Polyamour.info

cactus

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Montpellier (France)

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Discussion : Peut on parler de Polyamour dans cette situation ?

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cactus

le vendredi 03 avril 2020 à 18h59

Lollipop
Pour lui ça ne porte pas à conséquence puisqu'elle est loin...

Loin ou pas, une relation est une relation. Ce n'est pas parce que l'amoureux.se est loin que la relation ne prend pas de place et/ou n'a pas d'importance, le temps physique passé avec la personne a beau être sporadique ou peu important en terme de quantité, la relation n'en est pas moins vivante... dans la tête de chacun.e, et dans les faits.

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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cactus

le mercredi 01 avril 2020 à 13h25

Intermittent
C'est clairement une caricature du couple classique .... :-/

On peut sortir seul et on prévient pour l'heure prévue de rentrée. Quelquefois, c'est assez vague ....

On peut faire l'activité sportive de son choix, avec quelques restrictions pour les activités dangereuses, mais je connais un paquet de personnes en couple classique qui font du parachutisme, de l'escalade, de la moto.
La seconde condition étant que cette activité ne devienne pas trop prenante au détriment de la vie commune et de la participation aux tâches communes.

Je vais au concert sans ma conjointe mais avec des amie(e)s.

Je me suis sans doute mal exprimée : mon propos n'était pas de dire que c'est systématique, ce que je voulais dire c'est que, de fait, autour de moi, j'ai ou ai eu de nombreux exemples de ces restrictions liberticides, sous couvert du couple, et tous ceux que j'ai cités sont des réalités. Et c'est aussi lié à la vision classique du couple que la société transmet.
Tant mieux pour toi si tu vas en concert avec des ami.es, moi j'y vais parfois seule - et y allait aussi seule bien avant que je ne fasse le choix du polyamour - et ça n'a jamais posé aucun pb. Mais je connais une personne qui refuse que sa copine y aille seule parce que "tu comprends, c'est ma nana quand même, elle pourrait se faire draguer". Et ça n'est pas le seul....

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Relation pas assez épanouissante

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cactus

le mardi 31 mars 2020 à 22h08

J'ai fait un truc tout bête : j'ai fait la liste de toutes les réalisations dont j'étais fière, et tout ce que j'aime chez moi.
Je l'ai lue, relue, complétée, j'y ai beaucoup réfléchi.
J'y reviens de temps en temps.
Et quand je me retrouve dans une période de moindre estime de moi - bah oui, c'est pas magique non plus, y'a des rechutes :P - j'y repense.

ça m'a aussi permis de comprendre quelles sont mes valeurs personnelles et de me rendre compte qu'il y avait une cohérence dans mes choix de vie et ce qui m'attire en général.

ça a marché pour moi, mais ce n'est pas une recette de cuisine...

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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cactus

le mardi 31 mars 2020 à 22h00

Bon alors, pffff... y'aurait tellement de choses à discuter !
C'est aussi pour ça que j'hésite à intervenir parfois. Parce que toutes mes idées ne sont pas encore très claires, et que ça se bouscule un peu dans ma tête.

  artichaut
  Mais ce que je veut dire, c'est qu'à la fois c'est bien de changer ça, à la fois n'oublions pas d'où l'on vient et ce que pas-plus-tard-qu'hier on portais soi-même encore, tacitement.
  Et ne nous mentons pas sur le fait que c'est un vrai travail et que ça prend du temps et de l'énergie de déconstruire tout ça.
 

C'est vrai, oui.
 
 

  artichaut
  Et pourtant c'est souvent là que le bât blesse.
  Combien de personnes revendiquent le droit à "aller voir ailleurs" et dès que l'autre fait pareil (ou pose un choix important impactant sa vie, dans un autre domaine) ne l'accepte pas !
 

Encore vrai, et on le voit sur le forum - dans les cafés poly je n'ai jamais rencontré ce cas de figure - mais j'arrive vraiment pas à intégrer qu'on puisse regarder qq droit dans les yeux et lui dire "non, je ne suis pas ok pour que tu aies les mêmes libertés que moi". WTF ???
Franchement, c'est contre toute logique et ça dépasse mon entendement.

 

  artichaut
  On s'enferme tellement mutuellement. On pose tellement de bâtons à l'autre. On est tellement possessifs…
  C'est pour ça que j'ai tendance à penser que le "polyamour" commence à la compersion et non au fait d'avoir plusieurs relations.

C'est pour ça que j'ai du mal avec la notion classique du couple, quand je vois quels interdits sont posés aux membres dudit couple : ne pas pouvoir sortir seul.e, ne pas pouvoir rentrer quand on l'entend, ne pas pouvoir aller seul.e à un concert, ne pas pouvoir opter pour telle ou telle activité sportive, ne pas pouvoir s'absenter sans obligatoirement dire où on va (tous ces exemples sont issus de cas réels rencontrés)....

Oui, effectivement, le polyamour ne commence pas quand on a plusieurs relations, il commence quand on accepte la liberté la plus élémentaire de nos partenaires d'avoir d'autres relations. Je n'irais pas encore jusqu'à la compersion, mais au moins, si je ressens de la jalousie, ou de l'insécurité, je sais que c'est un signal pour que je travaille sur moi, pas un signal pour restreindre l'autre dans l'expression de sa liberté, si l'écoute et le respect mutuels sont là.

polyn
Je veux dire l’extrême violence de l’annonce de la part du partenaire qui se découvre poly ou fait pour lui- même le choix du polyamour. C’est un coup d’Etat. Une prise de pouvoir, peut être, qui laisse l’encore mono désarmé face à la découverte. Face à la révélation d’un partenaire historique différent, face au non choix de partir ou non, d’accepter un couple ouvert par force, donc à redéfinir. Il ne peut s’agir que d’un assentiment, pas d’un consentement, à vivre d’une autre façon.

Mais pourquoi est-ce aussi violent ? Quelle est la source profonde de cette violence ? Pourquoi est-ce plus violent cette annonce-là que presque tout autre dans un couple ? I
l y a le sentiment de trahison certes, celui qui vient du contrat tacite, et il y a aussi autre chose je pense :
Siesta disait "au passage, si l'amour était moins vu comme "le mystère, les passions que la raison ne connait pas, la grande magie, le grand tout qui rassemble l'humanité dans sa marche vers la lumière " mais comme les besoins et les sentiments d'une personne définie, ça engendrerait peut être moins de déceptions... "
Et je suis complètement d'accord avec ça. Pour moi, ça vient aussi de la vision de l'amour qu'on nous serine : LE truc qui fait qu'on a réussi sa vie, l'enjeu suprême, constant, durable, inconditionnel, exclusif. Le dieu amour avec un grand A quoi.

Et là je rebondis sur ce que disait @bonheur " On peut se découvrir un passion pour la moto (ou autres choses) en cours de vie."
Les gens et les contexte évoluent, changent, et le contrat tacite qu'on passe lui, est censé être gravé dans le marbre....

Maintenant, dans la page 1 de ce post, Siesta et bouquetfleuri évoquent un point qui me semble important, du moins qui m'a parlé assez singulièrement, et c'est peut-être à rapprocher de ce que dit @Caoline : l'empowerment.
Et je pense que là, oui, j'ai peut-être plus de "pouvoir" dans la relation mono/poly (quoique ça se discute malgré tout), mais je parlerais plus de "capacités" que de "pouvoir".

(c'est un peu brouillon je crois ><)

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Relation pas assez épanouissante

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cactus

le mardi 31 mars 2020 à 21h24

Je me suis retrouvée par 2 fois dans cette situation : l'attente.

2 constats :

- pas les mêmes besoins en terme de rythme de communication, fréquence des rencontres, etc.. On avait pas le même fonctionnement quoi !
Dans certaines relations, les personnes ne se donnent des nouvelles que de temps en temps, ne se voient qu'une fois par an, et ça leur convient très bien, la relation est ainsi.

- le manque d'estime de moi, générant de l'insécurité. Quand j'en ai eu assez de me retrouver tout le temps dans cet état d'attente de l'autre, j'ai eu un sursaut de fierté du genre "Mais merde ! Pourquoi JE m'inflige ça ! Je vaux mieux que ça." De là, j'ai fait du travail sur moi pour m'aimer et cultiver mon estime de moi. Ce qui fait que je suis maintenant plutôt dans le "si ça fonctionne bien, tant mieux. Sinon, tant pis, c'est pas grave mais je n'ai pas besoin de l'autre pour me sentir bien". Bref, ce qui est pour moi du lâcher-prise. Ce qui évite aussi de "courir" après les gens, et avoir l'effet inverse de celui voulu : faire fuir.

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Qu'en pensez vous ?

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cactus

le mardi 31 mars 2020 à 21h09

Get
Cela me parait bien égoïste d'user de sa liberté sans égard pour les souffrances qu'on inflige à d'autres...
Le fait que tu t'occupes seule de la maison et des enfants sans contrepartie ne me parait pas très égalitaire. Et si vous coupiez la semaine en 3, avec des jours où il s'occuperait seul des enfants et de tenir la maison, pendant que toi tu aurais quartier libre pour tes activités/amis/amants ? Peut-être que le simple fait de le proposer lui ouvrirait les yeux sur ses responsabilités...

Tout à fait d'accord, et je trouve la proposition de Get très pertinente ! (+)
De plus, il serait parfaitement injuste que tu n'aies pas les mêmes libertés que lui.

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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cactus

le dimanche 29 mars 2020 à 22h09

J'avais commencé une réponse et puis bon.... ça n'apportera sans doute pas grand chose.

Du coup, j'ai repris le fil depuis le début : certains aspects évoqués - par exemple la notion d'"empowerment" que Siesta et bouquetfleuri évoquent page 1 - me font pas mal réfléchir.
J'ai pas fini la lecture....

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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cactus

le dimanche 29 mars 2020 à 15h37

artichaut
Disons que j'ai le sentiment que ramener de but-en-blanc dans un couple mono-de-fait historique (ou encore pire dans un couple mono-par-choix) la décision personnelle de "je vais voir ailleurs, mais je te le dis", ça me semble de l'adultère déculpabilisé, ou encore se dédouaner de l'impact que ça peut avoir sur l'autre.

Et trop souvent ça me semble présenté justement comme un choix "purement personnel" (libéral même si on veut), qui en fait n'est autre qu'un choix imposé à l'autre (autre qui souvent n'a pas beaucoup d'autres solutions que d'accepter).

Bien sûr, qu'en-soi c'est un choix personnel, mais quid de ce que ça produit chez l'autre ?

Je ne suis pas d'accord, faire un choix personnel ça ne dédouane pas de se préoccuper de ce que ça provoque chez l'autre et d'être attentif à comment l'autre le vit, d'en discuter, de réajuster, etc...
C'est pas "je fais ce choix, démerdes-toi avec", c'est "je fais ce choix, mais j'ai les oreilles grandes ouvertes et j'essaie de t'aider à bien le vivre s'il t'impacte".

artichaut
J'ai le sentiment, que pour amener ça dans un couple historique mono-de-fait, ça demande déjà beaucoup de déconstruction commune en amont, c'est à dire prendre acte de ce que l'on a soi-même —au moins par omission— fait exister pendant plusieurs années le schéma monogame et tout ce qui va avec.

Alors, peut-être que dans mon/notre cas, nous avions une sorte de "terreau fertile" à cette déconstruction puisque l'un comme l'autre ne sommes pas enclins à rentrer facilement dans les schémas établis, du moins pas de façon non réfléchie, et que j'ai toujours exprimé une sorte d'indépendance personnelle, qui parait logique à mon conjoint.

artichaut
C'est là la différence avec la moto. En te mettant en couple hétéro-mono-de-fait tu ne t'es généralement pas engagé·e à ne pas faire de moto, mais tu t'engages socialement de fait (surtout si t'habites ensemble, et encore pire si t'es marié·e), à ne pas aller voir ailleurs. C'est un contrat tacite (sauf décision commune de faire autrement bien sûr !).

Tu t'engages socialement de fait à "ne pas aller voir ailleurs", par non conscience qu'il est possible de faire autrement. C'est bien là ce qui m'énerve, et les amours plurielles est loin d'être le seul exemple de "contrat tacite" ou de "c'est comme ça qu'il faut faire" qui me hérisse le poil dans le fonctionnement sociétal.

Cela dit, j'ai pris l'exemple de la moto a dessein puisque je connais un couple dans lequel monsieur, en se mettant en couple avec madame, s'est engagé à laisser tomber la moto... (mais je suis d'accord avec to "généralement", mon exemple est un cas particulier).

artichaut
Du coup, a minima, ça me semble à amener sur la table, non pas en mode "j'ai pris cette décision, démerdes toi avec" (qui me semble une forme d'abus de pouvoir dans le couple) mais en mode : "la situation actuelle ne me convient plus, si on veut continuer, nous avons un travail de couple à faire". Donc oui il me semble y avoir un nous quelque part.

Il y a un "nous" dans la gestion des sentiments et émotions négatifs que le contexte peut générer, comme c'est le cas pour n'importe quel élément qui génère de la tension et du mal-être dans toute relation : c'est pas les sources de tension qui manquent et qui nécessitent un travail de couple, sans même parler de polyamour.


artichaut
- est-ce que l'autre, à lui/elle aussi la possibilité de prendre de telle décisions ?
- qu'est-ce que ça me ferais à moi si l'autre m'annonçais ça ?
- est-ce que je souhaite vraiment et sincèrement que l'autre puisse prendre pareillement de telle décisions ?
- etc

ça serait complètement intenable et profondément injuste si l'un le pouvait et l'autre pas !

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Discussion : Mono / Poly, un déséquilibre de pouvoirs ?

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cactus

le dimanche 29 mars 2020 à 13h00

Bon, j'ai pas non plus lu/relu tout le fil de discussion, et je m'excuse par avance si je suis à côté de la plaque, mais dans ton post @artichaut, il y a vraiment un truc qui m'interpelle, c'est ça :

artichaut
Le principal déséquilibre de pouvoir que je vois du point de vue du mono, c'est dans un couple mono-de-fait installé depuis longue date, lorsque l'un·e des protagonistes veut "ouvrir le couple" et tente de convaincre l'autre.
Ceci a déjà été traité dans le fil, et reviens souvent sur le tapis sur ce forum.
Je ne pense pas qu'on puisse pourtant parler de déséquilibre de pouvoir entre poly et mono, car pour moi à ce stade il y a juste 2 monos-de-fait qui tente d'emmener leur couple dans leur sens, contre le gré de l'autre.

J'ai vraiment, mais alors vraiment, du mal avec la vision "les amours plurielles, c'est un choix de couple" et la notion "d'ouvrir le couple". Je ne le vois pas comme ça du tout, et le le vit pas comme ça non plus.

Le mot "convaincre" me gène vraiment : convaincre de quoi ?
Je n'ai pas "convaincu" mon conjoint, je lui ai expliqué ce que j'avais décidé de faire. Là où on discute, c'est sur ce qui peut lui faire peur, le rendre triste, en colère, etc.... de façon à ce que ce choix l'impacte le moins possible.
Je ne tente pas d'emmener mon "couple historique" dans un sens comme dans un autre, ce choix, je l'ai fait pour moi, pas en ayant en tête mon couple historique.
Pour moi, c'est mon choix personnel, individuel, comme n'importe quel autre choix de vie ni plus ni moins.

Il peut être impactant logistiquement parlant dans une relation installée de longue date, avec une maison commune et des enfants, mais moins que de dire "je veux aller bosser dans telle ville à l'autre bout de la France", ou alors, "je ne veux plus habiter à la campagne mais à la ville".
C'est un choix personnel comme de dire "je veux faire de la moto". Si le mono n'a pas envie de faire de la moto, a peur de faire de la moto, ben je ne vais pas l'emmener faire de la moto hein. Et je ne vois pas au nom de quoi il m'empêcherait de faire de la moto. Là où on discutera, ça sera sur les aspects logistiques - temps passé à faire de la moto, etc...et aussi s'il a peur pour moi parce que je fais de la moto - sachant que financièrement, il est bien entendu que j'assume complètement mon amour de la moto, puisque ça ne concerne pas le mono.

Ce qui complique les choses, c'est la vision imposée du couple (fusionnel), de l'amour (exclusif), du rapport au corps et à l'appartenance des corps, mais franchement, est-ce qu'il devrait au fond - si notre sociéte ne mettait pas tout ces enjeux sur le couple, le sexe, l'amour - y avoir une réelle différence entre choisir de cultiver plusieurs relations sentimentales en parallèle et faire de la moto ?

Je trouve que cette vision "amours plurielles = choix de couple" - je raccourcis volontairement hein - génère justement plein de problèmes!

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Discussion : Comment savoir si je suis polyamoureuse ?

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cactus

le samedi 28 mars 2020 à 10h31

Hello,

En fait, être "polyamoureux.se", ce n'est pas être amoureux.e de plusieurs personne à la fois.
Ce n'est pas un état. C'est un choix de vie éclairé qui

1. t'amène éventuellement à cultiver plusieurs relations sentimentales en parallèle, ("éventuellement" parce qu'on peut être poly et ne pas avoir de relations du tout, simplement on sait que c'est ce mode relationnel qu'on désire pour soi) ;

2. en toute transparence pour toutes les personnes impliquées, qui sont ok avec la non-exclusivité et qui ont elles aussi la liberté de cultiver plusieurs relation bien-entendu ;

3. accessoirement - ou pas - ce choix de vie engage une réflexion profonde sur le couple, sa déconstruction sociale et celle des schémas établis, ce qu'est une relation, ce qu'est le sentiment amoureux, etc...

Soit dit en passant,"être amoureux" et "être poly", c'est pas forcément complètement lié, certain.es poly disent ne jamais "être tombé amoureux", ils entretiennent cependant des relations plurielles, l'amour c'est un truc qu'on ressent tous.tes différemment, même si des patterns peuvent être communs.

FleurDuSoleil
Comment le savoir, comment en être sûre ?

J'en sais rien... en se renseignant (ta démarche), en essayant ?

FleurDuSoleil
Est-ce que certains d'entre vous ont été consulté un spécialiste pour avoir des réponses ?

Heuuu... non. Quand j'en ai eu marre d'avoir des sentiments forts pour des personnes sans que ça efface les sentiments déjà présents pour d'autres, j'ai fini par me poser de grosses questions, et comme toi j'ai atterri ici.
J'ai réalisé que les amours plurielles, c'était ce qui me convenait, aussi parce que ça colle bien avec mes valeurs personnelles. Je me suis reconnue dans ce mode de vie (qui m'aide aussi à mieux me comprendre moi, parce que ça implique aussi de réaliser un gros travail sur soi).

FleurDuSoleil
Comme vous l'aurez compris, je suis preneuse de conseils, de livres/études/films sur le sujet et pourquoi pas de contacts pour en discuter.

Côté bouquins, j'en ai lu assez peu au final (Françoise Simpère, le guide des amours plurielles est celui qui m'a le plus parlé pour le moment), j'ai lu beaucoup beaucoup beaucoup de témoignages ici qui m'ont aidé à réfléchir sur tout ça.
Et il y a qq vidéos et podcast que je garde sous le coude pour envoyer à mes ami.es afin de leur faire toucher du doigt le truc, par exemple :

https://podcast.ausha.co/amours-plurielles-le-debu...

Y'a un reportage ici : https://youtu.be/PrG4kqVPtoY
Il y en avait un sur viméo que j'aimais beaucoup mais que je n'ai pas retrouvé (arf, c'est dommage, il était bien ce documentaire).

Sinon, une émission récente sur France Inter, en replay : https://www.franceinter.fr/emissions/modern-love/m...

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Perdu dans mes sentiments

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cactus

le jeudi 26 mars 2020 à 22h50

Je vais plussoyer - comme on dit - sur la réponse d'@alinea7 :

L'important n'est pas de savoir qui est fautif et qui ne l'est pas, l'important c'est que vous en parliez, c'est de communiquer vos ressentis et de creuser.

Sortez vos pelles et vos pioches, la frontale et essayez de comprendre pourquoi vous ressentez ce que vous ressentez, et ce que vous pouvez faire pour que ça aille mieux, pour l'un comme pour l'autre (pourquoi tu t'es senti trahi, pourquoi elle s'est sentie déçue, qu'est-ce qui provoque ton insécurité si elle est présente...). C'est facile à dire, moins facile à faire, mais néanmoins indispensable.

Par ailleurs, cette histoire de sms me rappelle un article d'Audren...

https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2013/0...

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Rupture, rebond et renouveau.

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cactus

le jeudi 26 mars 2020 à 22h31

Bonjour colibri-bleu,

Juste une remarque, qui n'est pas une critique mais une réaction de ma part qui vaut ce qu'elle vaut : je suis toujours interpellée par les démarches "de couple".
Pour moi, les amours plurielles constitue un choix de vie individuel, le couple n'a presque rien à voir là-dedans.... (et presque, ce choix de vie le remet justement en cause, ce fameux couple...).

Pour ce qui est des rencontres, je suis plutôt partisane du laisser venir et des rencontres non programmées, des heureux hasards de la vie, et en même temps, j'ai rencontré un de mes amoureux sur un site, donc... :P

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Discussion : Démarrage en polyamour ?

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cactus

le jeudi 26 mars 2020 à 22h23

Quelque chose m'échappe : tu dis que tu as de la rancœur envers F, mais elle semble pourtant avoir fait preuve d’éthique d'après ce que tu dis?
Que tu en veuilles à ton conjoint, je le comprends, mais pourquoi lui en veux-tu à elle?

libellulle
Pour l'instant F de son côté ne souhaite pas poursuivre leur relation dans les conditions dans laquelle celle-ci existait. C'est à dire dans le mensonge et la tromperie.
Mon mari m'explique que F n'avait pas conscience qu'il m'avait caché et menti complètement concernant cette relation. En le sachant et en le comprenant, elle a souhaité mettre fin à leur histoire.

libellulle
Ces derniers jours, j'ai écrit un courrier à l'intention de F dans lequel je lui fais part de mes sentiments, de ma rancoeur et de mes questionnements. Je ne lui ai pas envoyé à ce jour. Mais rien que le fait de mettre tout ça par écrit m'a bien brassé. Et je me rends compte que j'ai beaucoup trop de rancoeur à ce jour et de "couleuvre à avaler" comme tu dis pour accepter un quelconque rapprochement entre F et mon mari pour l'instant. J'ai le sentiment que je leur ferai un cadeau alors que eux n'ont vraiment pas été à la hauteur et ne m'en ont fait aucun...

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Discussion : Confinement, polyamour et hiérarchies sentimentales

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cactus

le jeudi 26 mars 2020 à 22h13

Bonjour feuilledepapier,

artichaut
Ne pas se voir pendant 14 ou 40 jours n'a jamais tué personne. Si c'est le choix de tel ou telle (voire un choix collectivement décidé, au sein d'un polycule) soite. Il n'y a rien à redire à ça. À condition toutefois que ce soit pratiqué, pensé, vécu, comme un truc temporaire. Que ce soit non stigmatisant pour les un·e·s, les autres. Que la solidarité persiste à primer sur le dénigrement ou l'isolement. Qu'un regain de soutien affectif accompagne la démarche. etc.
…et ça me semble moins simple que ça n'en a l'air.

Dans le cadre d'une relation à distance, ne pas se voir pendant 40 jours est sûrement répandu.
Avec mon amoureux on se voit tous les 2 ou 3 mois, je n'ai l'occasion de voir un de mes amours que tous les mois ou les 2 mois...
D'autres personnes en relation ne se voient qu'une fois par an, voire plus rarement.

Néanmoins, ne pas se voir souvent ne veut pas dire que les interactions ne sont pas quotidiennes.

feuilledepapier
Le problème à mes yeux c'est que le confinement creuse les hiérarchies et les asymétries, il fausse la simplicité des rapports. Dans le passé, il m'est arrivé plusieurs fois de préférer rentrer auprès de mon compagnon plutôt que de rester chez mon amoureuse. C'était un choix (pas toujours facile, mais finalement assumé).
Là, ce n'est plus de l'ordre du choix quotidien. Enfin, j'ai décidé de vivre avec mon compagnon (et je suis très contente), mais je n'ai plus le choix de faire autrement.

Mais d'autres situations génèrent des contraintes du même type : j'ai 2 enfants avec mon amoureux le plus ancien, avec lequel je vis. La logistique familiale impose des contraintes qui ne laissent pas la place à l'improvisation.
Je ne le vois pas comme une hiérarchisation, pour moi mes amours ou mes amoureux ont tous la même importance dans ma tête.
Mais il faudrait demander à mon amoureux comment il vit notre relation avec ce qu'elle comporte de contraintes : la distance physique, les contraintes logistiques.

EDIT : il dit texto "que si les règles et contraintes sont actées et posées dès le départ, l’intégration se fait naturellement et de manière plus fluide."

feuilledepapier
Du coup, des fois je me retrouve à penser à l'autre personne alors que je suis avec mon compagnon. Ça me met mal à l'aise. Il m'a dit qu'il préfère ne pas avoir trop de détails de mon autre relation (c'est son choix, après des longues discussions), alors je ne suis pas vraiment en mesure de partager cela avec lui.

Je suis incapable de "cloisonner" mes pensées : ça n'est pas parce que je suis avec l'un que je ne pense pas aux autres, et je ne me l'interdit pas, de toute façon je ne sais pas faire.
Les personnes que j'aime sont avec moi en permanence en qq sorte....
En revanche, mon amoureux le plus ancien préfère également en savoir le moins possible, donc j'essaie de faire attention à ne pas l'envahir avec mes autres amours : ça lui permet de bien vivre mon choix relationnel.

feuilledepapier
D'habitude quand c'est le cas, je m'organise pour qu'on puisse se voir avec l'autre personne et je rentre tranquille. Mais là ce n'est pas possible. Cela me triture.

Comme si ta relation était à l'autre bout du monde au final ;)

feuilledepapier
Et l'autre personne, qui est en confinement seule, dans un studio parisien, commence à souffrir vraiment de l'isolement. Du coup, nous nous téléphonons et écrivons bien plus que ce que nous faisons normalement...

ça serait vrai aussi pour un.e ami.e qui vivrait seule et à qui tu voudrais apporter du soutient non?

feuilledepapier
et parfois j'arrive à me dire que si j'étais vraiment amoureuse, je franchirais les dangers et j'envisagerais un déplacement, au-delà de son côté vraiment irresponsable. Mais je ne le fais pas, d'autant plus que je suis bien ici. Et je développe un sens de culpabilité. Mon amoureuse me rassure et dit que finalement elle non plus elle ne se sent pas de casser le confinement pour qu'on se voie. Mais je me retrouve certainement dans une position plus confortable que la sienne.

Nous avions prévu de partir en w-end la semaine prochaine avec mon amoureux, évidemment nous avons annulé. Si tout va bien, ce n'est que partie remise.
Si j'avais été célibataire avec plusieurs amoureux, j'aurais probablement opté pour rester célibataire le temps du confinement, tout en interagissant au maximum avec eux.

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : café polyamour de Nîmes #01

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cactus

le mercredi 11 mars 2020 à 22h55

Ahhh, je m'étais dit que je ne pourrai pas y participer mais si c'est le 20 mars, y'a moyen que je puisse venir ! :)

J'enverrai un mail quand je serai sûre de ma participation.

En tout cas, je dis bravo aussi! (+)

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Discussion : Membres du grand sud ouest, où êtes vous ?

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cactus

le mardi 28 janvier 2020 à 20h11

Heuu, ben si c'est pour poster sur la page, c'est sûr, c'est moins pratique :P

Si c'est pour participer à un café poly annoncé, dans la grande majorité des cas, il suffit simplement de se rendre sur le lieu à l'heure indiqués.

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Discussion : Membres du grand sud ouest, où êtes vous ?

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cactus

le lundi 27 janvier 2020 à 19h00

Les groupes FB publics comme celui des Polybulles ou celui du groupe polyamour peuvent se consulter sans être connecté à FB - ce qui est mon cas puisque je n'ai pas de compte FB - donc de façon "anonyme".

Quand le popup "Voir plus de contenu de... " qui propose de se connecter ou de créer un compte apparaît, il suffit de cliquer sur le lien "Plus tard" en bas du popup ; ça permet le lire le contenu de la page quand même.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Je le bloque

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cactus

le jeudi 23 janvier 2020 à 22h00

Bon, ben j'arrive un peu à la fin et je vais peut-être prendre le contre-pied de ce qui a été dit et être assez rentre-dedans, mais je ne crois pas que tu puisses espérer une relation avec une personne non exclusive si tu essaies d'avoir autant de contrôle sur la vie privée de cette personne. Et je ne suis pas sûre que ça soit une bonne chose dans tous les cas, exclusivité ou pas.

Perso, ça me serait proprement insupportable que mes amoureux me demandent des comptes sur ce que je fais, où je vais et avec qui, et je ne demande pas la permission ; ça serait plutôt du genre "J'aimerais m'absenter le 10 janvier au soir, est-ce que logistiquement c'est possible pour toi?"
Ensuite, je communique ou pas dessus, au besoin.

Donc on s'arrange sur les aspects pratiques, ça c'est évident, on a des accords sur le volume de mes temps d'absence notamment avec la personne avec qui je vis, car on a une logistique familiale à assumer, et pour moi c'est important de consacrer du temps de qualité à chaque personne que j'aime, mais ensuite ça concerne ma liberté de mouvement et d'actions, et personne ne m'imposerait de droit de veto sur avec qui je relationne.

Tu avais proposé de ne pas savoir où il allait et ce qu'il faisait. Sais-tu pourquoi il ne voulait pas? parce que ça me parait tout à fait pertinent comme proposition.

Quand tu dis que tu ne veux pas qu'il aille aux mêmes endroits que vous, et que tu ne comprends pas dans ce cas où est la différence, ben la différence c'est que vous êtes justement 2 personnes différentes, et que même dans un endroit identique, on ne vit pas la même chose en fonction de avec qui on est. C'est pas mieux, pas moins bien, différent.

Je ne dis pas qu'il est tout blanc hein, loin de là, et je pense que le courage lui fait défaut quand il s'agit d'expliquer ses limites à lui, peut-être parce qu'il sent justement qu'il y a un trop grand décalage entre ta vision des choses et la sienne. Et il n'améliore pas ton manque de confiance en lui et en toi évidemment quand il promet qqch qu'il sait ne pas être tenable, et qu'il fait l'inverse de ce qu'il a promis. Sauf que dans ce cas, c'est voué à l'échec (après peut-être que je me trompe complètement et que c'est une personne toxique et qui manipule ses relations hein!)

Ce qui m'a choqué aussi dans cette discussion, ce sont les jugements de valeur sur le fait d'"être un coureur de jupons" et sur le "papillonnage". Ces jugements, ils sont issus d'une vision normée de ce qu'est une relation, avec une connotation péjorative, alors qu'en vrai, il n'y a rien de honteux à être un "coureur de jupons" ou à papillonner, tant que toutes les personnes concernées sont ok avec ça et qu'il n'y a pas de souffrance psychologique.
Les amours plurielles, c'est aussi concevoir les relations différemment, et ça tape là où ça fait mal en terme de confiance en soi, ce qui perso me permet justement de comprendre mon fonctionnement et de travailler sur mes blessures et mes déclencheurs.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Lettre de remerciements à la non exclusivité amoureuse et sexuelle

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cactus

le jeudi 23 janvier 2020 à 07h50

J'ai qu'un truc à dire : wow !!

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Discussion : Ententes et libertés individuelles, je souffre

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cactus

le mardi 21 janvier 2020 à 21h41

artichaut
Cette phrase m'a fait réfléchir. Et je ne sais pas exactement quoi en penser…

J'aime bien ces histoires d'échelle de 1 à 10 pour ce qu'elles nous permettent de comprendre/estimer/relativiser un ressentis.

Le "1" de ton échelle me questionne. Pourquoi "je le fais sans effort" et pas "je suis hyper content·e de le faire" ?

Parce que je suis partie du principe qu'on parle de contrainte, et de fait, si c'est une contrainte, elle me "coûte". Si je suis hyper contente de le faire, dans ma tête ce n'est pas catégorisé comme "contrainte", donc c'est hors échelle ;)

laurent59
Maintenant, j'aimerais que tu creuse sur le 'droit de regard' dont tu parles car c'est un sujet qui m'interroge aussi. Chaque relation me demandait quand j'étais avec l'autre, par exemple. Est ce pour toi un droit de regard ?

Non, ce que je voulais dire par droit de regard, c'est le veto que pourrait mettre une personne à ce que tu relationnes ou pas avec une autre, ce qui pour moi n'est pas recevable. J'ai peut-être employé le terme "droit de regard" de façon abusive/inadéquate. J'ai évoqué ça parce que c'est ce que j'ai compris quand tu as écrit :
"A m'a dit qu'elle n'avait pas eu le choix que d’accepter ma relation avec B lorsqu'elle est revenue avec moi et que ce n'était pas respectueux de sa liberté de choix.
Quant à B elle m'a dit que même si j'avais annoncé être polyamoureux elle n'avait pas eu le choix quand j'avais décidé de me remettre avec A."

Cela dit, ce que tu évoques dans "Chaque relation me demandait quand j'étais avec l'autre" fait partie, dans mon mode de fonctionnement, de la transparence à avoir entre les relations SAUF si on me demande explicitement de ne pas donner cette information.
Mais dans ce cas, ça veut dire aussi que je vais chercher à comprendre pourquoi on me demande cette opacité, qu'est-ce que ça remue chez l'autre de savoir.

laurent59
@ourscalin
Sauf que A et B m'ont demandé que je ne parle pas de ces personnes à mon autre relation (jalousie, faible estime de soi, volonté de gardé une intimité de couple 'absolu', toussa) et que j'ai donc eu régulièrement eu l'impression d'être entre l'enclume et le marteau (et je le répète, je n'ai jamais demandé à personne de changer, dans ma philosophie le changement ne peut venir que de soit).

ça serait intéressant de savoir comment elles ont réagit l'une et l'autre quand tu as évoqué cette demande de l'une comme de l'autre de respect de vie privée. Vu qu'elles avaient toutes les 2 le même besoin là-dessus, j'imagine qu'elle pouvaient se comprendre?

Je suis en accord avec la vision d' @artichaut, sur les points suivants :

artichaut
Sur le droit de regard je ne pense pas qu'on puisse énoncer des vérités toutes faites et transposables.
Mais ce qui m'a fait réfléchir, moi, dans des cas similaires, c'est de se demander : D'où vient cette exigence de droit de regard ? Que recèle t-elle ?

J'aurais tendance à fonctionner comme suit :
- une base de transparence sur mes temps hors relation (avec qui je suis)
- ensuite, si besoin de précisions, comprendre pourquoi la personne demande ces précisions, quel est le besoin caché derrière.

artichaut
J'ai l'impression qu'on ne dit pas assez qu'entrer en polyamour c'est entrer dans des relations qui ne sont pas monogames, donc qui ne fonctionnent pas avec les même critères.

Le polyamour n'est pas l'addition de plusieurs relations mono. C'est —il me semble — (commencer à) penser les relations autrement.

artichaut
C'est qu'il ne suffit pas de dire "Au fait je suis poly, j'espère que ça te va ?" (je dis pas que c'est ce que tu as fait @laurent59 ) mais expliquer en long, en large et en travers c'est quoi le polyamour, en quoi c'est radicalement différent, les bons et les mauvais côté, etc.

C'est ce que je voulais dire par "j'ai l'impression que les personnes non familières avec le concept, et à qui on annonce au tout début "je suis polyamoureux.se" ne réalisent pas vraiment dans quoi elles s'engagent au final, et disent "oui, ok" sans pour autant comprendre à quoi elle disent oui."
Et je crois que dans ce cas, j'aurais envie de prendre des exemples très concrets, probablement parce que j'ai souvent moi-même du mal à me projeter dans un concept si on ne me donne pas des exemples très pragmatiques de ce que ça peut donner, genre "Ok, mais ça veut dire quoi exactement ?"

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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