Participation aux discussions
Discussion : Une auberge espagnole polyculturelle & coopérative ?

LuLutine
le samedi 12 octobre 2013 à 01h35
Bizarrement, juste en lisant le titre de la discussion, j'ai deviné qui l'avait postée ! ;)
Bon à part ça, j'en suis ! Et plutôt plusieurs fois qu'une (on est poly ou on ne l'est pas ^^ ).
Euh par contre...pas d'idée constructive pour le moment, mais dès que j'aurai une petite pierre à apporter, je n'y manquerai pas.
Discussion : Amour = Souffrance

LuLutine
le vendredi 11 octobre 2013 à 13h01
YoniSelon moi il ne s'agit pas d'un choix de missbliss, mais plutôt d'un choix à trois,
Tout-à-fait d'accord avec ça !
Discussion : Amour = Souffrance

LuLutine
le vendredi 11 octobre 2013 à 01h20
aviatha
[...]et rien qui ne donnait envie de vivre si ce n'était cette promesse de la psychiatre "un jour ça ira mieux".
Tu aurais fait quoi du coup sans la promesse de cette psychiatre ? Tout le monde n'a pas cette chance (de recevoir ce genre de promesses).
Bon, t'es pas obligée de répondre, je suis peut-être trop curieuse. ^^
Discussion : Des relations & des courts ou longs métrages ?

LuLutine
le vendredi 11 octobre 2013 à 01h04
GreenPixie
@ Vaniel :
Si jamais tu as ce livre sous la main, pourrais-tu me le montrer, la prochaine fois que l'on se croisera dans la vraie vie ?
Si oui merci (+) ! Car ça chatouille ma curiosité ....
Moi je l'ai ^^
Je t'envoie des photos stuveux :P
Pour le reste, faudra que tu attendes de passer près de chez moi ^^
Discussion : Polyamour et plaisirs associés

LuLutine
le vendredi 11 octobre 2013 à 01h02
Moi je n'ai jamais observé que les éventuelles différences de ressentis soient liées au fait d'être avec "l'officiel" ou non.
Donc je ne peux pas répondre concernant mon expérience : je ne suis pas concernée.
En fait ça dépend bien plus de l'état/l'humeur dans lequel je suis moi, que de la personne avec qui je suis (bon, parmi les personnes que je désire bien sûr !).
Quant à faire des généralités....je m'y refuse depuis bien longtemps (si ce n'est toujours) et je crois que ce serait casse-gueule.
Discussion : Polyamour et plaisirs associés

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 16h22
LittleJohn
Tu as des sources statistiques ou c'est au doigt mouillé ? (si j'ose dire ^^)
Je me pose aussi la question...
Discussion : Amour = Souffrance

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 16h19
Yoni
j'ai du mal à croire qu'une situation de souffrance où on l'on a deux partenaires malheureux puisse être une situation tolérable sur la durée
Comme je ne sais pas si je suis concernée par cette remarque, je préfère préciser que pour ma part, je n'ai jamais prétendu cela, bien au contraire.
Discussion : Amour = Souffrance

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 16h12
En effet aviatha, il y a beaucoup de choses que je ne dis pas et ne veux pas dire sur le forum (et même à qui que ce soit d'ailleurs), et je pense que tu comprendras et respecteras cette décision.
Comme (je pense) la majorité (si ce n'est la totalité) des membres du forum, mes interventions ne sont que la face émergée de l'iceberg.
aviatha
"tu souffres mais prendre une décision me ferait souffrir, donc je préfère ta souffrance à la mienne"
Pour ma part je n'ai jamais eu cette attitude avec quelqu'un. L'attitude que tu décris - telle que je la comprends en tout cas - c'est en gros celle de quelqu'un qui pense que l'autre sera mieux sans lui mais qui reste avec malgré la souffrance générée.
Si j'avais un jour pensé que quelqu'un serait mieux sans moi, je l'aurais quitté sur le champ, même si ça impliquait une souffrance de ma part. D'ailleurs ça m'est déjà plus ou moins arrivé, même si c'était pas pile poil dans cette situation (en résumé, j'aurais préféré rester avec mais j'ai pensé que lui serait mieux sans moi et ai agi en conséquence)...
De plus, la personne (fictive) que tu cites est dans une attitude où en gros elle demande à l'autre : "Je veux que tu restes malgré ta souffrance".
Ma position est plutôt du genre : "Voici la situation, voici mes limites à moi (non exclusivité, etc.), si cela n'est pas vivable un minimum sereinement pour toi, je comprendrais parfaitement que tu ne souhaites pas de relation avec moi."
A partir du moment où la personne a décidé d'entrer en relation avec moi en ayant ces informations, elle peut très bien changer d'avis, mais j'estime qu'elle sait ce qui est bon pour elle, ce n'est pas à moi de décider à sa place.
Ce n'est pas comme si j'avais "changé les règles" en cours de route. En fait je ne me suis jamais retrouvée dans la situation où j'aurais voulu modifier les "termes du contrat" de façon unilatérale.
Pour finir, je ne parlais pas de mourir pour sauver la vie de l'autre (moi aussi il y a des circonstances où je le pourrais), mais de mourir pour qu'il souffre moins. Ce n'est pas la même chose. Peut-être que je changerai un jour d'avis, mais je ne trouve pas valable de mourir pour diminuer la souffrance de quelqu'un. (Ni que quelqu'un meure pour diminuer ma souffrance, d'ailleurs ! Si c'est ça je préfère souffrir et voir l'autre vivant.)
Enfin, quand je dis que certaines situations équivalent à mourir pour moi, ça équivaut à être mort intérieurement (même si on est physiquement vivant). Si tu as déjà vécu ça, tu sais que ce n'est pas viable à long terme. Ca tue encore plus sûrement que beaucoup de maladies physiques (dont je ne nie pas les conséquences non plus, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit...).
Et tout faire pour ne pas se retrouver dans cette situation, c'est aussi se battre pour sa vie.
Et je le redis, ça marche dans les deux sens (aussi pour le mono qui va s'extirper d'une situation poly parce qu'il ne la supporte pas).
Discussion : Le Pauvre mari victime de la perversion sexuelle d'un prédateur

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 14h40
farfalla
Et bien mon épouse et son amoureux (L.) ne se cachent plus, ils vivent leur relation ouvertement, et ma mère sort souvent, avec ses amies, prés de chez L. alors il est fort probable qu'elle les croise, je préfère lui en parler avant, sinon je vois le DRAME :-/
Ah oui en effet, mais est-ce que ton épouse et L. ne peuvent pas être plus discrets lorsqu'ils pourraient être vus par ta mère ?
Au moins le temps que tu arrives à lui en parler...
Discussion : Le Pauvre mari victime de la perversion sexuelle d'un prédateur

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 08h08
farfalla
Bon en tous les cas je sais toujours pas comment l'aborder avec maman ...
Qu'est-ce qui t'oblige à le faire ?
Discussion : Ma femme est poly amoureuse

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 02h21
Kaori69
Il y a t'il des soirées poly sur Lyon ?
Tu peux les organiser, s'il n'y en a pas ^^
Discussion : Jamais deux sans trois !

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 02h20
Vaniel
Tes deux partenaires actuels sont-ils "poly-acceptant" ou tolèrent-ils ta pratique poly par défaut ?
Question importante en effet.
Je pense que des personnes qui tolèrent "par défaut" comme le dit Vaniel, risquent de mal prendre une nouvelle rencontre.
En revanche, s'ils sont polyacceptants, à mon sens il n'y a pas de raison ça fasse un drame.
Discussion : Amour = Souffrance

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 01h35
Juste quelques mots en passant...
Maia
pour moi le désir est le baromètre d'une relation.
Euh, pour moi pas du tout. En tout cas, pas si on se limite purement au désir charnel.
Si on parle de désir plus large (désir de se voir, passer du temps ensemble, vivre des choses ensemble), là oui.
Mais une relation peut se porter très bien, en l'absence de désir charnel.
Nola
En ce qui me concerne, je sais que je ne peux me résoudre à en quitter un pour l’autre. Ce serait renoncer à un idéal auquel je crois. Je me suis donc décidée à parler à cœur ouvert à chacun d’eux, à leur expliquer les concessions dont je suis capable et les besoins que j’ai. S’ils pensent ne pas pouvoir vivre avec, alors le choix, c’est eux qui le prendront.
Siestacorta
C'est pas lâche, mais c'est aussi un choix de ne pas choisir
Je n'aurais pas mieux dit... (pour les deux)
aviatha
c'est aussi, quelque part, envoyer à celui/celle/ceux d'en face le message qu'on est capable de vivre dans une situation qui les fait souffrir
Certes. On peut être capable de vivre dans une situation qui fait souffrir, surtout quand l'alternative proposée nous donne juste envie de mourir complètement. Bon ok là je m'appuie peut-être un peu sur mon propre cas, mais je crois que le choix de ne pas choisir, c'est pas forcément juste un caprice (comme on pourrait le penser en te lisant, et ce n'est pas ce que tu dis je l'ai bien compris, mais on pourrait le penser).
En résumé : la souffrance vaut mieux que la mort. "Plutôt souffrir que mourir, c'est la devise des hommes".
Au-delà de se l'appliquer à soi, on peut l'appliquer à plusieurs personnes en se disant : "Faire souffrir quelqu'un est moins pire que de me tuer moi". Ca marche aussi dans l'autre sens d'ailleurs : "Me faire souffrir moi est moins pire que de tuer l'autre".
Au final, en général on essaie de trouver un équilibre qui ne tue personne mais fait souffrir les deux. Ensuite, quand on peut éviter toute souffrance, c'est mieux évidemment...
aviatha
je ne peux pas concevoir qu'on puisse avoir les moyens de faire stopper la souffrance de quelqu'un et se refuser à le faire, surtout quand c'est quelqu'un qu'on aime
Ca rejoint ce que je disais juste au-dessus : moi je le conçois, si ça implique un renoncement trop grand (renoncer à la vie par exemple). Oui, il y a des sacrifices que je ne ferais pas. Donc quand tu dis "avoir les moyens"...ça dépend lesquels. Vraiment.
Bon, tu mourrais peut-être si ça pouvait empêcher ton cher et tendre de souffrir. Certains font ce choix après tout (quoique je n'en ai pas rencontrés jusqu'à présent, je crois). Mais pas moi (par exemple).
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

LuLutine
le jeudi 10 octobre 2013 à 00h55
Siestacorta
Non, pas hiérarchique, mais le fait de posséder quelque chose dont l'autre a besoin te met dans une position dominante : tu peux refuser, ça ne change rien pour toi, et tu peux imposer des conditions quand l'autre n'est pas en mesure de les refuser.
En somme, c'est ptet une histoire de différence entre "envie" et "besoin".
Celui qui te dit "J'aurais bien envie de ceci", si tu lui dis non, il ne va pas se formaliser, parce que c'est un adulte, ok il a envie, mais il peut supporter la frustration (des frustrations, on en vit tous les jours, à longueur de temps, dès que quelque chose ne se passe pas comme on l'aurait voulu "dans l'idéal", et souvent on y est même tellement habitué qu'on gère la frustration sans même s'en rendre compte...du moins c'est mon opinion).
Par contre, celui qui te demande ça un peu comme une permission, de la façon dont Green-Man-Outside l'envisageait, c'est peut-être plus quelqu'un qui est dans une posture de besoin, non ?
"J'ai besoin de ça, allez steplaît je peux ?"
On a plutôt l'impression qu'il quémande quelque chose.
Et là, quand tu lui dis non, en effet tu peux te retrouver (même malgré toi) dans une position de pouvoir.
Hmmm je ne sais pas si j'ai bien formulé ce que je voulais dire ?
Discussion : Douloureuse découverte du polyamour

LuLutine
le mardi 08 octobre 2013 à 02h59
mamamanon11
Je trouve ça horrible que A t'ait insultée. Je pense sincèrement que D. est incapable d'une telle chose,
Je connais A depuis plus de 15 ans, et de mémoire jamais je ne l'ai vu insulter quelqu'un.
Je le pensais aussi sincèrement incapable d'une telle chose.
Comme quoi...
(Mais ça prouve surtout qu'il devait être dans une grande souffrance - plus maintenant, je l'espère - pour en arriver là.)
Discussion : Amour = Souffrance

LuLutine
le dimanche 06 octobre 2013 à 18h17
Je voulais réagir au titre : pour moi, l'amour ne fait pas souffrir.
Ce qui fait souffrir, ça peut être la dépendance affective, la jalousie, le fait de devoir choisir (pour moi c'est équivalent à renier mon identité, voire me détruire, rien que ça) etc.
Mais pas l'amour.
C'est peut-être un peu hors sujet, mais l'équation "Amour = Souffrance", je la trouve complètement erronée, alors je voulais le dire.
Sinon, difficile de donner un conseil (et de toute façon, on n'est pas des "professeurs de polyamour" ici, chacun fait du mieux qu'il peut avec ce qu'il a et apporte son témoignage, rien de plus) face à une telle situation.
Pour ma part, dialoguer le plus ouvertement possible avec chacun, même si ça veut dire que l'un d'entre vous risque de se décider à abandonner l(es) autre(s), ça me semblerait une solution saine.
Pas une solution facile, non.
Pas sans douleur non plus, mais la situation actuelle l'est-elle ? (Tu réponds déjà à cette question dans ton message et même dans le titre !)
Mais plus sain, oui. Enfin il me semble.
Discussion : Françoise Simpère à la radio ce jeudi 3 octobre 2013 avant 11h sur France Inter

LuLutine
le dimanche 06 octobre 2013 à 18h02
Geraldin-e
Sur ce forum, je crois qu'il y a eu des fils sur la question des enfants dans un contexte poly si ça t'intéresse.
LuLutine, archiviste du forum, à vot' service ! ;)
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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

LuLutine
le dimanche 06 octobre 2013 à 14h49
Maia
on peut très bien ne pas être disposé à faire l'amour à un moment donné, même avec quelqu'un qu'on aime et désire.
Ah, si tout le monde pouvait comprendre ça !
Green-Man-Outside
j'aimerais me coucher (à 7h27 ça paraît raisonnable comme projet)
Ah ben non, c'est l'heure de te lever ! :P
En tout cas, je trouve ton point de vue très intéressant, tu mets le doigt sur quelque chose que je n'aurais pas su formuler mais qui me semble assez vrai :
Green-Man-Outside
La forme est une chose, tout dépend du fond (comme dans les arts martiaux... comme dans la vie en fait). Demander parce qu'on n'ose pas embrasser, ce n'est pas très intéressant à mes yeux. C'est être en position de demander la permission (donc dans une position de hiérarchie inférieure alors qu'on est censé être égaux). Demander avec la confiance de celui qui ose, oserait et osera (mais qui est amené à demander pour X raisons, sensibilité de la personne en face, contexte particulier, que sais-je) et n'utilise pas la parole pour remplacer l'acte, ok.
bouquetfleuri
Nous ne faisons rien, ma partenaire et moi, que nous ne soyons capables de verbaliser, tous les deux.
Ah, et puis entendre son/sa partenaire dire "J'ai envie de...", moi ça ne me refroidit pas, bien au contraire !
Surtout quand j'en ai envie aussi, et lorsque je n'en ai pas envie, et bien j'apprécie que la personne ait verbalisé la chose plutôt que d'essayer de "me l'imposer" pour voir si "ça passe ou ça casse" !
Discussion : Douloureuse découverte du polyamour

LuLutine
le dimanche 06 octobre 2013 à 10h55
Recoucou Mamamanon11,
Je voulais rebondir sur le message de Maia, car j'ai vécu sensiblement la même chose.
Séparée de mon premier amour (enfin, premier amour partagé, c'est-à-dire avec qui j'avais entretenu une relation) pendant plus de sept ans, lorsque je l'ai revu, j'étais entre temps "devenue" polyamoureuse (je pense qu'au fond je l'ai toujours été, mais plus jeune j'avais rencontré moins de personnes - c'est mathématique - et donc je n'avais pas eu l'occasion de me rendre compte de cet aspect de ma personnalité).
Ce premier amour a accepté ma situation polyamoureuse, probablement pour avoir une chance de me "garder" comme le dit Maia, mais au fond, il était totalement réfractaire.
Et tout comme pour la personne dont parle Maia, j'étais sa première - et donc unique - relation (oui, même pendant plus de sept ans de séparation, il n'avait rencontré personne d'autre).
Je rejoins l'expérience de Maia sur les points cités ci-dessous (en particulier ceux que j'ai mis en gras ; j'ai aussi introduit de légères modifications en italiques pour adapter les propos à mon cas) :
Maia
Je précise que comme D., il était clairement plus dépendant de moi que le contraire, et je pense réellement qu'il aurait préféré ne rien remettre en question dans notre relation. Par ailleurs, c'était sa première relation
[...] nous nous sommes [...] remis ensemble, sur la base de la relation non-exclusive. Ca a été libérateur pour moi au début, mais rapidement je me suis rendue compte que ça ne pourrait pas marcher : il n'acceptait pas réellement la chose, il avait surtout cédé dans l'espoir de "me garder". Rapidement, il n'envisageait même plus de rencontrer un de mes amoureux, les posait clairement en rivaux ("qu'est-ce qu'il a de mieux que moi ?"), préférait ne pas en entendre parler du tout... En réalité, il n'était pas prêt, et peut-être pas fait pour ce type de relation. Et c'était très difficile pour moi de devoir constamment faire attention à ce que je disais, et finalement ne pas lui parler de toute une partie de ma vie qui m'était importante et dont il préférait ne pas reconnaitre l'existence. [...] Ce n'était tout simplement pas possible d'être réellement moi-même avec lui, car il n'arrivait pas à accepter un pan extrêmement important de qui j'étais.
[...]
On peut aimer bien des gens, mais cela ne signifie pas que c'est une bonne chose pour nous d'être en relation ou en couple avec eux à un moment donné.
A présent je suis en relations avec des gens merveilleux, qui partagent complètement ma vision des relations, et avec qui je peux être pleinement moi-même, et découvrir bien mieux ce qu'est être en relation à l'autre.
Je ne dis pas que ta relation avec D est nécessairement vouée à l'échec. Tu es la seule à le savoir. Mais j'ai passé des mois et des mois à m'accrocher à une relation, alors qu'au fond je savais qu'elle ne pouvait plus rien m'apporter de réellement positif, parce que j'aimais énormément la personne et que je ne pouvais/voulais pas voir les choses en face. Aucun amour ne vaut la peine de sacrifier ses valeurs, sa vision des choses, son sentiment d'intégrité. Aucun amour ne vaut qu'on se mente à soi-même.
D'après tout ce que tu écris, j'ai l'impression que D n'est pas du tout prêt à accepter la relation que tu voudrais, ni à faire le travail sur lui-même qui serait nécessaire à ça. Si c'est son choix définitif, tu ne peux que le respecter.
Pour ma part, ce n'est pas moi qui ai rompu, c'est lui. Et il est parti en m'insultant. Je souhaite que ça ne t'arrive pas !
Bon, un mois après les insultes (parce qu'on essayait de rediscuter de tout ça), il s'est quand même excusé, mais après que j'aie lourdement insisté sur le fait que ça m'avait blessée de me faire insulter (oui visiblement ça ne lui était pas passé par la tête que j'ai pu me sentir blessée par des insultes...il se comportait comme s'il n'avait rien dit...je sais ça peut sembler fou à première vue...).
J'ajouterais que même si d'autres me disaient "ça ne marchera pas", j'ai quand même préféré tout tenter, aller "au bout" de cette relation, savoir que j'avais essayé. C'est pour ça que je n'ai pas rompu avant. Sinon je l'aurais regretté, me serais demandé sans cesse si vraiment, il n'y avait pas moyen que ça fonctionne...
Aujourd'hui je sais que j'ai fait de mon mieux et que j'ai tout essayé. (Du moins ce qui était en mon pouvoir, car on ne peut pas tout ; surtout que dans mon cas j'étais - pour d'autres raisons - dans une situation de grande déprime, voire proche de la dépression je pense, donc je n'avais pas trop d'énergie à lui donner à lui - alors qu'il m'en demandait - j'en avais besoin pour moi, pour ma (sur)vie...)
En tout cas bon courage à toi, et je ne peux que répéter encore ce que Maia a si bien formulé, et que je pense aussi (mais je n'arrivais pas à le formuler aussi bien) :
Maia
Aucun amour ne vaut la peine de sacrifier ses valeurs, sa vision des choses, son sentiment d'intégrité. Aucun amour ne vaut qu'on se mente à soi-même.
Et cette citation ne vaut pas que pour toi, elle vaut pour tout le monde, donc pour D. aussi.
S'il a l'impression de sacrifier ses valeurs, son sentiment d'intégrité, il serait légitime qu'il décide de partir. Je dis ça au cas où...
Pour ma part je respecte la décision de A (je l'avais appelé comme ça dans un de mes messages il y a trois ans et demi environ) de me quitter. Je regrette juste que ça ait été fait en m'insultant (ça c'était pas respectueux, mais il était probablement autant en souffrance que moi - bien que de mon côté ce fut pour d'autres raisons que notre relation - donc je le comprends et même si ça ne justifie absolument pas sa réaction, ça l'explique).
Bon courage à toi Mamamanon11, et n'oublie pas que tu trouveras toujours des yeux bienveillants pour te lire ici. N'hésite pas à venir aussi rencontrer des gens en café poly si ça te tente, et s'il s'en organise dans ta région (on ne te mangera pas :) !).
PS : Si jamais il n'y a pas de café poly près de chez toi, et que tu veux en lancer un, tu peux, il suffit de proposer un jour et un lieu. Et/ou tu peux regarder dans l'annuaire des membres (un petit lien tout en bas du site) si tu vois sur la carte des membres pas loin de chez toi, et par exemple les contacter en mp si leur profil le permet.
Discussion : Ma femme est poly amoureuse

LuLutine
le dimanche 06 octobre 2013 à 10h15
Maia
je sais que lorsque j'éprouve une certaine jalousie lorsque l'homme que j'aime est avec d'autres hommes ou femmes, c'est parce qu'ultimement je ne supporte pas qu'il m'échappe, qu'il puisse exister en dehors de moi, avoir des besoins qui ne correspondent pas toujours aux miens, faire des choses que je ne comprends pas, ne pas toujours vouloir être avec moi, parce que finalement, c'est un être différent de moi et que c'est bien normal de ne pas accorder sa vie entière en fonction d'une seule personne.
Très bien dit je trouve !
En fait, accepter que l'autre nous échappe, "existe en-dehors de nous", c'est une question d'ego finalement non ?
Ou je suis à côté de la plaque ?