, elle n'a pas à chercher de réassurance comme toi car toi tu n'as jamais quitté le pont.

Maintenant, aimer et désirer sont deux choses très différentes. Je ne sais pas si vous avez discuté concrètement de quels agissements concrets de sa part te font te sentir unique ? Te rassurent ? Est-ce que tu t'es posé la question ?

Aussi, aller chercher la compersion dans l'abnégation pure, ça ne sera peut-être pas aussi facile que si tu trouves toi même du positif à ce changement. Elle part et tu t'occupes des enfants, est-ce que toi aussi tu comptes sur elle parfois réciproquement pour avoir du temps rien qu'à toi ? Faire des activités qui te font du bien et qui ne sont pas forcément sociales. Ou des activités que tu n'oses pas faire de peur d'empiéter sur ton engagement affectif envers tes proches ? Redécouvrir des envies, de la nouveauté, avec la sécurité du lien affectif.
Certes ce n'est pas facile d'y penser quand justement on a perdu sa sécurité affective, quand c'est la panique à bord. Et pourtant on peut trouver de la sécurité affective dans des activités qu'on a seul, parce qu'on réalise qu'on survit, déjà, qu'on existe seul, et même qu'on arrive à être épanoui. Cultiver ton amour de toi, ta relation à toi.

Je te conseille les BD d'artmella sur les émotions, aussi.
Plein d'empathie !

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Discussion : Revers de la compersion

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Alinea7

le mercredi 29 avril 2020 à 14h46

Je compatis au manque de tes proches.

La tristesse, ça peut être plus facile si on se dit ensemble : c'est dur en ce moment, pour tous les deux. Le partage de la tristesse, sans forcément s'y complaire mais comme un constat, faute de pouvoir se tirer vers le haut l'un l'autre comme en temps normal.

Apparemment ce que tu ressens rejaillit sur lui car il est sensible à comment tu te sens.
Mais il reste un individu, avec ses ressentis propres et ses sources de joie directe indépendamment des tiennes.

Donc tu as des moyens d'action directs et indirects : cultiver ta joie, ou la sienne pour qu'il puisse accueillir ta tristesse.
Certes, plus facile à dire qu'à faire... c'est long.
Je compatis.

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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Alinea7

le mercredi 01 avril 2020 à 23h15

Caoline
Je ne comprends pas le rapport avec la résilience.

D'accord tu parlais plus du fait de décider sur quelqu'un plus que d'avoir du pouvoir.

Parce que pour moi, mes proches ont du pouvoir sur moi, notamment le pouvoir de me faire énormément de mal.

Tandis que pour moi personne ne peut décider pour moi, sauf exception notamment l'État et dans certains cas c'est déjà pas mal. Donc ça ne m'embête pas que quelqu'un puisse essayer. C'est une demande appuyée qui met de toute façon en jeu la relation mais bref on en avait déjà discuté.

Par rapport à la résilience : je pense qu'avoir confiance dans sa capacité personnelle à reconstruire du bonheur après avoir sorti quelqu'un de sa vie aide à y procéder. Mais bon. Personnellement, j'ai pas le deuil facile et je crois que ça affecte ma résilience.

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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Alinea7

le mardi 31 mars 2020 à 16h28

Caoline
... je ne dis pas que c’est facile pour tout le monde de ne pas laisser de pouvoir sur soi mais je pense qu'on a une responsabilité, qu'elle n'est pas uniquement le fait d'un méchant qui prendrait le pouvoir.

Qu'est-ce que tu nommes "pouvoir sur soi" ?
Devrait-on ne laisser personne avoir de pouvoir sur soi ? Est-ce possible ?
J'y vois moi une façon de se rassurer sur sa propre résilience.

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Discussion : Perdu dans mes sentiments

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Alinea7

le jeudi 26 mars 2020 à 12h34

D'après ce que tu dis, tu as regardé son téléphone parce que tu es inquiet. Il n'y a pas de raison ou tort, des besoins qui s'expriment.

Elle met en place un espace qui lui appartient et qu'elle partage avec qui bon lui semble.

Il est compréhensible que tu sois inquiet dans cette évolution, ce serait intéressant que tu creuses ce qui se passe pour toi, quelles sont tes peurs ou besoins qui ne sont plus satisfaits dans cette configuration.

A moins d'accepter d'accumuler des ressentis négatifs de ton côté, il faudra sûrement en discuter avec elle un jour et plutôt tôt que tard...sinon ça risque de débouler dans ce type de contexte où tu viens de regarder un message privé. Le moment où elle t'en veut pour ça n'est pas propice à une discussion bienveillante.

Par exemple ce serait intéressant que tu clarifies ce qui t'a paru une trahison, et ce qui te dérange dans le fait qu'il fasse partie de votre entourage. Clarifier pour toi et pour pouvoir lui exprimer de façon claire.

Mes encouragements, j'espère que vous arrivez à profiter d'être ensemble.
Peut être essayer de trouver une utilisation de son téléphone qui serait plus discrète ou plus courte ou à certains moments de la journée ?

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Discussion : 5 mois de mensonges

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Alinea7

le samedi 21 mars 2020 à 17h18

Clé2324
Merci alinea7 pour ton point de vue.
Je comprends que tu puisses être horrifié dans un autre contexte, mais ils se sont rencontrés dans le cadre d'une rencontre libertine pour du sexe.

Je comprends qu'elle n'a pas choisi d'être amoureuse mais elle a choisi de poursuivre une relation avec un homme libertin en couple et qui partage ses relations avec sa femme.

Ah j'avais compris qu'elle n'était pas au courant qu'il partageait les détails avec toi ? Donc elle a commencé et continué sa relation avec lui en connaissance de cause ?

Leur relation a commencé comme ça c'est certain. Il semble certain aussi qu'elle a débordé de ce cadre.

Clé2324
Après elle pense peut-être avoir une place plus importante...

C'est peut-être moins une question d'importance que de cloisonnement.
J'ai l'impression que tu as peur qu'elle prenne de l'importance.

Clé2324
Je veux bien respecter son besoin d'intimité mais je n'ai rien demandé et j'aimerai aussi être respectée.

C'est évident que chacun doit se sentir respecté. Qu'est-ce qui est irrespectueux envers toi dans sa demande d'intimité ?

Que la situation ait commencé différemment OK, mais maintenant, sachant que tu violes son intimité alors qu'elle a indiqué qu'elle n'y consent pas, tu arrives encore à vouloir connaître les détails ???
Et ton compagnon, il en dit quoi ?

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Discussion : 5 mois de mensonges

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Alinea7

le vendredi 20 mars 2020 à 14h15

Moi je serais horrifiée d'apprendre que des moments intimes ne le sont en fait pas.

Tu as voulu reprendre ton intimité avec ton conjoint, elle voudrait avoir aussi la sienne. En soi ça ne paraît pas aberrant, si ?

Peut-il lui détailler ce qu'il fait avec toi ?

Elle n'a pas choisi de tomber amoureuse et je ne crois pas qu'elle se comporte volontairement de manière désagréable pour toi. Elle voudrait que son histoire d'amour soit respectée, ce qui n'a pas l'air de te plaire. Et je comprends aussi très bien tes peurs...

Pas de recette miracle, un peu peur que cette relation et par là cette personne ne soit pas respectée au même niveau que votre relation / vous.

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