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Paris (France)

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Discussion : Faire des rencontres... mode d'emploi ?

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bidibidibidi

le vendredi 26 août 2022 à 17h25

C'est marrant, parce que je lisais aujourd'hui des articles sur les stratégies de reproduction des animaux. Et je pense que, d'une certaine façon, ça peut être transposé à l'être humain.

Une des notions, notamment, est celle de stratégie d'accouplement. En gros, il existe des stratégies d'accouplements qu'on pourrait qualifier de "classique" et des stratégies d'accouplement alternative.
Les stratégies d'accouplement classiques, souvent peu nombreuses (voire unique au sein d'une espèce), sont les stratégies d'accouplement les plus communes. Des trucs comme de montrer ses abdos ou rouler en Ferrari (je dresse un portrait caricatural, mais les stratégies d'accouplement classiques sont caricaturales par nature).
Sauf qu'au sein d'une population, tout le monde ne peut pas avoir des tablettes de chocolat et des grosses voitures. D'où l'existence de stratégies alternatives. Les stratégies alternatives sont moins efficaces que les stratégies communes quand on a tout ce qu'il faut pour suivre les stratégies communes (si tu as des tablettes de chocolat et une grosse voiture, tu n'as pas besoin d'imagination) mais beaucoup plus efficaces quand on a justement pas ces atouts.

Et les stratégies alternatives... n'ont pas vraiment de limites. Sauf qu'elles ne passent pas par des vecteurs standards.

Où voulais-je en venir ? Ha oui :
Si Hermann n'a pas les qualités pour briller sur un site de rencontre, il vaut mieux qu'il passe par des stratégies alternatives. Que ce soit une utilisation non conventionnelle du site de rencontre ou juste de fuir le site de rencontre.

Je suis pas sûr que ce message soit d'une grande aide, mais j'avais envie de parler de ce que je venais de lire :-D

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Discussion : Faire des rencontres... mode d'emploi ?

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bidibidibidi

le mercredi 24 août 2022 à 17h57

La difficulté de rencontrer quelqu'un sur les sites de rencontre est assez universelle. Malheureusement, il y a beaucoup de choses qui bloquent les rencontres (le site en premier vu que c'est l'un des rares domaines où un client satisfait cesse d'être un client).

En même temps, je trouve que c'est une situation intéressante. Bien sûr, ce serait cool de pouvoir juste dire "Je veux quelqu'un" pour que quelqu'un apparaisse devant nous. Mais même si ça arrivait je suis sûr qu'on se mettrait encore des barrières pour pouvoir se plaindre :-D

Rencontrer quelqu'un, c'est le résultat d'un processus assez complexe qui va mobiliser beaucoup de facteurs. On a tendance à se focaliser sur la séduction, notre capacité d'attraction. Ca n'est pas à négliger, mais ça ne fait pas tout. Il y a aussi notre état d'esprit, est-on vraiment prêt à rencontrer ? Notre capacité à trouver quelqu'un qui pourrait nous intéresser, donc notre capacité de "recherche". Et puis notre capacité à écrire de belles histoires, parce que si on enchaîne les coups d'un soir alors qu'on cherche un amour sur le long terme ça ne va pas beaucoup nous avancer.

Personnellement, je dirais à Hermann de se lancer, de prendre la chose à bras le corps. C'est une redéfinition de soi et de sa façon d'interagir avec les autres. Y a plein de barrières qu'on se met (qu'on nous met), plein d'efforts à faire (soyons réalistes). Mais le résultat dépasse largement le fait de faire des rencontres. Ca touche à notre magnétisme, notre confiance en nous, notre connaissance de nous-même, notre manière d'évoluer avec les autres, notre lien avec les autres, etc... C'est une transformation.
Et il est même possible qu'après quelques années la situation s'inverse entre vous deux ;-)

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Discussion : Vie à 3, débuts difficiles, très difficiles…mais ça vaut le coup!

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bidibidibidi

le mercredi 24 août 2022 à 13h56

Merci pour vos retours, ça fait toujours plaisir d'avoir des messages positifs autour des non-monogamies !

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Discussion : En quoi un pique-nique poly se voudrait-il être préférable végé-végan ? quel rapport ?

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bidibidibidi

le mercredi 10 août 2022 à 11h18

Neels
Oui !!! et la parité est un outils mathématique...qui donne un équilibre

Je réagis, humoristiquement, à cette phrase : En situation sociale, les femmes prennent la parole environ deux fois moins que les hommes. Donc, la parité n'est pas un équilibre de la parole :-)

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Discussion : Le "Game", les "mâles Alpha" et autres "pick-up artist"

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bidibidibidi

le mardi 28 juin 2022 à 10h30

Je suis pas sûr que mettre de la politique dans la séduction ait une quelconque utilité. Que les logiques politiques influencent le monde dans lequel nous vivons ne veut pas dire que nous devons à chaque fois avoir une lecture politique de nos comportements.

Le principal souci associé aux pick-up artists est qu'au milieu de conseils simples et bons (travaille ton apparence, développe tes centres d'intérêts), on trouve des "techniques" qui s'approchent plus de la manipulation qu'autre chose, doublées d'un encouragement à voir la gente féminine comme trophées ou ennemis et non comme partenaires. Le résultat est donc assez malsain vu du côté féminin.
Et je parle pas de la compétition interne (mâle alpha...) comme si on pouvait pas tous relationner peinards comme on en a envie.

Enfin, comme souvent, y a du bon et du moins bon, il faut savoir trier le bon grain de l'ivraie.

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Discussion : Je ne suis pas polyamoureuse, mais souhaiterais tester quelque-chose quand même...

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bidibidibidi

le vendredi 24 juin 2022 à 17h18

Dure situation.

Je réagis à la remarque de la psy : Très clairement, elle est totalement dans le faux. Avoir des relations sexuelles sans consentement total n'est aucunement une solution à des problèmes de différence de désir.

Je rejoins les autres quand ils disent qu'il est extrêmement difficile de se limiter à la partie sexuelle. J'ai pu entendre quelques histoires de libertins tombant amoureux de partenaires malgré des pratiques strictement limitées aux clubs.

Maintenant, je pense aussi que... ta situation est moins grave qu'il n'y paraît. Dans le fond, ton couple tombe sur un problème qui touche à tous les couples : Doit-on se limiter à ce que nous apporte notre couple où doit-on faire face aux sentiments négatifs (jalousie) pour s'épanouir pleinement ?
A mes yeux, aucune des réponses n'est "bonne". C'est un compromis à trouver. Nos éducations monogames considèrent le premier choix comme le seul valide mais il ne l'est pas, loin de là. Ce qui est sûr, c'est que ça peut aider à consolider votre couple si ça se passe bien.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Statistiques (on revoit rarement l'auteur ou l'autrice d'un sujet posté)

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bidibidibidi

le lundi 20 juin 2022 à 09h25

Donald
28,9 % des sujets ne voient jamais l'initiateur ou trice répondre. Pas mal.

12,67% répondent une fois. Sachant que certains sujets font plusieurs pages de réponses. Entre 3 et 7 réponses, au-delà on n'est qu'à 1,67% de l'ensemble du nombre de pages pour 10 sujets à réponses multiples . Donc fort peu.

Je trouve que ce n'est pas si mauvais. Beaucoup de personnes viennent poster ici en étant dans une certaine détresse. Je suis pas sûr qu'on doive leur en vouloir d'avoir un comportement erratique dans ces cas là.
Et puis, surtout, les messages ne sont pas que pour leurs auteurs. Beaucoup de gens viennent lire et se nourrissent des témoignages des autres. La fameuse majorité silencieuse des forums.
Je pense que ce forum remplit majoritairement son rôle, qui est de permettre à des polynovices ou polycurieux d'avoir des réponses, des directions, une aide. C'est imparfait, mais de qualité.

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Discussion : Violences conjugales

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bidibidibidi

le vendredi 17 juin 2022 à 10h38

En reprenant point par point (ça m'amuse, même si j'arrête dès que ça devient cyclique)

>> 1 - Je pense que l'on nivelle par le bas.

Ha, le nivellement par le bas... Etrangement, j'ai plutôt l'impression inverse, on crée de la compétition dans un monde où il pourrait ne plus y en avoir du tout. On va dire que notre divergence sur ce point là est idéologique.

>> Aujourd'hui on fait des enfants dans un monde qui n'en mérite pas des caisses : on fait des enfants parce qu'on a envie.

Les gens font rarement des enfants pour eux. On en fait parce qu'on est poussé par les représentations sociétales, pour répondre aux attentes sociales. Je te raconte pas la difficulté que c'est de ne faire qu'un enfant parce que je ne me sens pas l'énergie d'en avoir deux en bas âge en simultanée (au vu de ton message précédent, j'ai la sensation que tu n'as pas connu ça). On fait des enfants parce qu'on en a envie, mais c'est quand même drôlement dur de ne pas faire d'enfants quand on en a pas envie.

>> plutot que de dire que on en chie mais qu'on essaye d'améliorer nos propres comprtements

Alors, je vais pas nier l'existence de parents négligents ou maltraitants. Mais quand même, en moyenne, les parents sont plutôt dévoués à leur rôle de parent. Et même très dévoués.
Donc face à quelqu'un qui ne s'en sort pas et qui pourtant y met une énergie folle, est-ce que le faire culpabiliser est une manière de l'aider ou juste d'enfoncer le clou ?

>> 3 - Bien sûr que c'est culpabilisant, qui a dit le contraire ?

Toi qui vante une éducation bienveillante, tu prônes la culpabilisation des parents. Les enfants méritent de la bienveillance mais pas les parents ?
Je pense personnellement que l'état émotionnel et psychologique des parents a un impact direct sur la qualité de leur éducation. Je préfère donc me poser en support qu'en poids face à un parent qui a du mal.

>> si tu ne vois pas le lien avec l'épigénétique c'est surement parce que tu ne t'es pas renseigné sur le sujet. C'est vraiment intéressant, les blessures intergénérationnelles etc.

Je disais juste que tu n'avais pas besoin d'aller aussi loin que l'épigénétique transgénérationnelle, tu pouvais juste t'arrêter à la génétique qui elle est (quasi) 100% transmise des grands-parents aux enfants.

>> Il n'y a pas d'enfants bancal. Il n'y a que des parents bancals qui transmettent leurs lacunes aux enfants

Je vais éviter quand même de ressortir ça au papa d'un petit trisomique. Même si, dans l'absolu, c'est vrai : Etant une maladie génétique la trisomie a été transmise par un des parents. Ok, petit homme de paille, je reconnais, mais tu n'indiques absolument pas les limites de ton discours, et notamment si tu ne le limites qu'à l'aspect éducatif.

>> Mais c'est pas ce que l'on veut

Tu as des enfants, et tu es manifestement super satisfait(e) de comment ta parentalité se passe. Et c'est cool, on ne peut que te souhaiter ça.
Maintenant, est-ce-que ça fait de toi une autorité sur l'éducation ? Parce que des spécialistes de l'éducation, ça se trouve sous le sabot d'un cheval. Tu demandes à n'importe qui dans la rue et tu auras de super conseils d'éducation. Très différents suivant les gens et les époques, d'ailleurs, preuve qu'ils ne valent que rarement leur poids en cacahuètes.
Alors si ton message était "Aimez-vous les uns les autres !", je me dirais que c'est pas trop méchant. Sauf que tu transmets un message culpabilisant, négatif donc.
Par exemple, soyons clairs, tu n'es pas respectueux(se) envers Bonheur. En substance, tu lui dis que c'est une mauvaise mère. Ouch ! Moi, on me dit que je suis un mauvais père, j'ai envie de mordre.
Et accessoirement, tu arroses à l'aveugle avec ton discours, un(e) vrai(e) terroriste de l'éducation.

Donc moi, je te pose la question : Es-tu sûr(e) d'avoir 100% raison ? Ne penses-tu pas qu'il faudrait apporter un poil de nuance à ton discours ?
Parce que moi, je ne trouve pas que tu ais raison. Et quand on enlève la vérité de ton discours, et bien il devient plutôt malsain. Faire culpabiliser les gens qui ne répondent pas à tes croyances, c'est juste glauque.

Donc je vais pas chercher à te faire changer d'avis. Tu as tes croyances, j'ai mes croyances, je pense qu'on a des divergences idéologiques claires.
Moi, ce qui m'ennuie, c'est pas le fond de ton discours, mais la forme. Il est violent. Et c'est ça qui m'a fait réagir et qui continuera de me faire réagir.
Aimons-nous les uns les autres :-D

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Violences conjugales

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bidibidibidi

le jeudi 16 juin 2022 à 12h15

Elmarie
Ca existe, sauf que 99% des comportements d'un enfant découlent des parents.
On ne peut pas se plaindre de ce que l'on a provoqué. Je crois à une infime minorité d'enfant qui ont des soucis liés à l'épigénétique, et parfois on y peut rien. Ce sont les générations précédentes. De la faute de parents toujours, mais pas les notres.

Suffit de regarder les docu sur les parents qui ont arrété de se battre parce que leurs enfants leur font vivre un enfer : il y a toujours une explication. TOUJOURS. Je n'i AUCUN exemple qui ne s'explique pas.

Malheureusement, il n'y a pas de parents parfaits. Mais qund les parents arreteront de penser qu'ils sont supérieurs, ils comprendront que les enfants ont aussi le droit aux excuses.

Désolé, Elmarie, mais je n'aime pas ce genre de discours qui provoquent chez moi une réaction épidermique. J'ai rien contre toi, mais je n'ai pas envie de laisser passer ce genre de croyances.

Déjà, la souffrance occasionnée par les enfants, elle touche tous les parents : on a tous un jour eu envie de les passer par la fenêtre. Être réveillé 10 fois la nuit, subir des comédies audibles de mars, avoir un monstre qui court partout en nous demandant de l'attention permanente alors qu'on est crevé ou préoccupé c'est de la violence, point. C'est normal, oui, on a aucune raison de lui en vouloir, aussi, mais ça reste de la violence et il faut mettre les mots dessus.

Ensuite, tous les parents ont arrêté de se battre. Je ne connais pas un seul parent qui n'ait pas un jour craqué en faisant quelque chose de contraire à ses principes et son éducation sous le coup de la fatigue, de la colère, d'une erreur ou d'un quelconque ras-le-bol. On est pas des dieux en complet controle de notre environnement.

Après, 100% des comportements d'un enfant découlent de l'enfant, ça c'est la seule certitude. Considérer une totale responsabilité des adultes quant aux comportements de leurs enfants c'est ultra culpabilisant. Et c'est accessoirement totalement faux, même si nous avons indéniablement un impact sur le comportement de nos enfants considérer qu'on peut, globalement, faire ce qu'on veut d'eux c'est un rêve. Et à cela se rajoute le fait qu'une grande partie de notre impact n'est pas vraiment controllable et qu'il n'y a donc aucun raison de signaler que le comportement ingérable de son enfant vient d'une partie de notre personnalité à laquelle on ne peut rien (ou pire, des gênes qu'on lui a transmis).

Et pour finir ton message est paradoxal : Il faut des parents qui se pensent supérieurs pour façonner un enfant à 99%. Si les parents laissent de l'autonomie à leurs enfants, leur comportement sera justement moins prévisible.

Ha, et aussi je ne vois pas le rapport entre épigénétique et générations précédentes. Quitte à parler des générations précédentes, autant parler de génétique, qui elle est intégralement conditionnée par celles-ci.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : [Rennes] Papotes amimoureuses #01 — 24 juin 2022

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bidibidibidi

le mercredi 15 juin 2022 à 13h53

Ca a l'air super intéressant. Si j'avais été dans le coin, j'aurais aimé y participer.
Plein de succès dans votre entreprise !

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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bidibidibidi

le mercredi 15 juin 2022 à 12h13

Le lien de Bonheur ne correspond pas exactement à ta définition, Artichaut. Il se focalise plus sur le point 1 de ta définition : l'impact qu'on a sur les émotions des autres et donc la responsabilité qui en découle.
Et toi-même d'ailleurs tu le mets en avant avec ton exemple sur l'ouverture du couple monogame.

L'autrice, par contre, ne parle pas vraiment de cette partie là, et parle soit de ce que tu décris comme charge relationnelle (le travail pour maintenir une relation vivante) ou juste du care, le fait de prendre soin de l'autre, de répondre à ses besoins. Et d'ailleurs, même si le care permet de répondre à des besoins, il n'est de loin pas la seule manière de le faire.

artichaut
Si tu prend la responsabilité d'entamer une relation affective avec une personne qui a énormément d'attentes et de besoins, accepte de répondre un minimum à ces attentes et besoins : de les écouter, les accueillir avec sympathie, ne pas les stigmatiser, etc.
Si ça ne te convient pas, assume de ne pas entamer de relation avec cette personne, et/ou (si tu t'en rend compte trop tard) assume de rompre (au lieu d'attendre que l'autre le fasse).

Ca, c'est très intéressant, à mes yeux. Notamment parce que... n'est-ce pas un peu illusoire ?
Déjà, de connaître, à la création de la relation, quels sont les attentes et les besoins de l'autre. A la rigueur, sur les attentes, on peut repérer de grosses incompatibilités. Mais pour les besoins... il faut connaître quelqu'un pour connaître ses besoins. Pire, les besoins sont variables dans le temps, suivant les événements extérieurs mais aussi suivant les gens que l'on fréquente (si on est en relation avec quelqu'un qui répond à certains de nos besoins et que cette relation cesse on se retrouve soudain avec de "nouveaux" besoins).
Donc quand tu dis qu'on doit assumer de ne pas entamer de relation, je trouve que c'est pas vraiment simple. Je suis plus d'accord avec le fait d'assumer de rompre, même si ça nous positionne de manière extrêmement négative : Si tu veux passer pour le méchant égoïste rien de mieux que de rompre quand tu réalises que l'autre à trop d'attentes vis-à-vis de la relation.

Donc, même si je suis d'accord avec ce que tu dis, je me pose la question de la faisabilité de la chose.

artichaut
- d'autre part à un niveau +sociétal, de prendre conscience de ses privilèges (conséquence de tes actes : tu veut avoir et as plein de relations, alors reconnaît que tu bénéficie et profite de tes privilèges sociaux et prend en un minimum acte en te comportant un peu moins comme un connard égoïste qui considère que tout lui est dû)

Après réflexion (et édition), je questionne ton utilisation du terme "privilèges".
L'autrice parle par exemple de la gouine raisonnablement androgyne, elle parle donc de beauté. Or, dans les relations sexo-affectives, la beauté n'est pas un privilège, c'est une qualité. De la même manière que l'intelligence, la douceur, le care, etc... Le fait que ce soit une qualité qui ne demande pas vraiment de travail (mais y a-t-il réellement des qualités qui demandent du travail ?) ne change pas cet état de fait.
Donc demander à quelqu'un qui a des qualités relationnelles de ne pas profiter de ces qualités tout en t'en faisant profiter, ça va un peu loin. La phase suivante c'est le port de la burka ?

Enfin, je me positionne un peu en avocat du diable. Je dis pas que tu as tort, je pense que beaucoup des points que tu soulèves sont importants. Mais on a une vision et une expérience différente qui me font réagir.
Aussi, je ne suis fondamentalement pas d'accord avec le texte. Je dis pas qu'il faut jeter le bébé avec l'eau du bain, mais pour moi il faut le réécrire parce qu'en l'état actuel ça ressemble mois à l'éloge de la responsabilité affective qu'à un coup de gueule d'une enfant gâtée (paradoxalement).

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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bidibidibidi

le mardi 14 juin 2022 à 16h26

artichaut
Qu'elle était la question ?

Je crois pas qu'il y avait de question, juste une discussion sur cette article. C'était plus pour t'embêter.

En fait, au delà de mon désaccord avec cet article, je réalise qu'il n'est pas clair sur les termes. Il parle de responsabilité affective, et ensuite d'attentes et de besoins. Or, pour moi, les deux concepts ne sont pas liés. Ce qui me fait me dire que je n'ai peut-être pas non plus les bonnes définitions...

Qu'est-ce-que la responsabilité affective ?

Je trouve pas vraiment (sur Internet), après pas mal de recherche parce que c'est manifestement un terme qui n'a pas besoin d'être défini pour être utilisé (grosse alerte pour moi).
Toi qui est très attaché aux mots, tu saurais donner une définition claire de ce que c'est ?

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Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

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bidibidibidi

le mardi 14 juin 2022 à 11h53

J'en profite pour t'embêter, Artichaut :

artichaut
Juste pour dire que je n'ai pas abandonné le navire. Le sujet m'intéresse beaucoup. Alors en attendant d'avoir le temps de vous répondre, je vous lis.

Certains ont besoin de 7 ans de réflexion, peut-être pourras-tu nous répondre en seulement 4 :-)
Même si je ne me rappelle pas avoir vu Camille sur le forum ces temps ci, malheureusement...

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Discussion : Difficulté à dire

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bidibidibidi

le jeudi 02 juin 2022 à 11h07

Anny
De ma (toute) petite expérience, j’ai le sentiment que les hommes aime moins l’écrit que les femmes 🙃

Je suis pas certain qu'il y ait vraiment de processus genré sur cette question.
A mes yeux, c'est plus un trait de personnalité. L'écrit m'est plus facile, parce qu'il me donne le temps de la réfléxion, la précision que je veux donner à mes mots. A l'oral, j'essaye d'éviter les débats et discussions de fond parce que le medium est trop imparfait pour véhiculer ce que je souhaite transmettre.

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Discussion : La maman et la putain

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bidibidibidi

le mardi 31 mai 2022 à 17h57

Au risque d'être un peu fataliste : Il n'y a rien que tu puisses trop y faire, Jules.

Malheureusement, l'ouverture d'un couple ne présuppose pas l'égalité des relations. J'ai périodiquement entendu (ici ou ailleurs) des témoignages où un des membres du couple vit avec plaisir son polyamour et l'autre beaucoup moins. Les raisons sont à chaque fois différentes, mais surtout et en premier lieu : Il n'y a pas grand chose que l'autre membre du couple puisse y faire.

Tu ne peux pas épauler ta femme dans ses relations, l'aider à trouver des hommes qui correspondent à ses désirs, la tenir par la main. Cette exercice, c'est elle qui doit le faire. C'est une réalité pour beaucoup de monde, d'ailleurs, et tu trouveras partout des témoignages de personnes qui tombent "toujours sur les mauvaises personnes".

Mon expérience (car c'est la seule chose que je peux t'apporter) c'est que nous avons un impact extrêmement important sur les relations que nous trouvons. Donc la situation de ta femme n'est pas une fatalité.
Je serai à sa place, je me poserai des questions toutes simples :
- Quels sont les traits qui m'attirent chez un homme ? C'est tout bête, mais on a souvent les défauts de ses qualités. Y a des traits de personnalité qui peuvent être séduisant au début mais qui nuisent à la longévité d'une relation.
- A quelle culture appartiennent les hommes que je rencontre ? Il y a des cultures différentes suivant les milieux sociaux et chaque culture va mettre en avant des traits de personnalités différents. Ta femme évolue peut-être dans des milieux qui reconnaissent peu le polyamour et elle se retrouve donc avec des hommes qui n'arrivent pas à accepter une telle situation.

Maintenant, rencontrer des hommes polyamoureux est peut-être une solution. Ca leur fera au moins un point commun, même si, comme le signale Artichaut, ça ne fait pas tout. Mais je serai elle je me poserai des questions sur les gens que je rencontre. Je pense que les traits que tu décris (possessivité, caractériels, coureurs) peuvent se sentir avant d'avoir créé une relation.

Enfin, c'était ma petite goutte d'eau à votre moulin.

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Discussion : [Presse] Amour : que faire si on aime deux personnes en même temps ? Medisite, mai 2022

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bidibidibidi

le mardi 17 mai 2022 à 11h30

lau93
moi j'ai plutôt l'impression qu'il prend le partie de la lecture au travers du prisme mono exclusif comme alpha et oméga. Et après tout pourquoi pas . Ce sont ses représentations.
Ce sont les représentations les plus répandues y compris dans le camps des "psy" dont la plupart ont été formés à partir des données de la psychanalyse qui elle même ne repose sur pas grand chose de vérifié ou validé. Mais certains psy ont des abords différents voir, Thalmann et son plaidoyer pour le polyamour comme éthique relationnelle bénéfique au plan sociétale car elle limite la possessivité et la violence qui en découle.
Même si les émotions de la déconstruction ne sont pas faciles à digérer, les concepts de cette éthique me semblent plus humains et respectueux que ceux de la monogamie exclusive.
Bonne suit

Je pense qu'il n'y a rien de fondamentalement éthique ou non éthique dans nos préférences amoureuses. Ce qui est (ou n'est pas) éthique, c'est la manière dont on les mène. On peut donc parler de polyamour éthique ou non éthique, de monogamie éthique ou non éthique.

Et c'est justement ce qui nous fait sauter au plafond quand on lit ce genre de témoignages : Quand on commence à placarder des jugements sur des gens sans avoir auparavent cherché à vraiment les connaitre et les comprendre.

La difficulté avec la psychologie (et toute science humaine) c'est que c'est une discipline fortement dépendante de la société et de la culture dans lesquelles le sujet vit. Chercher à comprendre un polyamoureux depuis une position de mono c'est comme de vouloir mesurer la vitesse du vent avec un thermomètre : Ca va pas vraiment marcher.

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Discussion : Chez son autre partenaire pendant mon anniversaire

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bidibidibidi

le lundi 14 mars 2022 à 09h06

Pareillement. Je trouve ça très irrespectueux, personnellement.

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Discussion : Concept du masculin et du féminin

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bidibidibidi

le jeudi 03 mars 2022 à 17h53

Aki
Les puissants, les religieux, les industriels formatent la société (pour des raisons marketing et/ou de contrôle social) mais en tant qu'individus nous avons aussi notre part de responsabilité. Comment sortir de ça ?

Je ne pense pas que la pression vienne vraiment des puissants. Je me rappelle d'ailleurs d'une remarque que j'avais lu qui disait que les puissants arboraient justement moins de signes de formatage.

Je pense que la pression est justement le fait des gens du commun. Comme ces assistantes maternelles qui se moquent d'un bébé parce qu'il est habillé de manière "inappropriée" (ça m'a été rapporté par les parents, je crois qu'ils avaient pris les habits de nourrisson de la grande sœur alors que c'était un garçon parce que c'est cher une garde robe de bébé).

Je suis tombé sur cette bédé : Les cahiers d'Esther. Ca parle d'une gamine de 10 ans et de ses problèmes dans la cour d'école. La BD est supposée être une retranscription fidèle aussi bien de ce qu'elle vit que de son état d'esprit en le vivant. On y trouve traité, entre autre, l'homophobie et les violences faites aux femmes (les deux thèmes qui m'ont le plus marqué). Et à chaque fois avec une violence hallucinante aussi bien dans les actes (kidnappings, coups sur des enfants deux fois plus jeunes) que dans la manière dont les enfants les ressentent (elle décrit leurs processus de pensée et clairement c'est pas un jeu pour eux). Les enfants expriment sans filtres ce qu'on leur transmet, et c'est clairement pas Macron ou Mattel qui sont les plus influents, mais les parents, les copains (donc les parents des copains) et les éducateurs proches.

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Discussion : Concept du masculin et du féminin

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bidibidibidi

le jeudi 03 mars 2022 à 10h43

Le lien est de la pub sans rapport.
C'est bizarre, et un poil dommage, parce que le sujet est intéressant en soit. Peut-être un modérateur peut éditer le lien.

Le truc le plus hallucinant que j'ai trouvé dans les jouets qu'a récupéré mon fils, c'est cette collection de livres : https://www.fleuruseditions.com/collection/index/i...
Habilement nommée "P'tit garçon", elle a des titres aussi hallucinants que le camion-benne de Ruben ou le camion-poubelle de Marcel. Elle date de ces dernières années (2020 pour le camion benne de Ruben) et est en carton avec couverture en mousse ce qui la destine globalement à des enfants de deux ans.
Et c'est loin d'être le seul livre hallucinant du même style que j'ai trouvé. Y a celui là par exemple : https://www.gallimard-jeunesse.fr/9782075138673/vr...
C'est un livre sonore (enfant de 1 an donc). Et quand on clique sur les sons on a le droit à des bruits de véhicule de chantier (camion-benne, marteau piqueur, pelleteuse, grue et rouleau compresseur.). Y a un exemple sur la page que j'ai filé. C'est proprement dément de transmettre à un enfant d'un an les différences entre de tels véhicules et en plus les sons veulent rien dire (à la rigueur, je sais reconnaître le son d'un marteau piqueur, mais entre une pelleteuse, un camion-benne et un rouleau compresseur, j'ai bien du mal à juger à l'ouïe).

Je vais pas taper sur Gallimard ou Fleurus. S'ils éditent de telles collections c'est parce que des gens les achètent, pas parce qu'ils tentent désespérément d'influencer la marche du monde. Et le fait que j'en ai récupéré au hasard prouve que des gens en achètent.
Bien évidemment, y a le pendant féminin. Mais mon fils étant un garçon, les gens ont tendance à éviter de nous les donner, même si on en récupère périodiquement aussi.

Mon fils va à l'école en septembre, et j'ai peur. J'ai peur de le mettre en contact avec des enfants qui connaissent la différence entre un camion benne et une pelleteuse. J'ai vraiment pas envie qu'il évolue dans ce monde là. J'ai envie qu'il continue de se donner le droit d'adorer son chat rose en peluche ou ses licornes.

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Discussion : [Outil] Escalator relationnel

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bidibidibidi

le mercredi 02 mars 2022 à 09h03

L'article est pas si mauvais, alors que je considère pas vraiment auféminin comme un site digne d'intérêt. Donc, oui, c'est dans vie de couple mais je critiquerai pas tant que ça. J'ai connu bien pire comme tentative de vulgarisation...

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