Polyamour.info

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Rennes (France)

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Discussion : Descriptif / Prescriptif

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artichaut

le jeudi 10 février 2022 à 10h04

Merci @bliss.

Tiens un autre texte : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions (de @Raphaelle ), où il est question de descriptif/prescriptif.

Tu veux nous en dire+ sur en quoi c'est en train de bouleverser à nouveau ta manière de voir ?

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Discussion : Polyamour et solitude

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artichaut

le mercredi 02 février 2022 à 14h23

MaiaDesbois
Mais là je parle spécifiquement des relations amoureuses, qui ont une place spéciale pour moi.

C'est peut-être cette "place spéciale" des relations "amoureuses" que j'apelle gamie (x-gamie), gamie comme engagement : désir d'engagement et besoin d'engagement de l'autre.
Avec des degrés en besoins d'engagement, variables selon les personnes, bien sûr, et même selon les moments.
Et je me rends compte ces temps-ci, que je suis encore pas mal (poly?)gamique à cet endroit là (j'ai envie ou j'aurais besoin d'engagement dans la plupart de mes relations), là où d'autres autour de moi, semblent assez détaché·e·s de ça.

Il me semble en outre que la "place spéciale" augmente les attentes. Pas forcément les besoins, en soi, mais les attentes. On attend que ce soit ces personnes spécialement (puisqu'on est relation "spéciale" avec elles) qui comblent nos besoins.
Je me demande même si cette "place spéciale" n'est pas l'équivalent d'un "viens combler mes besoins" ou "je t'aime, car tu combles mes besoins" (qui n'est pas forcément un problème en soi, mais qui est rarement assumé comme tel).

MaiaDesbois
Et en fait je me rends compte que c'est sur ce dernier point que je souffre le plus. Je m'adapte beaucoup aux autres, je fais tout pour comprendre et respecter leurs besoins, et pour essayer d'exprimer mes besoins le plus clairement possible et faire ce qu'il faut pour qu'ils soient entendus et respectés aussi.

Là dessus, clairement on ne fonctione pas toutes et tous pareil. Et ce n'est pas simple de trouver un équilibre en la matière. C'est comme l'envie d'intensité relationnelle (pas seulement se voir souvent ou pas, même si ça en fait partie), ou l'envie de partager du sexe : il est rare que l'on soit au même endroit, au même moment.

MaiaDesbois
Pour moi une relation de qualité c'est quand on prend soin de soi, de l'autre et de la relation. (…) Il ne veut pas comprendre que j'ai besoin de prévoir de se voir de temps en temps et de tenir ces engagements, (…) Je fais des efforts pour m'adapter mais là ça devient ingérable pour moi.

Effectivement, vous ne semblez pas chercher la même chose… en tout cas, là tout de suite…

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Discussion : Polyamour et solitude

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artichaut

le mercredi 02 février 2022 à 00h59

MaiaDesbois
Je suis polyamoureuse depuis 20 ans, dans différentes configurations, je suis très compersive et ouverte.

Joli chemin !

j'ai beau avoir 2 amoureux que j'aime, qui m'aiment, je suis seule la plupart du temps

C'est le lot de pas mal de poly. Contrairement au cliché, ou au fantasme, du poly "multi-monogame" (c'est à dire qui vivrait l'équivalent d'une relation monogame mais avec plusieurs personnes à la fois, voire qui réussirait à les additionner), beaucoup de poly vivent seul·e, dorment le +souvent seul·e, passent plus de temps solo que de temps à deux.

Et là je bloque.
Je veux continuer mes 2 relations. Je doute d'avoir le temps et la capacité pour une 3ème relation de qualité. Je ne sais plus trop quoi faire pour être heureuse.

Pourquoi doutes-tu d'avoir le temps et la capacité pour une 3ème relation de qualité ? N'as-tu réellement que 2 relations de qualité dans toute ta vie ?? Qu'est-ce qu'une relation de qualité pour toi ? N'as-tu pas une relation de qualité avec toi-même ? N'as-tu pas une/des relation(s) de qualité avec de la famille ou des "ami·e·s" ?

J'ai parfois le sentiment qu'on à tendance à remplacer la monogamie, par de la bigamie, trigamie… polyagamie… sans faire le pas de passer à vraiment autre chose (qu'on apellera comme on le voudra).

Et si nous arrêtions d'avoir des relations qui ne soient pas de qualité ? Et si nous mettions de la qualité dans toutes nos relations ?

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Discussion : [Lexique] Kitchen-table-poly et Parallel-poly / Polyamour convivial vs Polyamour parallèle

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artichaut

le dimanche 30 janvier 2022 à 10h35

Merci @IsaLutine pour ces réflexions et ces nouvelles propositions de termes. J'aime beaucoup inclusives.

Après bien sûr il y a continuum entre ces différentes façon de vivre les relations non exclusives. Par exemple, j'ai connu des personnes qui pratiquent des relations semi-cloisonnées : seul le prénom de l'autre partenaire est connu, ou a peine plus, …mais avoir ne serait-ce que ça, le prénom de chaque autre partenaire, est déjà pour moi rassurant, et évite de trop partir dans le fantasme. En revanche se rencontrer entre co-partenaires (pour reprendre ton terme) est inenvisageable (ou inenvisagé).

Alors que dans parallèle, du coup, j'entends que se rencontrer n'est pas un tabou. Ça arrive ou ça n'arrive pas, mais ce n'est pas un tabou. Et du coup, probablement ça arrive avec certains partenaires et pas avec d'autres.

IsaLutine
je n'aime *pas du tout* le terme de "metamour", mais ça, c'est sans doute ailleurs que je devrais l'écrire ? ;-))

Chouette de la dissension !
J'aime que l'on ne soit pas d'accord sur les mots. Ça prouve qu'il y a plein de manière de vivre les choses.

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Discussion : [Avignon] Jour de l’an festif et dansant le 31 décembre 2021 à 20h ☺

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artichaut

le mercredi 05 janvier 2022 à 19h33

Siestacorta
Faudrait un réveillon pour chaque saison.

En voilà une bonne idée.

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Discussion : Un mot pour 2022

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artichaut

le samedi 01 janvier 2022 à 22h56

Diomedea
un beau mais injustement négligé mot, si bellement parlant :
"confélicité "!

Il est vrai que compersion n'est pas aussi explicite (on cherche inutilement ce que peut vouloir dire persion) et possède de surcroît une étymologie quelque peu partriacale… (de compère)

Merci d'avoir partagé cette trouvaille.

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Discussion : Besoin de scénarios positifs

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artichaut

le lundi 27 décembre 2021 à 13h18

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Discussion : Un choix cornélien : lui ou moi-même ?

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artichaut

le mercredi 22 décembre 2021 à 10h37

Slaan74
soit je renonce à une partie de moi-même (…) soit je me lance dans l’inconnu

Le problème il est peut-être là…
Renoncer à une partie de toi-même, c'est mort, y'a pas moyen (et je pense que tu le sais déjà et je pense que ça mérite d'être très claire sur ça tant avec toi-même, qu'avec tes proches).
Mais pourquoi vouloir te lancer dans l'inconnu ?
N'y a-t-il pas des manières d'être toi-même sans "te lancer dans l'inconnu" ?
En partant du connu, peut-être justement…
En partant de qui tu es, de ce que tu connaît, de là où tu es à l'aise et vers où tu veux aller, mais en y allant tranquillement, un pas après l'autre.

Ça veut dire répondre à la question : « Que veux-tu ? »

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Discussion : Un choix cornélien : lui ou moi-même ?

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artichaut

le mardi 21 décembre 2021 à 21h09

Slaan74
un choix cornélien : lui ou moi-même ?

Pour moi la réponse est dans la question. Lui ou moi-même ? Pour moi la réponse sera toujours moi-même.
Et je ne comprends pas comment un amour qui enferme et empêche d'être soi-même, pourrait être un amour « parfait ».
Pour moi c'est une vue de l'esprit. Une vue très répandue, certes, mais une vue quand même : je t'aime, donc je t'enfermes.

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Discussion : Help: comment devenir poly yes?

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artichaut

le lundi 13 décembre 2021 à 11h52

Bonjour @zoraP et bienvenue ici.

Déjà, comme tu le dis toi même, la souffrance n'est pas acceptable, en tout cas pas sur le long terme, et encore moins comme mode de vie. Si la souffrance perdure trop, il y aura des conséquences à tirer, et des mersures à prendre (à toi de savoir lesquelles).

La seule acceptation (de la situation), le renoncement, qui va vite vers le déni se soi, ne me semble pas +acceptable (ah tiens marrant que ce soit le même mot qui me vienne) que la souffrance. Il ne sagit pas selon moi d'accepter cette souffrance, mais de trouver comment la transformer en autre chose. Bref pour moi, il n'y a pas à accepter.

Ensuite, ta situation a l'air effectivement difficile à vivre. Entre "On m'a toujours dit que" et ce que te disent tes ami·e·s ou ta psy, tu ne semble entourée quasi que de personnes qui invalident tes (tentatives de) choix de vie. Même ton compagnon, en un sens se retrouve à les invalider, puisque tu le dis "très ( trop) militant". Tu semble donc bien seule dans ce que tu tente.
Et oui comme ça a été dit, je t'invite à essayer de te rapprocher de personnes vivant une situation similaire. Il y en a sur ce forum, il y en a dans les cafés poly, il y en a ailleurs.

Ne pas accepter, c'est aussi ne pas accepter que l'on invalide tes choix de vie, ou tes tentatives de choix de vie. Toi seule sait ce que tu veux et dois vivre, ce que tu veux expérimenter, et ce que en définitive, tu choisiras pour toi. Toi seule à raison. Toi seule peut construire la situation qui fait qu'enfin tu te sentira bien avec toi-même et avec (tous) les autres.

Je voudrais revenir sur un point. Tu dis "Il souhaite arriver à des relations anarchiques ou en tout cas avoir deux relations équivalentes". Pour moi ce sont 2 choses totalement contradictoires.
Vouloir deux relations équivalentes, c'est presque toujours, non pas vivre "l'anarchie relationnelle", mais vouloir dupliquer la monogamie : vouloir avoir une relation monogame +une relation monogame (le beurre et l'argent du beurre). Or oui, généralement ça ne fonctionne pas.
Et bien logiquement on retrouve ici la problématique de la question du temps. Problématique par laquelle à peu près tous les couples monogame cherchant à explorer le polyamour se retrouvent confrontés.
La question du temps est pour moi une question profondément monogame (sans jugement en soi sur mononogamie vs non-monogamie). Et on ne peut, selon moi, "résoudre" cette question sans, d'une certaine manière, quitter la monogamie.
Certain·e·s (qui quitent la monogamie donc) la résolve par la qualité plutot que la quantité, mais effectivement, comme le nomme @alinea7 pour d'autre cette question de la quantité pourra être cruciale. Du reste ton compagnon ne fait t'-il pas que déplacer ce besoin de quantité , de la quantité de temps passé avec une personne, à la quantité du nombre de relation. Auquel cas non, il ne fait pas passer la qualité avant la quantité.

Pour finir je voudrais dire que tu me semble te comparer (ou que ce que dit ou te fait vivre ton compagnon me semble ammener des comparaisons). Ce qui ne peut que conduire à la peur de perdre la place qui est la tienne.
Ce qui me fait dire ça :
- "Il souhaite (…) avoir deux relations équivalentes"
- "je n’arrive pas à dépasser la souffrance (…) qu’elle prenne la même place que moi"
- "plus de temps pour eux c'est moins de temps pour nous"

Alors oui, rencontrer son amoureuse me semble une bonne idée, car ça peut endiguer ces mécanismes de comparaison. Tu va rencontrer une vraie personne, forcément très différente de toi. Après, à lui aussi de faire (très) attention à ne rien faire/dire qui puisse déclencher ces comparaisons (vouloir être poly c'est un gros gros taf) ; vouloir avoir "2 relations équivalentes" c'est être prêt à y consacrer le +clair de son temps, à en faire LA priorité dans sa vie (est-ce bien son cas, ou prent-il tout ça à la légère, et compte t-il sur vous pour faire le taf à sa place ?), ça peut vouloir dire renoncer à d'autres activités par exemple, pour justement faire de la place dans sa vie et que sa nouvelle relation n'enlève pas du temps pour vous (c'est à lui de gérer ça, pas à toi de le subir).

Quoiqu'il en soit, bon courage pour tout ça. Et surtout ne t'oublies pas dans l'affaire. Qu'il ai une, deux , trois amoureuses, le +important sera toujours comment toi tu veux vivre ta relation avec lui, indépendemment de ce qu'il peut vivre par ailleurs.

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Discussion : Parler à sa compagne ?

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artichaut

le lundi 06 décembre 2021 à 00h16

Merci d'être revenue donner des nouvelles.

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Discussion : [Livre] élaboration d'une Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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artichaut

le mardi 16 novembre 2021 à 11h50

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Discussion : A paraître : « Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë

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artichaut

le mardi 16 novembre 2021 à 11h45

Pour info, j'ai crée cette page :
« Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë.

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Discussion : Ella Silloë

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artichaut

le mardi 16 novembre 2021 à 09h44

Ella Silloë est une autrice française.
Elle a co-crée et co-animé le café poly de Marseille.



Bibliographie :
- Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie, aka éditions 2021.

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Ressources :
- le blog d'Ella Silloë
- Ella Silloë interviewée par Radio Galère, juin 2021
- podcast Le prendre soin dans les relations métamoureuses sur Amours Plurielles, Octobre 2020
- compte-rendu du we metamour, mars 2019
- Les cafés poly de Marseille.
- Bilan annuel du café poly de Marseille (2018-2019)
- Les CR des ateliers à thème du café poly de Marseille

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Voir aussi la liste Liste non exhaustive de Personnes ayant marqué, l'histoire de la pensée et la pratique des relations affectives.

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Discussion : [Livre] « Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », d'Ella Silloë

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artichaut

le mardi 16 novembre 2021 à 09h41

Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie,
d'Ella Silloë,
aka éditions 2021.
172 pages.
ISBN : 978-2-38345-000-9

4ème de couv :
Ce récit s’adresse à celles et ceux qui ont le souci de mettre de la qualité et de la profondeur au cœur de leurs relations. Il invite à réfléchir sur les choix que
nous faisons et les non-choix que nous subissons au cours d’une vie, et sur la place que nous voulons donner à nos amours, sous toutes leurs formes.
Un cheminement intérieur vers la polyamorie, cette possibilité pour les autres comme pour soi-même d’aimer plusieurs personnes en même temps, avec éthique et respect.

Ella Silloë vit et travaille à Marseille. Elle est travailleuse sociale et mère de deux enfants. Du temps et des mots est son premier récit publié.

Extrait :
« Je me réveillais auprès de Bruno, l’homme qui partageait ma vie depuis plus de douze ans. Notre couple n’en était plus un, nous étions dans un gouffre : notre amour était mort et ce désamour ne pouvait plus durer. »

Qui l'a lu ?


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Voir aussi le fil général : Bibliographie, commentée, sur le polyamour

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Discussion : [Outil] Le Spectre des relations amoureuse de Kirstin Rohwer, en Français.

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artichaut

le vendredi 29 octobre 2021 à 12h35

un nouveau schéma : la Personne en pain de genre, traduit et adapté par @MaiaDesbois

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Discussion : [Outil] Shéma de la "La personne en pain de genre" (The Genderbread Person), traduit en français

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artichaut

le vendredi 29 octobre 2021 à 12h31

chouette cette traduction/adaptation

"tu démontres ton genre" -> "tu affiches ton genre" ?
on n'est pas tjs dans la démonstration (volonté de convaincre), par contre, qu'on le veuille ou non, on s'affiche de telle ou telle manière

"par qui es-tu attiré·e physiquement/émotionellement" -> "par qui es-tu attiré·e sexuellement/amoureusement"
on peut être attiré physiquement (câlins) sans être attiré sexuellement
on peut être attiré émotionellement (affection) sans être attiré amoureusement ("romantique")

le poly entre "sans engagement" et "monogame", ça me fait tiquer
comme si le poly était moins engageant que la monogamie ??
c'est propager une idée du poly que je trouve clichée
-> "orientation relationelle" : "non-exclusive/couple libre/monogamie"
(ou à la limite "anarelle/polyamoureuse/monogame" dans l'esprit de celle-ci)
(ou à la grande limite "polyamoureuse/libertine/monogame", en considérant que les libertin·e·s ne rendent non-exclusif que le sexe, et que les poly rendraient non-exclusif sexe+amour)

"ou des deux" -> "ou les deux" ?

et dans le dessin je trouve dommage que le sexe soit centré à l'entrejambe
mais je n'ai guère de solution à proposer

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Discussion : Une rencontre de poly à Caen, ça vous tente?

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artichaut

le jeudi 14 octobre 2021 à 20h33

ratonlaveur
intéressé si jamais ça se fait un jour ...

J'étais motiv, prêt à venir, à aider, à faire partager les fruits de notre expérience
Mais a toute les personnes qui m'ont contacté, j'ai dit "par contre, ce n'est pas moi qui trouverais le lieu" (vu que je ne suis pas à Caen), et ça ne s'est jamais fait…
Pourtant il y avait du monde interessé à venir. Mais pour moi, si y'a même pas une personne prête à se bouger pour (juste) trouver un lieu, je ne mets pas d'énergie là-dedans.

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Discussion : Asexualité + jalousie = sexneg ?

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artichaut

le samedi 02 octobre 2021 à 01h07

coin
Quand je m’en suis rendue compte et que j’en ai parlé avec mon partenaire, il a fait un important travail sur lui pour changer ses attentes vis-à-vis de moi et maintenant le sexe n’est plus quelque chose qu’il attend de notre relation. C’est un grand soulagement pour moi et c’est très important. De mon côté, je fais le travail pour bien vivre qu’il aille faire du sexe avec d’autres personnes puisque c’est quelque chose d’important dans sa vie et que je ne voudrais pas qu’il s’en prive.

Chouettes nouvelles. Merci d'être venue raconter.

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Discussion : Retour d'expérience négatif / sociopathie 2

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artichaut

le samedi 25 septembre 2021 à 13h11

Leotwinpeaks
@artichaut : effectivement, je l'ai écrit dans le déroulé, également dans la conclusion il me semble, il ne s'agit pas de comportements spécifiques au polyamour. Par contre, les groupes polyamoureux sont en quantité nettement réduite par rapport à la monogamie. C'est pour cela que je parle de pourcentage et de proportion : mes observations font état d'une très nette sur représentation des-dits comportements toxiques / pervers dans le polyamour.
D'où la nécessité, selon moi, d'être d'autant plus vigilant.
Par ailleurs, les violences au sein des couples ne concernent pas uniquement le milieu "hétéro-viriarcal". Des études sortent pour démontrer que le même phénomène se reproduit dans le milieu homosexuel. Je pense qu'il s'agit de notre éducation qui nous apprend à survivre dans un milieu concurrentiel et par voie de conséquence, à dominer l'autre, l'écraser pour réussir ses propres objectifs. La place de l'autre est niée dans une pluralité de secteurs (réussir le concours pour accéder à une grande école, non apprentissage de la cnv à l'école, glorification des héros de guerre masculins et dans une moindre mesure féminins etc) et pourrait expliquer cette violence qui concerne toutes les relations.
Néanmoins, je souligne que je n'ai jamais vu autant de violences que dans le polyamour. Je pars de mon expérience et je ne prétends pas qu'elle soit le reflet d'une réalité absolue, mais de ma réalité, certainement.

Oui, mais du coup que faire de ce constat ?
S'enfermer à double tour dans ce que nous propose ce monde capitaliste ?

Pourquoi dans le cadre de l'amour/sexe il faudrais se contenter d'une seule relation, alors que dans d'autres cadres (travail, sport, culture, etc) on nous incite à les multiplier… et il n'y a pas moins de violence concurentielle dans ces autres cadres.

Ce monde à fait des relations "amoureuses" un système séparé du reste.
Et on est là-dedans depuis tellement d'années, qu'on ne sait plus faire autrement.

Et malheureusement la monogamie n'empêche pas les violences… conjugales. Elles sont juste moins visibles. L'adultère, d'ailleurs est une violence, parmi d'autres.
Donc oui les violences dans le polyamour, on les voit sans doute+. Et quelque part tant mieux, elles peuvent +difficilement se planquer, s'invibiliser.
Mais n'accusons pas le polyamour en soi, accusons (s'il faut accuser) les auteurs de violences.

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