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Discussion : Gérer ses émotions

bonheur
le mardi 22 octobre 2019 à 22h51
Oui, on a tous besoin de quelqu'un qui juste écoute et aborde le côté humain avec un regard… différent, particulier, atypique, singulier…
Je peux te recommander des auteurs, mais les livres qui me font du bien ne sont pas obligatoirement ceux qui te feront du bien. Laisse toi guider par ton instinct pour ce choix qui au final doit être tout personnel. Si tu disposes d'un petit budget, n'hésite pas à acheter. C'est ce que je fais. Si un livre ne me plait pas, je le ferme et je me dis "à qui, dans mon entourage, ce livre pourrait faire du bien" et du coup je l'offre en disant que je pense qu'il sera mieux dans la bibliothèque de cette personne que dans la mienne. C'est tout bête et puis comme ça, ben je n'ai pas l'impression d'avoir dépensé pour rien. Déjà, parce que ce livre fait parti de mon apprentissage par la négative (ça ne me convient pas) et aussi parce que je fais plaisir à autrui, finalement.
Parmi les auteurs :
Serge Chaumier
Guy Corneau
Isabelle Filliozat
Daniel Goleman
Laurent Gounelle (romans)
Alain Héril
Susanna Mc Mahon
Jacques Salomé
Ruediger Schache
Yves-Alexandre Thalmann
Saverio Tomasella
Peut-être commencer par un tout petit livre génial sur les émotions, de Olivier Nunge et Simone Mortera (gérer les émotions - des réactions indispensables). Je n'aime pas le terme gérer dans le livre et certains passages m'ont interpellés dans ma réflexion. Toutefois, amener à la réflexion est intéressant, vraiment (et puis pas cher, en plus)
Discussion : Recherche de soirée polyamoureuse
Discussion : Gérer ses émotions

bonheur
le mardi 22 octobre 2019 à 16h50
Nous avons tous à comprendre de notre passé. Il ne faut pas focaliser non plus. Egalement, nous ne sommes pas que notre passé. Nous sommes nous avant tout. Je suis désolée que des personnes n'aient pas su voir qui tu es. C'est le tort de notre société. Nos parents pensent toujours qu'ils font ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants. Le hic, c'est qu'ils font comme s'ils étaient à notre place, ce qui n'est pas le cas.
Par exemple, ma mère, comme j'avais toujours les mêmes remarques sur mes bulletins de notes, qui étaient moyens (ni mauvais, ni bons), me trainaient chez les psys. En effet, comment la fille d'un surdoué, petite fille d'un couple de dentistes et arrière petite-fille d'ingénieur, pouvait être à ce point nulle scolairement ? Incompréhensible. Il faut croire que j'y mettais de la mauvaise volonté :-) . Une certitude, presque. On m'a cherché des poux dans la tête, là où il n'y avait que de l'originalité mais rien de malsain.
J'ai eu une période de ma vie, le début de l'âge adulte (on va dire de 18 à 38 ans) où j'étais une instable mais normale. Mon "instabilité" professionnelle pouvait se justifier par la conjoncture. Toutefois, là encore, c'était juste que je n'étais pas à ma place. Certes, mes acquis me servent encore aujourd'hui. Je n'ai pas perdu mon temps. Dans un parcours de vie, il faut conserver du passé ce qui est bon. Il faut se départir du reste. C'est ce que j'ai appris à faire.
Un principe que je me reconnais désormais. L'apprentissage par la négative. Mon avenir, je l'ignore et bien malin celui qui peut le présumer. Toutefois, quand on me demande ce que je veux, je répond que je ne sais pas exactement, mais que j'ai une idée très précise de ce que je ne veux surtout pas.
On peut toujours trouver des chemins transversaux qui nous conviennent. Par exemple, je ne désire pas faire de thérapie, même si une récente expérience me prouve que certain-e-s psy d'un courant particulier peuvent faire du bien. Pourquoi ? Ben j'ai été trainé chez des psy sans mon consentement. Et tout ça pour entendre au final que je ne souffrait de rien. Il faut évidemment se remettre dans le contexte des années 70 à 80. Aussi, ce genre d'aide extérieure serait purement et simplement contre-productive. Par contre, lire des ouvrages de développement personnel et en recueillir ce qui me convient, ça oui. Bon au final, ces livres sont écrits par des… psy (ou apparenté). Donc, il serait faux de dire que je ne tire pas profit d'eux. Juste la méthode me convient.
Tu comprends, le passé n'est pas une fatalité. On doit s'en départir en apprenant de celui-ci par la négative. J'ai subi des "surdoués" durant mon enfance. J'ignore le mien. Je sais seulement qu'il n'aura rien à voir avec celui de mes ancêtres. J'ai un QE trop développé pour cela.
Cette volonté de contrôle t'a été peut-être inculqué. Si elle est instinctive, alors il faut composé avec. Si elle est imposée et que tu n'arrives pas à t'en départir, alors tu as un travail à accomplir. Celui-ci sera difficile et demandera de l'énergie, de la force de caractère. Tes autres facultés naturelles viendront à la rescousse. Le fait de vouloir devenir ce qui ne t'a pas été imposé, est un bon début. Se départira ce qui doit, restera ce qui doit. Le résultat sera un toi authentique. Le délai, ben il n'y en a pas. On fait de notre mieux et ça prend le temps que ça doit.
Ton entourage t'accompagnera. Je le souhaite en tout cas. Autant que tu accompagnes ton entourage et venir exprimer ici est un début encourageant (+) .
Discussion : Gérer ses émotions

bonheur
le mardi 22 octobre 2019 à 14h38
Mon expérience ne vaut que pour moi. Elle n'est pas institutionnelle. Toutefois, j'ai une imagination débordante et une réelle capacité à me projeter. A imaginer un futur. Evidemment, la réalité, enfin ce que je vivrai ne sera pas à l'image de mes projections (souvent j'ai plusieurs imaginaires alternatifs, c'est l'intérêt). Par contre, dans mon imaginaire, mon émotionnel a toujours une grande part. Pour moi, c'est la base de mon vécu et de ce à quoi j'aspire : l'émotionnel entre autres, mais l'émotionnel en particulier.
J'ai lu ton autre post sur le nœud d'autoroute et le fait de tu sois TDAH. Je pense que ma différence réside dans le H, je ne suis pas une hyperactive. Mais TDA, ça oui. Gamine mes bulletins trimestriels le démontrait déjà. Je décroche facilement, ce qui en fait n'implique pas que je ne sois plus dans l'attention demandée. Je suis ailleurs et ici (en toile de fond). Depuis, ben juste je me fais confiance. Je sais que ce qui est en toile de fond, n'est pas moins présent. Mon cerveau est ainsi, je le laisse jongler plutôt à sa guise.
J'en reviens aux projections. Oups, je me suis égarée ! Aucune importance, au final, mon cerveau tu vois était aussi à cela. Il y a un lien entre la TDA et la projection. Ne pas choisir le moment ni la pensée. Ce qui parcours, est. En faire un constat et non un handicap. Par exemple, quand je conduis, je me surprend souvent à "tiens, je suis déjà là dans mon trajet". Est-ce dangereux ? Je dirai non. Il est déjà arrivé qu'un réflexe de freinage ou d'évitement survienne, me ramenant à ma conduite, mais disons, sans moi. J'ai de bons réflexes et ça m'a déjà éviter bien des désagréments. Je me moque de ce qui se passe dans ces moments-là dans mon esprit, mais c'est là, et bien présent.
Tes projections sont à l'identique. Si elles sont présentes (d'où mon questionnement), il faut les laisser. Inutile de provoquer, inutile de contrarier. C'est ma façon de me tranquilliser de l'avenir. Ma crainte est, voir mes peurs, mais j'appréhende mieux en vivant sans le vivre. Je suis une éternelle et indécrottable positive. Aussi, même si mon scenario n'est pas agréable, il sera tout de même beau. Pourquoi ? Parce que mes émotions seront vécues. Je vis aussi une non réalité et m'y accomplis. L'important étant l'accomplissement. Je fais de nombreux "rêves" entre deux eaux : ni réveillée, ni endormie. On pourrait dire engourdie. J'adore ça. Evidemment, je sais que c'est de l'imaginaire. Je fais la part de la réalité et la part d'engourdissement. Quand je lis sur certaines formes de médiations, je reconnais un peu ma démarche, bien que pas complètement.
Ce qui prévaut à mes yeux, c'est de laisser faire. Ce qui est naturel ne peut te nuire. Juste reconnaitre la légitimité et se fier à soi. C'est ma façon de m'aimer et de me faire confiance. Si je me contrarie, rien de bon se présentera à moi. Et puis, la vie est impermanence. J'ai relu tout à l'heure un post de moi vantant les mérites de mon métier. Aujourd'hui, ce métier me mine. J'ai fait la démarche d'opter pour une transition professionnelle. A la base, je craignais que ce nouveau métier, avec la philosophie à laquelle j'aspire l'exercer, m'éloigne du facteur humain dont j'ai encore et toujours à cœur de conserver. Et au final, je m'aperçois qu'avant même d'être dedans, j'ai noué des contacts qui nourrissent en avant première mon envie, mon projet, mon accomplissement. Je débute ma formation le 18 novembre et j'ai déjà des prévisions de rencontres :-D . Je pensais être isolée. J'avais écrit des articles que je pensais non lus… et au final, je ne suis pas seule !
NiouNiou08, fais toi confiance ! Fais confiance à ta compagne ! Fais confiance à ton environnement et si tu projettes, et bien laisse faire.
Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

bonheur
le mardi 22 octobre 2019 à 13h33
Doit-on "gérer" ses émotions en les "contrôlant" ? Tout d'abord admettre que les émotions ont un rôle et que ce rôle est bienfaisant. Il ne faut pas obligatoirement comprendre l'émotion, au mieux peut-on comprendre ce qui déclenche. Après, oui, il faut évacuer ses émotions. Et c'est là que je pense, il n'y a pas de recettes miracles, mais chacun sa recette. Je comprend complètement NiouNiou08, on nous a collé un masque, pire on nous l'a façonné comme étant vrai. S'en départir demande temps et énergie. Je dirai qu'il faut parler d'années.
Je ne pense pas que les HPI ou les HPE sont plus puissamment obligés par ce masque, mais qu'ils ont un impératif plus vital à s'en départir. Parce que le masque n'a de logique que pour un commun régit. Du simple fait que l'on soit atypique (que l'on ne peut entrer dans aucun moule), nous fait prendre conscience que depuis toujours, on est différent. Les personnes qui s'intègrent parfaitement dans le commun "imposé", sont heureuses ainsi, ça leur convient. Les autres doivent en effet s'adaptés, sauf que l'on est inadaptables sans avant tout comprendre et accepter, assumer nos différences.
Personnellement, mon fouillis est, bien comme il est. Il n'y a jamais de collisions et au final, intellectuellement rien n'entre en contradiction. Emotionnellement, je suis qui je suis. Si je dérange et bien tant pis. Je ne peux assumer les ressentis des autres. Je peux accompagner dans leurs ressentis les personnes qui l'acceptent, mais c'est tout. Le pire, je pense, quand on a conscience de ce masque, serait de garder ce masque qui nous oblige à rester qui l'on n'est pas. Attention, tomber le masque n'implique pas que le rond n'entre pas dans le carré. Si on adapte la taille du rond et celle du carré, ça passe tout seul.
Le fait est que quand on est "particulier", c'est à nous de faire l'effort d'adaptation. On est l'exception.
Discussion : Gérer ses émotions

bonheur
le mardi 22 octobre 2019 à 13h15
Bonjour NiouNiou08,
J'aurai une simple question : te projettes-tu ?
Discussion : Les proches... Quoi dire, quoi faire?

bonheur
le mardi 22 octobre 2019 à 11h22
Bonjour castor_73,
Donner des conseils serait présomptueux. Tout dépend des mentalités alentour.
Mon vécu en ce domaine. J'ai écrit en 2012 un petit essai sur ma découverte de moi. J'ai toujours écrit et ma mère était ma "correctrice". Un duo qui marchait plutôt bien et ça créait une certaine forme de "complicité". Je pensais que ma mère m'aimait pour qui j'étais et qu'elle était au-dessus des normes (bien qu'elle aille à la messe tous les dimanches), privilégiant mon bonheur au reste. Quand nous avons fait le point sur mon travail, nous étions en famille, avec mon mari et mon père et même nos garçons (les deux plus jeunes). Elle a indiqué que quand mon mari voudra divorcé, ils (ma mère et mon père) seraient présent pour lui et certainement pas pour moi. Que ce soit moralement et financièrement. Mon mari a objecté qu'il n'avait jamais été question de divorce, ce à quoi la réponse fut : ça viendra !
Toutes les semaines, j'allais chez mes parents, manger avec eux, pensant que je devais profité d'eux, sachant que j'avais 40 ans déjà… Après cela, je n'y suis plus allé. Pour avoir des nouvelles, mes parents passent par mon mari. Si le contact est direct, je réduis au minimum requis. On se voit en gros 4 fois par an. J'ai mis un terme à la complicité, qui ne pouvait plus être. Je me débrouille avec mes écrits, finalement très bien. Je me moque désormais de leur opinion. Je vis sans.
A cette occasion, j'ai finalisé mon coming-out. J'ai fait un tri important dans mon relationnel et celui que j'entretiens désormais est à mon image : dans la sincérité, l'honnêteté, et disons toute forme de vérité.
Donc que faire ? Je crois que personne ne peut décider à ta place !
Le hurler sur tous les toits ? Bof, je n'en vois pas l'intérêt. Je dirais "vis ta vie" et ne laisse personne te dicter ta conduite.
Ne rien paraître ? Mon opinion est que ça paraitra un jour, de toute façon !
Discussion : Salutation belle compagnie :)

bonheur
le dimanche 20 octobre 2019 à 10h42
Je suis désolée de votre mésaventure :-( . Je souhaite que tu arrives à canaliser ta colère, ou que tu l'exprimes différemment. Peut-être devrais-tu faire de la boxe ?
Discussion : J'ai beaucoup de mal a interprèter les signes

bonheur
le dimanche 20 octobre 2019 à 10h39
Bonjour Greg1337,
Difficile d'être dans la tête de cette personne. Après, elle dit que son mari est jaloux et la colle (je suppose la surveillance qui va avec). Ben moi, je me tiendrais à distance. Ca sent les emmerdes, de ce que je lis. La jalousie est source de violence. Si c'est juste une volonté de sexe, voir pour faire chier son mari, ou simplement jouer (elle aime le frisson de la tromperie ; elle prend son pied à séduire)… cela vaut-il de se faire casser la gueule par Monsieur.
Je ne te dis pas ce que tu dois faire, mais comme tu demandes des avis extérieurs, voici le mien : Envoi un collègue, si tu le peux, pour la prochaine fois.
Une question : quel est le lien avec le polyamour ?
Discussion : Apaiser ses angoisses

bonheur
le samedi 19 octobre 2019 à 08h17
Peut-être lire "la jalousie amoureuse : une effroyable opportunité qui vous fait grandir" de Anne Clotilde Ziegler. Toutefois, j'ignore si c'est un soucis de jalousie ou plus une forme de "détachement" voulu. On pense parfois qu'il faut relativiser. Pour certaines personnes ça convient. Pour d'autres, il faut au contraire se sentir impliqué et vivre pleinement son émotionnel, y compris celui qui est considéré comme désagréable.
Discussion : Quand le passé revient, gérer et vivre le présent.

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 19h51
Mon dealer ! Ah son adresse ? C'est au "00 rue de ma singularité 12345 SPHERE PERSO" Son nom c'est "improbable" :-D
Ok je comprend, enfin je crois. Je pense quand même qu'une partie est pas si sniffée, celle que le feu perdure. D'une certaine façon, tu mets les bûches au fur et à mesure au lieu d'attendre d'être obligé d'alimenter le feu en urgence. Encore à côté de la plaque, ou pas tant que ça :-D
Discussion : Bienveillant altruisme/ possessivité enrobée d hypocrisie, quelles nuances ?

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 19h15
@Anonymous. Comme tu l'as compris, nous avons évoluer ensemble. Un jour mon chéri a dit, lors d'une rencontre poly, que sans le polyamour, nous aurions certainement fini par nous éloigner et peut-être par divorcer.
Le fait est que, une fois mon mari dans la compréhension que non, je ne voulais pas le quitter, que oui je l'aime toujours, que non je ne me foutais pas de lui et si je disais, c'était justement pour ne pas le prendre un con (désolée, ce fut mes mots de l'instant), que je désirais considérer l'amour comme beau et non comme mauvais, que mon amour pour autrui n'était pas honteux à mes yeux, que si quelqu'un pouvait comprendre que je puisse aimer et être aimé, c'était bien lui…
Mon chéri a dit également qu'il ne m'avait pas épousé pour m'éteindre ou me rendre malheureuse. Mon bonheur n'entre pas en conflit avec son bonheur à lui. Il y a entre nous ce que j'ai déjà souvent expliqué ici comme la comparaison de l'effet boule de neige. Plus je suis heureuse, plus l'amour, tous les amours s'amplifient. Mes amours extérieurs nous rapprochent. Peut-être parce que l'on peut ainsi parler d'amour sans parler de notre nombril de couple. Après, on me dit solaire. Plus je rayonne, plus mon entourage profite. Enfin, j'ignore que dire. Juste, la seule personne qui a parler de divorce, ce fut ma mère qui de toute sa compréhension catho du couple, m'a envoyer dans les dents que si mon mari divorçait, mon père et elle serait présent pour lui, pour les enfants, mais certainement pas pour moi. Au passage, j'ai pris le mot "égoïste" dans la figure.
Le fait est que je suis une autre depuis mon coming out. Tous mes amis m'adorent ainsi et mon chéri m'aiment encore plus. Mes enfants, enfin les deux avec lesquels je m'entends, acceptent d'avoir une mère atypique et ont aujourd'hui une ouverture certainement particulière. Aussi, je ne leur ai pas cacher mes amours et ils m'ouvrent aux leurs. Ca créé aussi une complicité. Il en a été de même pour des copains-copines venus à la maison, surpris-e-s d'avoir une discussion de ce type avec une personne de la génération de leurs parents.
Le polyamour a ouvert toute la maisonnée à une déconstruction. On parle beaucoup de sujets de société. On reçoit des polys, on vit au quotidien avec cette philosophie.
Aujourd'hui, mon mari a deux univers. Celui commun de certaines relations et un univers commun avec des personnes atypiques. L'un n'empêche pas l'autre et il se fond parfaitement dans les deux.
Je rajoute. Une fois, il m'a demandé si c'était définitif que je me sente poly ou si c'était une passade. J'ai répondu que maintenant que je m'étais enfin trouvé et épanouie, je ne me rendormirai pas, à aucun prix. Ce fut une affirmation et si la question se reposait, ma réponse serait la même.
Comprendre que mon poly n'entre pas en contradiction avec sa philosophie. Si dans les actes, il est plus normé que moi, c'est parce qu'il est ainsi et qu'il le désire. Il n'y a pas "conflit".
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Modèle de contrat de fidélité ?

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 18h59
@Merlyn, chacun a une évolution différente. Tu sais, pour moi aussi, ça se compte en années. Et tu tiens compte d'elle, comme je tiens compte de mon chéri. Le commun est important.
Discussion : Quand le passé revient, gérer et vivre le présent.

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 18h57
J'ajouterai la pleine conscience. Quand je met une buche dans le cheminée, j'ai conscience de le faire. Je le fais volontairement.
Au point de provoquer ? Personne ne prend plaisir à ressentir une souffrance (psychologique, émotionnelle ou physique ou autres), mais la souffrance existe. Je ne crois pas que ourscalin provoque. Disons pour reprendre l'anecdote de la cheminée. Ourscalin aime le feu dans la cheminée. La chaleur disons que c'est sa compersion. La vue et l'admiration des flammes est le bonheur de sa femme. Sauf que pour que le feu perdure, il doit s'attendre à ce qu'un jour, il se brûle car la maladresse, dans ces cas-là arrive.
Est-ce que les comparatifs te parlent @ourscalin ? Est-ce que ma visualisation de ton propos est pertinente ?
Discussion : Quand le passé revient, gérer et vivre le présent.

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 17h27
LesRaisonsDuCoeur
Attention à l auto mutilation, choisir quand et où on a mal c'est pas forcément la solution
La souffrance quand elle survient à l'improviste fait plus de dégâts que quand on sait qu'elle peut survenir. Je le pense en tout cas. S'être préparé "psychologiquement" est important.
Par exemple, une femme qui va accoucher se sera préparée à accoucher. D'ailleurs il existe des cours pour cela. Une personne qui a un accident, sera dans un autre état d'esprit pour appréhender sa mésaventure. A la base, pourrait-on dire qu'une douleur est moindre si on sait que l'on va la ressentir ? La question est ouverte. Moi je le crois en tout cas. J'aime savoir !
Discussion : Bienveillant altruisme/ possessivité enrobée d hypocrisie, quelles nuances ?

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 17h15
LesRaisonsDuCoeur
Tu peux, ceux qui ne veulent pas lire ne lisent pas, ça peut en intéresser d autres
Donc, liront ceux-celles qui le désirent.
Déjà, je définis l'amour : une émotion. Je suis hyperémotive, donc je ne peux pas passer à côté de celles-ci sans me trahir (me mentir à moi-même). J'ai vécu ainsi durant les 20 premières années de ma vie de couple, avant que l'un d'elle vienne me percuter. J'ai eu ce choc et l'incompréhension qui va avec, de tomber amoureuse. En fait, ce fut un double choc qui a fait remonter à la surface une surcharge émotionnelle. J'ai eu peur pour la vie de cet autre homme et il en est résulté, une fois l'émotion passée, cette certitude (je l'aime). Ce constat m'a amener pour la première fois à l'incompréhension de moi. Je m'étais souvent, et ceci depuis toujours, surprise à me concevoir comme un extraterrestre, mais alors là… Bonjour l'état intérieur. J'ai gardé pour moi quelques temps. Et puis, j'ai écrit à cet homme et à mon chéri. L'un m'a tourné le dos, alors que nous étions toujours fourré l'un avec l'autre. Mon chéri a eu une vive réaction. Toutefois, il m'a dit ne rien comprendre. L'incompréhension, ben j'étais dedans également. Polyamour, nous ne connaissions pas. S'en est suivi de longues discussions. Nous y avons intégré l'humour (c'est important). Au bout de quelques mois, j'ai recontacté un ex. Mon mari a lu mon courrier et a même ajouté un mot. Nous avons déposé ensemble le courrier dans la boite aux lettres. Parallèlement, nous avons pris plaisir à nous "émanciper" et comme beaucoup en milieu libertin (où le sexe n'est pas obligatoire, en fait). Je m'y suis découverte exhibe, entre autres. Attirée par le SM également. J'ai appris sur moi. Mon chéri a appris sur lui. Nous avons appris sur nous. Parallèlement, cette autre personne, celle du courrier, c'est rapproché de moi, pensant que mon objectif serait de divorcer. Bref !
Une fois, en milieu libertin, un propriétaire de club a initié une conférence. Nous y avons participer. Je ne dirais pas que nous étions en recherche d'identité, mais nous désirions connaitre. Et puis, c'est à cette occasion que le mot polyamour a été prononcé, avec une courte définition. C'était en 2011, alors que le chamboulement de ma vie, de notre vie, avait eu lieu en 2007. Enfin, je pouvais avancer. Si tu lis mon profil, tu retrouveras tout ça. J'ai commandé des livres, entre autres celui de Yves-Alexandre Thalmann "vertus du polyamour" et j'ai tellement eu cette impression que l'auteur parlait de moi, me décrivait. Du coup, mon chéri la lu également et nous avons continuer d'avancé, encore ensemble, encore et toujours ensemble.
La philosophie poly, je dirais, réside en cela. C'est un commun. Avec tous les amours.
MA philosophie. Si je reprend ton terme "entier". Et bien moi, c'est justement dans cela que je suis entière. Je ne perçois pas l'amour comme une tarte. Si on veut donner de la tarte à plusieurs personnes, on est obligé de la couper en morceaux. Du coup, on enlèverait à une personne qui devrait "partager". Cette vision me donne des frissons. Je perçois le cœur (ou la capacité à aimer) comme en quelque sorte un univers. Dans un univers, sans être du tout une experte, il y a de nombreuses attractions. Des corps de toutes natures sont présents, en mouvement, etc... Et puis surtout, l'expansion. Un nouvel amour survient, il dispose d'une place nouvelle qui s'est créée spontanément, un peu comme par magie. Je n'enlève rien du passé, le présent s'intègre. Mon cœur a évoluer et bim, voilà c'est là. Si tu visualise mal, pense à ces ballons gonflables. L'air qui était initialement ne disparait pas, il s'intègre à l'air que l'on insuffle de nouveau. Après, l'air d'avant et l'air nouveau sont mélangés. Mes amours le sont dans mon cœur, dans mes pensées. Oui, les actes, c'est à dire ce que je vis, diffèrent. Mais l'amour n'est ni moins ni plus. Il est et c'est tout. Et puis, j'ai ce "tous ensemble" que j'apprécie ; passé du temps tous ensemble. Le "à deux" est merveilleux, l'intimité (pas sexuelle) est merveilleuse. Moi j'aime aussi le "tous ensemble" :-D .
Ensuite, un élément important de MA philosophie. Le temps. Je considère que l'on ne nait pas avec des relations. On découvre quotidiennement de nouvelles personnes. Je parle de rencontres, et ceci de toutes natures. Qu'est-ce qui fait que l'on soit en couple avec quelqu'un, en version "classique". Un facteur commun serait l'amour (il peut être autres, mais on parle de relations amoureuses). Ensuite, on vit bien ensemble. Et puis, il y a la notion de famille commune, de biens communs… Du coup, on ne tombera plus jamais amoureux ? Là JE trouve cela réducteur. En quoi l'amour est-il bien et heureux parce qu'il correspond à celui du couple normatif ET en quoi il serait mal (et heureux ?) s'il survient sous une forme différente ?
Dans mon cas, je n'ai absolument pas remis en question ma situation avant ce "réveil" de 2007. Il a mis en lumière cette facette de moi, présente auparavant, puisque petite j'étais souvent amoureuse, ado également, et me faisant traiter de salope et/ou d'instable. Le hic, c'est que la stabilité, je ne l'avais pas dans le nombre, mais dans la durée, intérieurement en tout cas. Je peux sans broncher parler de mon coup de foudre de 1985 et affirmer l'aimer toujours. Je repense souvent à un homme que j'ai vu… 10 mn. L'éclat de son regard est encore ancré en moi et ceci depuis quelques années. Je suis à l'aise avec ça et surtout libre, à la fois intérieurement, à la fois ouvertement. MA liberté, si elle existe, se situe là. Je m'autorise ouvertement et sereinement à aimer. Pour ce qui est des actes en réciprocité, dans le sens où il s'agit d'interactions… Ils concernent en fait "le commun".
J'espère être compréhensible et surtout audible. Du coup, mon coup de gueule sur ce mot entier assimiler à la monogamie, sera sans doute également plus compréhensible.
Discussion : Bienveillant altruisme/ possessivité enrobée d hypocrisie, quelles nuances ?

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 16h35
@Aiemama et @LesRaisonsDuCoeur. Je comprend votre côté révolutionnaire. J'en serai également. Je crois par contre, et il est encore question de vocabulaire, qu'ici les polys doivent "défendre" (ben ouais, ça peut paraitre con, mais c'est ainsi) cette philosophie dont je parle plus haut. Or, nombre de personnes débarquent en se nommant poly, alors que la démarche, et elle nécessite un travail sur soi, elle nécessite beaucoup également pour l'entourage (reprendre le post de Sophie72), demande justement du temps, de la réflexion et pas seulement des théories basiques, évidentes (au nom de quoi ?)… Il n'est pas question de dire le bien du mal. Perso, en ma qualité de poly, j'ai fait mal. Tout d'abord à moi. Egalement à des boomerangs venus me frapper de pleins fouets alors que je ne m'y attendais pas (des boomerangs humains). Et puis à l'homme qui partage ma vie. J'ai cassé en lui son idéal. Le mot cassé vient de lui "tu viens de casser quelque chose en moi, je ne sais pas quoi, mais c'est cassé. Ca ne sera plus jamais comme avant". Cette douleur nous a permis, la sienne comme la mienne, à se muer en une complicité, une connivence exceptionnelle. Aujourd'hui, il a libéré et moi encore plus. Nous avons tombé les tabous. Nous avons toujours été d'une certaine façon fusionnel. Car justement c'est ensemble que l'on évolue, que l'on a toujours été et j'espère que l'on sera toujours. Je sais avec qui je veux vieillir. Mais mes émotions, elles, ont droit aussi à vivre. Les miennes comme les siennes d'ailleurs.
Discussion : Bienveillant altruisme/ possessivité enrobée d hypocrisie, quelles nuances ?

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 16h21
Je me permet d'ajouter que le polyamour est autant une question de philosophie qu'une question de "pratique". Alors je veux bien croire que des psy n'attachent pas d'intérêts aux mots mais seulement aux actes (je visualise pas du tout, mais admettons que ça vienne de mon manque de perception), mais je ne crois pas que ce soit universel. Se sentir poly, est particulier. Sans l'acceptation d'une philosophie à soi, qui n'engendre pas de tabous à aimer, on ne peut se sentir poly. Et puis, beaucoup de mono sont intérieurement et secrètement poly. Ils n'actent pas, ils ne disent pas, ils ne font pas, mais pour autant, n'aiment-ils pas au pluriel ? Qui ne repensent pas parfois (ou souvent) à un ex, à une personne qui a provoqué un quelque chose ?
Si tu le désires, @LesRaisonsDuCoeur, je te décrirais plus longuement MA philosophie de l'amour. En mp éventuellement, les autres membres doivent être lassés de mon discours.
Discussion : Quand le passé revient, gérer et vivre le présent.

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 15h51
ourscalin
Juste envie de se laisser porter.
Et se sentir léger !
J'ai eu une étape comme celle-là (+)
Discussion : Modèle de contrat de fidélité ?

bonheur
le jeudi 17 octobre 2019 à 15h48
Je crois, pour ma part, qu'un écrit déjà "valide". Il implique. La parole est instable comme communication. Personnellement, ça ne me convient pas. Et puis, un contrat concernant l'amour, car pour moi, c'est de ma façon de me sentir épanouie, de l'exprimer.
Un exemple : je ne peux pas être polysexuelle. C'est important que j'exprime, aussi bien à la personne avec laquelle j'aurai une sexualité, comme avec les personnes avec lesquelles je n'aurai pas de sexualité, ce que j'accepterai de vivre. La vie est impermanence et donc évolutive. Tout contrat peut intégrer des avenants. Par contre, si à un instant T, j'exprime que j'aurai un seul partenaire sexuel et que je défini l'identité de ce partenaire, c'est pour que l'on ne vienne pas me lancer dans les dents un refus éventuel, qui correspondra à mon aspiration. Ce n'est qu'un exemple. Par contre, je définis ce qui relève du sexuel et ce qui relève du câlin-tendresse. Comme l'a soulevé @LesRaisonsDuCoeur, il y a les mots et il y a les actes. Personnellement, j'apprécie la constance entre les deux. Les mots et les actes doivent coïncider. C'est important pour moi que mes souhaits soient respecter, puisqu'ils ont été débattus et approuvés. D'ailleurs, un contrat est la résultante d'un débat, non ? Et puis, il y a le projet de contrat, avant tout. Après, pour ma part, le contrat imposera aux nouvelles personnes qui désirent m'aimer. Je serai intransigeante sur certains points, depuis longtemps pensés pour ma part. D'ailleurs, je crois que je vais revisiter celui obsolète du passé, et dont plus personne ne se rappelait.