Participation aux discussions
Discussion : Coming-out

MagentadeMars
le dimanche 13 juillet 2014 à 13h32
J'aime bien ce logique de dédramatisation, enfin :) A la limite, tu pourrais aller jusqu'à présenter simplement "mon autre amoureux," puis d'attendre s'il y a des questions ou non.
Mais je n'ose pas donner le moindre conseille, cela dépend tellement de tes parents...
Discussion : Cherche piste de réflexion

MagentadeMars
le samedi 12 juillet 2014 à 20h36
Ce n'est qu'un avis personnel, mais tant que tu restes dans le logique de tolérer, ou de permettre ou accepter, c'est perdu d'avance : chaque jour sera une souffrance.
Par contre, si tu te poses des questions du genre "mais pourquoi elle est importante la fidélité"... en essayant de dépasser des réponses préfabriqués qui ne relèvent que de l'émotion et des réactions automatique, il est possible que la donne change.
Je conseille une lecture de plusieurs articles du site "les fesses de la crémière" où on démantelé le base de certaines peurs....et des bouquins de Françoise Simpère. Si tu arrives là où tu te dis "mais enfin, il n'y a pas d'importance dans tout cela", puis tu auras la possibilité de continuer autrement.
Discussion : Rencontre improvisée à Lyon

MagentadeMars
le samedi 12 juillet 2014 à 18h10
C'est possible d'avoir un petit CR ? J'avais remarqué deux femmes sur OKC qui parlait de méditation orgasmic, dont EmaOM, avec des profils un peu étrange. D'ailleurs, ce que j'ai pu lire au sujet m'a fait penser à une culte à fric. Alors, on ne peut pas croire tous ce qu'on lit, et je sais que les médias adore distordre tout ce qui releve de la sexualité... donc j'aimerais bien avoir l'avis de ceux qui ont assister à cette réunion...
Discussion : Besoin de conseils / SVP

MagentadeMars
le vendredi 11 juillet 2014 à 18h59
lifeguard
J'ai un mélange de jalousie, de sentiment de tromperie mais je reconnais que ce qu'elle a fait est compliqué, difficile et que c'est une preuve d'amour. La relation basée sur l'honneteté, la confiance et la transparence me convient parfaitement.
Je manque de confiance en moi et "être trompé " constitue une vrai phobie chez moi '(j'en rêve etc...) est-ce que je dois me confronter à mes démons ?
Qu'il s'agisse de démons ou non, c'est peut-être intéressant d'essayer de comprendre certaines de ces émotions : c'est un peu trop tentant de se dire "ah ! je la reconnais, c'est de la jalousie" (ou autre) et supposer que l'on en comprenne tout.
D'abord, comme elle t'en parle, ce ne serait pas une tromperie. Alors, est-il possible que ce n'est pas ses relations éventuelles qui te fassent peur, mais la réaction imaginée de vos autres amis ? Car c'est très, très important dans le mythe de la masculinité, de garder "sa" femme à soi. Qu'elle aille ailleurs, on est éduqué à ce voir comme signe de faiblesse, que tu ne sois pas "assez homme" à chasser toute pensée d'un autre de sa tête. Une folie...
Qu'est-ce qui se passe dans ces rêves, alors ? (c'est pour toi d'y réfléchir, non de les raconter ici :-) )
Elle te trompe, ou on voit qu'elle te trompe ?
Tu as parlé aussi de l'idée de la protéger. Là aussi c'est un mot à double tranchant... on peut protéger quelqu'une de souffrir, mais on protège aussi ses biens d'être volés, non ?
Discussion : Je t'aime... je te quitte...

MagentadeMars
le mercredi 09 juillet 2014 à 10h34
Est-ce que c'est vraiment une question de "quitter" pour que l'amour continue, ou plutôt de changer tes attentes, en passant la relation sous une autre étiquette ? On pourrait l'appeler ça aussi du recyclage, non ? :-)
Discussion : [Humour] Manif de monos

MagentadeMars
le mardi 08 juillet 2014 à 10h01
"Jal-ou-sie, c'est de la po-é-sie"
"J'ai peur de la vie, alors c'est la monogamie"
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Séjour et Week-end Polyrencontres à la grange (3 semaines). Temps fort : WE du 2-3 et du 9-10 Aout

MagentadeMars
le mardi 08 juillet 2014 à 09h59
Je viens de faire le tour des taches administratifs :-) Alors je serai parmi dès le premier jour :-) mais pour peu de temps :-( Dimanche je rentre afin de bosser dès le lundi 4.
Content d'apporter l'aide que je peux... mais je suis végé, n'attendez pas que j'étrangle les bœufs...
Discussion : Bi, poly, même combat ?

MagentadeMars
le lundi 07 juillet 2014 à 23h45
GreenPixie
( très universitaire mais bien intéressant malgré tout )
Hi hi, il arrive que des gens pensent, même dans les facs :-D
Alors, pourquoi ne pas citer un morceaux intéressant de ce bouquin pour relancer la "branlette de cortex" auquel l'ami de Lili-Lutine a fait référence... parce que finalement, une petite branlette ça ne fait pas de mal :)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Je t'aime... je te quitte...

MagentadeMars
le lundi 07 juillet 2014 à 23h09
Je vais mélanger ce rubrique celui où on parle de la demande d'exclusivité temporaire...
Il me semble qu'il y ait deux côtés ici. De l'un, si on est poly c'est qu'on croit que c'est bien de l'être, même nécessaire, à soi même. Alors, c'est un genre de trahison de soi si on accepte d'être monogame pour plaire à le nouveau objet du désir. Oui, l'amour peut bien déranger la cervelle, mais c'est bien d'avoir des repères, des engagement vers soi et ses proches... surtout que je trouvait cela un point d'insécurité : "tu vas m'abandonner des qu'une nouvelle te demande de lui être fidèle".
C'est un genre de fidélité amoureuse et d’honnêteté de ne pas changer de veste quand cela convient.
De l'autre... l'amour fait des choses bizarre à la cervelle. Et alors que ce soit désagréable de se trouver au congélateur, il se peut que l'autre option, c'est la poubelle. Est-ce que c'est acceptable ? Eh bien, c'est à chacun à décider. Beaucoup dépend, je crois, de la source de son amour-propre. S'il est extérieur, dépendant de le regard de l'autre, une telle action risque te faire très mal. Si par contre tu es indépendante, tu pourrais évaluer les choses autrement.
Discussion : Aristocratie et bourgeoisie sexuelles

MagentadeMars
le lundi 07 juillet 2014 à 13h41
Il y a certainement des morceaux de vérité dedans : on voit dans le "je le vaut bien", dans toute l'iconographie du romantisme où il ou elle se garde pour celle ou celui que lui mérite. C'est aussi dans les voues traditionnels de mariage, en anglais "forsaking all others". Ça revient effectivement à l'économie de rareté discutée par les Salopes Ethique, par laquelle la valeur d'un bien soit déterminée par le marché. Evidemment, un bien qui est disponible à tout le monde n'a pas de grande valeur, car les riches n'ont pas de raison à le payer cher s'ils peuvent l'avoir facilement comme les pauvres. Donc, si tu m'es chère, c'est que les autres ne te possèdent pas. On établit en même temps ta valeur et ma richesse : tu n'était pas à n'importe qui, et moi j'ai pu payer le prix. C'est gagnant-gagnant pourvu qu'on laisse l'histoire au premier baiser du héros et de la héroïne, avant que la biologie n'intervienne avec ses histoires inconvénients de désir.
Bien sûr, racontée dans ces mots de marché et de paiement, il y a un goût légèrement amère. D'autant plus si on cherche un peu plus loin dans l'histoire pour constater que c'est surtout question d'assurer la paternité contre les effets de contamination, des idées pré-Mendélien où le sperme de monsieur Xavier va laisser des traces dans un enfant de M. Ygrec conçu des années plus tard. Mais l'industrie de monogamie travail fort pour effacer les racines et d'appuyer les réactions automatiques et sans réflexion... aimer plusieurs hommes ou plusieurs femmes, "c'est impensable"... justement, c'est ce qu'on préfère.
L'idée d'une aristocratie n'est pas anodine non plus : au moins selon Foucault l'aristocratie ne se contraignait pas trop sur pratiques sexuels (surtout des hommes) : c'était surtout la bourgeoisie qui s'est inventée des règles arbitraire afin de valoriser leur propre supériorité morale. Cela avec la participation de l'église qui avait la même idée à vendre : "Vous êtes les enfants chéris de Dieu... même si ces autres là ont tout le pognon". Dans cet optique, l'aristocratie sexuelle coïncide en grande partie avec l'aristocratie sociale.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Aristocratie et bourgeoisie sexuelles

MagentadeMars
le vendredi 04 juillet 2014 à 17h50
bouquetfleuri
...et des généralités qui demandent à être étayées.
Tout cela manque singulièrement de définition et de précision.
Voilà...
Discussion : Aristocratie et bourgeoisie sexuelles

MagentadeMars
le vendredi 04 juillet 2014 à 10h53
Je vais essayer de redire le propos de Tagore dans une forme qui convient mieux à ma cervelle de mathématicien :
-On propose que chaque personne ait une indice de baisabilité.
-Ceux ou celles avec l'indice dessous un seuil spécifique soient imbaisable, ils constituent le prolétariat sexuel. Ils ne puissent s’entre-baiser, alors ils soient condamnés à rêver aux gens de la classe sexuelle supérieure. On suppose quand même que sous la pression hormonale et avec l'aide d'alcool, ils arrivent à s'entre-baiser, mais moins qu'une fois par semaine et possiblement avec de l’amertume voir du dégoût.
-Ceux et celles qui dépassent le seuil aient le luxe de choisir entre deux voies:
a) Ils font la fête librement entre eux, constituant ainsi l'aristocratie sexuelle ;
b) Ils choisissent de mercantiliser leur sexualité, l'offrant contre échange des biens abstraits ou concrets. Je ne comprends pas trop si ceux ou (surtout ?) celles-là vendent aux prolétaires, ou aux autres baisables qui n'aient pas trouvé l'accès à l'aristocratie.
C'est bien ça ?
Discussion : L'amour selon Scott Peck "le chemin le moins fréquenté"

MagentadeMars
le jeudi 03 juillet 2014 à 13h46
Hé hé, enfin les étiquettes sont incontournables, à moins de donner un paragraphe de définition à chaque fois. Mais puis, il y a plus d'idées que d'étiquettes uniques, voilà tout le problème de communication une fois quittées les voies des pensées habituelles.
Discussion : L'amour selon Scott Peck "le chemin le moins fréquenté"

MagentadeMars
le jeudi 03 juillet 2014 à 01h04
Que l'amour se définisse par l'envie que l'autre aille bien me plait. Pareil pour le constat qu'un amour qui ne sert qu'à se faire aimer ne vaut pas le nom. Par contre, je ne suis pas sûr que le seul mesure du bien soit le grandissement spirituel : on ne peut pas aimer une personne nihiliste ? Ou bien la définition de "spirituel" est si grande de ne plus avoir sens...
Discussion : Polyamoureux… est-ce vraiment un choix ?

MagentadeMars
le mercredi 02 juillet 2014 à 13h47
Je cite un para de l'article de Carsi Blanton sur le une:
Du coté de la personne dont on tombe amoureux, l'énorme avantage sera qu'être aimé ressemblera moins à une agression et davantage à un cadeau. On en parle peu, mais c'est très inconfortable d'être aimé quand ce n'est pas réciproque (allez écouter ma chanson Please). Inconfortable à tel point qu'il y a beaucoup de gens qui préfèrent se comporter comme des connards froids et insensibles plutôt que de devoir côtoyer quelqu'un qui les aime. On panique, on prend ses distances, on arrête de témoigner le moindre intérêt ou la moindre attention, on ne répond plus aux SMS. Mais ça ne veut pas dire qu'on déteste l'amour ou l'amoureux ; c'est simplement à cause de tout cet attachement et de toutes ces attentes qu'on nous balance avec une telle force. Si on pouvait badiner avec l'amour, on pourrait le considérer comme un très beau compliment - dire « merci ! » et avoir chaud au cœur. On pourrait mieux compatir pour l'amoureux (qui a le ventre tout noué et a du mal à bien manger et à bien dormir), ce qui permettrait de réagir mieux et plus humainement.
Discussion : Polyamoureux… est-ce vraiment un choix ?

MagentadeMars
le mercredi 02 juillet 2014 à 08h51
Finalement, ça veut dire quoi de "quitter" un personne avec laquelle on ne cohabite pas, et dont la relation n'empêche pas de voir des autres ? Une relation se fait des sentiments des deux côtés et un accord pour échanger. OK, on déchire l'accord... mais c'est afin de modifier les sentiments de l'autre, ou de soi-même ?
Pour faire opérer l'oublie ?
Discussion : La ségrégation sexuelle

MagentadeMars
le mardi 01 juillet 2014 à 09h02
Ouf, parti sur la ségrégation sexuelle et puis arrivé sur la castration des moutons en passant par le BMJ.... impressionnant :-)
Étant statisticien et des fois épidémiologue, je me limiterait à trois commentaires:
1. Il faut se méfier des risques relatifs : il vaut mieux tripler un risque très faible que ajouter 20% à un grand ;
2. Il est notoirement difficile d'ajuster pour les facteurs de confusion socioéconomique. Les riches vivent plus long que les pauvres, les femmes de couche socioéconomique supérieur prenaient plus souvent le pullule dans le passé.
3. Il y a plus dans la vie que d'éviter la mort.
Discussion : Mardi, c'est Poly (juillet)

MagentadeMars
le lundi 30 juin 2014 à 23h37
Lulutine : pour la jalousie c'est mon cas aussi... donc d'un côté j'aimerais comprendre comment ça fonctionne et si des gens peuvent éventuellement la laisser derrière après un déclic, où s'il s'agit de gérer toute sa vie.
D'un autre côté, il y a suffisamment de variété dans les ressenties pour contraster, et une envie plus ou moins partagée de s'en débarrasser.
Alors que l'amour, ça me semble plus difficile à traquer et on arrive aux distinctions fine où chacun a ses propres termes et définitions. Et commencer avec 30 minutes de définitions de termes, ce ne serait pas passionnant.
De toute façon, je ne serai pas là, alors mon avis ne compte pas grandement ;-)
Discussion : Mardi, c'est Poly (juillet)

MagentadeMars
le lundi 30 juin 2014 à 15h17
On pourrait éventuellement chercher une question théorique qui engage plus facilement les expériences vécues, voir "C'est quoi l'infidélité ?" (parce qu'enfin, c'est plutôt une perception qu'une définition gravée en pierre), ou "La jalousie est-elle plus que la peur ?"
Juste des idées...
Discussion : De retour

MagentadeMars
le samedi 28 juin 2014 à 23h12
Franchement, le logique m'échappe : n'est-ce pas la meilleur façon d'attiser l'envie, d'interdire l'accès ? Et d'installer un sens d'injustice, de nier que ton conjoint la possibilité de soutenir son amante lors de son passage difficile de séparation ?
Je ne peux que parler pour moi, mais ce ne serait pas dans une situation de contrainte asymétrique (à moins que tu comptes demander qu'il ne te voie pas non plus) que je trouverais la paix de réfléchir calmement.