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Discussion : Rétrogradée de compagne à maitresse cachée?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 14h24
polyperdue
Ils avaient pour projet d'avoir un enfant également, si ce projet vois le jour, il me faudra accepter à la fois qu'il soit beaucoup moins présent dans ma vie pendant grosso-modo une année.
Une année ?
Je n'ai pas d'enfants mais je me suis déjà occupée d'enfants (ceux des autres donc) et j'ai envie de te dire qu'à moins qu'il soit un père indigne, un an ça me semble très optimiste.
Bon, les gens qui ont des enfants en parleront sans doute mieux que moi, mais là comme ça, intuitivement je dirais qu'il y a peut-être même des périodes de vie au-delà d'un an où un enfant est plus "chronophage" et "énergivore" que lorsqu'il est tout bébé ? (Je n'affirme pas là, je fais une hypothèse, à confirmer par ceux qui l'auraient vécu...)
(Entre parenthèses, je fréquente aussi une personne qui est poly et qui a des enfants assez jeunes - mais tous de plus d'un an si je ne me trompe. Et bien se voir n'est pas évident entre autres pour cette raison ; et aussi, comme c'est quelqu'un qui cloisonne - les époux n'ont pas révélé leur mode de vie à tous leurs proches, très loin de là - il est évident que je passe "après", que je suis "secondaire" et on se voit une fois de temps en temps, quand on a du temps dans nos plannings respectifs - et je reconnais que bien que sans enfants, le mien est pas mal rempli de planning, aussi ! Mais bon, je peux souvent déplacer ou annuler un rdv, avec les enfants, tu peux pas leur dire d'attendre ou de se garder tous seuls...!)
Pour le reste, ta situation sur le principe me fait assez penser à celle d'aviatha. Bon, son histoire n'est pas du tout la même, elle entretenait une relation exclusive avec quelqu'un qui a "rompu" leurs accords (explicites !) pour vivre une autre histoire simultanée...
Ben là, j'ai un peu le même sentiment : celui que ton compagnon a rompu unilatéralement le "contrat", qu'il te met devant le fait accompli, sans négociation, tu n'as pas le choix, c'est comme ça et pas autrement...
Et bien je pense que si ça ne te convient pas, tu as le droit de faire entendre ta voix.
Discussion : Mais de quelle couleur est ce sentiment ?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 13h56
gcd68
une autre femme qui compte bcp pour lui mais qui, ayant un peu plus de 10 ans de plus que lui, le considère comme "un fils".
Dans certaines de mes relations, je suis bien contente que les personnes ne me considèrent pas comme "une fille"... ^^ ;)
gcd68
il est célibataire et ses parents pensent qu'il l'est par défaut et qu'il est obligatoirement malheureux puisqu'il vit seul. :-( .
Et oui, on a encore du boulot à faire sur le conditionnement social : couple = bonheur, célibat = malheur, absurde quand on se rend compte que pour certains c'est même exactement le contraire ! A ce propos, je viens de discuter un bon moment avec une personne très chère à mon coeur qui m'expliquait justement l'importance pour elle d'avoir des moments de solitude et surtout, d'habiter seule.
Je me retrouve aussi pas mal dans ce constat ; actuellement j'habite seule, je vivrais bien avec une ou plusieurs personnes (cela dépend avec qui bien sûr), mais il est primordial pour moi d'avoir un assez grand (assez grand comment, je sais pas exactement) espace de solitude.
Un espace physique donc (géographique), mais un espace dans le temps aussi, des moments ou périodes où je suis seule.
Vivre collée en permanence à une ou plusieurs personnes ? Quand je pense que c'était plus ou moins mon idéal à vingt ans...mais je n'avais pas réfléchi, et je ne l'avais jamais vraiment vécu !
Discussion : Et chez les jeunes?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 13h37
gcd68
A te lire, J-E, mais là je peux me tromper, c'est juste une réflexion, tu sembles penser que "aimer" c'est vivre ensemble et que "aimer" c'est obligatoirement sexuel.
Intéressante remarque, je n'avais pas perçu ça dans le message de J-E, mais ce n'est ptet pas complètement faux ?
Pour sortir un peu des "cases", moi je te dirais bien J-E, de jeter un oeil au sujet que j'ai remonté y a pas longtemps :
/discussion/-Ja-/Mais-de-quelle-couleur-est-ce-sen...
Bon après, y en a plein d'autres hein...(mais en bonne égocentrique que je suis, je pense à mon sujet, là maintenant :P - je plaisante, je suis pas si égocentrique que ça, ceux qui me connaissent bien le savent).
En effet aimer, c'est tellement large. Bien plus que "vivre ensemble" ou "se désirer" (le désir pouvant exister sans l'amour et inversement, à mon sens et concrètement, dans mon vécu !).
Discussion : Mais de quelle couleur est ce sentiment ?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 13h27
gcd68
Lulutine confirme que oui, un lien affectif important entre "mono attentif et respectueux" et "poly attentif et respectueux", est possible et peut bien se vivre.
Ben, moi je ne sais pas comment lui vit les choses, hein...
Je donne juste mon ressenti. Je décris mes sentiments.
Pour ce qui est de mettre dans des cases, je mets forcément cette relation dans une case ; du moins "pour l'extérieur". Parce qu'il est exclusif et que je ne me verrais pas dire autre chose que "C'est un ami."
Surtout que factuellement, c'est exactement ça (tout ce qu'on vit concrètement correspond à la définition "mainstream" de l'amitié).
Après, c'est quelqu'un que j'aime profondément. Et peut-être qu'à l'occasion, je lui dirai tout ça (tout ce que j'ai écrit ici, ou du moins une partie).
Discussion : La légitimité de la jalousie

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 12h15
gcd68
Là, je crois qu'il n'y a rien à faire. L'humour, nous l'avions "invité" à deux.
Ah oui, forcément ça aide.
Parce que quand l'un essaye de dédramatiser et que l'autre fait la gueule en disant "c'est pas drôle"...ben y a rien à faire, en effet.
Discussion : Mais de quelle couleur est ce sentiment ?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 05h06
LuLutine le 02 août 2013
J'aimerais aussi le connaître mieux, connaître mieux sa vie personnelle, mais comme il n'en parle pas beaucoup, j'ai peur qu'il prenne ça comme intrusif de ma part, forcément...
Ben finalement, j'ai pas été intrusive, j'ai rien demandé, mais il m'a confié des choses. Pas qu'à moi certes - à d'autres aussi, qui se trouvaient être là en même temps que moi - mais je ne pense pas qu'il se serait confié à "n'importe qui". Même si le fait que nous soyons là à ce moment-là a joué, forcément...(quelque part, je crois qu'on se confie lorsqu'on en ressent le besoin, aux personnes qu'on a "sous la main"...mais pas à n'importe qui non plus, bref vous suivez ?).
A tort ou à raison (?), j'ai été flattée de cette confiance. Je me dis aussi que c'est peut-être moi qui ai "commencé" l'an dernier, à me confier : je lui avais résumé ma situation (et évoqué ma non-exclusivité, entre autres). Chose que je n'avais pas trop eu l'occasion de faire auparavant.
De ce côté-là, lui est dans une démarche exclusive (bon je le savais déjà a priori), mais il ne s'est pas enfui en courant quand j'ai (à nouveau) évoqué le polyamour.
De me dire que je peux évoquer le sujet avec lui sans trop de crainte (avec certains amis, c'est parfois tendu, on n'ose rien dire parce qu'au moindre mot ils se braquent, changent brutalement de sujet ou bien cherchent à nous démontrer que nous sommes dans l'erreur, etc.), ça me donne encore plus confiance en l'avenir de notre relation.
Ca fait une personne exclusive de plus qui m'accepte visiblement telle que je suis, et ça fait du bien :) (d'autant plus de bien que je tiens énormément à lui).
En fait s'il y a un mot que je retiendrais de ces dix jours, c'est : respect. C'est quelqu'un de très respectueux, attentif et ouvert aux différences, patient et tolérant. J'ai eu l'occasion de le connaître mieux et j'en suis très heureuse.
Discussion : Mais de quelle couleur est ce sentiment ?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 03h42
Opération déterrage de sujet
Oui ben quoi, c'est mon sujet, je fais c'que j'veux ! Même à 3h42 (heure exacte où j'écris cette phrase) du matin !
(J'ai pas résisté, j'ai posté avant d'avoir fini, pour que l'heure du message soit 3h42 :P )
Bref.
Je l'ai revu il y a quelque temps et j'ai alors eu envie d'écrire un texte. Parce qu'aujourd'hui je ne me demande plus quelle est la couleur ou la forme ou la nature de ce sentiment. Ca me semble assez clair, et au fond ça l'était déjà pas mal à l'époque je crois.
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Je viens de passer une dizaine de jours avec lui. Aujourd'hui pour moi les choses sont très claires. Je ne ressens pour lui :
- ni attirance romantique ("être amoureux"),
- ni attirance physique (désir sexuel).
Au fond, c'était déjà clair pour moi depuis très, très longtemps. Disons que c'est une confirmation.
Ce que je ressens :
- Du bien-être quand je suis avec lui ;
- Une très grande confiance en lui (je dirais presque une confiance totale, bien que cela puisse dépendre - probablement - des circonstances).
Je l'aime de cet amour profond qui ne connaît ni manque, ni passion.
En raison du bien-être et de la confiance que sa présence m'inspire, et parce que ma démarche actuelle est celle de l'anarchie relationnelle, un rapprochement physique ne me choquerait nullement ; cependant ce rapprochement n'est pour moi ni nécessaire, ni forcément souhaité.
Il y a quelques jours, il m'expliquait que sa vie professionnelle ne le satisfaisait pas. Il parlait d'une de ses passions...et je lui ai suggéré un métier en rapport direct avec cette passion. Il a commencé par me répondre en substance : "Oui mais non, mais oui mais non..."
Moins d'une heure plus tard, il était en train de dire qu'il allait dès que possible se renseigner sur les formations dans ce domaine.
Oh, c'était tellement évident. A en crever les yeux. Tellement que je suis persuadée qu'il aurait eu l'idée sans moi. Mon intervention était négligeable. Pour autant, je ne peux pas m'empêcher de me sentir fière de moi...fière et heureuse.
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Voilà. Je crois que passer du temps avec lui m'a permis d'avoir la confirmation que je cherchais par rapport à mes sentiments.
Aussi, aujourd'hui je mets de moins en moins mes relations dans des "cases" figées, alors du moment que le lien apporte quelque chose à toutes les personnes impliquées (et il me semble que c'est le cas), le reste commence à me passer un peu au-dessus...
Discussion : Besoin de conseils...

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 03h37
Kallista
Je reviendrais vers vous d'ici peu, je l'espère, avec encore de bonnes nouvelles, qui sait ? :D
Alors ?
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?
Discussion : Et chez les jeunes?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 03h14
C'est pas direct dans le sujet, mais sur le sujet connexe des âges, il y avait cette discussion :
Et celle-ci, plus récente :
Discussion : Où sont les lutines ?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 03h06
gcd68
Le rejet peut donc venir d'une différence des attentes, ce qui est très con, car l'essentiel est le lien, ensuite on compose.
Je te rejoins pas mal sur ce constat...
Je suis tellement heureuse que l'une des personnes les plus proches de moi aujourd'hui (relation non amoureuse) ne m'ait pas "rejetée" parce que nous n'éprouvions plus l'un pour l'autre des sentiments de même nature.
C'est peut-être l'une des plus grandes relations de confiance que je vis actuellement. Et j'espère qu'elle durera. Telle quelle (je ne voudrais pas d'une autre relation avec cette personne).
Car oui, il y a un lien entre nous, même si les "attentes" initiales (je parle plutôt d'espoirs en ce qui me concerne, je "n'attends" pas quelque chose des autres - sauf s'ils ont promis) ont divergé à un moment, cela n'a pas empêché ce lien de perdurer et de se solidifier.
Et très honnêtement, je ne sais pas si c'est "politiquement correct" de dire ça, mais je lui confierais ma vie, plutôt qu'à mes parents.
Discussion : Où sont les lutines ?

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 02h58
bodhicitta8
ok mais ce qui est typiquement masculin c'est d'étre (méme si ce n'est que quelques fois) rejeté (de plus avec agressivité) uniquement à cause de son genre (masculin)
Bah euh comment dire.
Je ne crois pas non, ils sont "rejetés" parce que les femmes à qui ils s'adressent ne sont pas intéressées.
Si une femme me drague et que je ne suis pas intéressée, je vais la "rejeter" aussi...
bouquetfleuri
La démarche polyamoureuse ne me semble pas déterminée par l’addition des relations, mais plus par le regard différent que l’on peut porter sur un schéma amoureux, et sur les sujets, femmes et hommes, ainsi que sur les genres.
J'ai presque tout compris, et je suis d'accord (enfin, je crois :P ).
Par contre, pour ce qui est de la notion de rejet, je pense que ce n'est pas qu'une histoire de logique de "marché" (ahhh tiens, ce mot me fait penser à quelqu'un qui "m'a rejetée" justement, bref).
Je comprends (et d'autant mieux que je l'ai déjà vécu) qu'on puisse éprouver un sentiment de "rejet" parce qu'on a envie d'aller vers quelqu'un, mais on est stoppé(e) dans notre élan par le fait que cette personne elle, n'en a pas envie. Toute relation, tout échange est asymétrique...et certains le sont plus que d'autres. Beaucoup plus, parfois. Avec à l'extrême, l'un qui ne peut pas vivre sans l'autre, et l'autre qui ne peut pas voir l'un même en peinture. (Bon, j'espère qu'en fait cette situation n'existe pas en réalité, c'est vraiment le cas extrême et je ne sais pas comment l'un pourrait y survivre, sérieusement !)
Pour moi ce n'est pas une question d'échange marchand, parce que dans la notion d'échange marchand je vois un calcul...alors que nos sentiments (émotions, envies etc.) ne sont pas calculés...
Donc, oui on peut éprouver un sentiment de rejet. Evidemment il n'est en aucun cas question (d'essayer) de faire porter quoi que ce soit à l'autre par rapport à ce rejet; Il/elle a le droit de "ne pas être intéressé(e)". Même si c'est douloureux pour l'un (et j'en sais quelque chose).
Donc je te rejoins sur le fait que l'expression "subir" serait trop forte. Par contre, ça n'empêche pas de ressentir...ce qu'on ressent.
gcd68
Je dirais que généralement je fais le premier pas [...] Juste, si je ne le fais pas, je m'en voudrais, alors je le fais, du mieux possible
Je fonctionne un peu comme toi. En fait, je ne fais pas toujours le premier pas, je passe d'abord un peu de temps à observer, voir si l'autre se rapproche ou pas. Donc parfois, ce n'est pas moi qui prends clairement l'initiative.
Mais quand l'autre ne "bouge" pas, je fais très souvent ce premier pas : comme toi, je ne peux pas ne pas le faire, sinon je m'en veux.
Même dans des cas où je sais à 99% que je vais "être rejetée", d'ailleurs (parce que parfois, on a bien compris que s'il n'y a pas de premier pas en face, c'est parce qu'il n'y a pas d'intérêt particulier pour une relation plus intime...).
gcd68
Qu'est-ce qui pousse à rejeter une personne qui nous porte de l'intérêt ?
Facile : une vie bien remplie et pas d'intérêt (voire un clair désintérêt) pour la personne, par exemple. Je ne vais pas passer du temps avec une personne avec qui je n'ai pas envie de passer du temps.
Et ce même si cette personne s'intéresse à moi : ce n'est pas un critère suffisant (sinon, en poussant le raisonnement un peu plus loin, j'aurais couché avec toutes les personnes qui ont voulu coucher avec moi, aussi...!).
Quelqu'un peut s'intéresser à nous et malgré cela, on peut se sentir mal en sa présence, le/la trouver désagréable...ou alors si c'est un inconnu, ben tout simplement ce n'est pas le moment, on est pressé(e), on a autre chose à faire (ce genre de moment où on envoie bouler parfois même nos proches, je pense que tout le monde voit de quoi je parle).
Bref. Une question de disponibilité. Nous ne sommes disponibles ni pour tout le monde, ni tout le temps.
gcd68
Généralement, je ne rejette pas, je ne "donne pas suite", je "m'éloigne". Le rejet clair et net, c'est pas ma tasse de thé.
Là j'ai un peu de mal à voir la nuance. Parce que si je suis ta définition, alors je n'ai jamais rejeté personne...
Par contre "ne pas donner suite", "s'éloigner"...ça m'est arrivé, oui.
Leolu
"comment fait-on pour être un centre vers lequel les attentions s'orientent ?"
Le temps. La patience (beaucoup). Et l'indépendance. Etre bien avec soi avant d'être bien avec les autres.
Non ?
Après, "être un centre"...faut voir ce qu'on entend par là. Je ne sais pas pour les autres, mais moi je n'ai pas envie d'être un centre d'attention... (recevoir de l'attention oui, mais pas être "au centre" de quelque chose ; une position centrale me mettrait même limite mal à l'aise, je crois).
Discussion : Regards croisés sur l'érotisme et la sexualité tout au long de la vie ☺

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 02h26
bouquetfleuri
Cela promet d'être intéressant et sympathique !
Oui, j'espère que je pourrai venir !
Discussion : Repas poly à Pont-à-Mousson (Lorraine)

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 02h24
bouquetfleuriJoues de Boeuf et Pâtes fraîches maison... si ça dit à quelqu'un.
J'ai compris tout ce que t'as écrit, hein.
Mais vu le menu, tu comprends bien que je m'abstiens ;) !
Discussion : Manifesto pour un engagement minimaliste

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 02h21
Green-Man-Outside
Pas forcément besoin que votre (ex) amant-e soit votre bâton de vieillesse.
D'accord aussi avec ça.
Le-prince-charmant
Je ne me retrouve pas dans le contrat de mariage classique, mais au même temps je trouve nécessaire de formaliser un engagement !
J'aurais tendance à (re)dire comme aimerplusieurshommes : si les personnes sont fiables, la formalisation n'est pas nécessaire (au-delà du fait d'avoir discuté clairement des choses quand même, pour être sûrs qu'on est sur la même longueur d'onde). Evidemment, elle est possible, et formaliser ne sera pas un problème, vu que les personnes sont fiables (elles accepteront de formaliser le truc, et s'y tiendront tout comme elles l'auraient fait sans formalisation).
Mais avec quelqu'un qui n'est pas fiable, formalisé ou pas, écrit ou pas, le contrat ne tiendra pas toujours. Et je pense sincèrement que la formalisation (au-delà d'une formulation claire et nette des choses, c'est-à-dire de se mettre d'accord, tout simplement) n'y changera pas grand-chose.
Le-prince-charmant
"les ingrédients de la soupe à offrir à un proche cloué au lit avec le grippe peuvent faire l'objet d'un règlement spécifique" ;-)
Ouf ! Merci, je suis soulagée ;) !
(Meuh non je suis pas contradictoire avec ce que je viens d'écrire :P )
aimerplusieurshommes
Au fond, il suffirait que la loi autorise un PACS collectif entre personnes ayant un projet de vie commun.
D'ailleurs à l'époque où ils ont lancé le PACS (enfin, un peu avant donc), je pensais qu'il permettrait ce genre d'alternative. Je ne connaissais rien au polyamour à l'époque (et j'étais exclusive - enfin, je faisais "comme tout le monde" quoi), mais ça me paraissait logique que des gens qui auraient vécu ensemble à plus de deux adultes, sur une période assez longue (quelques années au moins), puissent décider de mettre en commun leurs ressources comme le font ceux qui se marient.
Le contrat de mariage n'est pas une question d'amour...
gcd68
Aussi, j'ai indiqué sur ce document, qu'un mot soit mis ici, si c'est vraiment grave, car vous êtes des amis.
C'est sympa d'avoir pensé à nous :)
Et puis je devrais faire le même genre de chose je crois (enfin, ça fait un petit bail que je commence à penser à faire une liste, un peu dans ce genre).
Discussion : Nos plus beaux témoignages d’Amours de poly-heureux ☺

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 02h04
Vaniel
Elle m'a dit que nos discussions sur le polyamour (et la bisexualité) ont grandement contribué à ce changement.
Ca ne m'étonne pas. Même sans systématiquement "sauver la vie" des gens, je crois que ça leur permet d'avoir une plus grande ouverture d'esprit, de relativiser certaines choses...que même en restant exclusifs dans leurs relations, ils ont un peu une autre vision de la vie.
En tout cas c'est ma propre impression.
Je crois que c'est un peu comme ça à chaque fois qu'on découvre une autre manière de vivre que celle(s) que l'on connaissait déjà...
Discussion : La légitimité de la jalousie

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 01h58
Oui, l'humour peut être un bon outil, mais il y a aussi des gens avec qui ça ne passe pas du tout. Des qui veulent rester dans leur coquille fissurée...
Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

LuLutine
le jeudi 29 mai 2014 à 01h52
Tout compte fait, je préfère l'épisode d'après. ^^
On y parle clairement de polyamour.
Bon en gros, les scénaristes ont un peu l'air d'y présenter le polyamour comme un truc de jeunes, un truc qu'il faut pour être cool...bref un effet de mode ?
Y a encore du boulot en direction des séries mainstream ! ;)
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Jess et ses colocataires parlent de leurs nouveaux voisins (plus jeunes qu'eux, donc), qui adorent Jess mais détestent Schmidt.
Schmidt : En tout cas je vais te dire, t'avais raison : ils m'aiment pas et je sais très bien pourquoi. C'est parce que je suis vieux ; et eux sont l'avenir de l'humanité. Multi-ethniques, multi-sexuels, tous en symbiose ; et ils veulent rien avoir à faire avec moi.
Jess : Ils sont pas si exceptionnels, Schmidt. Hier soir Chase et Sutton se sont même frités.
Schmidt : Une dispute d'amoureux ?
Jess : Sutton et Chase sont pas en couple.
Nick : Chase est avec Fife, Rory avec euh...je-sais-plus-comment.
Jess : En fait, Rory, Sutton et Fife sont une triade ; et Chase est un électron libre.
Schmidt : Ils sont polyamoureux ?! J'y crois pas ! Jess, il faut que tu m'aides à leur faire oublier que je suis vieux.
[...]
Schmidt : Jess, c'est la chose la plus difficile que j'ai jamais eu à dire : s'il te plaît, aide-moi à être cool !
Discussion : Où sont les lutines ?

LuLutine
le mardi 27 mai 2014 à 02h55
GMO
Donc si j'ai mal compris, je suis tout ouvert aux explications.
Je répondais à bodhicitta. Donc absolument pas à un homme. Ce que tu affirmais (à tort, donc).
Pour le reste, on est d'accord je crois, je n'ai jamais généralisé, par contre j'ai observé une très nette tendance.
Discussion : [Musique] Chansons, poèmes, divers poly

LuLutine
le mardi 27 mai 2014 à 02h47
New Girl - Saison 2 épisode 3
Pour le contexte : Jess est amie (et colocataire) avec Nick (et deux autres gars). Ces derniers temps, elle couche avec un homme mais elle fait avec Nick plus ou moins tout ce qu'elle ferait avec un "petit copain standard" : sorties, courses etc., elle lui demande divers services... Après que l'un des autres colocataires ait fait remarquer à Nick qu'il était le "réchauffeur" de Jess (le petit copain mais "sans la récompense" - sic !), Nick s'est insurgé, et Jess a réfléchi à la situation.
Bon, du coup ça reste pas mal "dans les clous" de la "norme" parce que la "morale" est en gros : y a quand même certaines choses réservées au statut de "petit copain"...
Cela dit, quelques bribes de l'échange final (en particulier ce que je mets en gras) ont retenu mon attention ; en quelque sorte, des aveux qu'une relation, c'est pas tout noir ou tout blanc, qu'on peut éprouver du désir pour un ami, nourrir des rapports ambigus, et que "ranger les proches dans des boites", n'est pas forcément indiqué.
Jess : "Je peux pas te laisser être mon réchauffeur... Tu peux pas être seulement un stimulateur affectif, t'as bien trop de choses à offrir."
[...]
Jess : "J'ai toujours rangé mes proches dans différentes boites ; les amis dans une boite et les petits copains dans une autre et...maintenant c'est le bazar et j'ai pas envie de compromettre notre relation, tu comptes bien trop à mes yeux."
Nick : "Nous c'est différent, on entretient des rapports ambigus. On voudrait être amis mais...on est parfois attirés l'un par l'autre..."
[...]
Nick : "Ce que j'aime pas, c'est être jugé par les gens bien pensants qui vont se permettre de nous dire ce qu'on a le droit de faire ou non ; t'imagines pas à quel point ça me gonfle. Si j'ai envie de monter cette commode, alors je monterai cette saloperie de commode ! Mais si t'as envie de sortir avant de t'envoyer en l'air, alors rends-moi un petit service, et sors avec le gars avec qui tu t'envoies en l'air."
Jess : "Marché conclu."
Discussion : Manifesto pour un engagement minimaliste

LuLutine
le mardi 27 mai 2014 à 00h28
Salut,
Oui ça me parle pas mal aussi, je pense que discuter est très important, mais de là à "signer" un "pacte" (tu parles vraiment d'un pacte "sur papier", ou bien juste d'un accord verbal entre les protagonistes ?)...
Mon expérience, bien qu'à peu près deux fois moins longue que celle de Françoise, m'amène à la rejoindre sur ses conclusions (la solidité suscite plus facilement la solidarité) :
aimerplusieurshommes
Par expérience, je crois que mieux vaut cultiver la responsabilité et l'autonomie individuelle de façon à être capable d'assumer-( au besoin seul(e)- ses enfants et sa vieillesse. Cette solidité suscite plus facilement la solidarité des gens qui vous aiment que d'essayer de la sécuriser par un pacte, car ils savent que vous ne les aimez pas pour vous garantir une béquille en cas de pépins, mais pour ce qu'ils sont.
Par contre prince charmant, pitié, promets-moi que tu ne mettras pas de poulet dans ma soupe si j'ai la grippe ! :P
Le-prince-charmant
[...]préparer une soupe de poulet pour un proche cloué au lit avec la grippe. [...]