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Discussion : Je suis Monogame exclusif et j'ai besoins d'aide pour ne plus avoir peur du Polyamour.

Siestacorta
le vendredi 16 octobre 2015 à 12h27
A ce qui a déjà était (parfaitement bien) dit par Bouquetfleuri et Evavita, je vais ajouter une question subsidiaire : avec cette histoire de monogamie saine, tu partirais pas du principe que le polyamour serait au fond au-dessus de la monogamie, sur des échelles morales et psychologiques ?
C'est peut-être significatif d'un aspect de ton angoisse...
Dans mon hypothèse, ce serait pas le polyamour qui t'angoisserait, mais la crainte de manquer une perfection amoureuse. La façon de dialoguer des poly (et sans doute de ton amoureuse) te semblant raccord avec cet idéal, tu te sens en danger parce que tu crains de pas être à la hauteur.
Et là, le mieux peut être ennemi du bien. Ce que tu vis dans ta relation, ce que tu offres, c'est pas dans le but de cocher des critères de perfection, c'est parce que la relation est bonne pour vous deux, en elle-même.
Tu parles de ton propre parcours psy... (au fait, le psychiatre te fait de la psychothérapie classique, pas seulement des ordos ?)
Déjà, 1000 compliments pour cette démarche personnelle. Tu ne te rends pas compte à quel point avoir entrepris ça n'est pas un signe que tu es malade / moins bien que les autres, mais le signe au contraire que tu avances vers une liberté et une conscience de soi que peu de gens se donnent la chance d'avoir. En faisant ça, tu es bénéfique à toi-même, et aux gens qui t'entourent, presque directement. Prendre ainsi soin de toi participe énormément à la santé de l'amour que tu partages, qu'il prenne une forme mono ou une forme poly.
J'insiste sur le psy, puisque même si tu la traites en thérapie, la question de l'anxiété est au coeur de ton post. On va dire que j'empathise énormément avec toi sur les conséquences probables. J'attire ton attention sur un rapport entre l'angoisse et l'idéal amoureux... On peut se mettre à vouloir construire un truc parfait, idéal, pour se rassurer soi-même sur ce qu'on fait. On est si angoissé que pour répondre à une auto-critique interieure forte, on surcompense en voulant porter au plus haut nos sentiments aimants. On se fixe des vertus et on tente de les suivre, pour être sûr de ne pas être aussi nul que nous le fait croire notre discours auto-critique. Ca peut être très positif, puisqu'on se dépasse, et qu'en pratique, cette énergie va nous mener à une attention, une sensibilité, un intérêt pour pour rester / devenir vivant et beau.
Mais il ya bien sûr la face sombre : on peut placer l'idéal si haut qu'onse décourage soi-même de l'atteindre, qu'on se critique tout le temps de ne pas être déjà parfait (et on peut aussi critiquer l'autre pour ça, de pas comprendre que le Bien, c'est par là, indiqué sur la plan). On se dit au moins moi je vois le beau, je risque pas d'être aveugle à la médiocrité, mais on risque aussi de s'aveugler à une certaine simplicité de l'amour, on se laisse pas se sentir heureux parce qu'il serait dans l'absolu possible de l'être encore plus.
Or, on peut vivre un amour non seulement sain, mais souverain, dans le sens où on possède le bien-être du présent, et c'est pas un plaisir fugace, c'est le moment où on est au plus près de chaque détail du monde, de l'autre, parce qu'on le déguste.
Ce qu'on vit dans un présent amoureux, c'est notre volonté qui nous y conduit. On a pas à se demander ce qu'il y a "plus haut", si on risque pas d'être trop bas, si ce que fait l'autre nous détourne, quand soi-même on chemine déjà en appréciant le pas qu'on est en train de faire.
Donc il s'agit pas de se sentir mal d'être monogame ou poly, mais de se sentir bien d'aimer tout court. Ta façon d'aimer en mono est surement déjà bonne...
Tu te dis peut-être qu'en polyamour, il n'y a pas les angoisses, la jalousie... Si c'est le cas, détrompe-toi, on a ça aussi. Consentir à la non-exclusivité de ma partenaire ne me dispense pas d'envier ses autres amants, de craindre d'être quitté, de me demander si je fais pas merder la relation. Ce qui est sain, c'est pas de ne pas avoir de problème, c'est de pas les nier ou tenter de les résoudre "artificiellement" (pour les PA, en se disant "je m'en fous la liberté suffit, la structuration des relations je m'en occupe pas", pour les mono en se disant "tout est dans cette relation-là, il n'y a ni rencontre ni évolution individuelle qui soient aussi importantes").
Je crois un peu comme bouquetfleuri que tu n'a pas à craindre de manquer le coche, parce que tu travailles déjà (si ça se trouve, le terrifiant polyamoureux virtuel c'est son ombre qui fait peur, si tu le regardes à la lumière ben en fait c'est un doudou sympa, et une personne respectueuse).
Tu ne manqueras pas le coche, parce que c'est très accessible de se sentir aimant et aimé.
Et en même temps ce n'est pas facile, parce que c'est une reddition. Pas à l'autre comme individu envahisseur (je rame beaucoup avec cette perception personnellement), mais à la vulnérabilité, à des variations de sentiments, au fait qu'aimer et être aimé fait de nos stratégies de défenses contre les insécurités des obstacles à la fluidité de nos propres générosités. Pour poursuivre la métaphore, l'eau et l'amour sont obstinés, ils ont de fortes chances de passer quand même, donc ce que tu ressens d'aimant peut déjà, tel que tu es, te porter à bien vivre. Tu peux te fertiliser toujours plus, et ne perdre aucune récolte, tu seras pas noyé par ta propre source...
Encore une fois, ça n'est pas facile. J'ai toutes les peines du monde à faire avec ce genre d'idées, et même dans les relations des copains, je vois alterner les moments où ça va tout seul et d'autres où ça bloque. Ce qui est sain ou malsain, c'est pas la question de l'exclusivité ou de la non-exclusivité, c'est quand on fait un effort durable pour figer les choses, à un stade idéal passé ou futur, plutot que de vivre et se voir apprendre. C'est pas sans limite, on est pas (que) de l'eau nous-même, on est pas spontanément souple...
Si on a conscience de tout ça, oui, on peut aimer sainement, une seule personne, plusieurs personnes, elles-mêmes mono ou non.
(sinon, grammar nazism lapsus friendly, tu dis plusieurs fois "sainT, sainTe, il y a même écrit "sainté"... C'est sain / saine / santé, je pense. Etre sainT, c'est une perfection que je ne te souhaite pas, ou alors on parle de quelque chose qui dépasse de beaucoup nos discussions).
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

Siestacorta
le mardi 13 octobre 2015 à 00h52
lise
il ne m'avait pas vraiment rejeté.
Comment, tu veux dire qu'il a écrit des trucs agréables à lire ?
Rho, c'est incroyable, un mec qui veut plaire à une fille, et qui va jusqu'à mentir pour embellir la réalité, pfou, extraordinaire. Un truc comme ça, pour un mec si visiblement parfait, je serais toi, c'est pas seulement le poursuivre là où il travaille, c'est dormir sur son paillasson aussi, que je ferais, ce serait tellement romantique, je pourrai le voir passer tous les jours ! Si beau ! Il finira par me remarquer, comprendre ma peine et s'amender, plus je serais collante, plus ses sentiments contradictoires vont devenir complètement positifs, évidemment. Et si je grogne sur la dame quand elle passe par l'entrée, elle finira bien par comprendre que c'est elle le problème, que mon idylle est plus important que le leur.
Allez, direct à poil sur le paillasson, parce que je le vaux bien...
Lise, je balance parce que je ne crois plus que tu es capable d'entendre des arguments raisonnables, tu tournes en boucle. Je pense que parler ici n'est qu'une façon d'avoir par procuration encore une dose de shoot à cette histoire, alors qu'elle n'est plus. Tu ne veux pas y renoncer et te faire à l'idée qu'il n'y a plus rien à en tirer, donc tu entretiens l'obsession avec tout ce que tu trouves, espionnage, forum, écrire le récit ici, plan de vengeance...
C'est aujourd'hui toi qui fais durer ça, pas lui, et si lui a fait quelque chose de mal, aujourd'hui c'est toi qui entretiens ta souffrance ; et tu n'écoutes aucun argument qui pourrait t'en détourner, parce que tu préfères souffrir en ruminant des paroles que comprendre que ce n'est pas là qu'il y avait de l'amour.
J'espère que bientôt, tu en auras assez marre d'avoir mal, pour te mettre à t'occuper de toi plutôt que d'une contrefaçon de relation.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

Siestacorta
le lundi 12 octobre 2015 à 22h00
bon, je retire, effectivement, si violence physique il n'y a pas eu, l'histoire reste triste (pas de communication pendant de longues années) mais moins flippante, je me suis laissé emporter après une lecture pas assez attentive, désolé.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

Siestacorta
le lundi 12 octobre 2015 à 21h54
J'ai pas tout à fait la même impression que Loic.
Si tu envisages de faire de la peine à cette fille, c'est pour continuer ton histoire. Que ce soit agir pour avoir une dose de feedback, même hostile, où juste te raconter ce que tu pourrais faire.Tu veux être plus maline aux yeux du gars juste pour exister aux yeux du gars. Ce qui est douloureux pour toi, c'est de te sentir niée, après des épisodes chaud-froid. Et c'est douloureux, en vrai. tu pourrais te concentrer sur autre chose que cette blessure, mais tu perdrais une intensité d'émotion...
L'autre façon de raconter l'histoire, c'est qu'il y a eu de longs échanges puis que tu as refusé qu'il se passe vraiment quelque chose, et qu'après que les contacts cessent tu as fouillé la vie du gars et souhaité intervenir. Mais avant comme après tes refus, jusqu'à peu, tu pouvais encore espérer avoir compté. Maintenant que c'est moins possible, à travers l'écriture et à travers l'espionnage et tes plans vindicatifs, tu tentes de continuer ton trip.
On peut se dire que ce que tu regrettes, c'est moins la possibilité de relation concrète (qui pourrait aussi bien très mal se passer puisque le mec est pas honnête), c'est le moment où il te faisait sa court, les moments où tu croyais quelque chose possible. Tel que je comprend les choses (c'est possible que je comprenne mal), tu es accro à comment tu te sens en imaginant qu'il te désire plus qu'au mec lui-même. Et ce sentiment valorisant pouvait exister pendant tout un temps ou tu as dis non, puis encore maintenant en imaginant qu'il y a eu une erreur du destin plutôt qu'un mensonge ou qu'une banale lâcheté d'un mec pas parfait du tout. Donc bon, en le mettant en colère, en agissant sur sa copine donc sur son environnement, ça te donnerait un peu cette importance que tu aurais aimé avoir... Tu ne recréerais pas "la chance" que tu imagines avoir eue, mais tu aurais une forme de confirmation que tu as une valeur. Pourquoi en douter au point d'avoir besoin de tout ça ?
Dans beaucoup d'histoires, même plus concrètement abouties, on doute de ce que l'autre a ressenti, on en veut à l'autre de pas nous rassurer... mais on s'en remet, c'est difficile mais on trouve la force en soi,. Quitte à ce que ça soit plus difficile que d'exister à travers ce qu'on ressent pour quelqu'un.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

Siestacorta
le lundi 12 octobre 2015 à 18h01
Lise
Mais malgré cela je pense que si il m'avait donné une autre chance, chose qui apparemment voulait faire avant qu'il me voit "l'espionner" j'aurais accepté pour tenter ma chance et peut être l'avoir dans ma vie.
Encore une fois, si tu avais pris ta chance, tu aurais accepté d'être avec quelqu'un qui ment, son amour aurait pas été moins bidon que son comportement actuel. Tu crois vraiment que tu l'aurais mieux vécu que ce que tu vis ? (c'st pas une vraie question).
Ca n'a aucune importance, ce qui n'a pas eu lieu, 90 % de ce que tu as vécu par rapport à cet homme ne s'est passé que dans ta tête, et les 10 % qui reste, rendez-vous et message, c'était au mieux de la drague basique d'un mec visiblement pas du tout aussi bien que tu crois, au pire un plan encore plus foireux.
APH
Il ne t'avait rien promis, il n'y a pas eu l'ombre d'une relation amoureuse entre vous, rien que du badinage et de la séduction ô combien fréquente sur les sites, et tu en fais un film incroyable.
Je suis vraiment pas le seul à lire ton histoire comme ça, lise, et APH a raison de dire, un peu plus haut, que ton attitude d'espionnage est inquiétante, que ce soit pour ta santé mentale ou pour la vie des gens dont tu nous parles...
Je te l'ai dit dans un autre message, c'est pas qu'une histoire d'amour déçu, tu fais une fixette vraiment pas saine. C'est pas vraiment de l'érotomanie, mais le côté obsessionnel est très présent.
Si l'attitude du mec était était contradictoire, encore une fois, c'est pas le pire, parce que des contradictions comme ça tu files un coup de pompe dans le courrier des lecrtrices d'un magazine féminin, des histoires de mecs qui assument pas, il en tombe des centaines, cette histoire est banalissime. Le pire, c'est que ce que cet homme t'a écrit a énormément peu d'importance ou de réalité, tu restes dans un histoire fabriquée à partir de vraiment pas grand chose, quelques échanges de drague et surtout, à 90 %, de ta propre imagination. Tu entretiens ce pas grand chose avec l'espionnage, les questionnements...
Intéresse-toi à toi-même, plutôt, tu en tireras énormément plus.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Au pied du mur, je dois choisir entre mon mari et mon amant.

Siestacorta
le lundi 12 octobre 2015 à 17h03
Oui enfin là ça a probablement peu de lien avec ton anecdote, déjà, ça s'entend quand même vachement que dragonne a pas mal subi, ça irait pas avec son histoire qu'elle ait mis de la violence.
Et reprocher à son mari d'avoir été violent c'est pas l'usage d'un cliché hélas trop souvent réaliste. En l’occurrence condamner la violence en générale, c'est pas la priorité, je crois. C'est même chercher à relativiser un évènement quand en fait pour prendre conscience de sa gravité, il faut justement pas le normaliser ou le faire passer pour une fatalité...
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

Siestacorta
le lundi 12 octobre 2015 à 09h36
lise
Malgré tous ce que j'ai découvert je pense que j'avais mes chances avec lui et que si il s'est inscrit sur un site de rencontre c'est bien qu'il recherchait autre chose.
Tes chances... de vivre quoi, avec ce type dont tu découvres un passé différent ? Quelles chances que ça corresponde quand même à ton idée de mec parfait ? S'il recherchait autre chose, est-ce queça aurait abouti forcément à quelque chose que tu aurais aimé vivre, ou est-ce juste un gars qui cherche du neuf, et qu'il n'y a pas matière à regretter quelque chose dont on ne sait pas si les bienfaits étaient autre chose que des promesses et les projections que tu as faites en les croyant ?
Tu as aimer t'imaginer aimer, plutôt que vécu. En pratique,
- il se peut qu'il se mente à lui-même sur ses recherches. Il dit chercher un truc sérieux, mais en fait il sait pas trop ce qu'il veut, et ça, ça se dit pas dans des sites de rencontres. Donc il se présente comme célib et dispo pour explorer ses options, qui il peut rencontrer, mais il n'irait peut-être pas forcément loin dans le changement de vie, ou alors le changement de vie pourrait ne pas correspondre à ce qu'il affiche.
- il se peut qu'il ait menti encore plus sciemment, parce qu'il savait qu'entre ses déménagements il aurait une marge de liberté si il raconte qu'un aspect des choses... Donc par exemple il ne donne pas son vrai prénom, parce qu'il ne prendrait de toute façon pas le risque de s'engager à fond.
- il se peut aussi qu'il cherche un nouvel amour, mais qu'il se rend pas compte qu'il cherche ça en série, que même s'il commence un truc super fort ça dit pas du tout qu'il en cherchera pas d'autres de toute façon ensuite... et que tu aurais pas échappé à ce fonctionnement, et que ce serait pas parce que t'es pas assez bien, mais parce qu'il se leurre sur ses projets de stabilité, qu'il les promet mais que c'est pas fait pour arriver.
- peut-être qu'il aurait tenté quelque chose avec toi mais quand même retrouvé l'amie qui a déménagé, et que pendant tout un temps, peut-être des années, il aurait pas choisi entre l'une et l'autre... pour finalement peut-etre encore déménager et dire "il faut tourner la page".
A priori, sa relation avec l'autre femme existe encore assez fortement. Qu'il l'ait minimisé en pensant sincèrement un "pourquoi pas" qui matériellement était un "ça changera pas comme ça mais je préfère pas y penser", ou qu'il l'ait dissimulé consciemment parce qu'il ne sait pas changer de vie sans mentir et mettre en cause ses choix antérieurs (comme le prouvent plutôt les texto)... dans les deux cas, tu préfères croire la version "il est sur le point de changer de vie pour moi" plutôt que de penser qu'il n'y a jamais vraiment eu une grande chance que ce type puisse proposer la vie rêvée. Sans doute que tu avais conscience de ta tendance à te faire des films, quand tu l'as repoussé, tu étais pas prête parce qu'une part de toi disait "heu, on sait pas tant que ça ce qu'il veut, là, on a fait que s'écrire et rêver"... Et une fois que tu vois que le film ne se termine pas au royaume enchanté, tu continues à te le projeter dans ta tête, en cherchant à trouver une autre interprétation cachée au scénario... "et si le prince avait fait étape dans un autre royaume plutôt que de retrouver l'autre princesse ?" " et si une malediction de sorcière avait tout changé, mais que le prince se rendait pas compte qu'en fait, c'est moi le réel et ce qu'il vit le conte trompeur" ? N'importe quel "et si" plutôt que "ça se passe comme ça doit se passer". Et tant que tu te racontes ça, que tu espionnes ces autres vies, tu n'est pas dans la tienne. Comme je te dis, l'intéressant, c'est de savoir quels ressorts antérieurs à cette histoire réagissent à cet histoire, qu'est-ce qui dans ta personnalité est déjà prêt à ce qu'arrive ce genre d'histoires.
Tu n'as pas raté une opportunité avec l'ingé charming, très probablement si tu avais vraiment vécu quelque chose avec lui, son changement d'attitude aurait aussi eu lieu après un début de relation, par exemple sur le mode "finalement je suis encore amoureux de la précédente" ou "j'ai fait d'autres rencontres je pensais pas que c'était important puis ça l'est devenu". La vie heureuse d'après que tu imagines, que tu crains de manquer, n'est probablement pas plus réelle que le célibat que cet homme affichait, qui était, au mieux relatif, au pire mensonger. Cette vie d'après, elle te charme parce qu'elle est forcément plus simple à raconter que les évènements de ta vie réelle.
Ton erreur, c'est pas d'avoir manqué un coche, c'est de continuer à croire la version d'un mec qui a plus de maturité matérielle que relationnelle. Tu demandes "pourquoi, que cherchait-il ?", comme si la réponse était mystérieuse... Il cherchait une rencontre c'est tout ! dire qu'on est sérieux, sur l'annonce et dans les premiers échanges, c'est la banalité de base dans ce cadre. Et plus on reste sur écran, plus l'histoire se base sur du récit rapporté, une image mentale dans laquelle on essaie de faire rentrer les éléments de réel... Quitte à nier sa trivialité.
Que cherchait-il ? une relation.
Pourquoi avoir dit qu'il était célibataire ? C'est beaucoup plus facile quand on cherche une relation.
Ca va pas plus loin.
La question, c'est"est-ce que répondre à ces questions peut rendre ma vie meilleure ? Qu'est-ce que je peux faire aujourd'hui pour satisfaire mes besoins ?"
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que cherchait-il avec moi, pourquoi m'avoir t-il dit être célibataire?

Siestacorta
le dimanche 11 octobre 2015 à 22h34
lise
j’ai besoin de savoir vu que j ai un gros regret : J’aimerai demander à sa copine qu’il connaît depuis 2010/2011 et originaire de la même région que lui, si c’est une ex et qu’il la récupéré suite à mes refus de le revoir, et également lui demandé si ils étaient ensemble (à distance) ou non en été 2014 quand je l‘ai connu
(...)
je ne me vois pas lui dire j'ai fouillé dans ta vie
(...)
Il y a quelques jours je suis allé à un forum ouvert au public car d'habitude c'est juste aux professionnels, je l'ai vu de loin je suis passé plusieurs fois devant son stand il exposait (...)puis je me suis vite retournée j'avais peur qu'il me voit
(...)
j'ai réussi à voir qu'elle l'a rejoint pile quand son contrat s'est terminé dans sa région
(...)
mon grand ingé d'1 m 90 aux yeux bleus que je ne reverrais plus jamais ou du moins de loin en l'espionnant
(...)
déjà j'essai de ne plus passer devant son boulot pour le voir partir en moto ou en voiture.
Je pense que tu vas quand même pas mal plus loin que l'investissement amoureux. Je crois que le (probable) mensonge du mec t'a blessé, mais que ça a accroché des trucs dans ton esprit qui datent d'avant que tu le rencontres. Je veux dire que cette histoire mal barrée prend tellement d'importance dans ton esprit que je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'il y avait à combler pour que tu te perdes comme ça dans cet épisode, dans une histoire que tu construis beaucoups plus avec ta tête qu'avec de l'interaction.
Cette vision idéalisée remplace la réalité si bien que tu ne vois pas en quoi c'est cohérent, qu'un mec pipote, mette en avant ses qualités (cuisine, culture) tout en étant pas honnête sur sa recherche. Il a visiblement menti, ton erreur, c'est pas de pas avoir réagi alors que ce mensonge te semblait encore crédible, c'est de croire aux histoires de prince charmant au point qu'un type qui se déguise en prince charmant puisse t'embobiner. Pour te prémunir de ce genre de déception, faire confiance et aimer, faut déjà comprendre sur toi pourquoi tu as besoin d'un tel idéal pour t'investir, plutôt que d'être émue par des personnes plus vraies, qui existent sans que tu reconstitues l'histoire.
Tu fais une fixette, mais c'est pas le mec qui en est l'objet l'intéressant pour en sortir, c'est de comprendre comment toi, comme personne qui existait avant cette épisode, tu peux te metttre dans cet état obsessionnel, en préférant collectionner des détails à l'insu du gars, plutôt qu' aller le confronter direct ou de vivre ta peine de coeur sans chercher à l'alimenter.
A propos de prince charmant, je me demande comment il se fait que tu as décidé de te confier sur CE forum "polyamour". C'est à dire qu'ici, on considère souvent que le prince et la princesse fait l'un pour l'autre, c'est un mythe qui cache la possibilté d'avoir plusieurs amoureux/ses. Le mensonge que beaucoup font en ayant une relation officielle et en cherchant à côté peut être un produit prévisible de la monogamie : puisque la monogamie réelle est rare, les gens mentent pour vivre ce que la norme réprouve.
Puisque dans ton histoire il n'y a visiblement personne qui souhaite vivre en polyamoureux, à savoir vivre ou laisser vivre plusieurs relations en même temps, je me suis demandé pourquoi c'est ici que tu te confies...
Soit tu n'as pas lu très attentivement les articles et discussions sur le site, tu as vu que les gens parlaient d'amour et ça t'a suffi, soit à un moment, tu as poussé l'idéalisation en continuant à te raconter une histoire vertueuse plutôt qu'en prenant l'explication la plus plausible : "si ça se trouve cet homme voulait deux histoire, mais pauvre chou, il n'est pas arrivé au bout de ce projet alors que ça expliquerait son attitude"... Alors avec ce que tu racontes, non, un polyamoureux t'aurais a priori pas parlé de projet en cachant ses autres aspirations.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : [Paris] Goûter Poly Octobre 2015

Siestacorta
le dimanche 11 octobre 2015 à 00h11
Bon, si, finalement yvait surtout beaucoup de retards... Désolé, il y a eu des impondérables, et des rapports pondérés à l'espace-temps, aussi.
Mais, au final, comme toujours, des habitués se sont pointés, des nouveaux ont pu papoter tranquillement avec, il y avait des bonnes choses sur les tables et des gens sympas sur les canapés et les chaises.
Que demande le peuple ?
Une happy hour ?
yavait aussi.
Discussion : Manque de considération

Siestacorta
le samedi 10 octobre 2015 à 23h52
dancetaria
Je ne cherche pas à le contrôler, par contre, oui, je tiens à ce qu'il soit franc. Il est clair et net entre nous que quand on veut avoir une autre relation, on en parle avant. Si tous les deux m'avaient informé de cette attirance, les choses auraient été différentes.
Donc, en gros, ce que tu dis, c'est qu'il aurait fallu dans l'ordre annoncer l'attirance puis annoncer la proposition, pour prendre ces lignes comme réponse à ce que je te demandais plus haut...
Mais avoir ce genre d'échanges très posé, où chacun sait où il en est, s'informe en direct sur ce qu'il ressent et ce qu'il compte faire de ce ressenti, c'est l'idéal d'une certaine transparence, mais pas ce qui se fait aussi facilement que de faire des essais-erreurs.
La fille n'était pas particulièrement non-exclusive, toi et ton mari n'avez encore qu'une expérience jeune de la chose, c'est décevant que ça soit pas simple, mais c'est pas scandaleux en soi. Je me répète, et Bouquetfleuri l'a dit plus haut, le risque c'est que tout bloquer parce que le déroulement était pas parfait, ça peut empêcher des avancées ultérieures.
Tu as peut-être besoin de freiner, qu'il y ait pas trop d'incertitudes et d'inédit à la fois, mais si c'est ça, c'est assez légitime à dire en soi, ça peut se dire, d'autant qu'il y a déjà eu beaucoup de mouvement avant. Mais une colère parce qu'il n'y a pas tout de suite certitude, assurance, transparence, telle que tu décris la situation (sachant qu'il y aurait certainement d'autres éléments à prendre en compte), ça peut être le signe d'autre chose qu'une faute commise par ton mari.
Je ne comprend pas bien une ligne, par ailleurs
dancetaria
nous vivons déjà une relation poly avec une jeune femme (autre que la jeune femme en question,) donc, je pense que le chemin de ma part a été largement fait.
quel chemin parcouru dans cette autre relation antérieure est déjà fait pour cette situation actuelle ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Manque de considération

Siestacorta
le samedi 10 octobre 2015 à 01h23
dancetaria
Je demande de la maturité et de la sincérité, d'autant que nous avons déjà une relation poly.
Mais en pratique, quels comportements et quelle communication aurait été sincères et matures ? Quel scénario, parole, action, ne t'auraient pas agacé ?
Parce que, un peu dans la lignée de ce que dit Julie ci-dessus, ça pouvait être un peu trop rapide pour qu'ils sachent eux-même là où ils allaient et qu'est-ce qu'ils allaient en faire.
Difficile de répondre sur le fond et le sens quand c'est si tôt...
Est-ce que vous aviez des accords discutés, sur ce que vous étiez censés faire dans ce genre de cas ? Ce cas était-il même envisagé ?
Vous avez une relation poly, mais ce qui fait qu'on sait quoi prévenir, quoi faire, quoi déclarer ensuite, ce que chaque partenaire peut attendre, c'est pas inné. Une relation poly ne contient pas toute l'expérience poly des communications sur la non-exclusivité, la votre est encore relativement jeune, je crois, plein de choses n'ont pas été dites ou éprouvées pour savoir déjà comment y réagir immédiatement. Notemment, ben flipper sur ce qu'il est possible d'envisager, faire, annoncer, ça prend encore à beaucoup de gens qu'ont un bon parcours sur la question. Ca se résout mieux au fur et à mesure, mais pas être tout de suite en phase avec le partenaire à qui on annonce un nouvelle possibilité, c'est pas impensable...
Bon, mon hypothèse, c'est que la forme de communication ici était pas forcément la plus adroite, mais en termes de temporalité, c'était déjà pas si mal. S'agirait pas que vous ayez ensuite peur de vous dire les choses par crainte d'une communication trop tendue.
Je pense que là, il y avait une incertitude pour lui, qu'il t'a transmise (par texto, donc avec facilement trop de marge de questionnement si vous avez pas l'habitude) et cette incertitude est vite devenue une insécurité pour vous deux. Mais la certitude à la seconde, ben c'est rare, la confiance c'est aussi que si elle n'y est pas, on saura en discuter, pas forcément qu'on va faire d'emblée tout bien.
Discussion : Gestion de la rupture

Siestacorta
le vendredi 09 octobre 2015 à 12h53
Comment gérer la présence de l'autre dans l'environnement...
Ce sujet me touche différemment de toi, donc je suis pas sûr que ce que j'en dirai aura la pertinence nécessaire.
Le côté posé de ton questionnement fait que je ne lis pas dans ta rupture une rupture sanglante, hérissée de cent petit pics en plus de la peine d'origine.
"gestion de rupture", je ne peux m'empêcher de te ressortir la tarte à la crème que le verbe "gérer" donne un côté administratif, méthodique, détaché, dans le rapport aux sentiments et aux gens qui les vivent. Tu ne vois sans doute pas ça comme ça, pour ce que je te connais, mais cette expression peut représenter l'idéal d'un recul psychologique protecteur, se donner une distance raisonnée avec ce qu'on vit... Et faire rater les moments vécus au point de pas raisonner sur le déroulement réel, mais sur un déroulement théorique.
Bref, la question pour moi c'est "comment vivre avec mes sentiments lors d'une rupture sachant que l'autre n'a pas disparu du paysage", surtout.
Avant tout, je vois que tu décris peu. Peut-être parce que tu ne peux pas tout dire, puisque tu serais lu par les personnes concernées, mais en fait ça pique plus que ça ? Si c'est cette préoccupation-là qui joue plutôt que mon interprétation spontanée de "rupture sans hostilité", je t'enjoins à pas renoncer à raconter par ailleurs, à chercher des espaces de confidence où tu peux plus te lâcher (potes, copains poly discrets, séances avec un psy dans l'idée de passer le cap (yen a qui sont prêts à pas te faire partir sur des thérapies à long terme, qui comprennent leur rôle de confesseurs bienveillants). Peut-être qu'il y a besoin de cracher ce qu'il y aurait de bile, dénouer ce qu'il y a de ta personnalité de pris dans ce nœud-là, devant quelqu'un qui ferait la différence entre l'intérêt de parler de ta peine, celui de parler des évènements et celui de ton parcours de consolation, de passage à autre chose.
Tu peux aussi neutraliser les plausibles dommages sociaux collatéraux en changeant de pseudo ici, si tu te sens capables déguiser un peu les circonstances pour que ça parle de toi et si tu vois l'intérêt de cette exposition. C'est une variation du vieux truc "j'ai un ami qui a tel problème", pour forum...
Bon. Mon hypothèse de départ en te lisant n'est pas celle d'une peine aussi explosive que ça, mais je tenais à pas répondre à côté en omettant ce possible aspect des choses.
Ma réponse spontanée, ça aurait été d'accepter que c'est beau et triste, parce que d'une manière ou d'une autre il reste quelque chose qui vibre, déjà forcément en toi, mais aussi avec la présence de l'autre. Ca n'a pas à revenir tout de suite à un mieux "gérable", donc facile. La distance physique n'y sera pas toujours... donc la distance émotionnelle non-plus, pendant un certain temps. Il me manque beaucoup d'éléments pour être certain que ce que je te propose soit pertinent, mais si l'image que je me fais d'un épisode plus mélancolique que violent est juste, alors une position à prendre, c'est l'indulgence envers ta propre peine. T'as le droit d'être triste. Ca te conduit pas forcément à jeter ton forcément ce que tu ressens au visage de l'autre, mais t'es pas obligé d'agir comme si de rien. T'essaie, si un jour ça se passe pas bien pour toi quand l'autre est là, ben tu le vis, tu regardes quel élément et quelle idée te peinent, tu t'éloignes si nécessaire, tu retente d'être là quand tu penses que ça va mieux. Apparemment la communication n'est pas coupée avec la personne, donc que chacun dise "ben oui, on sait que ça va être un peu triste, un peu artificiel, un peu maladroit, mais on sait qu'à un certain moment, ça deviendra sans doute autre chose". On se laisse s'exprimer ou se cacher selon ce qui est nécessaire, en attendant pas de l'autre qu'il réagisse avec autre chose que de la bienveillance (c'est pas spectaculaire, ça semble "trop" tranquille, mais ça reste), l'idée qu'à la sortie cet épisode ne dégrade aucune des personnes qu'il concerne, et qu'il peut en rester du beau, peut-être du lien, peut-être quelque chose qui se reconstruira différemment...
L'indulgence, c'est de pas laisser les variations que tu vas vivre en ce moment gâcher le bon fond de ce que vous avez partagé.
En pratique : si tu peux ne pas en vouloir à l'autre d'être là, si l'autre ne craint pas de te voir éventuellement ému, si malgré des petits incidents amers vous pouvez assurer avoir envie d'être encore là à d'autres occasion, tu seras un homme mon... heu. Non... pas voulu dire ça... Bref. si vous acceptez de vous croiser et de vous recroiser ensuite, tant que vous cherchez pas des confrontations que vous n'avez pas eues par ailleurs, ben c'est ça qui me semble compter, plus qu'un code particulier, un "manuel des bonnes manières entre ex qui se croisent".
Manuel qui pourrait aussi être utile, mais ça dispense de toute façon pas du travail sur soi, donc bon.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Manque de considération

Siestacorta
le vendredi 09 octobre 2015 à 11h55
Je n'arrive pas bien à savoir quelle position tu prends, dancetaria, en dehors de donner ton émotion et décrire les actions des autres ? (deux choses que tu fais bien et que tu fais bien de faire, pour d'autres ces étapes sont pas aussi faciles d'accès, donc tu as déjà une maturité).
Tu décrits les évènements en observatrice en donnant un aperçu de ce que tu ressens. Mais je n'arrive pas à me rendre compte de ton propre besoin, de ce que tu demandes, ou proposes, à partir du récit de cet épisode (c'est peut-être présent dans tes autres fils, je relirai si ce que je dis là n'est pas pertinent à cause de ça).
Autrement dit, dans ces circonstances, peux-tu nous dire à quoi aurait ressemblé une manière d'agir qui te prenne en considération ? Puisque ces deux personnes ne semblent pas adopter cette attitude d'eux-même, comment tu en formulerais la demande ?
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Couple traditionnelle et polyamour

Siestacorta
le jeudi 08 octobre 2015 à 08h12
Tu as des gens pas loin de chez toi qui causent là
/discussion/-bem-/Rencontre-poly-a-Nantes/#unread
Sinon, aussi, si tu vas sur la page membres
/membres/
tu mets Nantes en ville, et tu vas avoir une liste d'inscrits. Tu peux cliquer sur les noms pour voir s'ils ont écrit une présentation ou des messages qui pourraient t'intéresser... Et si tu t'inscrits toi-même, tu pourras leur envoyer un MP.
(tu peux faire de même avec des gens qui sont pas de ta ville, hein, en passant dans les fils de forum, tu cliques un pesudo pour voir ce que la personne raconte en général, et si t'as l'impression qu'il y a un intérêt par rapport à ta propre expérience, tu peux vérifier si le membre est dispo pour échanger)
Discussion : Le polyamour rend-il vraiment heureux

Siestacorta
le mardi 22 septembre 2015 à 01h00
Sinon, c'est un peu facile mais pour répondre à la question-titre du fil, non, le polyamour ne rend pas particulièrement heureux, pas plus que l'amour en général. On espère être heureux avec notre façon d'aimer, mono ou poly, avec la ou les personnes concernées, mais ça ne tient pas seulement aux structures de relation, ça tient aussi à ce qu'on fait pour les vivre bien.
Discussion : Jalousie en trouple

Siestacorta
le dimanche 20 septembre 2015 à 20h17
La polyfidélité, je m'y reconnais vraiment pas, mais c'est du polyamour, oui... Même si c'est de l'exclusivité à "2 + x" au lieu d'être de l'exclusivité à deux.
Ca peut supposer soit une hiérarchie très rigide, où dans toutes les situations il y a finalement une relation qui, dans les prises de décisions, l'emporte sur les autres (existence du tiers pour l'entourage, intimité ou non de la relation), soit un niveau d'exigence très fort, puisque l'existence d'un tiers aimé, plutôt que d'ouvrir plusieurs libertés sur la vie de chaque personne concernée par la relation, engendre plus de devoirs contraignants.
C'est surtout pour le tiers que c'est exigeant.
Mais :
- c'est possible que les trois traits que tu donnes soient pas forcément également importants pour chacun des quatre couples que tu as croisés
- c'est possible que ce soit une phase de la recherche poly de ces couples, et qu'au gré des rencontres, il se passe un peu autre chose, les principes devenant moins absolus par la suite
- dans cet ordre d'idée, c'est pas inattendu que des couples passent ce genre d'accord en étant peu expérimentés de la non-exclusivité. Du coup il font de la "chasse à la licorne", puisqu'il y a probablement une constante que tu ne décris pas pour ces quatre couples, c'est qu'ils cherchent une deuxième femme bi.
Donc oui, ça peut arriver facilement dans le paradigme poly, mais c'est rare que ça reste satisfaisant tel quel, puisque sinon c'est l'histoire d'un couple qui a des accords faits pour contraindre le troisième avant même qu'ils le rencontrent...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : [Paris] Poly Pop In N°2 : une toute nouvelle soirée Poly de 19h à 1h30 du matin, entrée libre et gratuite.

Siestacorta
le mercredi 16 septembre 2015 à 00h00
Si t'es en fille, t'invites qui tu veux.
Si t'es en garçon et que tu veux un slow avec un garçon, tu invites le garçon, personne va te le reprocher.
Oui, ça reste binaire et le "protocole" reste genré, mais en pratique, dans le cadre moralement progressiste polytruc, quand t'es pas binaire durant un quart d'heure américain, t'es dans une position encore plus libre que ce que propose la "compensation aux normes" offerte par ce jeu social là.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Monoamour.info : contre-défense et illustrations du monoAmour

Siestacorta
le dimanche 06 septembre 2015 à 02h58
Apsophos
"[le voile] ne correspond pas à nos valeurs c'est tout." (cabosse)
On est bien placés sur ce forum pour employer ce genre de formule et soutenir le message sous-jacent. Enfin surtout moi mais je dis tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.
Putaingue, comment j'aimerais être cap' d'avoir cette oreille-là pour jouer l'ironie sans passer par l'hyper-démonstratif ensuite. Meuarcigue, cong.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Polyamour Quantique

Siestacorta
le vendredi 04 septembre 2015 à 01h16
Oh, on en parlait avec Vaniel, et il a développé un point important sur la métaphore quantique... faudrait pas la pousser trop jusqu'au bout, jusqu'à dire à quelqu'un, "il y a une infinité d'univers possibles, donc dans l'un d'eux, nous sommes ensemble, que ça te plaise ou non. Donc, on va y aller...".
Oh, et sur l'indétermination, j'ai aussi poussé la métaphore... J'ai du mal avec l'idée que, puisque le polyamour ouvre des possibles, tout serait toujours possible dans la vie sentimentale. Avec une notion trop intangible, hors physique classique, on aurait pas à déterminer l'état de la relation pour affirmer qu'il y a de l'amour dedans. On ouvre la définition d'amour, on ouvre la définition de relation, et hop, on a plus à tenir compte de ce qui s'est concrètement passé.
Sauf que, comme le chat de Schrödinger, il y a un moment où on ouvre la boite, et dès lors, on sait s'il est en vie ou non. L'indétermination, ça marche quand on arrête d'observer. Ben dès qu'on sort du floutage "avec l'amour, tout peut marcher", dès lors que l'observateur doit décrire ce qu'il observe, dès lors qu'on parle des échanges et non plus de ce qui n'est pas observable par un tiers ("je ressens ça même si on en fait rien"), on peut savoir si on parle de rapports amoureux ou de la vie rêvée des anges...
(les anges ont par ailleurs un rapport avec la physique quantique, mais faut connaitre le Docteur).
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Polyamour Quantique

Siestacorta
le jeudi 03 septembre 2015 à 02h12
Pas mal la reférence à la physique quantique... Et sur l'anarchie relationnelle, hm, ya pas que ça mais ça me parle aussi.
Un point quand même : l'indétermination dont tu parles participe beaucoup au sens du consentement, ici.
Le consentement dans le PA n'est pas que l'inverse du refus ou du conflit et ne se réduit pas à l'existence de la relation (le consentement ne porte alors que sur l'action du couple à ce moment-là), ni à quelques actions possibles sous conditions super précises (dans le cadre de l'échangisme par exemple), mais à l'exercice d'une liberté, sachant que les limites de cet exercice et même de cette liberté pourraient être repoussées presque à l'infini.
Cette perspective est sans doute une des raisons pour lesquelles, par exemple, on peut trouver des gens ayant déjà beaucoup pratiqué le libertinage qui vont complètement flipper face à un cadre PA.. On peut aussi envisager quelqu'un qui est dans une relation à distance et admet qu'il se passe des trucs quand il regarde pas, mais qui bloquera quand on lui parlera de l'éventuel pérennité d'un polyamour.
Le polyamour ne demande pas nécessairement l'inconditionnalité (l'absence d'insécurités est trop rare pour ça, notamment), mais comme avec le chat dans la boite de Schrödinger (gouglez sinon j'en ai pour la nuit), il peut supposer une incertitude permanente sur ce qui n'est pas observé. Et l'incertitude se transforme en doute, le doute en peur...
Donc ce consentement-là n'est vraiment pas banal, puisqu'on consent en réalité à l'exercice d'au moins deux libertés pouvant modifier notre situation, en plus de revendiquer la notre...
Prendre et offrir des libertés alors qu'on propose de s'attacher plusieurs fois... Définitivement pas simple.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.