Participation aux discussions
Discussion : Comment utiliser ce site ?
artichaut
le jeudi 30 mai 2019 à 02h42
Caoline
Voici quelques suggestions, à prendre ou à laisser bien sûr, et signalement de 2 ou 3 coquilles.
Merci pour cette lecture attentive et ces précieuses remarques.
J'ai tout corrigé !
Discussion : [Le site] Rédiger un Mode d'emploi ? Une Faq interne et collaborative ?
Discussion : Comment utiliser ce site ?
artichaut
le mercredi 29 mai 2019 à 12h28
N'hésitez pas à signaler des erreurs, des fautes d'orthographe et autres coquilles. Merci.
Discussion : Comment utiliser ce site ?
artichaut
le mercredi 29 mai 2019 à 12h28
Cet article à été élaboré à partir de la discussion Rédiger un Mode d'emploi ? Une Faq interne et collaborative ?
Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?
artichaut
le mercredi 29 mai 2019 à 09h02
terrains vagues - Baudoin - L'association 1996
Le personnage principal et narrateur (Baudoin lui même ?) est amoureux de deux femmes et ne cesse d'être attiré par d'autres. Il cherche l'histoire de la vie.
— SPOIL —
terrains vagues, p12
Cette nuit-là j'ai rêvé de Camille.
Camille que j'aimais et qui étais dans mon rêve me regardait un peu tristement.
Le lendemain je lui écrivais pour lui dire mon amour.
Trois jours après avec Louise je refaisais l'amour. Avec plus d'application. Avec déjà des "Je t'aime". On s'en fait un tricot. Avec Camille je vivais une belle histoire.
Les seins de Louise avaient le goût des fruits qu'enfant je volais dans les jardins.(…)
Alors je me dis : comment vais-je faire avec Camille que j'aime ? Camille qui croit si fort en moi. Camille à qui je ne peux pas mentir.
Il ne ment pas donc. Mais aucune des deux n'acceptent vraiment.
Même sa fille a qui il raconte tout, lui dit :
terrains vagues, p 41
Moi, quand je serais grande, je n'aurais qu'un seul amour.
Le narrateur, qui a pourtant plein d'amour à donner et à recevoir est pris dans la culpabilité :
terrains vagues, p15
J'avais de la culpabilité collée sur mes chaussures.
Cette maladie chrétienne m'empêcha de l'aimer comme je l'aimais et c'est à ce moment là que j'ai commencé à lui mentir.
…culpabilité masculine et morbide :
terrains vagues, p19, 21, 16
Longtemps j'ai eu peur de mon sexe. Peur de ne pas bander, peur qu'il soit trop grand ou trop petit.
(…)
Je ne peux pas lui dire qu'au milieu de la beauté, toujours je vois la mort.
(…)
Elle s'ouvrait pour s'anéantir, oublier qu'elle était seule depuis toujours et à jamais. Qu'il lui fallait aller très loin, très haut, quitte à plonger asphyxiée, la mort dans la bouche, dans des abîmes de détresse.
Mais lorsqu'on ne semble voir (ou n'être attiré par) que de la beauté chez les femmes (sexisme bonjour), forcément la mort n'est jamais loin.
terrains vagues, p21
Les agaves fleurissent une fois, après elle meurent.
Cette pulsion morbide le pousse même jusqu'à l'envie de meurtre :
terrains vagues, p23, 25
Une fois j'ai voulu tuer Louise.
(…)
Aujourd'hui faisant revivre cette histoire sur du papier, j'ai un peu la distance d'un lecteur, et le personnage masculin m'est antipathique. C'est peut-être pour cela que je le dessine rarement de face. Je ne sais pas.
Alors non cette BD n'est pas poly, mais elle aurait pu l'être et en contient tous les germes.
Au moins il y a t-il de la lucidité et de la recherche.
Ces personnages se cherchent eux-même et semblent ne pouvoir relationner qu'à travers leurs blessures.
En définitive, il ne ne parviens qu'à être un serial monogame :
terrains vagues, p47
- Dis ! Tu ne crois pas que tu exagères un peu ? Es-tu un monstre d'égoïsme ou d'inconscience. Tu t'es servi de Louise pour fuir Camille, de ta fille pour fuir Louise, de ton dessin pour fuir tout le monde. (…) Il n'y a que toi que tu aimes. Tu m'as d'ailleurs une fois fait une théorie sur le fait que les hommes sont incapables d'amour, que ce n'est que possessions et peurs. (…) Mais laissons l'amour. Ce qui est grave c'est ton histoire avec les femmes. (…) Toujours la même histoire recommencée avec les filles. Bientôt tu seras vieux. Est-ce ta manière de conjurer la mort cette accumulation ? (…) Des amours que tu ne finis pas, surtout pas. Une fuite en avant. Tu dis faire des brouillons de bandes dessinées, tu fais aussi des brouillons de vies. (…) Tu arrêtes les choses avant la fin… tu as si peur du mot Fin ? Et puis très vite, tu cherches un autre amour. Est-ce ton élixir d'éternelle jeunesse ? (…) Tu ne crois pas qu'il serait temps pour toi de prendre un tournant ?
Mais ni lui, ni son ami Paul, qui lui parle ainsi, ne connaît de solutions.
Assumer les relations multiples. Cesser de fuir. S'engager, se poser, vivre pleinement l'amour avec franchise et sans culpabilité. Tout cela est impossible ?
terrains vaugues, p63
J'ai fui chaque fois que j'ai cru qu'on voulait m'attacher.
Peut-être parce que fuyant un attachement possessif et mono, il ne semble pas capable d'autres formes d'attachements.
Les personnages ne voient pas de solutions, car ils ne se sont pas trouvé eux-même. Ils cherchent chez l'autre, ce qu'il y a à trouver en eux-même. L'un veut s'attacher, l'autre ne fait que fuir.
terrains vagues, p30
Et c'est ainsi que j'ai saigné du nez pendant 4 ans. Avec mon désespoir de ne pas exister comme je le voulais. J'ai fait dans ta vie mille entailles pour m'y faufiler. Et toi avec un fil très doux, tu reprisais partout où j'avais déchiré. Avec des mensonges aussi.
Pourtant je n'ai rien épuisé de notre amour. Et je t'aime encore.
Les personnages ne se comprennent pas. Ils se quittent alors qu'ils s'aiment.
Ils ne cessent de chercher le sens de la vie dans les relations amoureuses.
terrains vagues, p17
Tu vois ces oiseaux noirs qui ressemblent à des hirondelles. Ce sont des martinets. Quand j'avais ton âge je les regardais… Ils tournaient devant chez moi. À force d'essayer de comprendre l'écriture qu'ils traçaient dans le ciel, j'étais arrivé à une espèce d'évidence… le cercle vivant qu'ils dessinaient n'était plus un simple vol de dix ou quinze martinets, mais quelque chose qui les dépassait, comme si ensemble les oiseaux étaient devenus les cellules d'une intelligence inconnue. Ce cercle n'avait pas encore de nom, et il me semblait toucher là à quelque chose d'essentiel. J'avais alors l'impression que l'on a quand on cherche un mot et qu'on croit l'avoir sur la langue. Que voulait me dire ce cercle ? … Je ne l'ai trouvé pas trouvé.
Alors, poly, les martinets ?
Ce que j'aime chez Baudoin, c'est cette capacité à porter des réflexions sur ce qu'il fait, ce qu'il vit, ce qu'il aime, ce qu'il dessine même.
Il se met en jeu dans son dessin. Avec ses défauts, même.
C'est ce qui rend ses personnages attachants.
Alors non, ce n'est pas poly. Juste pré-poly, pourrait-on dire…
Et puis, ok j'ai spoilé tout le texte, mais il reste la beauté des dessins, et relire ces textes dans leur contexte.
Discussion : [Podcast] Amours Plurielles
artichaut
le mardi 28 mai 2019 à 23h08
Adena
Avez-vous des idées, des envies particulières pour les prochaines émissions ?
- amours plurielles au sein de groupes minorisés (non valide, non blanc, non adultes, personnes agées…)
- bdsm, échangisme, tantra, etc
- schémas monogames dans nos relations polys (lien)
- le point de vue (non clichés) de monos sur les amours plurielles
- …
Discussion : [Podcast] Amours Plurielles
artichaut
le mardi 28 mai 2019 à 22h44
Je viens d'écouter les 5 premiers épisodes.
J'aime bien le ton posé et serein, le caractère non-hétérocentré, le fait que chaque épisode va quelque part (une idée/thématique derrière chaque entretien)…
Même l'épisode 4, contenant des propos qui me dérange (ne rien dire aux enfants) réussis à me présenter la chose de manière douce car prenant le temps d'expliquer les choses.
Je trouve que c'est la qualité de ces podcasts : en un temps pourtant court (26' environ) réussir à nous partager une vision du monde qui n'est pas nécessairement la notre, …et en nous faisant abandonner nos idées reçues au passage. L'épisode 3 (sur le libertinage gay) en est particulièrement significatif.
J'aime l'évidente simplicité avec laquelle Alexia exprime (dans l'épisode 2) le fait que amour et sexe n'ont pas à être forcément lié ; et à quel point c'est enrichissant de déconstruire cela. J'ai aimé aussi sa nuance sur les limites : "respecter ses limites, mais ne pas se mettre des limites à cause de la société".
J'ai aimé la boutade de Delph (épisode 5) sur ceux qui "considèrent l'amour comme de l'argent" (avec l'idée que si on le partage on en a moins) pour rétorquer aussitôt que "l'amour n'est pas une quantité, mais une capacité" (donc + tu développe cette capacité, + tu a d'amour à donner/recevoir).
Bref plein de belles choses à écouter.
Merci pour ce travail @Adena.
Discussion : [Vidéo] AmourS au pluriel, de Vassili Silovic, 2019
artichaut
le mardi 28 mai 2019 à 01h11
Vu.
J'ai beaucoup apprécié le côté calme, posé et documenté. Ça change de ces reportages avec surenchère de clichés, de jugement à l'emporte-pièce, ou de questions qui cherche à déstabiliser les interwievé·e·s.
On sent que le réalisateur, Vassili Silovic, est intègre, réellement curieux et respecte profondément les protagonistes. Ça fait du bien.
Il prend son temps, retourne voir certains polys plusieurs fois, s'essaye même à quelques recherches formelles (comme pour traiter l'anonymat désiré par certain·e·s).
Je regrette juste un peu qu'il ne soit pas allé se balader hors de Paris, voire hors de France, pour un portrait encore plus varié.
Et qu'il n'ai pas fait relire sa voix off par quelques polys. Ça aurait évité quelques approximations lexicales ou autre. J'ai, par exemple, un gros doute sur le chiffre annoncé de "quelques centaines de polys seulement à Paris". Déjà à Rennes on est quelques centaines, alors à Paris, ça doit se compter en milliers ! (Il y a par exemple plein de polys qui ne viennent jamais en café poly).
Quant aux polys qui ont acceptés de se faire filmer, je les trouve beaux et belles dans leur convictions, leur amours assumées, leur prise en compte des unes et des autres.
On y aborde plein de choses : les liens entre métamours, le regard sociétal, la polyfamille, la viabilité dans le temps, la conjugalité, le fait même de pouvoir redevenir mono si l'envie nous en prend, etc. La jalousie ou le trouple, poncifs du genre, y sont abordés mais de façon simple et non sur-dimensionnés.
Bref, une chouette vidéo, très pédagogique et respectueuse. À partager largement.
Je me suis même dit que c'était un document précieux pour qui veut faire son coming-out-poly : « Tiens, regarde ça, c'est comme ça que je fonctionne ! ».
Discussion : Ce qu'il y a de positif pour vous quand l'un-e de vos partenaire rencontre une nouvelle personne
artichaut
le lundi 27 mai 2019 à 15h35
J'ai hésité à poster ici, ou créer un nouveau fil…
J'ai récemment éprouvé de la jalousie (ça ne m'arrive pas si souvent).
Ça faisait 2 fois que j'essayais de câler un rendez-vous avec une amoureuse, 2 fois qu'elle me dit que oui ce serait chouette de se voir vers tels ou tels jours, et finalement 2 fois quand je propose un jour, qu'elle me dit qu'en fait on ne peut pas se voir car elle a rendez-vous avec un gars (le même à chaque fois). Gars qu'elle a rencontré il y a peu, que je ne connais pas encore (et donc, avec qui, je déduis qu'elle est en NRE).
Et là ça pique un peu.
Rien de très grave en soi. Ce n'est pas une "annulation de rendez-vous". On avait rien câlé de ferme, j'ai chaque fois un peu tardé à répondre à sa proposition. Et donc dans le feu de ce qui semble bien une NRE, elle câle autre chose. Soite.
De plus je sais que ne pas encore connaître le gars, et ne même pas avoir eu l'occasion d'en parler avec elle, ne me rassure pas.
Et elle aurait pu me prendre +en compte dans les câlages de rendez-vous, comme ne pas me proposer de nous voir, tant qu'elle n'avait pas câlé ses rendez-vous avec lui, etc.
Mais ce n'est pas pour parler de son attitude que j'écris ici (on en a parlé ensemble, j'ai dit ce que j'avais à dire, ça a été entendu, et tout est au clair de ce côté là). Non ce qui m'intéresse c'est ce que ça provoque en moi.
Je me sens "un peu" jaloux donc.
Ça réveille des trucs en moi : ça pique, ça déstabilise, sans compter la déception que… ben on va pas se voir, et je suis solo chez moi pour la soirée…
Mais quand je dis "Ça réveille des trucs en moi" et bien du même coup… ça me réveille. Je me lève. Je me sens revigoré. Je sens+ mon corps.
Et je me dis : « Ah chouette un peu de jalousie, je commencais à m'encroûter dans ma compersion ! » (sisi pour de vrai !)
Et des questions naissent : Est-ce que à force d'être heureux pour l'autre, je ne finis pas un peu par m'oublier moi-même ? Est-ce que je ne me laisse pas gagner par une certaine routine ? Est-ce que je compte trop sur elle ou sur les autres pour me rendre heureux ?
Alors voilà, paradoxalement, même si y'a un petit pincement, ça réveille et ça ramène des trucs chouettes et je suis heureux de cette jalousie qui arrive.
Du coup, je me dis : et moi, alors ? qu'est-ce que
je fais de ma vie ? comment mettre du bonheur dans ma vie, par moi-même ?
Et j'en viens illico-presto à faire un petit bilan de ma vie. Et en plus de faire là tout de suite quelque chose qui me fait plaisir (à court terme) je me mets à envisager aussi des choses qui me fasse plaisir à +long terme.
Bref je me prends en main, et ça fait du bien. Ça me redonne de la joie, de la confiance.
Ça tombe bien j'en avais un peu besoin en ce moment.
Et en+ de tout ça, je sais que je n'en serais que +heureux quand je la retrouverais la prochaine fois !
Et j'ai envie de les remercier tout les deux pour ce qu'il ont ainsi permis de faire émerger dans ma vie.
Alors c'est étonnant comme sensation : qu'on se voit, ou qu'on ne se voit pas, ça me rend heureux. Différemment, et pas pour les même raisons, mais dans les deux cas tout de même.
Voilà, j'avais envie de partager ça.
Tiens, ça me donne presque envie d'écrire un plus long texte sur « Les aspects positifs de la jalousie »…
Comme toute émotion elle a des choses à nous apprendre sur nous-même. La recevoir est la joie de pouvoir avancer un peu +loin avec soi-même et les autres.
Évidemment tout ça n'a été possible aussi facilement que
- parce que la jalousie ressentie était de faible intensité
- parce que je suis en grande confiance dans cette relation
- parce que j'avais déjà par le passé, traversé des moments de jalousie que j'avais pu ainsi "positiver" et qui m'avait appris des trucs sur moi-même (donc j'étais en confiance vis-à-vis de moi-même par rapport à ça)
- etc
Discussion : Rencontres à la Ferme 2019
artichaut
le lundi 27 mai 2019 à 13h45
Pour celles et ceux qui avaient envoyé leur formulaire avant le 27 mai, votre courriel n'aura pas été vérifié, tant pis.
Vous n'avez rien à refaire.
Discussion : Rencontres à la Ferme 2019
artichaut
le lundi 27 mai 2019 à 13h45
Vous allez recevoir (tjs par mail) ceci :
Objet: Confirmation de dépôt de formulaire : WE poly à la ferme, du 11 au 15 septembre 2019.
Merci !
Ta demande d'inscription à été prise en compte et ton adresse mail validée.On va étudier ta demande et on te tiens au courant au plus tard le 15 juillet 2019.
Si d'ici là tu as des questions, n'hésites pas.
Ton formulaire porte le numéro : (…)
Discussion : Rencontres à la Ferme 2019
Discussion : Rencontres à la Ferme 2019
artichaut
le lundi 27 mai 2019 à 13h44
Vous allez recevoir (par mail) ceci :
Objet: Confirmes ton email : WE poly à la ferme, du 11 au 15 septembre 2019.
Un Formulaire à été soumis (sans doute par toi) le …Prénom: …
Courriel: …Pour confirmer ton adresse mail et valider définitivement ta demande d'inscription au WE poly de septembre 2019 clique ici : (lien)
Discussion : Rencontres à la Ferme 2019
artichaut
le lundi 27 mai 2019 à 13h44
@Sidony et @laurent59
y'avais en effet une erreur dans le paramétrage des courriels
c'est résolu !
merci d'avoir signalé les pbs
Donc la procédure c'est :
Après avoir rempli le formulaire, prévisualisé l'aperçu, validé le formulaire
Discussion : Nouvelle rencontre PENDANT la NRE : doutes et questionnements
artichaut
le vendredi 24 mai 2019 à 18h50
Déjà il y a ça :
bonheur
En NRE je me sens justement plus belle, avec une énergie et un rayonnement décuplé. Il est donc normal que j'interpelle d'une façon heureuse et positive. Je donne plus envie que l'on se rapproche de moi.
Et puis…
Granita
Mais n’est-on pas sensé être un peu plus fermé aux autres rencontres pendant la NRE ? Période dans laquelle je pensais que nous étions tous les deux.
Mais peut-être que seule moi y suis...
Tu sais… on est sensé être… rien du tout.
Et puis surtout ça dépend des gens.
Moi par exemple j'ai mes périodes plutôt peu ouvert (voire fermé aux rencontres) et d'autres ouvertes.
Et le plus souvent une rencontre en entraîne une autre. Car je suis (et la new rencontre participe à me mettre) dans un mode d'ouverture aux autres et au monde.
Là où certains vont se fermer, moi je vais m'ouvrir. Alors que pour d'autres (comme toi, semble t-il), c'est le contraire.
Ce serait intéressant de comprendre pourquoi on fonctionne plutôt comme-ci ou comme-ça. De ce que ça raconte sur nous, notre rapport au monde, aux autres. Notre rapport au polyamour. Etc.
Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?
artichaut
le vendredi 24 mai 2019 à 14h22
ScottBuckley
ce carnet ne sort pas de chez moi donc seul.es certain.es ami.es de passage à l'appart ont pu l'apercevoir ...
Bref, cela reste un projet évolutif, expérimental, humble, qui témoigne en partie de l'évolution de plein de ressentis + émotions & questions que j'ai eues ou partagées ou entendues sur le polyamory , depuis environ 10 ans (2009) ....
( à suivre :-) )
Ah ben ça donne envie de voir/lire/regarder… Vivement que t'arrive à la dernière page de ton cahier, et que tu te sentes le devoir de le scanner et le partager +largement !
Discussion : [Livre] Des BDs (bandes dessinées) sur le polyamour ?
artichaut
le mercredi 22 mai 2019 à 23h22
Les Amours insolentes, 17 variations sur le couple, Loustal & Benacquista, Casterman, 2010.
Les "amours insolentes" sont les amours qui défient l'érosion. Même s'il y a de belles histoires, dans l'ensemble c'est très très mono. Et on aurait pu attendre+ de ces variations sur le couple.
L'histoire n°11 « Le premier tango à Paris » est presque poly :
Steve et Kate sont un couple libertin. Mais steve n'est pas pleinement comblé. C'est grâce à une histoire avec Amy (dont on ne sait si elle est adultère ou non, qui dure un peu et qui finis par se terminer) qu'il sort de sa dépression et retrouve le bonheur et le plaisir du libertinage avec Kate.
Discussion : [Vidéo] AmourS au pluriel, de Vassili Silovic, 2019
artichaut
le mercredi 22 mai 2019 à 12h18
AmourS au pluriel,
Un reportage de Vassili Silovic, 2019.
Co-production France 3 et Morgane production.
52 minutes.
Synopsis
Parmi les mutations qui touchent à la vie amoureuse, un mouvement reste relativement discret : le polyamour, la possibilité de vivre plusieurs histoires d’amour en même temps, et de manière consentie entre partenaires. Un sujet sensible qui provoque incompréhension, sarcasme et parfois rejet.Le film se présente comme un « bloc-notes » de l’auteur qui part à la rencontre de polyamoureux dont le choix de vie questionne le couple normé. Parmi eux, Hannah et Maëli affichent ouvertement ce qu’elles appellent leur « polyfamille ». D’autres ont préféré rester méconnaissables : Sonia pour protéger sa fille des moqueries de ses camarades de classe, Julius par crainte des conséquences dans son travail, Léa parce qu’elle n’a pas osé avouer son mode de vie à ses parents. Loin de tout effet voyeur et racoleur, le réalisateur aborde ces nouvelles relations amoureuses avec curiosité, tendresse et humour.
(Source : FTV)
Discussion : Lexique
artichaut
le mardi 21 mai 2019 à 11h24
Oui poly-acceptant serait, dans ce sens, mieux placé je trouve. Et faute de mieux, poly-tolérants peut convenir.
On pourrait encore proposer "poly-bienvenue" (pour désigner un événement où les polys sont bienvenues justement)
*
Sinon, dans un autre ordre d'idée (quoique pas très éloigné) deux termes proposés par @Mark (ici) :
- poly-accédant·e : ou l’égocentré découverte de la pluralité
- poly-aimant·e : créer un vrai cocon, sécurisant, véritablement et sincèrement (en remplacement de poly-acceptant·e ?)
Et aussi un ami à récemment utilisé le mot « polypote ». J'ai trouvé ça mignon.
Discussion : Poly. Et maintenant?
artichaut
le mardi 21 mai 2019 à 10h30
J'aime beaucoup ceci :
Mark
Comment font concrètement les poly-accédants, depuis le statut et NRE fraichement acquis,
Pour ne pas reléguer, savoir écouter, apaiser, continuer d’aimer, une âme, souvent meurtrie?
Car oui, c'est au poly-accédant·e·s (chouette un nouveau mot) de faire, et se demander (à soi-même, ou entre-nous) comment faire.
Il y a peu et rarement de conseils en ce sens sur le forum. Et ça manque je trouve.
Ça me fait penser à ce texte que j'ai récemment partagé.
On est fortiche pour conseiller les "monos" qui galèrent. Mais est-on capable de s'entraider mutuellement à être de meilleur·e·s polys ?
Mark
Pour ne pas chercher les arguments ni mots valises pour convertir l’autre en poly-acceptant,
Mais au contraire, créer un vrai cocon, sécurisant, véritablement et sincèrement, poly-aimant.
Chouette un nouveau mot en substitution à poly-acceptant ! Ça me plaît bien poly-aimant.
Et là encore, oui, il y a du travail :
- si tu aime tu ne veux pas empêcher l'autre d'aimer d'autres personnes
- mais si tu aimes, tu ne veux pas non plus, obliger l'autre à subir les désagrément, du fait que tu aimes d'autres personnes
L'un ne peut aller sans l'autre.
La poly-acceptance ne se réclame pas.
Mark
L’amour est beau, et sa singularité; sans même parler de pluralité, est parfois déjà, un vrai dilemme;
pour citer une personne que je chéris, « On en ressort jamais indemne. »
Il peut y avoir un petit côté négatif au « jamais indemne ». Mais c'est sûr que ça nous change. Assumer cela, c'est peut-être assumer (pour soi, pas pour l'autre) autant le "négatif" que le positif, ou juste assumer que rien n'est fixe et immuable et que le changement est ce qui fait de nous des êtres vivants.
Mark
Quel que soit le choix de la manière ou l’on aime,
Assurez vous, surtout, de rester fidèle à vos valeurs et à vous-même
Oui, c'est important de (se) rappeler ça, encore et toujours.
Comme ça semble avoir été écrit comme de la poésie en prose (majuscule au retour à la ligne, même en milieu de phrase), j'espère @Mark que mon commentaire de texte ne gâche pas la prose.
Mark
Je t’aime, bordel!)
Aiemama
Tu as de la chance de pouvoir dire je t’aime.
Mark
Et tu as raison, j'ai effectivement la chance de pouvoir lui dire.
Qu'est-ce pour vous qui est une chance ?
Être capable de l'éprouver, le ressentir (malgré le côté ultra-galvaudé de ce mot, de cette expression).
Être capable de le dire, le verbaliser (malgré la difficulté, toujours, à dire).
Que ça puisse être reçu, accepté par l'autre (car certain·e·s s'enfuient en entendant ces mots-là).
…ou juste avoir la chance d'être en relation amoureuse (ça j'aime moins comme concept de "chance").
Et je me questionne aussi sur le titre « Poly. Et maintenant? ».
J'y vois un "Ok, je suis poly, bon comment je fais maintenant pour me/nous rendre meilleur ?".
Mais ne manque t-il pas une dimension à ce texte. À savoir "Je suis poly, ok, ça me/nous fait une belle jambe, mais en quoi est-ce réellement une avancée ? Qu'il y a-t-il de positif à cela ?".
J'ai eu le sentiment (je peux me tromper) qu'écrivant ce titre, tu avais aussi ça en tête, puis que ça s'est perdu en route, non ?
Et ça me renvoie à une légitime quête de "Comment transformer le plomb du poly en or ?"
bonheur
Je remplacerai "convertir" par "épanouir"
Ben non justement. À mon sens, ce n'est pas un·e poly-accédant·e qui peut dire ça. Trop souvent c'est bien convertir que l'on cherche à faire, même malgré-nous. Il me semble que c'est cela que le texte pointe du doigt justement.