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Discussion : Redevenir exclusif pendant un an après avoir été "libre"

Siestacorta
le vendredi 31 août 2018 à 13h59
Jericho
Pour moi cette période d'essai servira surtout à prouver que je peux prendre sur moi aussi et pas seulement toujours lui demander des efforts de son côté. Ce qui ne veut pas dire que je renonce à avoir une relation extérieure sur le long terme.
En pratique c'est difficile que le partenaire ne prenne pas ça soit comme un espoir de "il peut changer", soit comme un pis-aller avec un compte-à-rebours ("plus que quelques semaines avant qu'il retélécharge tinder, haaaaa").
Je trouve ta motivation compréhensible, mais elle pourrait ne pas être suffisante : tu montres de la bonne volonté et le message est la bonne volonté, au moment où ton aimée veut entendre un message sur l'exclusivité en soi.
C'est là où l'idée de période moratoire / probatoire me semble piégeuse, reculer pour mieux sauter, parce que les questions de fond (qui sont soit plus précises soit plus nombreuses que 1+1 ou 1+1+x ) vont pas vraiment bouger.
D'un autre côté : ben c'est une demande de sa part. Ca se respecte, une demande. Si elle est comprise.
Faut voir ce qu'elle met dedans, pour pas être dans le malentendu.
Parce que "pour voir qui en souffre le plus"... c'est pas parce qu'on souffre pas le martyr qu'on a pas des désirs multiples, des motivations, qui un beau jour nous font agir.
Je comprend la demande, le timing (après 8 ans un peu de calme), mais je trouve que ça ne se fonde pas assez solidement (d'où ta question initiale, j'imagine ; mais ce travail aussi se fait à deux).
C'est compliqué de pas faire de ce type de situation une bonne grosse opposition manichéenne entre les deux choix de vie.
Et bon, tu évoques en filigrane un mal-être de ta compagne sur la durée de tes incartades. Tu culpabilises sans doute un peu, tu cherches pas à la faire souffrir, mais tu sais toujours pas comment la protéger...
Tu demandes "quelle preuve d'engagement" pourrait être demandée, sous entendant qu'il n'y en aura pas plus, pas besoin... En tout cas, pour toi. Et pour elle ? (savoir ça, c'est son boulot, mais une fois que tu l'as dit t'as rien dit).
Je crois quand même que c'est dans cette direction-là, des engagements, qu'il faut chercher. Pas pour donner une "preuve", il s'agit pas de promesses, mais de faire des choses qui incarnent ce que vous voulez ensemble. Donc des projets, souvent, c'est pas mal : à part repenser à l'exclusivité, dans un an, ou deux ou cinq, vous pourrez faire quoi ? Voyage ? Crédit ? Maison ? Activité créative, ou lucrative ? Retraite anticipée ?
Voilà mes pistes.
(merci syllabléatoire pour l'invocation :-) )
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Polyamour ou candaulisme ?

Siestacorta
le samedi 25 août 2018 à 23h46
parisien64
Dans le candaulisme, il y a une relation privilégiée, celle de couple, amoureuse et tout, et des relations secondaires, ludiques et sexes. Le polyamour met toutes les relations à égalité, en les prétendant toutes amoureuses.
Oui et non. Le spectre des relations d'amour est large. Il ne s'agit pas de plusieurs fois le même amour, généralement. Beaucoup de polys revendiquent une égalité entre les relations et leurs investissements, beaucoup d'autres ne le vivent pas ainsi.
parisien64
Il me semble que le candaulisme est plus réaliste, non ?
Pour beaucoup d'entre nous, et beaucoup de gens en général, avoir des amants sans que naissent des sentiments puis de l'attachement n'est pas réaliste du tout...
Il y a aucun soucis avec les gens qui peuvent vivre du sexe pour le sexe, ni avec ceux qui vivent le sentiment pour le sentiment, mais c'est quand même très très courant de faire un peu plus de mélange que ça.
Donc concevoir un cadre de relation où on est ok ou partant pour que ça arrive, dans ce sens, c'est plutôt réaliste.
parisien64
Dernière différence : le candaulisme est toujours dans le même schéma : femme et amants, mari qui se contente de sa femme.
C'est la forme la plus répandue. Mais d'un côté, comme dit plus haut, pourquoi pas l'inverse, et par ailleurs, pour reprendre mon argument précédent, qu'est-ce qui prouve que ce modèle reste bien sagement dans les clous ?
Des histoires de libertins qui se découvrent des envies romantiques avec leurs amants, yen a plein. Je vois pas pourquoi le candaulisme rendrait imperméable à la richesse ordinaire des relations humaines...
parisien64
Alors que dans le polyamour, le mari ou la femme peuvent avoir plusieurs relations.
Là, oui, tu as complètement raison de souligner la différence, le candaulisme tel qu'il est souvent fantasmé, raconté, proposé, c'est avec une asymétrie, quand le polyamour part du principe que chacun.e peut (et peut ne pas...) vivre ce qu'il veut.
Indépendamment de ce que la société et les traditions disent de ce que sont censés vouloir Lhômme et Lafâme.
Egalitarisme sur lequel j' insiste encore plus que sur les sentiments.
Dans le modèle récurrent que tu évoques, les jouissances du candauliste compensent des plaisirs physiques, et fétichisent au passage les amants et les actes de l'épouse. La personne centrale, c'est le mari, paradoxalement, puisque c'est le seul à ne pas vivre que du plaisir, et donc à être un individu complet (à ce moment de l'action).
Mais... c'est qu'un côté, une perception.
Dès que l'épouse et les amants sont vus comme autre chose que matière à jouir, comme des personnes complètes elles aussi, et que pourtant on peut imaginer des suites, alors on est dans les relations, plus dans un "kink".
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Filmographie sur le polyamour #1

Siestacorta
le vendredi 10 août 2018 à 02h55
Une suggestion proposée sur le groupe FB (pas vu) :
"Louisa, een woord van liefde " (1972, Paul Collet et Pierre Drouot)
Louisa, un mot d'amour
Selon le membre sur FB
"Un film en néerlandais que l'on peut trouver sous-titré anglais, à visionner gratuitement sur internet, qui raconte une histoire d'amour entre une femme et deux hommes, dans la campagne au début de la guerre 14-18."
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : [Jeu] Jeu de rôle

Siestacorta
le vendredi 06 juillet 2018 à 20h23
Merlyn
1) j'ai eu l'impression de saouler tout le monde avec ce sujet
Non, je le pense pas... ça concerne pas forcément tout le monde, mais je crois fermement que la part de geekerie a sa place ici.
T'auras peut-être pas du feedback souvent, mais ça peut toujours intéresser quelqu'un, peut-être des mois plus tard.
Les écrits de forum, surtout quand comme ici, il y a un bon accès aux archives, ça fonctionne un peu sur le principe de la longue traîne.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : [Jeu] Jeu de rôle
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes

Siestacorta
le lundi 25 juin 2018 à 20h44
IdIdponIr
La maman de notre enfant de un an s'est trouvé un autre amoureux.
C'est cool : ça la pousse à me faire plus de temps et de place pour m'occuper de cet enfant tout seul de mon côté. Hihi.
<3 <3 <3
Discussion : Polyamour et anciens

Siestacorta
le samedi 16 juin 2018 à 14h52
Pas de témoignage, mais un espoir.
Les aimé.e.s, ce sont (aussi) des repères, notre identité c'est comment on se situe par rapport à eux. Laisser plus de gens avoir ce rôle là, à travers une vie sentimentale moins monomaniaque, ça me semble important. Ne pas perdre tout nos repères d'un seul coup.
C'est pas que les disparus nous manqueraient moins, évidemment. C'est qu'on peut continuer à être la personne qu'ils ont aimée, grâce à d'autres.
Bon, c'est un espoir, effectivement, je suis aussi preneur de témoignages.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Relation libre et BDSM - besoin de conseil

Siestacorta
le vendredi 15 juin 2018 à 21h58
Ex-nihilo-nihil
Epilogue à chaud : on vient de se séparer. Au bout de 6 ans et demi, c'est violent.
Mais je pense que ça reste la bonne solution même si je m'apprête à vivre des temps bien sombres.
On peut a priori pas t'aider à ce moment précis, mais si tu veux un peu, et avoir un peu d'écho rétrospectif, tu sais où poster...
Discussion : Relation libre et BDSM - besoin de conseil

Siestacorta
le mercredi 13 juin 2018 à 11h59
En tout cas, malgré les cahots, il y a un vrai souci de toi de sa part, elle semble sincèrement vouloir que tu sois bien avec elle.
Et de votre part à tous les deux, un apprentissage de vos propres fonctionnements de relation, ce qui est plutôt bon signe pour que celle-ci se poursuive.
Quand elle dit qu'elle a été au point de se dire "bon, mais ça serait peut être plus simple d'être qu'avec ce mec", elle présente ça comme quelque chose qu'elle a envisagé pour plus avoir à réfléchir à la situation, ou tu penses qu'elle pourrait sincèrement être satisfaite a) sans votre relation b) avec seulement lui ?
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Relation libre et BDSM - besoin de conseil

Siestacorta
le mercredi 13 juin 2018 à 02h41
Ouimf ?
Je suis sur fetlife, et même si tout le monde n'est pas poly dans l'univers bdsm, on peut pas dire que ce soit rare non plus. Pas plus qu'ailleurs (et je dirais plutôt moins, mais j’admets mon biais de perception (mais quand même, sur OKC, des profils kinky-poly ça se trouve souvent aussi...)).
Donc ok, un Maître mono, ça le surmotive peut-être de jouer sur la (sa) possessivité, un contrainte de plus, et une soumise peut romantiser cet aspect-là aussi, mais on peut faire aussi sans, selon le caractère.
Et l'intensité serait sexuelle mais autrement, ou sentimentale, ou héNneREsque, ou retour d'un grantamour du passé, ou whatever ce serait la même question : ce que la personne décide de faire de cette intensité, comment elle accompagne la relation historique en fonction de ça.
Tout ça pour dire que l'aspect bdsm peut être une forme de truc intense qui remet une relation antérieure en question, mais que c'est pas ce qui est décisif en soi pour l'autre relation. Le caractère, les motivations persos, la façon de vivre sa vie sentimentale en général, ça me semble plus déterminant. Et, je la refais, ce qui ressort de l'histoire, c'est que cette femme aime explorer, expérimenter.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Relation libre et BDSM - besoin de conseil

Siestacorta
le lundi 11 juin 2018 à 23h53
Je comprend que tu vacilles. Et honnêtement, je crois que tu as raison d'écouter l'alerte. Il n'y a pas de danger mortel, mais ce que tu racontes sonne bien comme un changement qu'il faut accompagner au mieux pour assurer une pérennité du lien.
Je comprend que tu aies peur... Tu peux le lui dire sans le lui faire porter, histoire qu'elle étouffe pas ; c'est plutôt en lui donnant du champs que tu as fait durer votre relation, jusqu'ici :-)
Et j'insiste : à ce que tu dis, son propre caractère indépendant serait plutôt en la faveur d'une histoire ouverte (donc pas projetée comme une histoire mono, mais néanmoins possible) que d'aller se jeter dans les bras d'un mono qui lui propose une expérience troublante mais plus enfermante. Je pense qu'elle est sincère quand elle dit qu'elle se sent plus elle-même dans votre relation.
Discussion : Relation libre et BDSM - besoin de conseil

Siestacorta
le lundi 11 juin 2018 à 21h22
Hello.
Le BDSM en soi me semble pas la piste la plus importante.
L'intensité de la relation, qui peut être exprimée dans le bdsm ou ailleurs, c'est déjà une autre question, et le fait que cet autre homme ait des velléités monos est, au fond, ce qui ressemble le plus à une vraie difficulté.
6 ans et demi sans habiter ensemble... C'est une forme de relation tout à fait belle, mais je pense que tout le monde ne souhaite pas ce genre de vie amoureuse, même si ça se trouve de plus en plus et de mieux en mieux assumé (à commencer par mon propre cas).
Ça définit autrement les engagements, leur solidité ne peut pas exister "par défauts". C'est quelque chose qu'on peut bien prendre selon moi, puisque ce mode de vie signifie que l'autre nous revient par choix, pas parce qu'il vit entre les mêmes murs. Chaque moment pour se voir, même inconsciemment, est plus choisi.
Ca pose aussi l'évolution amoureuse de quelqu'un qui a une relation "sans domicile commun", qui peut être temporaire (je sais de quoi je parle, et non, c'est pas forcément triste).
Pour compenser l'intensité d'une autre rencontre, bdsm ou non, tu peux cultiver ce qui est déjà investi entre vous, ou ce qui ne l'a pas encore été mais pourrait l'être à la joie de chacun. Le Maître pourra faire tout les trucs foufous qu'il veut, si vous arrivez à définir ensemble la valeur de votre lien, alors il sera moins menaçable.
Par ailleurs, le thème intéressant pour comprendre ton amoureuse, c'est comment elle se projette elle.
Elle dit ne pas se projeter avec toi, mais le ferait-elle avec lui ? Un "je ne sais pas", c'est pas un grand OUI non plus pour lui.
Par ailleurs, il me semble que c'est elle qui voulait expérimenter le poly. Et là elle expérimente (plus) le bdsm. Donc son côté expérimental demeure... J'ai le sentiment que se caser avec un mono dont la palette érotique sera forte mais très définie, ça peut ne pas convenir à ton amoureuse, et qu'une partie de la liberté qu'elle a connu dans votre ouverture de relation peut lui être chère.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Partager sa vie avec deux femmes monogames

Siestacorta
le vendredi 08 juin 2018 à 18h50
Kuoni
Je n aime pas le déni. C est une source de problèmes. Et ton expérience ne fait que le le confirmer.
Bonne chance !
J'insiste : il se peut qu'utiliser le terme polyamour en dépit des demandes des autres relations, ce soit aussi cela, le déni.
Discussion : Besoin de conseils !!

Siestacorta
le vendredi 08 juin 2018 à 14h35
calinou696
D'accord avec ca dans l'ensemble, après, je pense qu'il y en a une certaine quantité (doigt mouillé) qui font le choix de la norme.
Et au passage, ça va sans dire mais ça va mieux en le disant, j'ajouterais que ça peut parfaitement être un bon choix pour eux.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Besoin de conseils !!

Siestacorta
le vendredi 08 juin 2018 à 12h35
calinou696
C'est justement le jugement un peu hatif et généralisé sur les mono que je dénonce.
La plupart ont pleinement conscience des conséquences néfastes de la monogamie, mais ils font le CHOIX, PERSONNEL, de les accepter car ils ont d'autres priorités qui les rendent heureux.
Je ne crois pas, en fait, que la plupart des gens ont bien en tête qu'en matière de relations, ils ont le choix entre... bon... célibat, relations monos ou autre chose.
Les difficultés qu'on peut éprouver en se déclarant poly à quelqu'un qu'on voudrait séduire sans savoir si lui-même est intéressé par des relations ouvertes - c'est à dire, le fait que la proposition puisse être rejetée pas parce qu'on plait pas mais parce qu'on est non-exclusif, ainsi que beaucoup d'histoires mono-poly qui ne deviennent jamais des cadres au minimum acceptant-poly parce que le choix est encore exigé au lieu d'être déjà validé comme fait... - témoignent plutôt que le choix poly n'est pas intégré, que l'exclusivité est au fond la seule possibilité de relation admise, donc, souvent, pas un choix mais une norme.
J'adorerais que la monogamie ce soit seulement un choix, un parmi les autres. Ca le devient parfois quand des monos qui se documentent, expérimentent suite à une situation à possibilité poly, et y renoncent en tentant encore d'aimer les gens impliqués avec eux. Et même parmi ces "explorateurs", je crois pas que ce soit l'attitude la plus courante.
C'est comme les gens qui aiment que les plats que faisaient maman. C'est leur affaire, mais c'est pas un choix alimentaire, c'est une habitude et possiblement une fermeture.
Et, oui, ventrebleu, des gens qui se quittent parce que finalement, ce sera un.e autre, ou se trompent, c'est évidemment de la monogamie mal comprise, mais c'est quand même très courant, et ça fait partie de la nature même d'une promesse trop vite faite, trop entendue, trop intégrée, pas réfléchie. Un choix non-éclairé, au mieux.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Mon copain de presque 2 ans vient de m'avouer qu'il est polyamoureux et moi je suis monogame

Siestacorta
le jeudi 07 juin 2018 à 14h47
Déjà, un peu de lecture qui me semble adaptée à votre situation.
Discussion : Partager sa vie avec deux femmes monogames

Siestacorta
le mercredi 06 juin 2018 à 22h47
OKYouWin
J'ai relevé une question intéressante: quels sont les motivations de mes amantes? Toutes deux connaissent la situation et pourtant elles choisissent de rester dans cette relation avec le même homme. chacune cherche consciemment ou inconsciemment à sa manière d'exclure l'autre pour retrouver une certaine exclusivité. C'est ce que je trouve le plus éprouvant pour moi, d'être sans cesse pousser à contre balancer. Il y a une certaine usure dans le temps et j'en viens à douter de ce modèle de polyamour, m'interrogeant si je dois quitter l'une ou l'autre ou les deux ou personne.
On peut me reprocher d'imposer le polyamour à des femmes monogames. Mais comme certains l'ont fort bien dit, elles savent sans ambiguïté et sont donc libres de choisir ce qui est le mieux pour elle.
Au final je ne regrette rien. J'ai connu des expériences extraordinaire, une vie de famille magnifique avec l'une, une vie d'aventure réalisant mes rêves avec l'autre. Je regrette seulement qu'elles ne puissent pas accepter davantage ce partage et qu'au final se profile la rupture comme seule solution à leur équation.
J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'angles morts, dans ce regard sur la situation.
J'ai impression, j'en sais rien en vrai.
J'ai pas là ce soir les mots les plus efficaces pour poser les bonnes questions ou être aussi éclairant que je le voudrais...
Dans des temps pas si reculés, un homme pouvait tenir à peu près le même discours sur sa vie amoureuse, avec une épouse et une maîtresse institutionnalisée. C'était déjà "honnête", mais faire un truc bof en disant "je le fais en toute transparence", ça le rend pas éthique pour autant...
C'était déjà honnête, mais trop déséquilibré, dans le rapport de force, pour que je puisse l'appeler polyamour sans avoir pas mal d'arrière-pensées.
La responsabilité de dire la vérité, pour qualifier une situation de polyamoureuse, c'est celle de départ, pas la seule.
Polyacceptant... Le mot n'est défini nulle part, mais accepter, c'est pas se résigner, c'est pas faire un choix qu'on ne veut pas faire.
En gros, si je dois choisir entre boire un peu de poison tous les jours et pas boire du tout, celui qui me donne ce choix ne me rend pas libre ; toute proportion gardée, c'est pour dire que les libertés des autres sont liées aux responsabilités qu'on prend dans les choix qu'on propose.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Les relations multiples, entre féminismes et polyamours

Siestacorta
le mercredi 06 juin 2018 à 12h22
artichaut
Au final, même si je pourrais être en accord avec certaines des thèses énoncées, je trouve ce texte inutilement long et pédant (j'texplique la vie et surtout le féminisme !) et pourtant (c'est ballot) confus et généralisant, avec de surcroît un léger manque d'honnêteté intellectuelle.
L'honnêteté intellectuelle, je me prononcerai pas non plus ; mais j'ai ressenti aussi un trop grand écart entre l'ambition affichée et la rigueur pratiquée.
C'est frustrant, parce qu'il y a dans le texte des idées que j'ai envie de soutenir...
Discussion : Ma petite-amie vient de m'avouer être poly...

Siestacorta
le mercredi 06 juin 2018 à 11h27
artichaut
Si elle part et ne revient pas, alors ce lien n'était pas celui que tu souhaitais, et s'agripper à la personne et l'empêcher de vivre sa vie n'aurait fait que dissimuler la faiblesse de ce lien.
(…même si "force" et "faiblesse" restent des notions discutables…)
hé, ho, je trouve des mots à une heure du mat', reconnaissez la perf', quoi :-)
Discussion : Partager sa vie avec deux femmes monogames

Siestacorta
le mercredi 06 juin 2018 à 11h20
bonheur
Lorsque l'on ne s'extrait pas d'une situation que l'on n'a pas choisi, on appelle cela comment ? Faire un choix ?
Oui, surtout sur un temps long, avec des occasions de parler.
Après, assumer ce choix est un travail sur soi.
bonheur
Ce n'est pas parce que le polyacceptant ne l'est pas à 100% et que l'engagement n'était pas en lien avec le polyamour, que la situation est... quoi ???
Souffrante ?
Non.
Mais qu'elle mérite d'être regardée par un autre biais que l'honnêteté poly pour être décrite, et ce dans le but que chaque personne concernée y trouve/connaisse son compte, ça, forcément plus.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.