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Discussion : [Lexique] Polyamorie vs Polyamour

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2020 à 12h42

Bonjour Madame Simpère :-D ,

Je peux être amoureuse sans désirer. Et je ne peux aimer sans être amoureuse. Par contre, je peux désirer sans aimer, ça oui. Pas souvent mais cela arrive.

On m'a souvent reprocher de confondre l'état amoureux (pas obligatoirement passionnel) et l'amour. On m'a souvent reprocher aussi de savoir différencié amitié et amour, qui relèvent pour moi d'un ressenti (ou émotion) intérieur différent. Vous m'avez écrit un jour, ici même, que vous ne compreniez pas, étant donné que je ne sexualisais pas mes relations, que je fasse la différence entre une amitié tactile et un amour sans sexe. Et sur ce point, nous ne nous comprendrons jamais. La camaraderie amoureuse n'a pour moi aucun sens, je ne peux même pas en avoir une perception. D'ailleurs Yves-Alexandre Thalmann, que j'aime vraiment beaucoup, m'offre l'opportunité d'être en désaccord sur un seul point avec lui. Je crois que c'est dans "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" où il exprime que la frontière entre amitié et amour est floue. Je ne peux pas percevoir ce flou, sauf peut être dans l'espace temps du début relationnel, où l'intellect malheureusement vient semer le trouble fête quasi systématiquement. Je n'ai donc jamais repris le terme de lutinage pour me définir, car je n'en comprends absolument pas l'idée. Ce ne sont pas des critiques, juste une opinion différente et une perception de ma vie qui font me sentir complètement étrangère à tout ceci. Aussi, je me moque de l'historique des mots, puisque polyaffective me correspond, suivant ma définition bien entendu.

En revanche, je rejoins sur la diversité des formes relationnelles. La notion de "couple" n'a plus pour moi le sens conventionnel. Du coup, je n'emploi plus ce mot, pas plus que le terme mariage (et dérivés) pour qualifier "couple".

Egalement, l'utilisation tout azimut du terme polyamour amalgamé à..., me dérange, là j'en conviens. J'ai souvent lu que "polyamorie" était le reflet du livre "la salope éthique" dans lequel je ne me suis jamais reconnue. Aussi, ce mot n'a pas pour moi valeur de refléter ma perception, qu'elle soit au niveau sensoriel, comme au niveau intellectuel.

Heureuse de vous avoir lu (+)

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Discussion : Des questions surgissent...

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2020 à 10h03

@Sophie72. Je me trompe peut-être. J'ai cette impression d'un manque, mais pas nécessairement là où tu le places. En quoi avoir des passions différentes empêchent le partage ? Un exemple, si je rentre d'une rando avec le bienfait que celle-ci m'a apporté, je "contamine" de mon nouvel état de bienfait. Donc, je partage.

Si tu as des dons, et que tu veuilles les développer, fais-le. Tu en partageras le fruit de ce développement. Ce que cela t'apporte. Et avec internet, tu trouveras facilement des forums pour partager d'une façon plus concrète. Partager veut dire partager, créer des liens se suffisent à eux-mêmes parfois. L'amour, il survient... ou pas. Et même quand il survient, la déclaration n'est pas obligatoirement à envisager. L'amitié c'est profond également.

Pour ce qui est de la sexualité, je confirme. Une personne qui connait le corps, les réactions... de l'autre, c'est génial. Aujourd'hui, je délaisse tout ce qui est orgasme (si ça vient tant mieux, sinon je ne cherche pas à ce qu'il arrive), je privilégie la tendresse qui me fait tellement de bien. En revanche, pour avoir vécu cette "quête", je comprends parfaitement :-D . Peut-être devriez-vous inventer des jeux pour "oser" différemment ?

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Discussion : Polyamour Quantique

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2020 à 09h45

Bonjour @oO0, de retour :-D . Comment vas-tu ? Heureuse de te lire à nouveau :-D

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Discussion : Démarrage rempli de doute.

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bonheur

le mercredi 28 octobre 2020 à 09h42

@Toinou (+)

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Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

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bonheur

le mardi 27 octobre 2020 à 08h12

Pour ce qui est de définir le polyamour. Yves-Alexandre Thalmann exprime dans "vertus du polyamour" sa définition du polyamour mais également, et je trouve cela pertinent, ce que le polyamour N'EST PAS.

Je rejoins @Siestacorta, il ne faut pas que le polyamour nécessite un doctorat et qu'il soit facilement compréhensible.

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Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

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bonheur

le lundi 26 octobre 2020 à 20h26

La philosophie n'est pas suffisamment abordée dans la définition. Toutefois, il y a amalgame avec "couple ouvert" et/ou "relations libres", qui en soit ne signifie pas polyamour.

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Discussion : Des questions surgissent...

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bonheur

le lundi 26 octobre 2020 à 10h41

Sophie72
Je le sais que la beauté est intérieure mais j'ignore pourquoi j'ai toujours le sentiment que cela est vrai pour tous sauf pour moi.

:-/ Tu es unique. En revanche, la beauté intérieure, c'est certainement humainement universel.

Sophie72
Je crois que mon mec ne peut que très difficilement sortir du "moule". Pourtant c'est quelqu'un de pas du tout rigide et pas du tout à cheval sur les règles. C'est justement parce qu'il les transgressait un peu que j'ai sans doute été très attiré par lui et c'est encore ce côté là qui me séduit 30 ans plus tard, mais je sens que concernant l'amour, ses idées sont un peu "figées" dans le temps. Bon ceci dit, je ne suis pas certaine de chercher de véritables changements et même ce que tu évoques me parait très éloigné de mes "aspirations".

Je crois, et là évidemment je tombe à côté de la plaque peut-être, c'est la liberté de la non contrainte. Du coup, tu aimerais sortir du moule et attend son acceptation, sauf que du coup, tu es dépendante. Les "changements" sont parfois d'abord intérieur avant de pouvoir se révéler comme vecteur de vie. Tu associes toi et ton "mec" comme étant unique et donc tu te conforme à ce "nous" impérieux. Le "nous" ne doit pas étouffer chaque "je" et doit respecter tout le monde. Après, tu n'es sans doute pas poly, enfin pas actuellement, mais tes "aspirations" ne sont pas possibles en l'état. D'ailleurs, le hic vient peut-être qu'il te faut comprendre la teneur de celles-ci. Tu sais que le moule n'est pas pour toi, pour que tu t'épanouisses, sauf que tu ne sais pas encore définir ce hors-moule qui te sublimerait.
C'est ma perception, pas une réalité. Tu pioches dans mes mots ce qui te fait avancer et tu délaisses si ce n'est pas le cas.

Sophie72
Ce que j'essaie de dire sans doute maladroitement c'est que chaque personne qui s'intéresse à moi et avec laquelle j'ai un bon "feeling" qu'il s'agisse de sentiments amoureux ou d'amitié ou de simple sympathie, va mettre en lumière certaines facettes de moi qui sont parfois dans l'ombre. Tu as raison de dire que c'est à nous de ne pas laisser ces facettes de nous dans l'ombre, sauf que parfois nous-mêmes ne les voyions plus et que c'est dans la relation nouvelle qu'elles nous ré-apparaissent. D'où ma question sur l'impact à ce niveau des relations amoureuses plurielles.

Je ne vais peut-être faire une citation mot-à-mot de Julien Doré, sauf que dans l'une de ses dernières chansons il indique à propos des ombres que l'on ne peut les changer, on peut juste les éclairer. Je trouve cela très intéressant, comme propos.

Nous n'avons pas assez d'une vie pour éclairer nos richesses individuelles. Surtout dans une société qui désire plier tout le monde dans un moule au lieu d'encourager l'épanouissement personnel. Alors ma question sera simple @Sophie72 : lorsqu'une personne met en lumière une facette de toi, qu'elle posture adoptes-tu ?

Laissons tomber pour l'instant les amours plurielles, et concentrons-nous sur une connaissance de toi et de toutes les facettes hors-normes de toi. Que fais-tu, en aparté de toutes formes de relationnel, de ces facettes et des révélations liées ?

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Discussion : Ma femme semble polyamoureuse mais ne me dit rien...

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bonheur

le vendredi 23 octobre 2020 à 20h34

J'utilise souvent des anecdotes de ma vie, pour illustrer mes propos. Je trouve que ça parle plus qu'un discours "théorique".

J'ai participé récemment à un diner familial. L'un des convives a été quitté par sa femme, divorce, vente de la maison... A un moment, il a indiqué que son ex communiquait via internet et qu'il n'était pas au courant. Je ne pense pas que ce soit lié à la séparation, c'était des contacts philosophiques, intellectuels. Toutefois, elle s'était rapproché de personnes que lui ne connaissait pas. Elle ne lui en avait pas parlé, car c'était un autre monde. Et je suis en adéquation avec son ex, sans doute n'aurait-il pas été en mesure de s'intégrer dans cet autre monde, vraiment différent.

Toujours est-il que cet homme se questionne, un peu façon lamentation, "oui pourquoi elle ne m'en a parlé ? Elle avait si peu confiance en moi ?" Je lui ai alors demandé s'il était en condition d'entendre ? Je considère en effet le terme "confiance" comme un faux mot. Souvent, il faut parler d'insécurité que de confiance.

Aussi, parlons insécurité. Ce que tu as commencé à faire JeSuisPerdu. Tu parles de protection, de ne pas faire souffrir. La croyance que l'absence de propos permet d'indiquer ce que l'on n'a pas dit, sauf que ça laisse le champ libre à tout l'imaginaire, justifié ou non. D'ailleurs, dans les justifications, il faut s'alerter de l'interprétation. Un message, un coup de fil, un écrit... peuvent parfois avoir plusieurs sens. Et puis, quand on épie, on a des bouts d'informations implicites, pas une cohésion explicite de données.

Faire attention au parcellaire implicite :-/

Donc oui, tu as raison de parler d'interprétation, car s'en ai une. Tu dis qu'elle fait un rituel amoureux ? Euh, si le fait d'enfiler la lingerie qui nous plait, est un rituel amoureux, alors je l'encourage. Le bien être et le bien dans sa peau, qui va avec le bien dans ses dessous, est à valoriser. Et puis, tu la complimentes pour cette attitude ou tu prends cela contre toi. Elle est à un virage dans sa vie :-D . Elle le vit bien, et toi le vit mal. Donc, si tu perçois son bien être, il est fort probable qu'elle perçoive ton mal être (tiens, pourquoi elle ne me dit rien ? Confiance ?...).

Je te propose d'entrer dans sa spirale de bonheur, de découvrir son monde, au travers de son regard et non de surveiller son portable, ses tenues... Si elle se rend belle, dis le lui <3 .

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Discussion : Des questions surgissent...

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bonheur

le vendredi 23 octobre 2020 à 19h43

Sophie72
Oui mais c'est ça que je veux dire. Le souci actuellement c'est que même si mon compagnon connaît toutes mes facettes, il ne prête pas attention à toutes ! Je ne cache pas qui je suis avec lui mais notre relation et notre quotidien ne me permet pas d'exprimer certaines facettes de moi-même et je ressens un manque. Ma question justement c'est :est ce que les relations plurielles permettent de se sentir plus pleinement soi en étant reconnu par les différents amoureux et amoureuses comme plus comme ceci ou plus comme cela ?

Sur ce point, et j'espère ne pas être hors sujet, je crois que c'est plus dans le phénomène d'extra qu'il faut te tourner. Celui-ci peut se vivre avec ton compagnon de vie. Si je prends mon exemple. J'ai été durant 4 ans à vivre ma polyaffectivité, c'est-à-dire sans m'assumer, pensant que j'étais un être bizarre... (le coup du vilain petit canard). Avec mon chéri de vie, nous allions tous les ans en we à rallonge, quitte à poser des congés si besoin, aux salons de l'érotisme de Besançon. La première année, sur une journée, j'avais un petit décolleté et un pantalon. En arrivant, j'ai pris une bouffée d'oxygène dans ce milieu d'érotisme et de sensualité. La seconde année, le décolleté était un peu plus sensuel et j'étais en jupe courte, collant, talons... Et puis, j'y ai fait des achats et comme ça se déroule sur plusieurs jours, j'ai terminé la dernière journée en tenue que je ne me promènerais pas dans la rue ainsi. J'ai découvert que j'étais regardé et admiré (bon là, ça reste encore aujourd'hui un mystère pour moi). Je me suis faite abordée, mon chéri à mes côtés, tout heureux que je plaise et que je sache doser toute seule, comme une grande les avances toute en douceur et à la mesure de mes intentions. Au final, nous avons découvert beaucoup. A la fois individuellement (que je prenais plaisir à de l'exhibition, à du voyeurisme, voire à une forme de petite provocation sensuelle, qu'une femme pouvait m'émoustiller également), à la fois collectivement. Nous avons franchi le pas d'une sexualité, afin d'un agrément de la sexualité atypique, que nous n'aurions pas même envisager auparavant. La norme confine aussi sous tous ces plans, à l'intérieur même d'une relation (et aussi si elle est mono).

Vous pouvez très bien, si les deux désirent cette expérience (pas obligatoirement dans ce milieu) sortir du moule, c'est jouable, et cela ENSEMBLE. Après on y adjoint ou non du sexe extérieur ou de l'amour affectif extérieur, puisque moi j'en avais déjà (pour l'affect).

La beauté : elle est principalement intérieur. Le corps est une façade. Si l'on reprend mon vécu ci-dessus raconter, c'est en effet l'extérieur que j'exhibais et il ne correspond en rien du tout aux "critères" actuels. 1m50 pour 70 kg, je te laisse visualiser la silhouette. Après, une petite barrique, ça peut être sympa, c'est vrai. Bref, je veux dire, les personnes que j'ai rencontrées là-bas, femmes comme hommes comme (autres), sont venus beaucoup échanger avec moi, sans insister sur des vues physiques. Mon audace d'exhibition attirait à la base, puis les propos, loin d'être superficiels, prenaient le dessus et toujours l'intérieur s'invitait et focalisait l'attention, puis régulait l'intention.

L'attention de l'intérieur fait largement autant de bien, et je crois même plus, que l'attention portée à l'extérieur. Je parle d'un vécu de 3 jours par an, qui me sourcait tellement plus que la majeur partie des autres jours. L'extra, il faut savoir se l'offrir. Sa mémorisation permet tellement !

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Discussion : Nouvelle relation et mensonge. Que faire ?

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bonheur

le vendredi 23 octobre 2020 à 19h22

@Anna-mlda,

Je viens un peu de relire depuis le début. Quelque chose m'apparait maintenant. En fait, il ne ment pas, il exprimer après. J'entends par là, bien que je ne cautionne pas du tout, qu'il discute après et non avant. Il te place ainsi face à un fait accompli.

Je ne crois pas, quand on sors du cadre, quand on s'offre ces instants "volés" à la norme, que l'on soit dans un projet, surtout en début de relation. On vit ces instants magiques sans les anticiper vraiment. Enfin, je les vis ainsi. Le merveilleux est l'instant et la mémoire que j'en garderai (je suis très nostalgie). Ce que je peux affirmer - et attention, je ne parle que de mon vécu, pas du sien - j'aspire à une tranquillité, un apaisement psychologique, surtout si je sais qu'il y aura un caractère éphémère possible et une non reproduction de cette tranche de vie. C'est un peu le décalage avec mon quotidien. Certes je suis une grande communicante, alors je donne et reçois des nouvelles quasi quotidiennement avec les amours extérieurs (qui ne partagent pas ma vie, pas ma maison, pas mon compte bancaire, pas nos enfants...). Toutefois, ce sont des "extras", alors je tiens à bien les vivre, voir à les sublimer. Il y a une énergie, un élan, un enthousiasme, qui ne peuvent avoir une similarité avec ma relation primaire.

Je sais aujourd'hui que, par expérience, celui qui reste est mon compagnon de vie (depuis 1986, nous nous connaissons depuis quasiment toujours). Il me vient d'ailleurs en soutien à chaque rupture, de mon fait ou pas. Je dirai que la compersion intègre aussi cette possibilité. Je ne conçois pas la compersion que dans la réjouissance de la réjouissance, mais aussi dans l'empathie du désagréable et des épreuves à surmonter.

Peut-être que je vais rejoindre @Siestacorta (je ne sais pas), mais s'il revient de son séjour avec une immense peine suite à une rupture avec cette autre personne, qu'en penseras-tu ? Auras-tu de la peine en percevant sa peine, ou alors ta première pensée sera "bien fait". Attention, les deux réactions seraient légitimes ! D'un côté, le fait qu'il se soit libéré l'esprit avant d'aller la rejoindre, en t'orientant sur un non-dit (on peut dire mensonge, au regard de ce que tu m'indiques), ferait que ta première réaction sera que la rancune prendra le dessus, avant l'empathie.

Personnellement, mon compagnon de vie, pense souvent que je suis dans un schéma précis dans mes relations extérieures à notre commun. Or en amour, je suis avant tout dans l'émotionnel et ma vision intérieure ne laisse pas supposer une "planification". En revanche, si je désire organiser une journée ceci ou cela, j'aime planifier. Donc, suivant ce que j'aspire à vivre, je suis parfois dans le précis et d'autre fois dans l'aléatoire.

Un autre point, tu mentionnes la déconstruction et un décalage. Pour réduire celui-ci, il m'est souvent arrivé, puisque je lis beaucoup (développement personnel, philosophie, etc), de confier un passage avec mon compagnon ou un amour, et de converser sur un propos. C'est intéressant, car le propos n'appartient ni à l'un ni à l'autre, et chacun-e peut avoir un avis divergent sans que cela s'oppose obligatoirement. Je trouve intéressant d'instaurer une forme de neutralité à l'origine des discussions.

Tout comme @Siestacorta, j'offre un regard extérieur, ne connaissant que tes quelques mots, et ne pouvant réagir uniquement suivant ce moi intérieur, qui n'est pas toujours compréhensible pour autrui. Et oui, si ce n'est pas adapté, tu le dis et ce n'est pas grave :-D

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Discussion : Nouvelle relation et mensonge. Que faire ?

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bonheur

le vendredi 23 octobre 2020 à 15h59

Bonjour Anna-mlda,

Je ne reviens pas sur les propos de Siestacorta (+) .

La vérité : une voix entendu sur une vidéo d'un des nombreux réseaux sociaux existant. Déjà, attention à la véracité de ces réseaux. De quand date la vidéo ? Perso, je ne vois pas en quoi ça remet en question son séjour seul à la montagne.

Egalement, les questions de l'interprétation. Qu'a-t-il compris de ta capacité de compréhension ? Un exemple tout bête : J'ai actuellement un amour éloigné géographiquement. Lui et moi nous sommes promis de nous voir quand l'opportunité se fera. Avec les restrictions Covid, sa situation compliquée, le financement de sa venue et nos disponibilités... ouch ! Bonjour le casse-tête. Je vis avec quelqu'un et comme mon toit est aussi le sien, j'avais déjà discuter de la possibilité de recevoir, puisque nous pouvons le faire facilement (nous avons une chambre inoccupée, et de l'espace en suffisance). J'ai eu cet homme au téléphone mercredi soir, durant presque une heure :-D . Nous avons beaucoup échanger sur sa situation actuelle qui est complexe et des évolutions possibles. Nous avons aborder nos sujets de perspectives d'avenir individuelles. Nous ne faisons pas de projets commun outre l'envie de se consacrer du temps et de se découvrir réciproquement. Après avoir raccrocher, je demande à mon compagnon de vie s'il est d'accord pour que mon amour puisse venir pour les fêtes de fin d'année. Et là, il me répond : "ah c'était donc ça cet appel ?" Euh, ben oui et pas exactement. Nous avons abordé énormément de sujets différents durant cet appel et aussi rediscuter de cette volonté de se voir et de sa possible venue à cette occasion. Le sujet a été discuté à peine 5 minutes. Que c'est imaginé mon compagnon de vie (on va en rediscuter ce we) ? Que l'on a fait de grands projets, etc... il s'est projeté dans un futur qu'en réalité, mon autre amour et moi-même n'avons fait qu'effleurer. Le simple fait d'être enfin en face à face sera déjà une grande avancée (pour moi en tout cas). Alors que ce nouvel amour et moi prenons le temps de nous apprivoiser gentiment, et je confirme, se trouver en présence sera énorme comme "petit pas" l'un vers l'autre, mon autre amour extrapole déjà des films à sa façon.

Tout ceci pour indiquer que la communication sert aussi à cela. Réduire les décalages, car l'imaginaire n'est pas toujours un allié opportun. @Siestacorta parle d'équilibre durable. C'est pas aisé et communiquer est le seul moyen de réduire au maximum les manques d'équilibre.

Tu te poses 1000 questions ou tu imagines d'innombrables réalités, qui sont virtuelles puisque tu n'as pas la version de la personne la principale concernée, ton amoureux ? Et puis, il y a la troisième personne, elle a aussi sa compréhension, son imagination...

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Discussion : Des questions surgissent...

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bonheur

le mercredi 21 octobre 2020 à 21h04

Je ne connais pas ce livre, je ne l'ai pas lu.

Sophie72
On est forcément un peu différente quand on est avec des amis, avec ses parents, avec ses collègues de travail etc... et même si toutes les facettes de nous-même sont présentes, certaines se sont un peu "éteintes" .

J'en suis justement là de mon développement tout à fait personnel, je l'admets. Je veux impérativement être entière à tout moment, quelque soit le contexte. J'y tiens vraiment, désormais.

Sophie72
Moi par exemple, dans mon rôle de maman, je ne peux pas trop me laisser aller à la feignantise (et pourtant, une part de moi aime flemmarder) et avec 5 enfants, ben on oublie en fait. Dans ma relation avec mon compagnon , je suis sincère mais je ne peux pas discuter longtemps de choses intellectuelles sinon je le saoule ou je fais du monologue. C'est ça ce que je veux dire parce que dans les exemples que donne Esther Perel, il s'agit de femmes et d'hommes qui à force de ne pouvoir pas exprimer certaines facettes de leur personnalité, les ont vu "gommées" et la rencontre avec un(e) autre à réveillé, mis en lumière une de ces facettes. Moi j'ai compris que l'homme dont j'étais tombée amoureuse il y a 10 ans avait remis en lumière mon envie de séduire même un bel homme (quelque chose auquel j'avais renoncé ...et y ai à nouveau renoncé!) . Et puis l'ex-ami a réveillé le plaisir des débats intellectuels et le fait qu'un homme puisse m'apprécier pour cela. C'est de cela dont je souhaitais parler et savoir si en fait les relations plurielles ne permettent pas d'éviter que trop de nos facettes disparaissent sous les contraintes sociétales et la routine.

Je suis extrêmement flemmarde. Bon ok, mes enfants sont aujourd'hui de jeunes adultes, alors mon exemple est mauvais. Sauf que j'aspire à flemmarder à chaque fois qu'il m'est offert de le faire. Ce matin, levée à 11h du matin passé. Après tout le médecin m'a dit de prendre un maximum de repos. Et bien j'ai flemmardé plein pot et ça fait du bien.
Les monologues ou le fait de saouler. Je connais. Je sais aujourd'hui que je suis certainement philo-cognitive. Une personne que j'ennuie, s'éloignera vite de moi et c'est mieux ainsi. C'est une des incompatibilités possibles. Pour moi, même un monologue est mieux que me taire. Après, je m'entoure de personnes qui échangent avec moi, sinon, c'est aussi moi qui m'ennuie. Il n'est pas obligé de s'entourer de liens amoureux pour échanger. On peut avoir des échanges sains, profonds, sur tous types de sujets, sans aimer l'interlocuteur.
On peut pratiquer des activités de loisirs pour satisfaire un éveil. L'épanouissement, s'il nous suit, est à sa place partout et tout le temps. Ce n'est plus une question de personne, c'est une question d'être entière et accepté dans l'intégrité.

J'ignore si j'ai raison. Concentre toi sur ta beauté et non sur ce que tu penses renvoyer. La beauté n'est pas extérieure. Enrichi toi de toutes rencontres.

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Discussion : Des questions surgissent...

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bonheur

le mercredi 21 octobre 2020 à 17h16

Bonjour Sophie72,

J'aurai aimé connaître les références du livre en question.

Se sentir soi ne relève pas de l'entourage. Celui-ci nous offre cette façon de vivre, ou pas. J'entend par là que toutes les facettes de moi m'accompagnent quelque soit l'entourage. Si on me réduit, alors je ne peux m'ouvrir. Ce n'est pas, pour moi, une façon de trouver une pièce de moi chez Pierre et une autre pièce de moi chez Paul... Ce qu'autrui aime de moi, appartient à autrui. Cela me fait plaisir que X aime mon sourire et que Y aime telle attitude de moi. Je tiens à rester dans mon intégrité en toutes circonstances. De toute façon, si on me demande d'être autrement, je me renferme et n'existe plus. Je deviens un pâle et vague reflet d'un truc qui me ressemble, et qui n'est pas moi.

Si on se compare, c'est que l'on suppose que l'autre est qui l'on n'est pas. Et bien, j'affirme qu'en effet, les autres sont autres. En revanche, penser à une "supériorité" me parait idéaliser l'autre.

Une anecdote. J'ai eu un amoureux (qui ne le savait pas encore) dont j'avais évoqué l'existence avec mon chéri de vie. Ils se sont rencontrés lors d'une sortie commune. Et là mon chéri m'indique que je ne lui avais pas dit qu'il était plus jeune, plus grand, plus sportif... que lui. Euh ! c'est par ses remarques que j'en ai pris conscience. En effet, c'était un fait. Cet homme est plus jeune, plus grand et à l'époque très sportif. Et là, mon incompréhension. Qu'est-ce que j'en avais à faire de son âge, sa taille, ses activités de loisirs (toutes sportives) ? Je n'aime pas une date de naissance en lien avec la mienne. Je n'aime pas une taille et non plus ses loisirs que je ne partageais pas. Il en va de même pour sa "beauté" (mise en cause également). Je l'ai connu dans un contexte professionnel où je suis tombée amoureuse de son être, plus intérieur qu'extérieur. Il n'était pas riche, je me fous de l'argent. Il n'était pas disponible (j'entends par là, sa religion et le polyamour étaient difficilement compatibles). Il était juste merveilleux à mon coeur. Il était exceptionnel bien qu'au milieu de dizaines de personnes côtoyées dans le cadre de mon travail. Alors oui, l'éclat de ses yeux. Oui, son sourire. Oui sa peau métisse et ses tâches de rousseur, plutôt peu commun. Oui, un être intérieur magnifique...

Quand j'ai dit à mon chéri tous ces petits quelque choses qui le "sortait du lot", mon chéri a compris que la comparaison, s'il voulait émerger par cela, était mal appréciée. Il avait tout faux.

Voici pour mon "analyse de texte" :-D et mon retour d'expérience <3 .

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Discussion : Recherche de témoignages : enfants avec plusieurs partenaires

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bonheur

le lundi 19 octobre 2020 à 14h29

Bonjour Barbu :-) ,

Comment vivent les fratries, quelque soit les ADN ? Je trouve que cela dépend beaucoup de l'univers où chacun-e évolue. Moi, j'ai été élevée d'une façon classique de la famille nucléaire, et je ne me suis jamais entendue avec mon frère (nous n'étions que deux). Nous avons tôt, jeune adulte, fait notre vie chacun-e de son côté et aujourd'hui, n'avons pas de contacts directs. Nous sommes très différents et n'avons rien à exprimer envers l'autre. J'ai quelques nouvelles par le reste de la famille, parfois. Je pense juste que l'on n'a pas besoin l'un de l'autre et qu'il vaut mieux être chacun-e de son côté qu'en perpétuelle débat contradictoire. Mon frère est constamment dans la vérité absolue et les jeux de pouvoirs. Autrement dit, nous sommes incompatibles de base.

Voilà le témoignage d'une sœur en milieu "normal".

Pour en venir à l'aspect philosophique et psychologique : l'essentiel n'est pas le contexte, surtout aujourd'hui avec les familles recomposées et etc. Les monogames ont des enfants avec des partenaires différents et les élèvent, toujours ou partiellement, ensemble. Je ne pense pas qu'aujourd'hui, deux demi-frères ou sœurs soient stigmatisés parce qu'ils n'ont pas les deux mêmes parents.

Pour ce qui est du "fonctionnement" familial, ben vous ferez au mieux, comme tous parents, ou du moins je pense une majorité.

Pas de recette miracle, de toute façon.

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Discussion : Démarrage rempli de doute.

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bonheur

le dimanche 18 octobre 2020 à 18h21

On ne peut être audible par tous, si l'on est en dehors du moule. J'en sais quelque chose, puisque j'ai été "muselé" ce week-end. Il ne faut pas chambouler les autres, oups (les pauvres) !

Le respect passe aussi par là. S'éloigner de ceux-celles qui ne veulent pas entendre et parfois, se faire royalement chier et entendre soi, ce dont on aurait pas envie. Rien n'est meilleur, rien n'est moins bien.

La campagne : ben c'est ni mieux, ni pire qu'en ville. Entre un quartier, un immeuble et un village, les commérages se propagent. Les cafés poly s'organisent parfois à la campagne, mais en effet c'est toujours aux ruraux à faire le déplacement, plus qu'aux urbains. Toutefois, tu peux, une fois que tu seras inscrite, en organiser. C'est très simple.

Faire le tri dans ses relations est important, et c'est progressivement que tu t'entoureras.

C'est bien que tu te documentes et l'apaisement est sain. Voici un lien sur une bibliographie :
/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...

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Discussion : Besoin de conseils pour passer de mono a poly

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bonheur

le dimanche 18 octobre 2020 à 12h37

Bonjour Cyllial :-) ,

Des conseils ? Je ne suis personne pour en donner. Les options sont déjà en toi et sans doute que tu n'as pas imaginé, projeté tous les schémas possibles.

Une transition de mono-mono (enfin, plus clairement, relation sans se poser de questions, donc normative), à mono-poly voir poly-poly est réalisable. Je l'ai fait après 20 ans de vie commune en version classique et puis un jour, j'ai eu un réveil avec comme seule vérité individuelle : je l'aime ET je l'aime [2007]. Cela m'a fait un choc et je n'ai pas eu ton intelligence de chercher une définition, un possibilité viable :-/ . Je n'ai pas remis en question le passé et la construction entreprise. J'ai dit "je l'aime". Mon mari, que je nomme aujourd'hui chéri de vie, a pris un grand coup de massue. J'étais sous le choc de ma découverte et lui anéanti. Il m'a dit que j'avais "cassé quelque chose d'irréparable". Il avait raison, bien que ça m'ai fait mal de le voir ainsi. Ce fut la première étape du deuil de la norme. Nous avons communiqué énormément, alors que cet autre homme, avec qui j'étais très amie, lui a coupé court à toutes mes demandes de communication. Nous étions comme des aimants, et il a inversé la polarité du sien. Au sein de mon amour initial historique, nous avons évoluer, dans un grand flou, même si j'avais des moments de clarté. J'oscillais entre des très bas et des très hauts. Mon chéri de vie à mes côtés...

[2011] Quatre ans plus tard, nous entendons parlé par hasard de polyamour et d'une définition succincte. Je découvre alors que je suis polyaffective. Je commande des livres et entreprend un long chemin de développement personnel, mon chéri de vie est toujours à mes côtés. Aujourd'hui, j'assume et lui également. Les contrariétés et complexités viennent plutôt de mes autres amours, plus ou moins pérennes, plus ou moins assumés.

Voici une bibliographie, si tu lis :
/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...

Sache que mon exemple, n'est qu'un exemple. Tout ceci va dépendre des réactions de chacun-e. Une fois libérée, et tu as envie de libérer, de ce que je lis de toi, un retour en arrière est difficile. Désormais tu sais que l'on peut aimer plusieurs personnes simultanément SANS avoir à mentir, trahir, tromper... Après, c'est peu admis encore, alors ce n'est pas simple. Tu t'annonces des nuits blanches et etc. Ce que tu vis déjà. Le mur, il faut apprendre à y confectionner des passages. Il faut accepter d'entreprendre, toi comme les deux femmes de ta vie, de gros travaux d'aménagements, version inédit et peu communs. Il faut du courage de tous, de la volonté de tous et etc.

Me concernant, le livre révélateur fut "vertus du polyamour" d'Yves-Alexandre Thalmann et du même auteur "les 10 plus gros mensonges sur l'amour et la vie de couple" (qui pourrait être un premier livre à lire en commun) ainsi que "garder intact le plaisir d'être ensemble".

Sache qu'aimer sans sexualité est aussi une option. C'est celle qui me convient (en dehors de mon couple). Une polysexualité m'est impossible. Mon chéri de vie est aujourd'hui PAR CHOIX monoamoureux. Il a découvert dans notre évolution que l'amour est compliqué et il veut rester dans la simplicité. En revanche, il est mon "meilleur parachute" quand je suis dans un bas affectif, du fait de mes amours possibles en dehors de nous. Je m'investis énormément, et parfois, malgré cela,..

Je te souhaite de valoriser tous les beaux instants et d'affronter avec courage et sincérité, honnêteté les difficultés. Comme le souligne @artichaut, 1 ans c'est déjà beaucoup. Comprendre intérieurement, est déjà beaucoup. Il n'existe pas d'amour honteux. C'est ce que l'on fait de l'amour qui culpabilise. En revanche, se rendre malheureux par amour, pour s'enfermer dans l'amour ??? Faire un "choix" entre deux amours ??? Un choix de vie, oui, et tu le dis, tu veux continuer ce qui est entrepris.

Perso, je n'avais pas réussi à exprimer à l'oral (trop difficile, les mots se bloquaient dans ma gorge rien que d'y penser), alors j'avais fait un courrier initial et ensuite nous avons dialoguer, mon mari et moi.

Je répète, ce n'est qu'un exemple, et non un "modèle".

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Discussion : Démarrage rempli de doute.

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bonheur

le samedi 17 octobre 2020 à 22h12

Bonjour Kintsugi,

Déjà, évite les "trop". Comment peut-on être "trop" quand on est juste soi ? Le trop est le jugement d'autrui. Laissez parfois les juges à leur jugement et regarde toi de l'intérieur, en délaissant les regards TROP construits des autres.

Après, que l'amour perdure, y compris s'il y a rupture, sache que je le vis aussi. Que l'éloignement soit à ma demande, à la demande de l'amoureux (je suis une femme jusque-là hétéro affective), ou alors qu'elle se fasse au fil du temps, celui-ci tient à un fil. Les incompatibilités sont souvent l'origine des éloignements.

Te sentir coupable de trahison ? Wahoo, à te lire, le fait était courant de son côté. C'est violent ce "fait ce que je dis, pas ce que je fais". Je ne trouve pas de polyamour chez ton ex et tu es certainement plus "dans tes baskets et pure" que lui. Alors, libère toi de ce sentiment qu'est la culpabilité. Tu es imparfaite, comme tout le monde. Mais qu'un fourbe te reproche ta soi-disant trahison alors que vous étiez séparés, je trouve cela vraiment TROP. Tu peux garder les merveilleux instants vécu avec ton ex (et si il est qualifié de "ex" ce n'est pas par hasard), sans t'obnubiler à vouloir figer ton avenir au cas où il daigne de nouveau te regarder.

Tu es particulière ? Ben oui, et alors ? Après, dire au départ ou pas... c'est un débat. Je dirai que certaines personnes veulent savoir et d'autres non. L'important, c'est quel est ton opinion personnelle. Si tu penses que dire permet d'évacuer dès le départ ce qui deviendra un fardeau ou une incompatibilité, fais-le.

Tu te préoccupes du bonheur d'autrui, autant que du tien. C'est bien (+) . En revanche, faire le bonheur des autres au détriment du tien, là je tique :-/ .

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Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

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bonheur

le mardi 13 octobre 2020 à 17h37

Peut-être aussi, indiquer ce que l'on défini en effet par "s'investir". Personnellement, avec ma relation historique, je suis présente au quotidien (vie commune) et aussi financièrement pour les acquisitions communes. Nous aménageons notre vie de famille, bien que les "enfants" soient aujourd'hui majeurs. Il a des passions et je suis parfois son assistante. Je fais des rencontres et il s'implique lorsque j'invite. Il lui arrive de recevoir mais pas souvent (le relationnel c'est plutôt moi qui le provoque). Nous partons en vacances ensemble et communiquons beaucoup, de tout, sur tout.

Ma relation actuelle avec un tiers extérieur à notre vie commune est célibataire et autonome. Nous communiquons quasi tous les jours. Il me raconte sa vie, ses idées, ses projets. Je m'implique en le soutenant et en l'aidant si je le peux. Mon investissement est principalement d'ordre affectif, moral et dans l'accompagnement soutenu. Nous tenons l'un à l'autre, énormément. Notre projet commun, pour l'instant, est de s'offrir la possibilité de se voir (avant la fin de l'année :-D ). Il est loin des siens, alors pourquoi pas pour les fêtes.

Je me préoccupe beaucoup de leur santé, celle du corps comme celle de l'esprit et du coeur. J'offre autant que possible de moi, de mon amour, de ma tendresse, des pensées... aux deux.

Mon amour à distance se préoccupe tous les jours de savoir comment les personnes auxquelles je tiens vont (donc mon chéri également). Mon chéri écoute les nouvelles que je lui transmets et nous discutons de mon amour. C'est un investissement minimum, je crois, entre métamours.

Mon amour a les coordonnées de mon chéri, si jamais je ne donne pas de nouvelles et qu'il s'inquiète. Mon chéri a les coordonnées de mon amour pour prévenir au cas où il m'arrive quelque chose de fâcheux. Le frère de mon amour a mes coordonnées, en cas de nécessité.

Voici un faible descriptif de ce que j'entends par "s'investir".

@RobotEtourdi : tout ce que je viens d'exprimer n'entre en effet pas dans la définition du polyamour. Et non, il n'y a pas à juger ou à imposer comme définition. D'ailleurs, la sexualité plurielle étant souvent symbole du polyamour, je ne me reconnais pas comme polyamoureuse non plus. Je vis une forme d'amour différente et le principal c'est que je sois heureuse, et eux aussi. Qui peut juger une personne heureuse ? Je sais qui je suis et ce que je vis. Je suis certaine que toi aussi. Pour moi, le mensonge, le non-dit et la tricherie sont MES inacceptables alors que nombre de personnes s'en accommode. Elles ne sont pas moi et ne peuvent faire parti de mon entourage proche (amical ou amoureux ou même familial).

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Discussion : Ma compagne me parle de polyamour

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bonheur

le lundi 12 octobre 2020 à 12h40

@bidibidibidi (+)

Je rejoins l'exaspération dans ce qu'elle a de beau, l'expression dudit polyamour.

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Discussion : Le polyamour utilisé comme caution morale

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bonheur

le lundi 12 octobre 2020 à 11h15

@Toinou : pour moi le polyamour c'est justement s'investir dans la ou les relations. J'ai souvent tendance à dire que quantité et qualité ne peuvent rimer. Or c'est le cas en polyamour, justement. On privilégie la qualité à chaque fois. C'est peut-être le "naturel" de ceux qui arrivent à bien vivre les situations, qui dérange. En fait, ce naturel est l'apparence de tous les questionnements, de tous les obstacles, etc

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