Participation aux discussions
Discussion : Pensées confuses concernant le polyamour

artichaut
le dimanche 18 mars 2018 à 02h48
Stitche
Il m'a aussi dit que ça aurait certainement différent si je ne lui avait pas caché les messages.
J'ai pas l'impression que tu lui ai caché grand chose… Tu va pas non plus lui faire lire toute ta boîte mail ! Tu as le droit d'avoir une intimité. (Le couple n'est pas la négation de l'intimité de chacun.e). Au contraire dès qu'une question s'est concrètement posée, tu lui en a parlé. Non ? (ou bien un truc m'a échappé ?)
Stitche
Je me demande si je devrait pas attendre quelque temps
Oui. La lenteur n'a jamais fait de mal. Bien au contraire. Ça permet à tout le monde de prendre du recul, de dédramatiser, de descendre de son petit nuage ou au contraire d'être plus sûre de ce qu'on ressent.
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le dimanche 18 mars 2018 à 02h39
Caoline
Là dessus justement non, je ne suis pas d'accord. Pas d'accord qu'il y ai un idéal, un horizon pour tout le monde quel qu'il soit. Et pas d'accord non plus pour faire des arrangements et appeler ça polyamour. C'est pas une honte que les relations ne soient pas polyamoureuses, elles sont ce qu'elles sont. Polyamour c’est pas un truc fourre tout qui veut juste dire relation non exclusive qui idéalement est "honnête, franche et assumée" mais si elle l'est pas on peut l'appeler comme ça quand même.
Ouh ça devient compliqué toutes ces discussions croisées !
Oui t'as raison, suis peut-être allé vite en besogne. Des petits arrangements éthiques… hum bof.
Je pensais surtout aux arrangements avec le fait que la personne soit mollement consentante (mais ok quand même) ou pleinement compersive.
Par contre un idéal, un horizon n'a pas besoin d'être identique pour tout le monde. (Bon faut croire que je m'exprime décidément très mal …ou trop incomplètement, dans chaque petit post, où je reprends pas les choses déja dites précédemment, et/ou qui me semble aller de soi)
Mais oui, je dois être trop théorique là. Et finalement, en entrant plus dans le détail, vous expliquez mieux les choses que moi.
Discussion : Pensées confuses concernant le polyamour

artichaut
le dimanche 18 mars 2018 à 02h25
Siestacorta
Heu, c'était clair dans le discours indirect libre que le "je" était le copain
ah pas tant clair :
le "et on sait ce que ça fait les mecs, moi je sais je... bon c'est pas pareil mais je sais" j'ai cru que c'était Siestacortale !
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le dimanche 18 mars 2018 à 02h14
Bizbille
pour moi il était d'une nécessité quasiment vitale de porter un coup d'arrêt à cette situation qui tournait en rond
Peut-être que l'arrêt de la relation était un truc symbolique (ou pragmatique), et que la nécessité quasiment vitale était d'être comprise et prise en compte… ou comme dit Caoline : "que les autres en tiennent compte, soient attentifs, soutenant." ?
Discussion : Pensées confuses concernant le polyamour

artichaut
le dimanche 18 mars 2018 à 01h53
Stitche
Il m'a dit que ce qui le rendrais triste ce serais que j'ai des rapports sexuels avec d'autres garçons.
Oui, c'est fou cette charge affective qu'on peut mettre sur le sexe.
The truc, que si ça t'arrives (que ta copine ai des rapports sexuels avec d'autres garçons) tu dois te sentir diminué, triste etc et c'est toute ta conception du couple ou de l'amour qui est remise en cause.
Alors oui, il peut y avoir des choses à déconstruire pour ne plus ressentir ça. Et en vrai c'est passionnant et on a beaucoup beaucoup à apprendre sur soi-même à interroger cela (après c'est aussi tout un travail sur soi, qu'il faut avoir envie d'entreprendre).
Hypatia from space explique bien les choses.
Discussion : Pensées confuses concernant le polyamour

artichaut
le dimanche 18 mars 2018 à 01h42
Siestacorta
Se rendre compte qu'on ne peut pas décider, qu'il y a quelqu'un d'encore inconnu qui influe, en plus un mec, et on sait ce que ça fait les mecs, moi je sais je... bon c'est pas pareil mais je sais.
des fois je me demande si je suis bien "normal"
moi si mon amoureuse à une relation avec un mec, plutôt je suis pas très peu jaloux, un mec "je sais ce que c'est", alors je me sens pas en concurence
par contre, si mon amoureuse à une relation avec une nana, ouhlala c'est bien plus compliqué, parce que là je sais que clairement je ne suis pas à la hauteur, que je ne peux pas lutter, et que en cas de compét', j'ai perdu d'avance
(bon tout ça c'est des fantasmes des projections de cis-sexistes que nous sommes, …comme si les choses était aussi simples, basiques et binaires… n'importe quoi vraiment)
Discussion : Consentement contre liberté

artichaut
le samedi 17 mars 2018 à 13h47
J'ai l'impression que ce fil partit sur une trame très théorique, en arrive à une trame très perso-pratique.
C'est pas un critique, ou un reproche. Même en l'occurrence je trouve ça bien.
Je me dis juste qu'il faut parfois essayer de dénouer les deux. Et que nos réponses/questionnements sont à entendre ou nuancer avec cette double articulation.
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le samedi 17 mars 2018 à 13h38
Je dirais même plus. Parler de monogamie résiduelle c'est au contraire une manière de se dire : ouais on a beau avoir des idéaux, et vouloir tendre vers quelque chose, on est d'abord des êtres sociaux, et en cela on est pas des êtres parfaits. (on ne vient pas d'une autre planète, on est construit par ce monde dans lequel on vit, et on ne change pas si facilement, ni si radicalement qu'on le voudrais parfois)
Sans forcément remettre en cause l'horizon, et le chemin qui s'inspire de cet horizon, la monogamie résiduelle, "bonne" ou "mauvaise" d'ailleurs, nuance l'idéal, et devrait justement nous rendre plus tolérant.e aux divers petits arrangements relationnels, intellectuels ou éthiques avec le polyamour.
Le pluriel de Poly, est en soi, quelque chose qui écarte l'idée même de perfection ou de "y'a qu'une seule manière de faire". Non ?
Discussion : Pensées confuses concernant le polyamour

artichaut
le samedi 17 mars 2018 à 01h11
Bienvenue Stitche.
Oui il y a fort à parier que ce ne soit pas une passade, et que tu sois polyamoureuse dans l'âme. Mais l'avenir le dira.
Vous avez la chance, au vu de ce que tu décris, d'être vraiment amoureux, d'avoir de l'empathie l'un.e pour l'autre, d'être capable de discuter facilement des choses, d'avoir déja expérimenté bien plus que ce que la norme vous dicte. Ce sont des atouts magnifiques.
Si ton amoureux accepte que tu vois des filles mais pas des hommes, ce n'est sans doute pas seulement parce qu'une fille peut t'apporter quelque chose que lui non, et un homme le contraire. Mais aussi parce qu'avec un homme il se sent peut-être en concurence, en compétition, en comparaison et plus encore en insécurité.
Les hommes sont élevés avec ce sentiment de compétition, mais ce n'est pas une fatalité.
En vrai avant d'être des hommes et des femmes, on est des êtes singuliers, tous différents, et personne jamais (amis, amoureux… peu importe) ne t'apportera la même chose qu'une autre personne.
Et en premier lieu, s'il se sent en insécurité, tu te dois de le rassurer (oui tu l'aimes pour ce qu'il est, non tu ne va pas le quitter pour cet homme, non cet homme n'est pas mieux que lui, etc), et il se doit de trouver les manière de se rassurer lui-même (oui je suis un être unique, et elle m'aime pour ce que je suis, et non parce que je suis… un homme). T'interdire de voir d'autres hommes est UNE solution (la plus "facile" la plus évidente), mais il y en a peut-être d'autres ?
Stitche
J'aimerais lui poser ces questions directement, mais je sais que ça fait du mal à mon amoureux, et qu'il n'accepterais pas que je lui reparle.
Ça je trouve que c'est un peu trop injonctif. À mon sens ton amoureux n'a pas "le droit" de t'empêcher de lui reparler (ne serait-ce que par égard pour ce garçon qui ne comprendrais pas ton silence). Ou bien c'est qu'il (ton amoureux) n'a pas confiance en toi ?
Si vous êtes d'accord que ce ne serait QUE parler, où est le problème ?
Perso, je n'accepterais pas qui quiconque m'interdise de parler à quelqu'un. Mais bon, je ne suis pas à votre place.
Stitche
trois possibilité s'offrait à nous:
- Le fait de m’interdire de voir d'autres hommes et de peut être me rendre triste. - Le fait de me laisser faire mais que lui soit triste. - Le fait de se séparer, et que nous souffrions tous les deux
Moi j'en vois une 4ème :
- Le fait d'avancer ensemble vers le moins de tristesse possible (et de préférence le plus de joie possible !)
Donc définir ce qui cause le plus de tristesse et l'éliminer (par exemple se séparer), et chercher ensemble et lentement, à imaginer (inventer) comment modifier légérement le reste pour minimiser la tristesse.
Qu'est-ce qui le rendrait triste dans le fait de te laisser faire par exemple ?
Qu'est-ce qui au contraire le rassurerais ?
N'y a t-il pas des modalités qui pourrait rendre la chose envisageable ?
Réfléchissez ensemble. C'est à vous de trouver vos réponses.
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le samedi 17 mars 2018 à 00h05
Siestacorta
A un moment, histoire de faire mon malin pour changer, j'avais parlé de "la part de monogamie résiduelle" dans certains rapports poly. :-D
Je serais même tenté de dire qu'il y a de la monogamie résiduelle (j'aime beaucoup l'idée et le nom !) dans Tout rapport poly.
On ne se détache pas si facilement, d'où l'on vient, ou de ce dans quoi l'on baigne, ou de ce dans quoi ceux qui nous ont façonné ont baignés avant nous.
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le vendredi 16 mars 2018 à 23h56
Bizbille
Difficile de décréter la réjouissance...
Ce n'est pas moi qui dirait le contraire…
essayer de tendre c'est se donner un horizon, non pas décréter les choses.
Essayer de tendre vers la réjouissance de chacune des parties, c'est (tenter de !) se placer dans une perspective moins égoïste, ne pas se contenter de constater ce qui est, mais chercher à inventer d'autres possibles.
Bizbille
Si c'est le deal de départ, et que la partie l'accepte, que ça lui convient, ce n'est donc pas à son détriment.
Mais ce n'est pas forcément le cas justement.
Et c'est là où la nuance entre "ça lui convient" et "il/elle se réjouit" fait sens.
C'est un peu la différence entre poly-acceptant et compersif.
(et la compersion ne se décrète pas plus que la réjouissance, bien sûr)
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le vendredi 16 mars 2018 à 23h32
SiestaCorta
Je suis pas sûr que l'égalitarisme relationnel soit nécessairement mieux traitant : ça peut aussi être une promesse trop forte pour ne pas décevoir...
Là encore, chacun peut choisir sa façon de faire selon ses besoins et la situation, je crois pas qu'on puisse être prescripteurs.
Certes, et tu as bien raison de le rappeler. Mais entre "relation principale et relations secondaires" et "égalitarisme relationnel" il y a aussi d'autres possibles.
Et ne pas prescrire, n'oblige pas non plus à taire les éventuels inconvénients (théoriques ou pratiques).
La modalité "relation principale et relations secondaires" peut être une manière de ne pas quitter les préceptes monogames (qui eux ne s'interdisent nullement de prescrire…).
Mais chacun fait bien comme il ou elle peut. Loin de moi l'idée de prétendre, qu'il n'y qu'une bonne manière de faire.
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le vendredi 16 mars 2018 à 23h18
Bizbille
à partir du moment où l'on n'est pas soi-même polyamoureuxe on pourrait parler de consentement douteux
Le principe même de consentement est parfois douteux.
L'idéal, et donc ce vers quoi il faut essayer de tendre, est une situation ou chacune des personnes impliquées se réjouit de la situation en cours, et la trouve préférable à une autre solution (généralement plus conventionnelle).
Chercher le maximum de points positifs pour chacune des personnes impliquées.
Bizbille
Mais si on part du principe que tout choix est conditionnel, que ce soit par rapport à ça ou autre chose, du coup ce n'est pas nécessairement incompatible avec le polyamour.
Disons d'une compatibilité douteuse, …comme l'on parlait de consentement douteux. Mais oui, c'est une possibilité.
Bizbille
Ou alors il faudrait partir du principe qu'on ne peut pas avoir de relations polyamoureuses si on est déjà avec un-e monoamoureuxe...
C'est une façon de voir les choses, oui. Assez éthique, au demeurant. Même si très théorique et que ça peut être douloureux dans la pratique (comme quitter son monoamour pour pouvoir vivre du poly-amour OU renoncer au poly-amour et se résigner).
Bizbille
concernant la prééminence sur les métamours, je crois qu'il est reconnu qu'en polyamour il puisse y avoir une relation principale et des relations secondaires...
Oui, mais souvent au détriment, d'une des partie du tout.
Discussion : Lui, sa femme et moi

artichaut
le vendredi 16 mars 2018 à 22h50
Bonjour Liberty et bienvenue ici.
Tu aurais pu créer ton propre fil de discussion, mais qu'importe.
Oui c'est honorable de sa part de vouloir quitter le mensonge pour la vérité. Oui il a des choses à perdre.
J'ai plus de doute sur ses motivations réelles avec le "et qui sait? Peut-être sa copine et moi nous plairons-nous ?" mais bon, qu'importe après tout. Cela est de la pure projection.
Pour l'instant vous êtes dans une relation en V, même pas un triangle. Et, oui, vous verrez bien la forme géométrique qu'il prendra ensuite. A la limite peu importe le nom de cette forme.
L'important, c'est que vous puissiez ne plus vivre dans le mensonge.
Après ne t'attends pas à ce que ce soit facile, ou qu'elle accepte immédiatement. Mets toi à sa place : son mec lui a menti, l'a trompé, p-être pendant qu'elle s'occupe des enfants en plus. Il va y avoir de la tempête dans l'air et il va falloir qu'il trouve les bons mots. Et toi aussi tu as des choses à perdre dans l'histoire. Et a minima, sans doute devrez-vous marquer une pause dans votre histoire.
Mais, oui. Soyez sincères (et patients).
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le vendredi 16 mars 2018 à 21h07
Pour revenir un peu au sujet…
gilloucloclo
Pas surpris que le polyamour soit créé (voire animé – j’ai l’impression) par des femmes. Pourquoi pour toi ce n'est pas un hasard ?
Un homme qui aime plusieurs femmes, ou veut plusieurs partenaires, a socialement à sa disposition l'adultère. Pratique peu morale, mais considérée comme normale (l'homme "doit" assouvir ses besoins) et de ce fait tolérée, voire valorisée. De surcroit, par sa position sociale dominante dans le monde du travail, ou la prostitution, l'homme peut plus facilement trouver des "relations secondaires" s'autovalorisant avec un statut de dominant.
Pour une femme c'est plus compliqué. L'adultère est dévalorisé (tu es une pute ou une salope) quand il n'est pas moralement interdit et objet de répudiation d'humiliation ou de meurtres en série.
Du coup, il ne me semble pas étonnant, que les femmes aimant ou voulant plusieurs partenaires, inventent un nouveau modèle (pour être plus en accord avec soi-même, et/ou pour être sociétalement plus acceptable) et que ce modèle cherche donc à s'assumer éthiquement (sincérité, transparence) donc sociétalement et intègre des valeurs considérées et valorisées comme "féminine" : la discussion, la cnv, l'écoute bienveillante, l'attention a l'autre, la solidarité etc
Ce nouveau modèle a sans doute aussi beaucoup été initié ou inspiré par des personnes non-hétéro, habituées à ne pas se contenter de la norme.
Bizbille
Si madame est totalement d'accord avec ça mais préfère ne rien savoir, est-ce encore de l'adultère ? Si c'est un accord de couple où chacun-e est à l'aise, est-ce réellement un manque de respect ?
Déja je me demande qu'elle différence sociétale il y a, selon (dans un couple hétéro) que ce soit l'homme ou la femme qui "ne veut pas savoir" et "accepte" que l'autre ai des aventures extra-conjugales.
Quel est la part de consentement sincère ou de renoncement, etc (comme cela a déja été questionné dans ce fil).
Et en admettant que oui, tout cela à bien été discuté (et non soutiré), que oui chaque partie est pleinement consentante et volontaire, etc, je me demande si cette volonté de "ne veut pas savoir" n'est pas presque toujours l'expression de la jalousie, jalousie qui du coup peut être (au choix), niée, mise à distance, etc
Et/ou une volonté possessive de garder le contrôle : refuser de savoir, impliquant une prééminance sur les autres relations, rejetant les metamours à une place subalterne et socialement invisible, etc
Dans ces deux derniers cas (en admettant que ce soit pleinement un choix donc) ce serait une façon de ne pas se mettre véritablement en jeu dans cette nouvelle dimension relationelle.
Du coup si c'est du polyamour, ce serait soit du polyamour subi (à consentement douteux), soit du polyamour restreint (à mise en jeu douteuse).
Bref, perso, j'ai du mal à voir, comment le principe du secret, pourrait être pleinement compatible avec le polyamour.
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le vendredi 16 mars 2018 à 17h16
gilloucloclo
c'est nul de traiter les gens de sexistes.
Gardez ça pour les vrais combats qui le méritent.
allez @+
vous m'en voudrez pas de pas rester. ^^
Oui comme dit Siestacorta "Ya une certaine cohérence" : dès que ça devient un peu trop difficile, tu t'en va. Tu l'as dit depuis le début :
gilloucloclo
trop de travail à faire sur soi.
La flemme
À part ça,
gilloucloclo
Quant à l'accusation de sexisme, euh comment dire. Je ne l'accepte pas.
…refuser en tant que mec cis, d'entendre une accusation de sexisme, venant d'une femme, c'est déja du sexisme. (c'est refuser à la personne qui subit l'oppression, la capacité à l'énoncer, alors que de fait, c'est la mieux placée pour juger ce qui en est ou pas).
Et puis, oui y'a des propos sexistes, mais y'a aussi des comportements sexistes. Et y'a même des gens sexistes. Puisqu'a minima tout mec cis est socialement* sexiste, puisqu'il bénéficie socialement de privilèges, exerce de ce fait une domination, …et ce quelque soient ses propos et comportements. Ne pas reconnaître ça, c'est déja du sexisme.
Tout ça pour dire gilloucloclo, que oui tu as tenu ici des propos sexistes. Que c'est pas la fin du monde. Que vraiment tu n'es pas le seul. Que ça ne fait pas de toi une personne mauvaise en soi, tellement c'est banalité et monnaie courante. Que se vexer pour si peu, c'est refuser d'entrevoir la complexité et l'étendu du problème (du sexisme dans notre société). Il est plus facile (encore une fois) de se croire "blanc comme neige".
*socialement, sociologiquement, structurellement, systémiquement, peu importe le terme, l'idée reste la même : c'est pas biologique, c'est une construction.
Discussion : Pourquoi le Polyamour ne marche pas – pour moi –

artichaut
le jeudi 15 mars 2018 à 20h27
Si je résume :
1. C'est plus facile de faire comme tout le monde, que de supporter les avis franchement opposés, voire hostiles.
2. La transparence, l’honnêteté, c'est difficile. Et je crois que ça m’arrange.
3. C'est plus facile pour un homme, d'être infidèle sexuellement et sentimentalement et je suis un homme.
4. En conclusion être poly c'est trop de travail.
Ben oui, être poly c'est difficile, ça demande du travail, et ça implique de ne pas être dans la norme.
accessoirement,
- ça demande de voir plus loin en matière de différence homme/femme que la biologie (on est des êtres sociaux avant d'être des êtres biologiques)
- ça peut demander de quitter son ordinateur pour aller rencontrer des polys dans la vraie vie (café poly & co)
L'adultère est admise socialement. En tant que mec, tu es valorisé de la pratiquer et tu aura le soutien implicite de la société. Et en plus, pas de pression avec une éthique à respecter. Bref, tout est pour le mieux, dans le meilleur des mondes.
Le polyamour a, dit-on, été inventé par des femmes. Ce n'est certes pas un hasard.
Discussion : Mais où sont les avis positifs sur le polyamour ?

artichaut
le mercredi 14 mars 2018 à 17h42
Dja3zair
j'ai très envie de rencontrer sa partenaire.
(…) J'ai envie d'avancer et la connaître me semble un moyen d'arrêter de fantasmer et de s'illusionner.
Qu'en pensez vous ?
Ben oui vas-y. C'est une très bonne idée, et le meilleur moyen d'arrêter de fantasmer et de s'illusionner.
Discussion : [Toulouse] Café sexo non directif 2018

artichaut
le mercredi 14 mars 2018 à 15h10
(je trouverais ça judicieux de prendre l'habitude de mettre le nom de la ville dans le titre des cafés poly, ça évite à tout le monde, dans le fil des discussions, de devoir cliquer sur le lien, pour savoir où c'est, et donc si ça nous concerne ou pas… puis cliquer sur "Ne plus m'afficher les nouveaux messages de cette discussion" : beaucoup de manips pour rien. MERCI d'avance !)
Discussion : Consentement contre liberté

artichaut
le mardi 13 mars 2018 à 15h21
Bizbille
Or si je ne consens pas aux relations plurielles de mon compagnon, je le prive de liberté.
Le consentement c'est plutôt lié a des choses qui nous concerne nous, pas qui concerne l'autre.
Le consentement ce n'est pas accepter que ton compagnon soit pluri-amoureux, ça c'est de l'acceptation. (même si bien sûr, il y a un changement de cadre de la relation, et que ça remet plein de choses en question). Là où il y aurait consentement ce serait plutôt dans la manière dont ton compagnon, prenant en compte cette nouvelle donnée qu'il est désormais pluri-amoureux (et prenant en compte que c'est lui qui amène ce changement de cadre dans votre relation), se comporte vis à vis de toi : ce qu'il te raconte ou pas, le temps qu'il te consacre, la disponibilité qu'il se donne avec toi, l'effort qu'il fait pour ne pas trop t'imposer ses hauts et ses bas, etc (sachant qu'il a la même chose à gérer avec l'autre).
Bizbille
Donc quelque part, si je veux rester avec lui, alors je dois consentir, ce qui ressemble fort à une situation de chantage.
Le contraire ("je reste avec toi, que si tu renie ce que tu es désormais") serait aussi une situation de chantage.
Si tu veux rester avec lui, tu ne dois pas consentir. Le consentement ne peux pas être un devoir.
La question n'est pas à quoi "accepterais-tu de consentir" (beark) mais de quoi as-tu concrètement envie et besoin dans cette relation. Et ton compagnon est-il encore à même de te les offrir ? Et si oui : comment ? (et à quel prix pour lui, et pour les autres personnes en jeu).
Et c'est pas forcément facile de répondre à cette question : de quoi ai-je réellement envie et besoin ?. (Et la réciproque : qu'est-ce qui au contraire serait une atteinte à mon intégrité physique ou psychique).
Mais c'est seulement de là, que peut partir une vraie réflexion sur le consentement.