Participation aux discussions
Discussion : Egalité entre demande mono et demande poly ?

artichaut
le jeudi 25 septembre 2025 à 01h08
quest
non ce n'est pas moi qui veut changer les règles du jeu, on a commencé en mode poly
ok, j'étais à côté de la plaque.
quest
Egalité entre demande mono et demande poly ?
Si l'on se place d'un point de vue systémique, la monogamie est la norme, donc du côté de l'oppression. S'il fallait définir une légitimité théorique plus grande, pour moi elle serait — sur ce plan-là, et indépendemment des autres données systémiques en jeu — du côté non-monogame.
Mais la grille de lecture systémique a aussi ses limites et il n'est pas simple de faire des généralités.
quest
Si c'est la même chose de demander que l'autre reste exclusif, et de demander d'avoir une part de liberté, pour soi.
Non, ce n'est philosophiquement pas la même chose.
L'un prône la sécurité (ou l'engagement ?), l'autre la liberté.
Discussion : Egalité entre demande mono et demande poly ?

artichaut
le mercredi 24 septembre 2025 à 16h20
quest
Je veux une relation polyamoureuse, car c'est ainsi que je me sens aligné, la personne que je fréquente veut une relation monogame.
Vous ne voulez pas la même chose. Ça semble donc compliqué.
(Et s'il doit y avoir séparation, c'est plutôt à toi de la poser, vu que c'est toi qui me semble t-il, veut changer les règles du jeu.)
quest
Quel chemin trouvé pour un équilibre entre les deux ?
Quel compromis à égale distance peut-on faire ?
Sachant qu'au moindre écart, l'autre a l'impression que c'est uniquement ma direction qu'on prend (comme si j'avais gagné le bras de fer).
La manière dont la monogamie est vécue, ressemble souvent un genre de totalitarisme. J'aurais tendance à penser que la monogamie en soi est totalitaire (elle veut tout ; et souvent veut imposer ce tout à l'autre, exiger ce tout de l'autre ; sans ce tout elle n'existe pas). Donc à moins d'une personne ouverte à repenser (au moins un peu) la norme monogame, je dirais que c'est perdu d'avance.
Être mono c'est souvent se ranger, et ne pas vouloir passer trop de temps à re-questionner sa relation, ou les relations en général, ou les liens affectifs en général. Être poly nécessite de passer beaucoup de temps à tout re-questionner (et à re-questionner le tout). Tu ne peux imposer ça à quelqu'un qui ne le veut pas. Tu ne peut imposer le changement — et même le changement perpétuel — à quelqu'un qui cherche avant tout la stabilité.
J'ai le sentiment que la seule "vraie bonne" méthode, disons la seule méthode vraiment honnête pour ouvrir un couple, serait de :
- poser une rupture et l'assumer (car c'est de ça en réalité dont il est question : rompre avec un fonctionnement précédent, souvent tacite, mais néanmoins là) ;
- devenir poly et s'assumer pleinement comme tel ;
- laisser la possibilité à l'autre de revenir vers nous, en connaissance de cause.
quest
J'ai l'impression quand on veut une relation exclusive qu'on demande à l'autre "je veux que tu" (te comporte comme je veux). Alors qu'on ne demande rien à l'autre dans une relation polyamoureuse, on dit juste "cette part-là, de moi, je ne souhaite pas la mettre dans le pot commun".
Qu'en pensez-vous ?
Oui, alors que le/la poly dit plutôt "Je veux que je…"
Mais pour autant ça ne me semble pas vrai que on ne demande rien à l'autre dans une relation polyamoureuse.
Discussion : Polys renommé.e.s, personnalités célèbres, etc

artichaut
le mercredi 17 septembre 2025 à 13h54
RnR
Georges Brassens qui vécut en trouple avec sa Jeanne et son époux un temps je crois, sa relation avec Joha Heiman? Ils étaient en couple mais pas sous le même toit, ni mariés, et elle devait bien se douter de ses autres amourettes....Mais quid d'elle et des autres?
J'ai suis tombé sur ceci : Georges Brassens : ces anecdotes secrètes que peu connaissent sur la vie du chanteur français, extraits concernant le sujet ici :
Georges Brassens est adepte du ménage à trois
En 1942, Brassens est à Paris où il passe ses journées à se forger une culture littéraire et poétique. Il est logé par sa tante Antoinette dans le 14e arrondissement. Celle-ci lui présente une amie couturière, Jeanne Planche, née Le Bonniec. Elle tombe sous le charme du jeune homme, de trente ans son cadet. S’ensuit une romance qui sera interrompue en 1943 par le départ de Brassens pour le Service du travail obligatoire en Allemagne imposé aux jeunes Français. A son retour, Georges s’installe chez Jeanne. Mais voilà, elle est mariée à Marcel. Qu’à cela ne tienne, ces trois-là vont bien s’entendre ! Dans leur modeste logis, impasse Florimont, Jeanne va devenir sa muse, sous l’œil bienveillant de son mari Marcel. C’est Jeanne qui lui offre sa première guitare et l’aide à éditer ses premiers ouvrages. Tout en faisant preuve d’une jalousie féroce : aucune des conquêtes de Georges n’a le droit de venir à l’impasse. Quand Jeanne se remarie après la mort de Marcel, en 1966, Brassens quitte l’impasse.Georges Brassens vit séparé de la femme de sa vie
Un soir de 1946, au métro Plaisance, Brassens remarque une fille. Elle s’appelle Joha Heiman. C’est une comédienne estonienne, de neuf ans son aînée. Un jour, il ose l’aborder. "On est allé jusqu’au boulevard Brune, il y avait une vieille gare, on ne pouvait plus se quitter, on a parlé, parlé…" raconte-t-elle dans un entretien en 1993. Brassens en tombe fou amoureux. Mais pas question de s’installer avec elle. Il continue d’habiter chez Jeanne et voit Joha trois fois par semaine à 15 heures. "A partir de 14 heures, je suis heureux, j’ai rendez-vous avec elle", raconte-t-il en 1979 dans VSD. Celle qu’il surnomme Puppchen, "petite poupée" en allemand, restera sa compagne jusqu’à sa mort. Elle lui inspire La Non-demande en mariage où il expose son refus du couple conventionnel : "J’ai l’honneur de ne pas te demander ta main / ne gravons pas nos noms au bas d’un parchemin."
Discussion : Metamour qui veut ignorer le polycule

artichaut
le mardi 16 septembre 2025 à 23h15
Puisque tu me pose la question, je vais répondre. Mais chaque histoire est différente, bien sûr.
Nouna
Prendre conscience de quoi ?
Et qui n’a pas respecté le contrat ?
Certainement pas toi j’ai l’impression tu n’as même rien fait.
Sur le papier, et avec les seuls éléments que j'ai raconté là, oui, tu as raison. Mais les humains ne sont pas fait de papier.
J'ai manqué d'anticipation et d'empathie.
Ce qui m'a manqué :
- prendre concience, que partager du sexe avec C, alors que A et C naviguait dans le même milieu était totalement casse gueule ;
- que même si c'est "dans le contrat" on tombe dans des dynamiques d'adultère (de type l'amant·e cachée dans le placard) ;
- comprendre que si A ne voulait rien savoir, ça signifiait ne pas vouloir être confronté à ça, ça signifiait être dans le déni, vouloir que ça n'existe pas mais sans pouvoir l'assumer (ayant elle-même plusieurs partenaires, elle ne pouvait pas décemment me demander d'être exclusif).
En tant que pivot j'étais le seul à avoir toutes les informations, et avoir les infos, c'est avoir du pouvoir.
Nouna
qu’est-ce que tu aurais du/pu faire après réflexion?
Hum… bonne question.
Refuser le deal de A, je pense.
Ne rien vouloir savoir, n'est pas tenable dans la pratique.
Donc soit j'accepte de devenir exclusif (ce qui n'est pas la demande), soit j'arrête ma relation avec A.
Ou bien creuser la question avec A. Être assez empathique (ce qui n'était pas mon cas à l'époque) pour accepter la jalousie de A (appelons les choses par leur nom), être capable d'en prendre soin, et qu'elle accepte du coup d'avoir le strict minimum d'informations nécessaire (connaître l'existence et le prénom de mes autres relations) sans forcément tous les détails.
Ce qui évidemment risquait d'en faire un sujet, ce qu'elle voulait justement éviter. Donc c'est assez inextricable.
Aujourd'hui quelqu'un qui ne veut rien savoir, je pense que je ne relationnerait pas avec. Mais là c'était une relation ancienne, poly depuis le départ, et où la demande de secret est venue en cours de route. Je ne voulais pas arrêter cette relation, donc c'était compliqué.
Nouna
Bon je crois que je devrais arrêter de me torturer l’esprit mais j’avoue que j’ai du mal à digérer le coup des vacances… j’ai ete vraiment vexée, et en même temps je sais que M me laissera pas tomber… que c’est le temps de se caler.
Tu es profondément blessée, et il va falloir du temps pour panser ça.
Sans doute qu'il y a quelque chose comme de la jalousie aussi. Pas sur l'existence même de la relation, mais sur des privilèges peut-être.
Ça peut valoir le coup de regarder de ce côté-là.
Indépendemment de sa jalousie à L (même si évidemment ce n'est pas délié).
Discussion : Metamour qui veut ignorer le polycule

artichaut
le lundi 15 septembre 2025 à 18h49
Nouna
J’ai failli passer la soiree avec elle sans qu’elle sache qui je suis. C’est bizarre non?
Carrément casse-gueule !
Ça m'est arrivé en tant que Pivot, que A et C se rencontrent (sans moi), alors que A ne voulait rien savoir. Ça n'a pas empêché A — qui a finit par l'apprendre (pas par moi) — de me le reprocher ensuite.
Ne pas vouloir savoir est du protectionnisme, et se retrouver en présence de C malgré les précautions de protections, c'est cata. Donc ça donne le sentiment qu'un contrat n'a pas été respecté. Alors que c'est la situation qui est pourrie de base, si les personnes sont suceptibles de se rencontrer.
En tant que pivot je n'avais pas pris (ou pas voulu prendre) concience de ça, à l'époque.
Discussion : Metamour qui veut ignorer le polycule

artichaut
le samedi 13 septembre 2025 à 13h10
Alastor
Et c'est pour ça que selon moi le rôle du partenaire pivot est le plus important,
Je plussoie complétement ton analyse @Alastor la responsabilité principale revient à la personne Pivot (P, ou B dans ton exemple).
C'est P qui choisis d'être en relation avec 2 personnes, c'est à P principalement d'assumer tout ce que ça implique.
Et trop souvent P justement s'en dédouane, laisse les autres se débrouiller, et se contente de consommer ses amour plurielles. C'est trop facile et c'est surtout inconséquent.
Et soyons clair, être P c'est loin d'être confortable et de tout repos. Mais c'est le prix à payer si l'on veut vivre les amours plurielles en régime monogame.
Discussion : [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique

artichaut
le vendredi 05 septembre 2025 à 22h56
Aki
sais-tu s'il existe une version "finale" de ce questionnaire, intégrant tous les ajouts discutés sur ce fil ?
À ma connaissance, personne ne s'en est chargé…
Discussion : [Texte] Symphonie des astres en amour majeur, par Crocodile, 2017

artichaut
le vendredi 05 septembre 2025 à 22h55
C'est tout le site Polyvalence qui a l'air en berne.
Voici l'archive contenant texte et dessin.
Et voici le texte.
Symphonie des astres en amour majeur
Tu es merveilleux. Tu as créé un univers autour de moi, pour moi, dans lequel je suis en sécurité. Je sais que vu mon état, le polyamour c'est téméraire, voire audacieux, voire complètement inconscient. Je suis là, je gravite avec ma dépression qui me ronge, qui touche parfois les zones de confort entre nous mais tu ne lâches rien, les rayons de ton soleil réchauffent mon coeur quand il fait froid et sombre en moi. Avec toi, avec lui, avec elle, ça va.Parce que vous êtes des planètes magnifiques, patientes et bienveillantes. Parce que vous ne vous lassez jamais de me dire que je suis une belle personne. Parce que vous me répétez tous ces compliments. Comme une lune fidèle, votre amour révolutionne autour de moi et me révolutionne moi. Dans mon ciel la lumière de vos astres m'aide et m'indique le chemin. Vous êtes mes étoiles du berger.
J'ai pu accomplir ce week-end un acte de foi. J'ai dormi chez elle, ton autre copine, celle avec qui tu passes du temps quand tu n'es pas avec moi, toi le garçon dont je suis très amoureuse. Je ne savais pas comment mon moral allait tourner, j'avais très envie de boire. J'ai demandé à son autre copain de rester avec moi cette nuit mais j'avais peur de me jeter dans ses bras, d'acheter du réconfort avec du sexe, alors que je n'ai pas d'attirance pour lui et aucun sentiment amoureux. Je n'ai pas bu, je n'ai pas séduit ce garçon, on a fumé des spliffs et écouté de la musique. Je n'ai pas été jalouse, je n'ai pas été inquiète. La pensée que vous étiez là, dans la maison, dans la même chambre, dans le même lit, m'a évidemment traversé l'esprit. Ce n'était pas très agréable de s'attarder dessus alors je ne l'ai pas fait. J'ai pensé que j'étais reconnaissante de t'avoir dans ma vie. Oue tu as fait de moi le soleil autour duquel ta vie révolutionne. J'étais reconnaissante qu'elle m'ait invitée chez elle pour me rassurer. Oue son copain ait organisé sa soirée de façon à pouvoir me soutenir. Je me suis dit que le lendemain, nous serions toi et moi juste tous les deux. Ou'en fait tout le monde m'écoutait et me respectait. J'ai laissé ce sentiment-là prendre le dessus.
J'ai choisi le polyamour et cela m'impressionne, m'effraye parfois, mais c'est aussi une chance inédite et je ne le regrette pas. Il permet à mon histoire avec toi d'exister en parallèle d'un autre partenariat affectif que j'ai et il vous a permis à elle et toi de vous rapprocher. Je sais bien que ceci constitue uniquement une bataille et non la guerre gagnée sur la jalousie, car ce travail devra toujours être remis sur l'ouvrage. Mais cette soirée et cette nuit, ce week-end en général, ont prouvé que ces situations — inédites pour l'ancienne mono que je suis — sont en fait complètement gérables, à condition d'y mettre les formes. Je suis fière de moi. Je suis fière de toi aussi car tu as redouté que dans un moment de détresse, je me rapproche de cet ami avec qui je suis restée cette nuit-là ; mais tu as réussi à me (nous) faire confiance. J'ai l'impression d'avoir traversé l'épreuve du feu et d'en être sortie comme auréolée de gloire. Je suis sur un nuage. J'ai passé une bonne semaine. J'ai passé un super week-end. J'ai l'impression d'être bullet proof. Jusqu'à la prochaine insécurité mais, hey, finalement rien n'est insurmontable.
J'ai confiance en moi, en vous, j'ai laissé couler le temps entre mes doigts, sans le compter, en me réjouissant que vous vous soyez trouvés l'un l'autre. En profitant pleinement du sentiment d'être libre, complètement, mais pas seule : pas libre comme quand on est célibataire. Libre mais pas seule, tout un nouveau monde pour moi. Je suis reconnaissante que nos orbites se croisent. Je suis pleine de gratitude que tu m'aies choisi moi, que tu l'aies choisi elle. Tu colonises de jolies planètes jumelles. Je suis heureuse qu'avec nos spécificités, nos attentes parfois différentes, mais surtout avec le même élan de s'aimer dans le respect de nos libertés individuelles, on arrive à faire ce beau voyage ensemble.
Je suis heureuse que ma dépression soit prise au sérieux. Par vous toustes. Je suis contente de ne pas être moquée. Je suis heureuse qu'on pense à me demander si ça va. Ou'on me prévienne à l'avance. Je suis heureuse qu'on fasse attention à moi. Et je fais attention à vous. Je pense que j'arrive enfin à saisir comment je peux m'installer dans cette galaxie, je pense que je vois quelle est ma place, que je vois tout je que je peux en tirer pour moi, et ce que je peux apporter aux autres. Ça ne sera pas toujours facile mais ça va le devenir de plus en plus. Et les couacs se feront de plus en plus rares. On dit que les astres font une musique inaudible à l'oreille humaine. Mais comme je suis une planète je nous entends chanter, toustes les quatre. C'est très harmonieux. Est ce que vous nous entendez aussi ? La bande son de notre constellation est somptueuse.
Je ne me lasse pas de nous aimer. Nous et notre révolution polyamoureuse.
Crocodile
Discussion : [Outil] Questionnaire Polyamoureux

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h17
Et à propos de questionnaires, j'en profite pour signaler ces trois fils :
- RBDSM, outil de communication relationnelle
- Questionnaire relationnel
- [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique
Discussion : [Outil] RBDSM, outil de communication relationnelle

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h13
À propos de questionnaires, je signale ces trois fils :
- Questionnaire relationnel
- Questionnaire Polyamoureux
- [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique
Discussion : [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h12
À propos de questionnaires, je signale ces trois fils :
- Questionnaire relationnel
- Questionnaire Polyamoureux
- RBDSM, outil de communication relationnelle
Discussion : [Outil] Questionnaire relationnel

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h11
À propos de questionnaires, je signale ces deux autres fils :
- RBDSM, outil de communication relationnelle
- [Fil chantier] propositions de nouveaux axes pour un questionnaire poly-typologique
Discussion : [Outil] Questionnaire relationnel

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h09
JF
J'ai fini par etoffer un questionnaire (…) Récemment je l'ai mis en ligne là, si ça peut enrichir la discussion: https://diatopique.org/Questionnaire-Polyamoureux....
Et depuis une page spécifique a été crée à ce propos.
Discussion : [Outil] Questionnaire Polyamoureux

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 10h02
Le tableau dont-il est question en note présente les modes de transition du VIH et 8 autres IST (notamment en fonction des pratiques, mais pas que) et les fluides pouvant les transmettre ou non, avec une légende d'évaluation des risques.
Si les liens ne fonctionnent pas, je l'ai également trouvé ici.
D'autres tableaux du même genre existent.
Discussion : [Outil] Questionnaire Polyamoureux

artichaut
le mercredi 03 septembre 2025 à 09h52
Ça ne fonctionne pas sur Firefox chez moi, ce qui est dommage.
Voici une sauvegarde :
Questionnaire Polyamoureux
Questionnaire
Ces questions gagnent à être discutées au plus tôt dans la relation, y compris avant que la relation ne s’engage. C’est aussi l’occasion d’aborder en transparence la question polyamoureuse quand votre interlocuteur.trice ne connaît pas bien cette philosophie.0) Est-ce que tu souhaites savoir que j’ai d’autres relations affectives et sexuelles ?
Si tu ne souhaites pas le savoir, est-ce bien une relation polyamoureuse que tu souhaites ? Et si oui comment la distingues-tu d’une relation libertine ? Où places-tu l’éthique dans ce cas ?1) Comment et quand souhaites-tu entendre parler de mes autres relations ?
A ta demande ou à mon initiative ? Par écrit, par téléphone, en face à face ? Dès que j’ai conscience qu’il peut se nouer quelque chose ou après que la relation soit clairement engagée ? Est-ce qu’il y a des circonstances particulières à éviter ou à préférer ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...2) Que souhaites-tu savoir de mes autres relations ?
Quel niveau ou type de détail veux-tu connaître ? Au sujet des liens que je noue ? Au sujet des personnes elles-mêmes ? Est-ce que tu veux les rencontrer ou est-ce que tu préfères ne jamais les voir ? Que veux-tu savoir de la manière dont j’investis mes relations (hiérarchie relationnelle, anarchie relationnelle) ?
De ton côté, organises-tu tes relation comme une anarchie relationnelle ou comme une hiérarchie relationnelle ? Dans ce dernier cas quelle est la relation principale ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...3) Qu’est-ce que je peux dire de toi et de notre relation à mes autres partenaires ?
Est-ce que je peux donner ton nom ? Est-ce que je peux parler de ce qui se passe dans notre lit ? Est-ce que je peux parler de ta famille, de ton boulot, de ton histoire etc ? Est-ce que je peux parler de tes autres relations ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...4) Quelles assurances/tests souhaites-tu avoir concernant mon hygiène, en particulier sexuelle ?
Quels tests de dépistage d’Infection Sexuellement Transmissible (IST) voudrais-tu que je réalise ? Comment souhaites-tu que je te communique ces résultats ? En cas d’accident ou d’infection sommes nous d’accord pour communiquer au plus vite, sans autre forme de timidité ? Même question en cas de grossesse ?
De ton côté, quels tests as-tu ou penses-tu réaliser ? Serais-tu d’accord pour me montrer les tiens afin que je puisse attester à mes autres relations les avoir vu et ne pas avoir à leur demander de te faire confiance alors qu’elles ne te connaissent pas ?
Pour être totalement rassuré, je souhaiterais : ...5) Quels moyens de protection contre les IST veux-tu utiliser ? De contraception ?
Étant donné les éventuels tests, quels sont les moyens de protection que tu souhaites utiliser avec moi ? Quels sont les moyens de protection que tu utilises avec tes autres partenaires ? Quels moyens de contraception entre nous ? Quels sont les risques que tu souhaites prendre avec moi ? Avec tes autres partenaires ? Par exemple un rapport bucco-génital non protégé ? Y-a-t-il d’autres questions d’hygiène intime que tu voudrais que l’on aborde ? Par exemple : est-il envisageable de dormir dans les mêmes draps qu’une autre relation ? En ce qui concerne tes préférences ou tes aversions sexuelles, y-a-t’il quelque chose que je dois savoir ?
-> pour une meilleure compréhension des enjeux ce tableau peut aider [1]
En ce qui me concerne, voilà comment je fonctionne : ...6) Quels sont les signes publics d’affection que tu envisages ?
En ce qui concerne les signes (gestes et mots) d’affection en public (baisers, caresses, proximité physique, mots tendres, diminutifs) qu’est-ce qui est acceptable ou souhaitable pour toi ? Lorsque l’on est tous les deux seuls ? Lorsque l’on est tous les deux en présence d’inconnus ? Lorsque l’on est en présence de partenaire(s) à toi ? Lorsque l’on est en présence de partenaire(s) à moi ? Y-a-t’il d’autres publics auxquels faire attention (les enfants, la famille, les collègues etc.)
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...7) Quels contacts souhaites-tu avoir avec tes autres relations lorsque nous passons du temps ensemble ?
Lorsque l’on est tous les deux, qu’est-ce qui est souhaitable pour toi comme contact distant (chat, mail, téléphone) avec tes autres relations ? Qu’est-ce qui est confortable pour toi que j’aie comme contact avec mes autres relations en ta présence ? Si nous passons plusieurs jours d’affilé ensemble, est-ce que cela change quelque chose ? Est-ce que les contacts doivent être discrets ? Ou est-ce que cela t’intéresse de voir comment je communique avec mes autres relations ? Qu’est-ce qui te semble "trop long" comme temps consacré à quelqu’un d’autre quand nous sommes ensemble ? D’un autre coté, est-ce qu’il y a un temps maximal que tu souhaites que l’on passe ensemble ? Et/ou un temps minimal ?
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...8) Quelle sont les fréquences maximales et minimales qui te semblent naturelles pour nos différentes formes d’échanges ?
A quelle fréquence trouves-tu normal de se voir ? D’avoir des relations intimes ? A quelle fréquence trouves-tu normal d’avoir des nouvelles ou d’échanger à distance (téléphone, textes, etc) ?
Toutes les heures ? Une fois par semaine ? Une fois par mois ? Est-ce qu’il y a des choses auxquelles faire particulièrement attention concernant cette communication ? (Ne pas appeler la nuit ? ne pas laisser 24h sans répondre ? Ne pas laisser une semaine sans nouvelle ? ...)
En ce qui me concerne, voilà ce que je souhaiterais : ...9) Est-ce que tu as besoin de précautions particulières de la part de ceux avec qui tu partages une relation affective et/ou sexuelle ? S’il y a des enfants, quelle est leur position vis à vis du polyamour du parent ? Position du reste de la famille ? Est-ce qu’il y a des lieux à éviter (par exemple chambre conjugale du couple principal dans un relation hiérarchique) ? Des sujets tabous, des gestes anxiogènes, des traumatismes, des parties de ton corps problématiques, des déclencheurs physiques (toucher, dysmorphophobie, pratiques sexuelles...) ou psychologiques (mots, attitudes...) ?
Conclusion
Il est impossible de répondre de manière définitive à ce test. La sensibilité évolue, l’expérience permet de mieux se connaître et d’affiner ses préférences. Il est donc important de comprendre que quelles que soient les réponses données, elle peuvent être mises à jours à tout moment.Il est donc important de re-poser ces questions régulièrement.
Le principe n’est pas d’avoir une situation immuable, mais de permettre à chaque moment de la relation à chacun.e de pouvoir agir honnêtement et de manière éclairée au mieux des connaissances et des consciences partagées pour que la relation soit belle et nourrissante. Et par conséquent... :
ceci n’est pas un contrat c’est juste une base de discussion ! Nul n’est tenu d’être cohérent avec ses réponses précédentes on a le droit d’évoluer ! En revanche, on peut apprécier l’effort que notre partenaire fait avec les informations dont il dispose.
P.-S.
Ce questionnaire est le résultat de nombreux échanges et retours d’expériences sur ce mode de relation affective et sexuelle. Merci à tou.te.s celleux qui ont permis de l’améliorer. Il s’est enrichi au gré de problèmes rencontrés, avec toujours cette même question : de quoi aurions-nous pu parler en amont pour éviter que ce problème ne devienne grave et/ou douloureux ?Notes
[1] Ce tableau qui décrit les risques classés par pratique vient de https://preventionsida.org/fr/depistage/le-depista... il peut aussi être trouvé sur https://corevih-sud.org/ist/
Source : DiAtOpIqUe - D’un sujet à l’autre
Questionnaire Polyamoureux
dimanche 1er septembre 2019, par Julien Falconnet
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le mardi 26 août 2025 à 12h12
J'en profite pour ramener ici un post d' @Alabama à propos des attentes, qui peut se rapprocher de ce que j'énonce ci-dessus, même si je le formule autrement ou via un autre registre.
Alabama
Dans mon expérience des dernières années, ce n'est pas vouloir changer mes attentes qui m'a permis de me sentir plus tranquille. C'est au contraire, de les assumer pleinement, et de les dire. Et aussi, lâcher prise (facile à dire mais punaise, ce que ça a été laborieux de comprendre ce que ça veut dire vraiment concrètement) sur l'avenir de ma relation amoureuse. Accepter pleinement que je n'ai aucune prise sur l'issue d'un lien avec une personne. Peut-être que cela rejoint l'abandon de la toute-puissance dont parle @artichaut, mais sur un autre plan. Accepter pleinement que ce n'est pas moi qui vais décider si cette relation continue, s'arrête, fait une pause ou je ne sais quoi d'autre. Ça va se faire. Et il n'y a rien à faire d'autre qu'être là, avec ce qui est à l'instant T. Et je ne parle pas de vivre sereinement des choses qui nous bousculent. Non. Parfois, accepter ce qui est, c'est accepter que c'est dur, que ça fait mal, que c'est pas comme je veux et que ça me rend triste et en colère. Et moi, j'ai cette tendance à chercher la solution, à trouver quoi faire pour rétablir l'équilibre. J'ai appris que je pouvais aussi ne rien faire.Source : #
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le mardi 26 août 2025 à 11h44
LeGrandStyle
Personnellement je ne fais pas la différence entre envies et attentes.
La façon de communiquer est importante, mais il y a dans les deux cas une pression exercée.
Je peux partager les différences que je vois.
Il y a les notions
- une envie je dirais que c'est… réceptif : quelque chose naît en nous, et nous invite à agir
- une attente c'est quelque chose de passif, on attend et la chose devrait (nous) arriver
Il y a la direction
- une envie émane de soi et éventuellement se dirige vers l'autre
- une attente émane du dehors, et quelque chose est censé venir à soi
Dans les deux cas, on peut la ressentir, la conscientiser (ou pas), l'accueillir (ou pas), on peut (ou pas) la nommer (à soi-même et à d'autres), on peut la vivre (ou pas) vs la faire exister, lui donner de l'importance.
Si on la nomme…
Il y a les mots
- « J'ai envie de… »
- « J'attends que… », ou « Je m'attends à ce que… »
J'ai le sentiment qu'on ose plus facilement nommer une attente comme si elle devait advenir (« si je suis en relation je m'attends à ce qu'on se voit une fois par semaine »). Mais certaines envies nommées peuvent donner cette même impression (« j'ai envie de sexe »), notamment quand présentées comme « j'ai besoin… »
Le choix des mots peut être important
- en matière d'envie « J'adorerais… » n'est pas la même que « Je veux… »
- en matière d'attente « Je trouverais normal que… » n'est pas la même que « J'exige que tu… »
…mais les mots ne font pas tout. Surtout s'ils ne traduissent pas notre vraie pensée, mais cherche à manipuler pour obtenir.
Il y a les intentions
Pouquoi la nomme t-on (l'envie, l'attente) ? Pour exiger qu'elle advienne ? Pour nommer qu'elle est là et se demander quoi en faire ? Est-on vraiment sincérement ok avec le fait qu'elle n'advienne pas ?
Perso j'ai tendance à penser que l'envie est première (consciente ou inconsciente) et qu'elle se transforme (ou pas) en attente.
Selon d'une part si on choisit de faire exister cette envie, de lui donner de l'importance, d'en faire une exigence. Selon aussi si on s'en empare pour la vivre, lui donner des chances qu'elle se réalise, ou si on attend d'un tiers (ou de l'univers) qu'elle advienne.
*
Perso prendre consience de la différence entre envies et attentes, m'a permis de mieux comprendre mes mécanismes internes.
J'ai compris que j'avais des besoins et que j'avais beaucoup tendance à les ignorer. Que je m'autorisait peu à avoir (et encore moins nommer) des envies. Entre autre car nommer une envie (même juste à soi-même) c'est prendre le risque qu'elle ne se réalise pas (ou pire faire une demande c'est prendre le risque de recevoir un non) et que c'est plus facile d'exiger et se plaindre.
Et qu'en revanche je fonctionnait beaucoup par attentes (conscientes ou non) et donc par frustration.
Donner moins d'importance aux attentes, et plus aux envies (où l'on ne peut pas ne pas considérer qu'on a notre part active dans le fait qu'elle se réalise ou non).
Je trouve plus facile de regarder une envie et de voir qu'elle ne se réalise pas (aussi de notre fait, donc quelque part par choix), que de regarder une attente qui ne se réalise pas (donc frustration). Et plus facile alors de me dire « tiens, comment pourrais-je la transformer ? » et de voir qu'elle est ma part dans ces choses qui n'arrivent pas, au lieu de me morfondre et me complaire dans ma frustration.
Me rendre compte aussi que j'ai encore du chemin pour conscienter (et m'autoriser à avoir) des envies.
Arrêter de considérer certaines choses comme des choses qui nous sont dûes. Arrêter de croire que ça va nous tomber tout cru dans le bec. Arrêter d'exiger ou de faire le forcing pour obtenir.
Et tâcher d'être au clair avec moi-même : Telle envie est-elle réelle ? Est-elle vraiment moi ou juste une injonction sociétale ? Il se passe quoi réellement si elle ne se réalise pas ? Suis-je en train de la transformer en exigence ? Ne cache t-elle pas des attentes inconscientes, d'autres envies que je n'ose pas dire, un forcing qui ne dit pas son nom ?
De même que pour apprendre à accueillir les non, c'est un long chemin.
Et pour moi quitter le registre de l'attente pour être dans le registre de l'envie, est ce chemin.
C'est aussi quitter un hypothétique futur, pour être plus dans le présent.
À commencer déjà par voir ce qui est au lieu de ce qui n'est pas.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le mardi 26 août 2025 à 07h30
LeGrandStyle
Mais d’un autre côté, si nous savons exactement comment satisfaire nos besoins, il est un peu dommage de ne pas expliciter ses attentes.
D'une part je trouve qu'on fonctionne beaucoup avec des oeillères (ou des scripts tout fait), on croit savoir comment satisfaire nos besoins, on croit avoir besoin de ci ou ça. Alors qu'il y a des immenssités inexplorées en la matière.
D'autre part, s'il on est effectivement capable de précision, comme dans l'exemple des pieds que tu donne, et qu'on a pu vérifier que c'est pas juste une réponse automatique normée à un stimuli sociétal, on peut tout aussi bien exprimer des envies ou faire des demandes ponctuelles, au lieu d'expliciter nos attentes (et en gros laisser le soin à l'autre de gérer ça à notre place).
Dans le fait de nommer des attentes, je trouve qu'il y a bien moins souvent partage de vulnérabilité, et bien plus souvent quelque chose d'injonctif voire de culpalisateur, quand c'est pas carrément du chantage affectif. Car les attentes ont souvent des frontières floues et ça peut directement mener à des "zones grises" du consentement.
C'est pas « aurais-tu envie de me lécher les pieds ce soir », mais « je m'attends à ce que tu (souvent formulé en "j'ai besoin que tu") me lèche les pieds régulièrement ».
Après soyons clair, une personne qui ne travaille pas ses attentes, qui se contente de dire "moi, je n'en ai pas" risque de les imposer plus sournoisement qu'une personne qui les nommes. Risque d'être dans des formes d'exigences non-dites, sans même en avoir conscience. Et le consentement sexuel est malheureusement à cet endroit un exemple patent.
Mais le consentement relationnel n'est pas a ignorer non plus.
Avoir des attentes sexuelles (nommée ou non nommées), et les faire porter à son partenaire, a des conséquences généralement pires que d'avoir des attentes relationnelles (nommée ou non nommées), et les faire porter à son partenaire ; mais dans les deux cas il y a un endroit où l'on exerce une pression sur l'autre, et où il y a de grand risque de forcer.
Ce qui me gêne c'est le « tu dois » (tu me dois) quelque soit la manière dont il est exprimé. Et également quand il n'est pas exprimé, mais qu'il est vécu dans les tripes, et donc tout autant réclamé à l'autre, exigé de l'autre, sous peine de représailles (fin de relation ou pire).
Ce qui me gêne c'est le forcing dans nos manière d'exprimer (ou de ne pas exprimer) nos attentes.
Et selon nos construction genrées je trouve que ce forcing tend à s'exercer ni de la même façon, ni au même endroit, mais je considère qu'on a tous et toutes un gros gros taf à faire sur nous-même sur ces questions. Et encore plus si on veut être poly (because multiplication des emmerdes et des enjeux de consentement).
Ce qui me gêne c'est le forcing dans nos manière de "relationner".
Et trop souvent j'ai le sentiment que dans ce monde (mono autant que poly) la notion de relation, ou pire celle de couple, sous-entend un engagement à renoncer à son propre consentement, ou un droit tacite à empiéter sur le consentement de l'autre.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le lundi 25 août 2025 à 14h55
Mark
et pour rebondir sur la remarque d' @artichaut au sujet des sites de rencontres, l'étude, en anglais, est très intéressante.
En tout cas le titre est un peu naze : C’est prouvé, les couples qui se rencontrent sur les applis sont moins épanouis.
Comme je le dis ici, ma critique des "sites de rencontres", ne vise pas à négativer en soi l'usage des dits sites, mais à regarder de plus près ce qu'ils sont, fabriquent et impliquent. En l'occurence déjà à visibiliser qu'il s'agit plutôt de sites de recherche ou de rencards que de réel sites de rencontres. Mais heureusement on peut aussi rencontrer et s'épanouir par ce biais. C'est juste que ça ne va pas du tout de soi et que l'outil en tant que tel n'est pas forcément aidant.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?

artichaut
le samedi 23 août 2025 à 04h22
Au moins chez les poly ou non-monogames, il y a ce truc de ne pas faire porter toutes nos attentes sur une seule personne. Cette possibilité de se créer un puzzle affectif, partager ci avec telle personne, ça avec telle autre, et diminuer la charge attendue que l'on fait peser sur chacun·e.