Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : [Outil] Théorie de l'attachement chez l'adulte

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 23h49

Loou
J'aime beaucoup l'article ci-dessous aussi si tu veux l'ajouter à ta liste

Merci. C'est fait.

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Discussion : Résultats de l'étude sur les formes d'attachement dans le polyamour, mai 2019

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 14h17

alinea7
En effet mais alors pourquoi les sources poly sont données et pas les autres, si elles existent ?

En effet, on sait que les poly on été trouvé ici et sur fb, mais on ne sait pas où ont été trouvé les monos.

alinea7
Elles n'ont pas été prises en compte dans le tableau 4 : Statistiques descriptives de l'attachement du groupe des polyamoureux.

C'est vrai (ni dans le tableau 5).

alinea7
Ce serait très intéressant d'évaluer les scores selon les types de relation pour le groupe mono aussi.

Oui.

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Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 13h59

Cerise_Sauvage
L'insécurité « maximale » en présence de l'autre arrive au moment où on est assez engagés (où je suis assez en confiance, où je le considère comme un partenaire) pour que j'explique que je suis poly,
(…)
l'insécurité vis à vis de « qu'est ce qu'il va raconter de moi aux autres

Moi, désormais, je dis très très vite que je suis poly. Je pense que c'est pour ça que je ne vis pas trop (ou plus trop) cette insécurité là.
Ce qui ne veut pas dire que je le dit à la terre entière, mais à toute personne avec qui je relationne un tant soit peu …et tant tout cas à la moindre prémisse d'étincelle (quelque soit la nature de l'étincelle : amicale, amoureuse, etc). Et je tente de le dire comme une donnée, pas comme une déclaration ou un aveu.

Cerise_Sauvage
Coucou !
Je pense que la présence/absence de l'autre joue avec le fait qu'on soit sécure/insécure mais je pense que « l'avancée » dans la relation joue beaucoup aussi. Je m'explique :

Dans les relations commencées depuis « longtemps » il y a déjà eu beaucoup de communication, on connait bien l'autre, ses réactions, ses attendus etc, donc personnellement je me sens sécure en sa présence (pas de peur de jugement, je sais que je peux être moi-même à 1000%) et également en son absence (aucune appréhension d'abandon/ de comparaison etc)

Ah oui ça me parle bien ça (de prendre en compte « l'avancée » dans la relation !).
Et c'est peut-être pour ça que perso je préfère des relations qui durent à des relations éphémères…

Merci @Cerise_Sauvage, ça m'ouvre des pistes de réflexions.


D'ailleurs cet attrait pour la durée des relations à sans doute à voir avec les styles anxieux ou évitant de la théorie de l'attachement.

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Discussion : Résultats de l'étude sur les formes d'attachement dans le polyamour, mai 2019

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 13h41

Siestacorta
Ya zéro moyen d'avoir accès public à ce dossier ?

Je viens de poser la question à @LNJ par mp.

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Discussion : Résultats de l'étude sur les formes d'attachement dans le polyamour, mai 2019

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 13h38

alinea7
Pour vraiment comparer à un modèle d'attachement mono il me semble qu'il manque des données sur des relations exclusives non confrontées au polyamour du partenaire.

Vu la proportion de l'étude (150 poly environ sur plus de 500 personnes) je doute que les monos ai été trouvé sur ce site !

alinea7
Pourquoi ne pas prendre en compte les relations secondaires ?

Si si elles ont été prises en compte. Mais séparément pour les comparer aux "relations principales".

alinea7
Aussi, aucune différenciation n'est faite entre les monogames en relation exclusive, les polyacceptants en relation principale, les polyacceptants en relation secondaire.

Ah ça par contre, oui, ça n'a pas été pris en compte.
En fait les "polyacceptants" n'ont pas été pris en compte, ils ont été considérés comme des "monos" :

3. Méthode
3.1 Participants
(extrait)
Les personnes poly-acceptantes partagent une relation amoureuse avec une personne polyamoureuse, mais n’entretiennent pas eux-mêmes d’autres relations amoureuses en parallèle. Les personnes poly-acceptantes ont donc été redirigées dans le groupe des personnes monogames.

Moi c'est ça que je trouve dommage. Car une personne dite "poly-acceptante" (terme que je n'aime pas) est selon moi +poly qu'une personne se prétendant "poly" (car ayant plusieurs relations) mais avec un attachement évitant. (c'est un vaste débat)

alinea7
A supposer que les polys aient globalement un attachement plus sécure, qu'en déduire ?
- que les relations non-exclusives ne sont accessibles qu'aux personnes avec un faible niveau d'anxiété ?
- qu'elles apaisent l'anxiété dans les relations principales mais pas les secondaires ?

Oui, ça c'est intéressant.
L'étude en question se contente de mesurer. Donc les déductions ou interprétations c'est une autre partie du travail.

Celà-dit l'étude propose en Conclusion et en « Ouverture » la question du lien de causalité entre le style d'attachement et les choix relationnels. Sans toutefois donner de réponse.

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Discussion : [Jeu] Jeux de société

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 05h30

Vous connaissez ces jeux ?

Polycule : Orbit !
Jeu de communication créatif.

Zombicule
Jeu de société "polyapocalyptique” actuellement en préparation. Jeu de cartes compétitif qui joue de manière hilarante avec tous les coins les plus sombres de la dynamique polyamoureuse.

Source : https://www.tikvawolf.com/games/ (en)

Le jeu Orbit est téléchargeable gratuitement (en anglais) : https://www.tikvawolf.com/wp-content/uploads/2020/... (en)

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Discussion : Résultats de l'étude sur les formes d'attachement dans le polyamour, mai 2019

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 01h35

Extrait du dossier des résultats :

5. Discussion et conclusion
5.1 Spécificités des modalités d’attachement au sein de la population polyamoureuse
Cette étude a ainsi permis de caractériser les modèles d’attachement au sein de deux populations, monogame et polyamoureuse, et d’examiner leurs différences. L’analyse des résultats montre que les individus polyamoureux diffèrent des individus monogames par un niveau d’anxiété significativement moindre. En revanche, les populations monogame et polyamoureuse ne diffèrent pas significativement quant à leur niveau d’évitement. Ces résultats se traduisent également par les styles d’attachement déduits à partir des scores d’anxiété et d’évitement puisque les individus polyamoureux sont significativement sur-représentés dans le style « sécure ». L’hypothèse formulée en amont de cette étude est donc bien confirmée. Par ailleurs, nous constatons que les personnes polyamoureuses sont également sur-représentées dans le style d’attachement « détaché ».

(…)

5.6 Conclusion
Cette étude étant, à notre connaissance, la première réalisée en France sur les modalités d’attachement des polyamoureux, elle apporte une première approche quantitative sur un sujet jusqu’à présent très peu investi. A l’heure actuelle, le rejet par un certain nombre de psychologues du modèle de vie polyamoureux (Fontaine-Paquet, 2015) accroît le sentiment d’isolement pour les personnes concernées, qui peuvent alors s’estimer victimes de préjugés ou de confusions avec d’autres modalités relationnelles telles que le libertinage. Ainsi, une meilleure connaissance de cette question permettrait d’en tenir compte dans le cadre des suivis psychologiques. De plus, au regard de la fréquence de l’infidélité dissimulée et de la forte hausse des divorces (IFOP, 2017), le modèle relationnel du polyamour pourrait présenter une alternative au modèle de relation romantique dyadique. En effet, notre étude montre que les individus polyamoureux présentent un style d'attachement davantage secure, ce qui traduit une certaine qualité d’attachement et une vie relationnelle harmonieuse.
Bien entendu, cette étude, qui se fonde presque exclusivement sur des résultats quantitatifs, devrait être étayée par des méthodes de recherche plus qualitatives qui font encore beaucoup défaut en France. Il serait également intéressant de questionner plus en profondeur l’hypothèse d’un lien de causalité entre style d’attachement et modèle relationnel choisi par de nouvelles études. La multiplication, ces dernières années, des articles et émissions portant sur le polyamour est susceptible d’ouvrir des horizons nouveaux en promouvant d’autres formes relationnelles que la dyade conjugale, ce qui pourrait contribuer à une meilleure acceptation sociale du polyamour, encore très marginalisé de nos jours.

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Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 00h44

Loou
En règle général je ressens de l'insécurité surtout en l'absence de la personne mais je peux être très sensible à tout signe d'indisponibilité en présence de la personne aussi. Mais je crois que ça va de pair pour moi... Un partenaire pas très rassurant, qui me met en insécurité quand il est absent va activer mon insécurité si je le sens distant quand on est ensemble (le genre qui n'arrête pas de checker son portable/son ordi par exemple quand on a rdv).

Du coup, dans ton cas, absence et présence semblent se rejoindre (même si tu dis que c'est surtout en l'absence de la personne que tu ressens de l'insécurité).

J'ai l'impression aussi que l'insécurité dont je veux parler n'est pas que de la peur (l'autre m'aime t-il ? va-t-il me quitter ?), mais est aussi lié au doute (as-t-on raison d'être ensemble ?, suis-je amoureux ?).
Peut-être qu'en plus de la question de l'estime de soi, il y a celle de l'estime de l'autre, je ne sais pas…

Et peut-être qu'il y a quelque chose à chercher de ce côté là : selon si l'estime de soi ou l'estime de l'autre prend le dessus, ce pourrait faire que l'on soit +confiant en son absence ou en sa présence… et cela pourrait en effet varier d'une relation à l'autre…
…car le reste (notre vision de l'amour/des relations, la place qu'on accorde aux relations amoureuses, notre réseau de soutien…) ne dépend peut-être pas différemment de chacune de nos relations.

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Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 00h31

Loou
Mais pour la théorie de l'attachement rien n'est figé non plus, la personne que tu as en face peut changer les dynamiques...

Moi j'avais plutôt compris que la théorie de l'attachement retenait que l'on appartenait à un certain type, que certes ce type pouvait changer au cours du temps (notamment en y travaillant) mais pas que l'on puisse être sécure dans une relation, évitant avec une autre, anxieux avec une troisième, et encore moins anxieux en la présence d'une personne et sécure en l'absence de cette même personne.
Ou alors c'est cela le type "désorganisé" ??

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Discussion : Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 00h26

Concernant l'attachement, je viens de créer ce fil pour discuter plus avant du sujet et rassembler quelques liens : Théorie de l'attachement chez l'adulte

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Discussion : Résultats de l'étude sur les formes d'attachement dans le polyamour, mai 2019

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 00h25

Je viens de créer ce fil pour discuter du sujet de l'attachement et rassembler quelques liens : Théorie de l'attachement chez l'adulte

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Discussion : Style d'attachement et polyamour

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 00h24

Je viens de créer ce fil pour discuter du sujet et rassembler quelques liens : Théorie de l'attachement chez l'adulte

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Discussion : [Outil] Théorie de l'attachement chez l'adulte

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artichaut

le lundi 11 novembre 2019 à 00h20

La théorie de l'attachement chez l'adulte, ne concerne pas le polyamour mais toutes les relations.

Cette théorie considère que nous avons toutes et tous des styles d’attachement différents dans nos relations adultes, et qui peuvent se regrouper dans de grandes catégories.
Ce style d'attachement viendrait en grande partie des relations qu’on a entretenues avec nos premières figures d’attachement dans notre enfance.

J'avais tenté ici un résumé des styles d'attachement, pour tenter de s'y retrouver dans les différentes traductions et articles qu'on trouve sur le net (je complète légèrement) :

I.SECURE
I.1 Secure = tout va bien, bonne gestion proximité/distance, développe des liens d'attachement sereins tout en étant indépendant affectivement

..
II.INSECURE

II.1.insecure anxieux (ou « anxieux/ambivalent » ou « préoccupé » ou « anxieux-soucieux ») = recherche la proximité +++, peur d'être abandonné, émotions envahissantes
.

II.2.insecure évitant (ou « fuyant ») = fuit la proximité affective par peur (inconsciente) d'être rejeté, donc met en place des stratégies d'évitement, se déconnecte de ses émotions.
..........II.2.1.insecure évitant / « détaché » ou « distant-évitant » ou "évitant-distant" (dismissive avoidant) = croyance en l'autosatisfaction (déni), justifiant le comportement évitant.
..........II.2.2. insecure évitant / « craintif-évitant » ou « anxieux-évitant » ou « évitant-craintif » (fearful avoidant) = conscience de l'envie de proximité, mais celle ci est perçue comme menaçante, engendrant le comportement d'évitement dès qu'elle devient trop grande.

II.3.insecure 
désorganisé (ou « préoccupé/fuyant») = comme son nom l'indique, c'est le chaos, un genre de mix des deux...


Bibliographie
- Polysecure : Attachment, Trauma and Consensual Nonmonogamy de Jessica Fern, Thorntree Press 2020 (livre en anglais, non encore traduit en français).
-> voir le zine de Viva écrit en français, inspiré du livre Polysecure de Jessica Fern

Quelques liens sur le forum :
- Résultats de l'étude sur les formes d'attachement dans le polyamour, mai 2019
- Style d'attachement et polyamour, juillet 2019
- Polybéral #2— le style d'attachement et les metamours, fév 2019

Quelques liens ailleurs sur le net :
- Attachement dans le Couple et Sexualité, par Nathalie Dessaux. Avec une dimension comprenant les axes de l'image qu'on a de soi et des autres.
- Un article sur psychomedia : « Quels sont les styles d'attachement dans les relations amoureuses ? » (avec un test à faire en ligne)
- Les styles d’attachement dans la relation amoureuse, Christophe Peiffer 2016. Avec un passage sur les combinaisons entre personnes à attachement différents.
- Un article du site Lutine et Cie : 21 JOURS pour des relations positives #17. Attachement
- L'article de wikipédia (rubrique 4 : Attachement chez l'adulte).
- « Structure bidimensionnelle de l'attachement amoureux: Anxiété face à l'abandon et évitement de l'intimité. » de Marie-France Lafontaine, 2003 (pdf)
- « Comment s'attache-t-on dans un couple ? » par Michel Delage, 2009. (pdf)
- « L'attachement dans la relation de couple : une continuité de l'enfance ? » par Raphaële Miljkovitch et Emmanuelle Cohin
- Une psychologue à Neuilly-sur-Seine, spécialisée dans la théorie de l’attachement. Son site contient des articles sur l'attachement, et un test.
- une mini-série de 7 publications dessinées sur Le lien d'attachement, par les maoureuses (ou sur instagram), août 2022. D’après les travaux de John Bowlby et Mary Ainsworth, et le livre Polysecure de Jessica Fern.


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Voir aussi : Outils pour relations non-normées

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Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

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artichaut

le dimanche 10 novembre 2019 à 19h29

En fait, ce qui est questionnant, c'est que je retrouve ça, dans quasi toutes mes relations.
Et ce qui est troublant c'est que ce n'est pas toujours de la même manière (= parfois c'est l'absence qui me rend sécure ou insécure, parfois la présence) donc ce n'est pas que je suis plutôt-ci ou plutôt-ça (comme pour la théorie de l'attachement par exemple).

Mais il semble y avoir à chaque fois, tôt dans le processus de relation, un fonctionnement de ce genre qui se met en place, et qui semble ensuite assez durable.

Pour l'instant je ne comprends pas à quoi c'est dû.

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Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

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artichaut

le dimanche 10 novembre 2019 à 19h20

Après quelques recherches sur le site, je viens de lire ça « Quelques réflexions sur la sécurité des relations » mais ça n'apporte pas grand chose à mes interrogations, car l'insécurité y est surtout considérée comme résultant du comportement de l'autre (alors que le sentiment de sécurité/insécurité peut être tout à fait lié à notre fonctionnement interne), et d'autre part il n'y est pas question de sentiment variable : il y aurais la personne qui se sent en insécurité et celle qui se sent en sécurité dans la relation, alors que moi je parle là d'un sentiment variable en fonction du contexte, et que chaque personne de la relation se sent parfois en sécurité, parfois en insécurité.

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Discussion : Sécurité/insécurité en présence/abscence de son/sa/ses partenaires

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artichaut

le dimanche 10 novembre 2019 à 18h58

Le sujet que je vais aborder ici n'est pas spécifiquement poly (mais comme souvent, il est possible qu'un contexte poly apporte un éclairage particulier).


1.
Vous est-il déjà arrivé de ressentir particulièrement de la sécurité en présence de votre partenaire, et de l'insécurité quand il/elle est absent ?
Ou le contraire de ressentir particulièrement de l'insécurité en présence de votre partenaire, et inversement de la sécurité quand il/elle est absent ?

Déjà, comment interprétez-vous ça ? Qu'elles en sont pour vous les causes ? Faites-vous quelque chose de particulier quand vous sentez que c'est le cas ?

Se sentir en sécurité/insécurité en présence de votre partenaire ça signifie quoi ?
Se sentir en sécurité/insécurité en absence de votre partenaire ça signifie quoi ?


2.
En admettant que ce soit le cas, vous est-il déjà arrivé que ce soit asymétrique dans une relation :
Je ressent une grande sécurité en absence de ma partenaire (= j'ai confiance en cette relation, en ce qu'elle va continuer, en ce que je/elle/on a raison de faire exister cette relation, en ce que c'est bon pour chacun·e de nous, etc), mais en sa présence, de l'insécurité se fait jour (conflits, doutes, etc).
Elle, c'est le contraire : quand on est ensemble elle ressent de la sécurité, et dès qu'on est séparé, elle se mets à douter et/ou se sent en insécurité.

Du coup on est jamais synchrone (ou en tout cas rarement), et y'a tt le tps quelqu'un·e qui doute et/ou se sent en insécurité.

Je me dit que quand c'est synchrone au moins, on peut choisir de privilégier ou faire exister prioritairement ces moments là, mais quand on est asynchrone ou asymétrique, c'est galère… (bon au moins y'a toujours quelqu'un·e pour rassurer l'autre…)


*
Je me/vous pose aujourd'hui ces questions, car j'ai eu plusieurs relations où j'ai le sentiment que c'est cette présence/absence de l'autre qui configure pour une grande part les sentiments de sécurité/insécurité, parfois dans un sens, parfois dans l'autre, parfois symétriquement, parfois asymétriquement… Alors ça me donne envie de creuser, de comprendre… et aussi de voir si le contexte poly peut en partie provoquer ces sentiments, ou au contraire si le contexte poly peut les atténuer et/ou permettre de travailler dessus. Si tant est qu'il faille et/ou que ce soit possible de travailler dessus…


Qu'en pensez-vous ?

(J'espère que mon explication est claire. …sinon vous pouvez poser des questions.)

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Discussion : [Podcast] La compersion : peut-on apprendre à être heureux du bonheur de l’autre ? — par Adélie Pozjman-Pontay pour Louie Media, avril 2019

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artichaut

le mardi 05 novembre 2019 à 18h55

Je viens d'écouter ce podcast, que j'ai trouvé vraiment super.

On y a des témoignages (touchants et encourageants), un renvoi historique (avec la Commune de Kerista), des conseils et outils (Isabelle Broué, Françoise Simpère, Marie-Isabelle Thouin Savard…).

C'est vraiment très complet, très pédagogique et très bien fait. On aimerais que tous les podcasts sur le polyamour soient de cette qualité.


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Pour info, j'ai compilé des références et ressources sur la compersion sur ce fil (et précisément ici).

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Discussion : [Livre] "Compersion" le livre d'Hypatia from space, 2017

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artichaut

le mardi 05 novembre 2019 à 18h46

Pour info, j'ai compilé des références et ressources sur la compersion sur ce fil (et précisément ici).

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Discussion : Compersion, et vous ?

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artichaut

le mardi 05 novembre 2019 à 18h46

Pour info, j'ai compilé des références et ressources sur la compersion sur ce fil (et précisément ici).

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Discussion : [Lexique] Compersion - définition(s) - le contraire de la jalousie ?

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artichaut

le mardi 05 novembre 2019 à 18h38

Considérant ce fil comme le fil de référence sur la compersion je signale ici quelques références et ressources :

- Le mot compersion dans le Lexique du site.

- "Compersion" le livre d'Hypatia from space.

- Un podcast sur la compersion : « La compersion : peut-on apprendre à être heureux du bonheur de l’autre ? » — par Adélie Pozjman-Pontay pour Louie Media, avril 2019.

- Le fil sur la La Commune Kerista, communauté poly américaine, à San Fransico, ayant inventé le terme compersion.

- L'article Compersion sur Wikipédia


Quelques autres fils du forum :
- Compersion, et vous ?
- Compersion et Solitude
- C'est ça la compersion ?
- Addiction à la compersion
- De la compersion vers l'indifférence
- Absence totale de jalousie : quelle peut en être la cause ?
- Amours compersives, amitiés compersives, ou la compersion comme modalité interactionnelle.


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Voir aussi : Outils pour relations non-normées.

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